jeudi 3 juin 2021

Second volet de l'ITV de LAURA COLLINS

 

Pour relire les premières réponses c'est ICI



Laura Collins et son amour des portes !

Nous sommes ravies d'accueillir ce mois-ci Laura Collins que nous avons lu et apprécié toutes les deux. De l'Urban Fantasy en Mois2, c'est seulement la deuxième fois (la première c'était avec Marika Gallman en décembre 2013 😲) mais on peut clairement annoncer que Laura Collins inaugure le premier Mois2 la romance paranormale ! 
Nous comptons sur vous pour lui faire bon accueil, et lâchez-vous, je vous rappelle, zéro joker sur Bookenstock... en plus on ne le lui a pas encore dit, c'est encore mieux 😁

J'arrête de parler et lui laisse la parole. Ensuite, c'est à vous !




Laura Collins n’aime pas parler d’elle. D’ailleurs on se demande comment Dup et Phooka ont réussi à la persuader de venir faire le mois2. Merci à elles deux !
En tous les cas, nous, ses personnages, nous allons parler d’elle. Niark niark niark… Alors qui commence ?


Elya : Moi ! je suis la plus jeune et c’est à moi qu’elle a fait vivre le pire. Les dystopies, c’est glauque !

Julia : Je ne suis pas d’accord ! Elle ne t’a pas plongée en plein Moyen-âge, toi, au milieu des loups et des guerriers sanguinaires.

Niall : Ma mie, j’étais là… tu n’en as point souvenance ?

Sarah : N’empêche que vous, vous n’avez pas affronté d’âmes perdues en plein cimetière du Père-Lachaise.

Lucie : Elle aime torturer ses personnages, ça c’est certain ! Faut-il que je vous rappelle ce que j’ai enduré dans mon tome ? J’en ai encore la migraine.

Julian : On dit bien qui aime bien, châtie bien, non ?

Meallan : Moi, elle m’épate, on dirait qu’elle a appris à manier l’épée en même temps que moi.

Nathan : C’est vrai ce que tu dis : elle a dû passer des heures à potasser la neurologie.

Rafael : Et les manipulations génétiques !

Niall : M’est avis qu’elle sait narrer les histoires avec moult détails.

Sarah : Et qu’elle nous aime. Vous ne trouvez pas qu’elle a un faible pour les séries ?

Nathan : Carrément, mais on ne va pas s’en plaindre !


Place à vos questions, vos remarques, vos commentaires !

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Phooka :

Coucou Laura

As tu déjà participé à des dédicaces. Si oui comment as tu vécu le face à face avec tes lecteurs et lectrices ?

As tu fait aussi de gros salons ?

Et là c'est le moment de donner tes prochaines dates si tu en as de prévues !

Coucou Emma!

Ah les dédicaces ! Je les redoute chaque fois… avec cette flopée de questions qui me tient éveillée la nuit précédente… (je fais de ces rêves en plus, si vous saviez). Et chaque fois j’en sors le sourire aux lèvres, ravie des échanges que j’ai pu nouer. Revoir des lecteurs qui viennent chercher des tomes 2 ou 3, c’est du pur bonheur. J’adore les entendre parler de mes personnages. C’est plus compliqué pour moi de vendre mes livres. Je ne suis pas faite pour ça, il faut un peu forcer le trait, et je ne suis pas douée (bon j’avoue, je suis timide en vrai, le regard d’autrui m’impressionne beaucoup). J’aurais l’impression de me transformer en la marchande de poissons dans Astérix. Tout dépend ensuite de la personne que j’ai en face de moi. Si elle me regarde l’air sévère.. c’est fichu.

J’ai fait le salon du Livre de Paris en 2019, un très grand moment dans ma vie d’auteure toute neuve. Et quelques salons importants: Mons, Saint-Louis, Colmar. J’ai adoré, une fois mon stress surmonté. C’est un instant magique. Je crois que le partage est l’aventure que je préfère dans l’écriture. Mine de rien, fréquenter ses pairs et se rendre compte qu’on a les mêmes travers, les mêmes soucis, les mêmes déboires, ça aide beaucoup ! L’écriture est tellement un acte solitaire en amont.

Alors dans les prochaines dates, j’ai le repas livresque de Strasbourg, organisé par Aly et ses rêves le 12 juin (il reste des places) et les espaces culturels de ma région (dates en cours) . J’espère faire mieux à l’automne, comme tous.


