mardi 1 juin 2021

Premier volet de l'ITV participative de LAURA COLLINS

 



Laura Collins et son amour des portes !

Nous sommes ravies d'accueillir ce mois-ci Laura Collins que nous avons lu et apprécié toutes les deux. De l'Urban Fantasy en Mois2, c'est seulement la deuxième fois (la première c'était avec Marika Gallman en décembre 2013 😲) mais on peut clairement annoncer que Laura Collins inaugure le premier Mois2 la romance paranormale ! 
Nous comptons sur vous pour lui faire bon accueil, et lâchez-vous, je vous rappelle, zéro joker sur Bookenstock... en plus on ne le lui a pas encore dit, c'est encore mieux 😁

J'arrête de parler et lui laisse la parole. Ensuite, c'est à vous !




Laura Collins n’aime pas parler d’elle. D’ailleurs on se demande comment Dup et Phooka ont réussi à la persuader de venir faire le mois2. Merci à elles deux !
En tous les cas, nous, ses personnages, nous allons parler d’elle. Niark niark niark… Alors qui commence ?


Elya : Moi ! je suis la plus jeune et c’est à moi qu’elle a fait vivre le pire. Les dystopies, c’est glauque !

Julia : Je ne suis pas d’accord ! Elle ne t’a pas plongée en plein Moyen-âge, toi, au milieu des loups et des guerriers sanguinaires.

Niall : Ma mie, j’étais là… tu n’en as point souvenance ?

Sarah : N’empêche que vous, vous n’avez pas affronté d’âmes perdues en plein cimetière du Père-Lachaise.

Lucie : Elle aime torturer ses personnages, ça c’est certain ! Faut-il que je vous rappelle ce que j’ai enduré dans mon tome ? J’en ai encore la migraine.

Julian : On dit bien qui aime bien, châtie bien, non ?

Meallan : Moi, elle m’épate, on dirait qu’elle a appris à manier l’épée en même temps que moi.

Nathan : C’est vrai ce que tu dis : elle a dû passer des heures à potasser la neurologie.

Rafael : Et les manipulations génétiques !

Niall : M’est avis qu’elle sait narrer les histoires avec moult détails.

Sarah : Et qu’elle nous aime. Vous ne trouvez pas qu’elle a un faible pour les séries ?

Nathan : Carrément, mais on ne va pas s’en plaindre !


Et maintenant place à vos questions, vos remarques, vos commentaires !

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SK (Sylvie Kaufhold) :

Alors, Laura, maintenant c'est à toi de cuire à petit feu sur le célèbre fauteuil... ma première question (non, Dup, je ne te pique pas la tienne): Tes couvertures présentent toujours un personnage fort. C'est un choix de te part ou de ton éditeur? As-tu l'impression que ca rend justice à ton texte? Cherches-tu aussi à focaliser l'attention du lecteur / de la lectrice sur un personnage?

