mercredi 16 juin 2021

Quatrième volet de l'ITV de LAURA COLLINS

 Pour relire le début de cette ITV : 

    ITV1    

  ITV2  

ITV3



Laura Collins et son amour des portes !

Nous sommes ravies d'accueillir ce mois-ci Laura Collins que nous avons lu et apprécié toutes les deux. De l'Urban Fantasy en Mois2, c'est seulement la deuxième fois (la première c'était avec Marika Gallman en décembre 2013 😲) mais on peut clairement annoncer que Laura Collins inaugure le premier Mois2 la romance paranormale ! 
Nous comptons sur vous pour lui faire bon accueil, et lâchez-vous, je vous rappelle, zéro joker sur Bookenstock... en plus on ne le lui a pas encore dit, c'est encore mieux 😁

J'arrête de parler et lui laisse la parole. Ensuite, c'est à vous !




Laura Collins n’aime pas parler d’elle. D’ailleurs on se demande comment Dup et Phooka ont réussi à la persuader de venir faire le mois2. Merci à elles deux !
En tous les cas, nous, ses personnages, nous allons parler d’elle. Niark niark niark… Alors qui commence ?


Elya : Moi ! je suis la plus jeune et c’est à moi qu’elle a fait vivre le pire. Les dystopies, c’est glauque !

Julia : Je ne suis pas d’accord ! Elle ne t’a pas plongée en plein Moyen-âge, toi, au milieu des loups et des guerriers sanguinaires.

Niall : Ma mie, j’étais là… tu n’en as point souvenance ?

Sarah : N’empêche que vous, vous n’avez pas affronté d’âmes perdues en plein cimetière du Père-Lachaise.

Lucie : Elle aime torturer ses personnages, ça c’est certain ! Faut-il que je vous rappelle ce que j’ai enduré dans mon tome ? J’en ai encore la migraine.

Julian : On dit bien qui aime bien, châtie bien, non ?

Meallan : Moi, elle m’épate, on dirait qu’elle a appris à manier l’épée en même temps que moi.

Nathan : C’est vrai ce que tu dis : elle a dû passer des heures à potasser la neurologie.

Rafael : Et les manipulations génétiques !

Niall : M’est avis qu’elle sait narrer les histoires avec moult détails.

Sarah : Et qu’elle nous aime. Vous ne trouvez pas qu’elle a un faible pour les séries ?

Nathan : Carrément, mais on ne va pas s’en plaindre !


Place à vos questions, vos remarques, vos commentaires !

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Dup :



Coucou Laura,
Peux-tu nous décrire comment ça se déroule chez toi quand tu passes en mode Laura Collins ? Silence ou musique ? Isolée ou entourée ? Autour de toi c'est le bazar ou rangé au carré ? Il te faut des plages horaires définies ou non ?
Et puis, si on t'appelle pour rejoindre le monde de LC, et que tu n'as pas fini ton chapitre, ton passage (ou ton aquarelle XD), que se passe t-il ?


Voici revenu le temps de la question… C’est parti .

Le mode Laura Collins, j’adore cette expression. Y a de ça! Je peux changer de mode très rapidement ; et je le fais en général deux fois par jour. C’est ma posologie habituelle, si je le fais moins, j’ai une tendance à mordre un peu.

Le matin après le petit déjà, en mode furtif… ( c’est là que je relis et corrige les écrits de la veille) . Si la chance est avec moi ( j’entends par là quand les hommes de ma maison parviennent à m’oublier que je ne travaille pas) , je prolonge le moment d’une bonne heure. Et le matin, c’est dans le calme. Toujours. C’est là que l’écriture coule le plus à flots. Sinon il me faudra attendre le soir. C’est terriblement frustrant, mais je n’arrive pas à écrire plus deux ou trois lignes l’après-midi. (( Sauf quand je pars dans ma retraite normande…) Le soir, donc , oubliée la télé, et hop je me glisse dans le même fauteuil que le matin, l’ordinateur sur les genoux. je peux écrire entourée, je suis juste peu productive. Je suis incapable d’écrire dans mon bureau, (je crois que ça me met trop de pression), alors souvent je m’immerge en musique dans mon histoire jusqu’à ce que l’heure tardive m’alerte… Mais les mots me suivent jusque dans mon lit, et je griffonne souvent les derniers mots sur mon petit carnet.

Et si on m’appelle quand l’inspiration coule à flots? Mieux vaut ne pas lire dans mes pensées… J’ai une batterie de noms d’oiseaux assez importante. Au mieux, je ravale ma frustration et ma grogne, au pire, j’ aboie et je mords... Le pire, c’est le téléphone. Il m’arrive de le mettre en mode silencieux. Oui, j’avoue écrire me rend parfois asociale. C’est grave, vous croyez?
( je fais remarquer qu’il est 20h45 l’heure où je réponds à cette question, et je crois avoir été polie, prolixe et souriante( si , si je vous promets)



Mutinelle :

Bonjour Laura,
Je suis en train de lire le sang de la discorde. Je ne l'ai pas terminé, mais j'ai une 'tite question d'ordre général. Est-ce qu'il est difficile de faire lire ses livres par les maisons d'édition afin d'être publié ? La concurrence à l'air tellement rude ! On a l'impression que parfois il n'y a pas la place pour tout le monde.