 Dup :

Pour en revenir aux genres littéraires, ta maison d'édition a étiqueté "Ce que veulent les âmes" dans Romance paranormale. Es tu ok avec ce choix ? Parce que sérieusement, pour moi, ton histoire n'a rien d'une romance. S'il fallait mettre romance dès qu'il y a une histoire de couple qui se cherche et se trouve, je crois bien que plus des 3/4 des livres qu'on a chroniqué ici rentreraient dans cette catégorie !
Du fantastique oui, ou du paranormal si on veut appeler ça comme ça, mais c'est tout.

Coucou Dup !

En voilà une question compliquée.
Alors en fait, c’est un choix de la maison d’édition qui édite de la romance, et dont le principal lectorat veut de la romance. Toute publication doit rentrer dans une catégorie. Ce n’est pas du pur fantastique, tu l’as bien vu.

Sans doute l’étiquette « romance « est-elle galvaudée : de la romance, ce n’est pas forcément du sexy , du sulfureux, voire de l'érotique… Elle peut prendre plein de facettes différentes. On est très loin aujourd’hui de l’image « Harlequin » même si ça me hérisse de voir qu’on peut encore cataloguer un roman comme tel. D’une part cette maison a beaucoup évolué, d’autre part tomber amoureux n’a jamais été une tare.
Je me rappelle bien quand j’ai présenté mon roman à mes débuts que certains tiquaient au mot « paranormal « ( « je ne lis pas de ça « ) sauf qu’ ils se sont laissé tenter et qu’ils ont été agréablement surpris. J’ai des lectrices de tous âges et toutes aiment ce mélange que représente la romance paranormale. Sans doute le ni trop peu ni pas assez.
Je suis bien d’accord que la majorité des romans contient des histoires d’amour, plus ou moins développées. L’étiquette romance a parfois une connotation péjorative, ça me désole. Pour ma part , je trouve que les romans étiquetés de la sorte sont remplis de belles émotions, d’histoires de vie, de leçons. Il y aura toujours dans mes histoires un homme et une femme qui surmontent leurs difficultés, leurs failles, grandissent parce que c’est tout simplement la vie. Ce serait bien hypocrite de le nier.

Pour conclure, la maison d’édition l’a placé , elle, dans sa collection Onirique. Une catégorie que j’aime beaucoup.


Olivier :

Bonjour Laura,

Marrant cette succession de représentantes de l'education nationale sur ces OP prestigieuses "Le Mois de..." de l'extraordinaire forum Book en Stock... je vais finir par croire qu'enseigner est une porte complémentaire et indispensable pour l'écriture ... D'office je vais être cash...je suis ici un représentant du sexe masculin et d'office ce genre de littérature ne m'inspirait pas et pour le coup les premières de couv avec une jolie fille et encore moins avec le torse d'un beau mâle m'aurait plutôt fait fuir... mais voilà je lis quelques-unes des chroniques de ces fées de Book En Stock et de leurs complices lectrices donc je tente de combler mes méconnaissances. Alors justement première question alors que je ne suis qu'à l'orée du premier tome d"'Eternité Maudite" et j'ai l'impression que tu as dù lire "Alice aux Pays des Merveilles" ? est-ce le cas ? quel autre titre de livre aurait pu être le déclencheur de cette volonté d'écrire ? Et pour un lecteur mâle lanbda quel argument lui donnerais tu en premier pour attirer son attention sur le genre littéraire dans lequel tu t'illustres ?

Coucou Olivier ,


Chouette un représentant de la gente masculine, je te rassure tu n’es pas mon unique lecteur.
Pour réagir à ta première remarque, je pense surtout que je baigne au milieu des livres. Je lis beaucoup de jeunesse, également, et le pouvoir des mots me fascine.


Pour ta vraie question, alors non, je n’ai pas lu Alice au Pays des merveilles et je n’en ai pas envie du tout. Le peu d’extraits que j’ai lus ne m’a jamais donner envie d’ouvrir le livre. Peut -être à cause des personnages trop fantasques.