Coucou SK !
oui me voilà assise sur ce célèbre fauteuil, et même pas peur (pour le moment). Le mijotage ça a dû bon en cuisine, non ? En voilà une question intéressante !
Je ne choisis pas mes couvertures, mais mes deux éditrices m’ont toujours consultée jusqu’à présent. C’est donc leur choix de mettre en avant ce personnage plutôt qu’un autre. je peux te dire que je suis toujours fébrile quand je découvre sa trombine ( bon, parfois on me propose de chercher par moi-même quelques photos pour qu’elle colle bien à l’idée que j’en ai ou aux descriptions que j’en ai faites. ( t’avouerais-je un secret ? Allez oui, comme tu es la première. Dans ma tête, je n’ai quasi jamais de visuel. Ils existent par leur âme, leur caractère, leur destin.. alors c’est un véritable casse-tête pour moi de mettre un visage dessus))
Quand il s’agit d’un roman rédigé à la première personne, je trouve que le choix du personnage se justifie. Pour Elya et Julian, c’était différent. Le récit est à la troisième mais éclaire complètement le personnage de la couverture. Ceci étant dit, je trouve que tous mes personnages méritent d’avoir l’attention de mes lecteurs, ils apportent tous leur petite pierre. (tu as vu comme je ménage leur susceptibilité?) Ce sont de toute façon des choix éditoriaux forts et je fais confiance à mes deux ME. Car il faut que je l’avoue ( oui sous la torture, j’avoue facilement, je suis douillette) , si je devais faire mes couvertures moi-même, elles seraient à mille lieux de celles-ci que pourtant j’aime beaucoup. Plus dans l’ambiance du livre… Aujourd’hui il faut avant tout happer le lecteur, voire l’hameçonner. Elles résultent donc de stratégies commerciales. J’ai de la chance, mes éditrices ont bon goût dans le choix de leurs graphistes et si je tique sur quelque chose, elles restent à l’écoute.
Pour en finir avec ce sujet ( ou pas, à toi de voir ) quand il a fallu choisir le personnage de Niall , pour le tome 2 d’ Eternité maudite, je me suis fustigée ( voire collé des baffes) d’avoir collé un look pareil à mon héros masculin… Impossible pour moi de trouver la photo adéquate.. Tu l’entends le soupir, là? ( pitié, n’évoque pas le sujet des torses sur les couvs ! )




Phooka :

Et donc à propos de torses ... (naaaan , on y reviendra plus tard !! :))

Qu'est ce qui t'a donné envie d'écrire ? depuis quand écris-tu ? Pourquoi avoir choisi plutôt de la romance ou de l'UF ?

Coucou Phooka, The question! J’écris depuis que je sais tracer des lettres… Oui ça fait un bail. Je suis une grande dévoreuse d’histoires et avant la fabuleuse invention du numérique ( si quand même c’en est une) eh bien parfois je tombais en rade de lecture. J’écris depuis mon plus jeune âge, j’ai encore les carnets des histoires que j’ai griffonnées. Elya a d’ailleurs ressuscité de l’un d’eux.. en mieux. Enfin je crois.
Ecrire c’est ma drogue quotidienne, j’aime me plonger dans d’autres mondes, d’autres problématiques, me frotter à des personnages hors normes, faire galoper mon imagination. J’écris même des histoires au tableau pour le plus grand plaisir de mes élèves qui réclament parfois un exercice de conjugaison rien que pour avoir une suite. Alors pourquoi ? J’aimerais bien qu’on me le dise.. Ça reste un grand mystère pour moi. J’aime les mots, j’aime rêver, trembler, crier, pleurer, espérer… et comme je suis maso, me mettre dans des impasses ou devant des problèmes d’intrigues à résoudre. Depuis que je suis éditée, une chose est sûre, j’aime partager mes histoires , voir vivre mes personnages chez les autres, voir mes lecteurs réagir, me détester parfois… Enfin ça, ça dépend.


Alors pourquoi la romance ? Parce que j’aime tisser des sentiments profonds et que c’est sans doute plus facile dans ce registre pour moi. Inutile de cacher que j’ai un côté fleur bleue… par contre écrire de la romance pure sans un univers ou une problématique sérieuse derrière , ça me semble insurmontable.
Pourquoi le paranormal ou l’ UF ? Pour échapper à notre monde très normé, ça c’est une évidence pour moi. La routine est un poison lent qui me dévorerait si je pouvais ni lire ni écrire. J’ai besoin de m’évader, de casser des codes, des schémas, des voies toutes tracées et l’écriture est pour moi le plus précieux des moyens. Et puis c’est tellement plus riche, plus exaltant pour moi que de créer des univers qui n’existent pas. J’avoue aussi que bossant à temps plein à côté, si je devais faire des recherches pour écrire un roman historique ou sur un sujet d’actualité, ça me serait très compliqué. Peut-être est-ce aussi de la facilité? ( punaise ça fait très psychanalyse tout ça… c’est pas un fauteuil mais un divan que vous m’avez proposé ) 😊
 

SK :

Ok, je n'approfondirai pas le côté beau mec ;) Mais restons sur les personnages, y-a-t-il un ou une qui a ta préférence sur tous ceux et celles que tu as créés?