Bonjour Mutinelle,

J’espère que tu passes un bon moment avec Rafael et ses compagnons.

Tu poses une question intéressante. La concurrence est rude, ça c’est certain! Je n’ai jamais vu autant de sorties que ces derniers mois. c’est un parcours du combattant, le mot n’est pas trop fort. d’abord parce que l’attente est longue, surtout s’il s’agit d’un premier roman, tu peux attendre. un an, voire plus. Si on te répond dans les trois jours, fuis, c’est que la maison n’est pas sérieuse. Une bonne maison fait passer ton manuscrit en comité de lecture pour en repérer le potentiel. Je fais moi-même partie d’un tel comité et je peux te dire que pour évaluer un texte, on ne se contente pas de lire, il faut ensuite réfléchir à ses points forts et faibles.

Pour donner toutes ses chances à un roman, il faut beaucoup le travailler en amont : le relire. à tête reposée, le corriger, le faire corriger et le faire lire. Autant d’étapes qui feront remonter ses faiblesses, que ce soit sur le fond ou la forme.
Il faut aussi prendre connaissance des lignes éditoriales des maisons d’édition que tu vises: sinon ce sont autant de coups d’épée dans l’eau.
Et enfin il faut soigner sa présentation, le résumé du livre que tu soumets. Ce n’est pas le travail le plus facile, mais c’est celui qui attirera en premier le regard de l’éditeur.

Je suis de celles qui pensent qu’il y a de la place pour tout le monde à condition de surfer sur ce qui a le vent en poupe, de soigner les codes du genre dans lequel on écrit . Je regrette parfois que ce soit ce qui prime au regard d’un éditeur, mais c’est lui qui investit sur ton texte, il ne doit pas être perdant.
Si tu tentes l’aventure un jour, fais toi bien entourer, c’est important. on apprend beaucoup des autres !


Phooka :

Mais? mais? Mais? je crois bien que personne n'a encore posé THE question. Puisque tu parles des Imaginales où j'espère bien te voir, on doit tout savoir:

Alors ?

Sucré ou salé?

plutôt chocolat, bonbons ou bière et saucisson?

Si chocolat, au lait, noir, aux noisettes

Bref, on veut tout savoir sur ce qui te fait saliver (enfin du moment que ça reste tout public évidemment ... 😂

Hihi , j’ai eu peur mais non ! ouf !

Tout ce qui me fait saliver?
Installe-toi bien, boisson fraîche et glaçons (vu la météo) , doigts de pieds en éventail, c’est parti !

Comme je suis balance (eh oui ce signe astrologique a parfois de effets dévastateurs sur moi) , je ne saurais te dire si je suis salé ou sucré.
Les deux à en croire ce qui garnit mes placards. Trop gourmande je suis (d’ailleurs je crois que ça se voit dans mes romans)

Côté salé, j’aime tout ce qui se grignote des olives en passant par le saucisson ou les chips (horreur, me crie ma balance).
Côté sucré, le chocolat au lait ou blanc, les crêpes , les fraises Tagada, les nounous en guimauve et les Chamallows (on n’a pas dit de citer les marques, tant pis) , le sorbet aux fraises, à la mangue ou aux pêches. (ma balance est carrément partie se planquer, là, elle a raison)
Côté boissons, je suis plutôt thé et liquides sans bulles et sans amertume.
Tu l’auras compris, j’aime ce qui est bon, la vie est trop courte pour faire une fixette sur les chiffres désagréables de certains cadrans.


 Nahe :

Bonjour Laura, je viens de terminer "ce que veulent les âmes" et je sens déjà l'appel du tome 2.
A voir les univers différents que tu crées, je suis curieuse de connaître tes lectures, les romans qui t'ont donné envie d'écrire.

Coucou Nahe !