Alors ce qui m’a donné envie d’écrire cette série en particulier, c’est mon amour immodéré pour le Moyen Âge, et quand je dis immodéré, j’ai des heures de vol de visites de châteaux, de vieux villages ou de lectures associées. Mon mari ne lève plus les yeux au ciel, ne proteste plus, il me suit toujours et maîtrise quelques rudiments de lecture des ruines parfois bien peu loquaces. Et je dis souvent à qui veut l’entendre, que je donnerais volontiers une année de ma vie pour vivre à cette époque. alors la tentation a été grande. d’imaginer qu’en poussant une simple porte, je pourrais vivre cette aventure par procuration. Après j’ai dû suivre les codes éditoriaux pour avoir donner à mon manuscrit une chance de vivre une vie hors de mes carnets et fichiers Word.. d’où la jolie jeune femme ou le beau mâle( entre nous, mais ne le répète pas, je n’aime pas les couvertures de ce type, mais dans le monde de l’édition, il y a un gros mot qu’on appelle marketing, et celui-là j’ai bien du mal avec. J’ai dû m’y plier et ravaler mes états d’âmes)
Si tu te laisses embarquer par mes mots et que tu oublies ces exigences éditoriales , tu trouveras donc dans ce roman le résultat de mes recherches sur le langage médiéval : je me suis éclatée à écrire quelques joutes verbales. Il me siérait de poursuivre encore tant j’y trouve moult plaisirs. J’y ai parsemé aussi quelques valeurs qui me tiennent à cœur et une réflexion sur l’immortalité qui fait tant rêver. La romance ne me sert que de prétexte pour fouiller la psychologie des personnages et faire réfléchir à notre monde. Souvent mes lecteurs, à l’issue de la série, me disent qu’ils pousseraient bien cette porte. ou que mes personnages me manquent. Il n’y a pas plus beau compliment à mes yeux. Ai-je répondu à ta curiosité?
Merci d’essayer en tous les cas...



Danilombzb :

Hello,

Je me hasarde à poser une question alors que je n’ai pas encore écrit ma chronique... mais je viens à l’instant de finir Le sang de la discorde et une chose m’intrigue : après ce livre et à la lecture des résumés des autres je me demande si c’est volontaire dans tes romans SF de confronter des femmes humaines lambda aves des hommes avec pouvoirs ? Au lieu du contraire ou de rester entre clans. Si oui y a t’il une raison particulière ?
Danielle

Bonjour Danielle,

J’espère que ta lecture t’a plu.

Alors pour té répondre, disons que c’est surtout pour respecter les codes de la romance paranormale. déjà que les casse sur d’autres points et que parfois on m’en fait le reproche ( par exemple dans le Sang, Rafael fait passer Mia avant la meute dans un premier temps) , je ne peux pas me permettre de tout bouleverser, sans quoi on me « tombe dessus » . Et puis j’aime montrer que les femmes s’en sortent toujours même dans l’adversité. Mon petit côté féministe sans doute. quant aux romans UF avec des personnages du clan uniquement, il. yen a pléthore et je ne me sentais pas d’innover pour le premier.


 Danilomzb :

Et puis moi j’ai beaucoup de mal avec les classifications de genre mais toi ? Science fiction, fantasy, romance paranormale, urban fantasy, romance fantasy... cela a-t-il une réelle importance ou c’est seulement les choix de ta ME et des sites de vente en ligne ?
Et oui je le retiens de parler des couvertures avec des mecs torses nus mais c’est difficile 😉
Danielle

Alors je suis ravie de voir que je ne suis pas la seule.. moi les classifications je m’y perds souvent et du coup dans les codes attendus aussi. mais c’est une nécessité éditoriale de le faire pour les maisons d’éditions. Les diffuseurs l’exigent, et souvent aussi les libraires.
Quand j’écrivais, jusqu’à présent, je ne me posais pas la question, mais il apparaît qu’avec le temps, bon nombre de lecteurs n’arrivent pas à me mettre dans une case.. Ça ne me semblait pas important, visiblement si pour le lectorat addict à certains genres..
Par exemple dans Eternité maudite, j’aurais pensé à de la fantasy, sauf que non...  il manque bon nombre de créatures et les sentiments des personnages sont trop présents. Inversement, il y a trop de personnages (secondaires) pour de la vraie romance paranormale… Ça me donne souvent la migraine tout ça.


Quant aux torses, c’est une exigence marketing à laquelle je n’ai eu d’autre choix que de me plier.. Je suis contente que dans le sang de la discorde, Rafael soit «habillé» , ça le rend tout aussi dangereux et sexy ( ce qui est attendu pour vendre.. eh oui , triste réalité) je trouve.


Danilomzb :

Encore moi... et merci pour les réponses précédentes. Toujours dans Le sang de la discorde (pas encore lu les autres) tu en profites pour piquer un peu sur l'écologie, est-ce quelque chose que tu mets dans tous tes romans où simplement dans celui-ci parce que l'histoire s'y prêtait ? Suis pas une passionata de l'écologie (suis persuadée et applique pour moi mais pas militante) mais toi ? Moyen détourné pour savoir si tu conçois tes écrits comme des moyens de vivre autre chose ou comme une façon de passer des messages (et/ou peut-être aussi les deux) ... me suis grillée toute seule damned :-))

Danielle

Coucou Danielle,
encore moi ( en même temps , je crois que je n’ai pas le choix.. j’ai signé pour, enfin en théorie, car je n’ai rien signé du tout)