Alors c’est une question difficile pour moi. Pas de chouchou, je les aime tous. J’ai aimé les bâtir, les découvrir, les voir se dévoiler. C’est comme ça que je conçois l’écriture. J’ai un profil et je fais connaissance de chacun au fil des mots.

Si je devais malgré tout en mettre en avant (genre tu me menaces avec le couteau sous la gorge, vu qu’on m’a parlé de torture je me méfie, c’est légitime non ?), je te dirai que j’ai adoré créer le personnage de Niall ( Eternité maudite). Un mage de 500 d’âge, très complexe , très mystérieux, qui ne recule devant aucun sacrifice pour payer une dette qu’il croit avoir contractée. Il incarne ce que je peux trouver noble chez un personnage, il n’est pas parfait, il multiplie les erreurs mais elles s’expliquent toutes et elles le rendent plus humain. Ce qui pour un mec qui a connu 500 ans d’immortalité devient très compliqué. Ça a de quoi déshumaniser, tu ne crois pas ? Et puis j’ai adoré le faire jouer avec le langage du Moyen Age et le nôtre.

Pour les personnages féminins, sans doute Lucie (Ce que veulent les âmes 3) , parce que le tome qui lui est dédié révèle la complexité du personnage, sa rédemption. Je l’ai détestée dans le tome 1 pourtant. Peu à peu, elle a apprivoisé l’auteure que je suis. Ce n’était pas gagné. J’ai aimé découvrir son humour, ses sarcasmes, sa façon de voir la vie, ses doutes, ses espoirs…


Amaruel :

Bonjour Laura,
Moi j'ai lu Le Sang de la Discorde tout récemment et je voulais savoir si on aura le droit à du rab' de Raphaël, lieu moins de son univers !?
Sinon d'où t'es venu l'idée des manipulations génétiques chez les garous (j'ai trouvé l'idée brillante au passage !) ?

Hello Amaruel !
Tout d’abord merci pour ta chronique qui me touche beaucoup.
Voilà deux questions auxquelles je vais répondre avec beaucoup de plaisir:
Concernant une éventuelle suite, on en a parlé avec l’éditrice, elle est open . Reste à l’écrire. Tu comprendras d’ailleurs pourquoi Manuel a l’air limite ingérable dans ce premier tome. J’aime semer plein de trucs dans mes romans, ce qui fatalement donne lieu à des suites. C’est chronique chez moi. Mes éditrices doivent rire quand j’envoie mon mail avec la question: et si je fais une suite, vous prenez ? Donc si tout va bien, tu trouvera les billes qui te manquaient.


En ce qui concerne l’idée des manipulations génétiques, je crois que ça me vient tout simplement de ma curiosité sur ce que seraient les métamorphoses dans la vraie vie. J’aime me confronter à l’imaginaire de cette façon-là : si c’était vrai ? Comment les traiterait-on ? et surtout que ferait-on de leur spécificité ? L’homme a toujours joué aux apprentis sorciers, alors j’imagine qu’il se lâcherait dans ce cas-là. Mon autre idée étant : et si on (enfin eux) n’acceptait pas cette partie animale, pourrait-on la contrôler ? Le voudrait-on ? Et au-delà de tout ça, jusqu’où l’homme est-il prêt aller pour sauver sa peau ?
J’espère avoir répondu à tes interrogations, sinon n’hésite pas.
Bon si tu pouvais mailer mon éditrice aussi, ne te gêne surtout pas!!

Anonyme :

Coucou Laura, quel genre que tu n'as pas encore exploré serais-tu tentée d'écrire ?