Je suis ravie de lire que mon tome 2 t’appelle, à grands cris j’espère! Je crois bien que quoiqu’en dise Dup, elle s’est empressée de le lire (pour mon plus grand plaisir)

Alors pour répondre à ta question, je suis une grande lectrice capable de naviguer d’un genre à l’autre. pendant mon adolescence, j’ai adoré lire les Dames du lac de Marion Zimmer Bradley, ce sont des romans qui m’ont marquée et fait rêver. Plus tard, j’ai plongé dans l’historique ( l’histoire est ma grande passion) , j’ai adoré notamment les Mika Waltari , les Christian Jack et les Juliette Benzoni. Un plongeon ensuite dans la fantasy avec Tolkien, qui m’a fait rêver avec son univers si lointain du nôtre.
Tu l’auras compris, j’aime les aventures hors du commun, et mes lectures sont souvent dans cette quête. Alors quand j’ai découvert les Etoiles de Noss Head, de Sophie Jomain puis les deux séries de Nalini Singh , je me suis dit: allez, lance-toi. tu aimes écrire dans ton coin, tente l’aventure. Crée tes propres univers. Et me voilà.. en toute modestie et humilité, car je mesure tout le travail qu’il me reste à faire pour arriver à leur niveau. Mais comme on dit, à chaque jour suffit sa peine…


Dup :

Maintenant que ma chronique est sortie, je peux enfin te poser ma question : Fais-tu exprès de jouer sur l'ambigüité des titres pour surprendre tes lecteurs ?

Quelle chronique d’ailleurs … Ça me touche toujours de voir les mots qu’on met sur mes histoires et d’en découvrir le ressenti. Le côté magique de l’écriture, et le plus beau .

Alors les titres, c’est ta question du jour.
Je les choisis plutôt symboliques (quand j‘y arrive, car c’est ma plus grande difficulté dans cette aventure , trouver le titre qui me convient et qui attirera les lecteurs).
Jamais, pour Éternité maudite, je n’ai pensé à tromper le lecteur (oui, je te tire la langue, là) mais plutôt sur le fait que l’éternité, cette quête que l’homme a toujours eue dans les histoires et les films en tous cas, n’est pour moi qu’une malédiction. elle te prive du sel de la vie, et j’ai souvent tenté de l’évoquer dans ce roman. Les personnages y sont parfois aigris, cyniques, las… l’arrivée de Julia dans la vie de Niall c’est comme une cure de jouvence…
Dans Au-delà de la porte (je continue ma dissertation, hein !), c’est sur toutes les portes qu’Elsa va devoir franchir. Chacune d’elles lui réserve son lot de surprises, de problèmes aussi, et en même temps chacune la fait grandir. La vie n’est pour moi qu’une succession de portes qu’on ose ouvrir ou pas.

Alors si je t’ai bernée pour ce titre là, j’en suis bien navrée, ou pas…

6 commentaires:

Mutinelle a dit…

Bonjour Laura,
Je suis en train de lire le sang de la discorde. Je ne l'ai pas terminé, mais j'ai une 'tite question d'ordre général. Est-ce qu'il est difficile de faire lire ses livres par les maisons d'édition afin d'être publié ? La concurrence à l'air tellement rude ! On a l'impression que parfois il n'y a pas la place pour tout le monde.

Phooka a dit…

Mais? mais? Mais? je crois bien que personne n'a encore posé THE question. Puisque tu parles des Imaginales où j'espère bien te voir, on doit tout savoir:

Alors ?

Sucré ou salé?

plutôt chocolat, bonbons ou bière et saucisson?

Si chocolat, au lait, noir, aux noisettes

Bref, on veut tout savoir sur ce qui te fait saliver (enfin du moment que ça reste tout public évidemment ... :))

Nahe a dit…

Bonjour Laura, je viens de terminer "ce que veulent les âmes" et je sens déjà l'appel du tome 2.
A voir les univers différents que tu crées, je suis curieuse de connaître tes lectures, les romans qui t'ont donné envie d'écrire.

Dup a dit…

Maintenant que ma chronique est sortie, je peux enfin te poser ma question : Fais-tu exprès de jouer sur l'ambigüité des titres pour surprendre tes lecteurs ?

Olivier Bihl a dit…

Ma chronique du premier volume ; https://passiondelecteur.over-blog.com/2021/06/eternite-maudite-tome-1-la-malediction-de-laura-collins.html

Olivier Bihl a dit…

Un grand merci pour tous ces premiers échanges avec Laura Collins.
Ma chronique du premier tome est maintenant publiée, celle du second arrive....
Quelques questions pour Laura à l'issue de ces lectures ;
* Pour plonger le lecteur dans cette époque médiévale, as-tu rassembler de la documentation pour cette série "Eternité Maudite"? des lectures sur cette époque ?
* Un scénario arrêté avant chaque livre ? avec des personnages dont la typologie est établie ? y a t'il des personnages dont le destin a changé au fur et à mesure que tu l'écris? Idem pour le récit ?
* Si tu devais écrire un nouveau cycle, un nouveau roman sur fond historique, quelle époque pourrait t'inspirer ?
* Dans ma première question je te parlais d'Alice aux Pays des Merveilles mais en fait à l'issue de mes lectures c'est plutôt la série et les livres Outlander qui me viennent à l'esprit... qu'en as-tu pensé ?
Merci pour ce mois de et ce partenariat.