Bien le bonjour Inconnu(e)
(ça me perturbe de ne pas mettre un nom quand même , mais soit)
Mon prochain défi sera sans doute d’écrire un roman historique, si possible sur ton de Moyen Âge, puisque cette période me passionne. J’ai bien flirté avec l’idée dans la série Éternité maudite, puisque j’y ai campé un peuple figé dans cette période, le langage et les mentalités qui allaient avec. Mordiable, j’ai adoré creuser un peu ce que je savais, apprendre des nouvelles expressions, me plonger dans cette époque qui me fait rêver. Mais la dimension fantastique que je lui ai donnée m’a aussi permis moult entorses… je l’avoue.
J’ai dans mon ordinateur la trame d’un roman historique traitant des chevaliers brigands qui sévissaient dans ma région. Il me manque le temps pour aller faire les recherches nécessaires, cela viendra sans conteste. Un jour, quand je quitterai mon tableau vert… En attendant, je continue de rêver dans toutes les ruines médiévales qui croisent mon chemin…




Dup :

Coucou Laura,
Moi je vais attaquer par des questions beaucoup plus générales , parce que tu ne nous as pas dévoilé grand chose avec ta présentation au demeurant fort sympathique.
As-tu des enfants, des petits-enfants, des animaux de compagnie ?
Ton métier alimentaire ?
Tes passions autres que écriture-lecture (même si j'en connais déjà une ;)) ?

Ah bon, je ne peux plus me cacher derrière ma casquette d’auteure avec mes grosses lunettes noires et ma perruque?? Zut de zut…
Bon alors dans ma vraie vie, celle où je mange, dors , travaille comme tout le monde, j’essaie d’apprendre à lire, écrire et compter à des enfants de 9 à 11 ans. C’est un métier qui me passionne et qui m’a donné quelques ( non beaucoup de cheveux blancs). Quand je n’écris pas, j’essaie de dompter mon piano ( une passion tardive qui répond à un rêve d’enfant), d’apprivoiser les gestes du dessin. J’aime aussi toucher à l’aquarelle ou au scrapbooking ( une autre manière de raconter les histoires) et je fais de grandes balades dans la nature que je paye toujours cher ensuite( dire que je ne suis pas sportive est un euphémisme)
J’ai trois grands garçons, un mari adorable( et patient, surtout patient) et une adorable minette.


 

7 commentaires:

Phooka a dit…

Et donc à propos de torses ... (naaaan , on y reviendra plus tard !! :))

Qu'est ce qui t'a donné envie d'écrire ? depuis quand écris-tu? Pourquoi avoir choisi plutôt de la roman ou de lUF ?

SK a dit…

Ok, je n'approfondirai pas le côté beau mec ;) Mais restons sur les personnages, y-a-t-il un ou une qui a ta préférence sur tous ceux et celles que tu as créés?

Amaruel a dit…

Bonjour Laura,
Moi j'ai lu Le Sang de la Discorde tout récemment et je voulais savoir si on aura le droit à du rab' de Raphaël, lieu moins de son univers !?
Sinon d'où t'es venu l'idée des manipulations génétiques chez les garous (j'ai trouvé l'idée brillante au passage !) ?

Unknown a dit…

Coucou Laura, quel genre que tu n'as pas encore explorer serais-tu tentée d'écrire ?

Unknown a dit…

*exploré

Dup a dit…

Coucou Laura,
Moi je vais attaquer par des questions beaucoup plus générales , parce que tu ne nous as pas dévoilé grand chose avec ta présentation au demeurant fort sympathique.
As-tu des enfants, des petits-enfants, des animaux de compagnie ?
Ton métier alimentaire ?
Tes passions autres que écriture-lecture (même si j'en connais déjà une ;)) ?

Phooka a dit…

Coucou Laura

As tu déjà participé à des dédicaces. Si oui comment as tu vécu le face à face avec tes lecteurs et lectrices ?

As tu fait aussi de gros salons ?

Et là c'est le moment de donner tes prochaines dates si tu en as de prévues