Alors je trouve ta question intéressante, oui oui. J’aime semer des petits messages dans tous mes romans. Certes j’aime y vivre autre chose, mais ils sont toujours prétexte à un moment ou un autre de livrer des réflexions qui me sont forcément personnelles. Les métamorphes souffrent de nos bidouillages en tous genres tout comme les animaux qu’on n’oublie trop souvent. Ce n’est pas un moyen détourné, mais des sujets qui me tracassent parfois, voire souvent. L’écriture n’est qu’un prétexte , quand on y réfléchit, à livrer des petits bouts de soi , ici et là… Chacun y glisse de sa sensibilité, même s’il s’en défend.
Je ne suis pas une écolo militante, je fais de mon mieux à condition que je n’y laisse pas des plumes ou un temps infini (en clair je ne fabrique pas mes produits ménagers par ex). Mais il est vrai que je me fais du souci pour cette nature qu’on croit domestiquer et qu’on maltraite, abîme, néglige. Et ce roman m’a donné l’occasion d’y glisser des réflexions que je me suis faite. ( la présence d’antibiotiques dans la nappe phréatique par ex … que Raf oui ne supporte pas dans sa viande). Ça n’a sans doute pas grande portée ( et le roman n’est pas là pour ça) mais voilà… on dira que ça m’a échappé hihi


 La suite de l'ITV par ICI

6 commentaires:

Dup a dit…

Pour en revenir aux genres littéraires, ta maison d'édition a étiqueté "Ce que veulent les âmes" dans Romance paranormale. Es-tu ok avec ce choix ? Parce que sérieusement, pour moi, ton histoire n'a rien d'une romance. S'il fallait mettre romance dès qu'il y a une histoire de couple qui se cherche et se trouve, je crois bien que plus des 3/4 des livres qu'on a chroniqué ici rentreraient dans cette catégorie !
Du fantastique oui, ou du paranormal si on veut appeler ça comme ça, mais c'est tout.

Olivier Bihl a dit…

Bonjour Laura,

Marrant cette succession de représentantes de l'education nationale sur ces OP prestigieuses "Le Mois de..." de l'extraordinaire forum Book en Stock... je vais finir par croire qu'enseigner est une porte complémentaire et indispensable pour l'écriture ... D'office je vais être cash...je suis ici un représentant du sexe masculin et d'office ce genre de littérature ne m'inspirait pas et pour le coup les premières de couv avec une jolie fille et encore moins avec le torse d'un beau mâle m'aurait plutôt fait fuir... mais voilà je lis quelques-unes des chroniques de ces fées de Book En Stock et de leurs complices lectrices donc je tente de combler mes méconnaissances. Alors justement première question alors que je ne suis qu'à l'orée du premier tome d"'Eternité Maudite" et j'ai l'impression que tu as dù lire "Alice aux Pays des Merveilles" ? est-ce le cas ? quel autre titre de livre aurait pu être le déclencheur de cette volonté d'écrire ? Et pour un lecteur mâle lanbda quel argument lui donnerais tu en premier pour attirer son attention sur le genre littéraire dans lequel tu t'illustres ?

Danilomzb a dit…

Hello,

Je me hasarde à poser une question alors que je n’ai pas encore écrit ma chronique... mais je viens à l’instant de finir Le sang de la discorde et une chose m’intrigue : après ce livre et à la lecture des résumés des autres je me demande si c’est volontaire dans tes romans SF de confronter des femmes humaines lambda aves des hommes avec pouvoirs ? Au lieu du contraire ou de rester entre clans. Si oui y a t’il une raison particulière ?
Danielle

Danilomzb a dit…

Et puis moi j’ai beaucoup de mal avec les classifications de genre mais toi ? Science fiction, fantasy, romance paranormale, urban fantasy, romance fantasy... cela a-t-il une réelle importance ou c’est seulement les choix de ta ME et des sites de vente en ligne ?
Et oui je le retiens de parler des couvertures avec des mecs torses nus mais c’est difficile 😉
Danielle

Danilomzb a dit…

Encore moi... et merci pour les réponses précédentes. Toujours dans Le sang de la discorde (pas encore lu les autres) tu en profites pour piquer un peu sur l'écologie, est-ce quelque chose que tu mets dans tous tes romans où simplement dans celui-ci parce que l'histoire s'y prêtait ? Suis pas une passionata de l'écologie (suis persuadée et applique pour moi mais pas militante) mais toi ? Moyen détourné pour savoir si tu conçois tes écrits comme des moyens de vivre autre chose ou comme une façon de passer des messages (et/ou peut-être aussi les deux) ... me suis grillée toute seule damned :-))
Danielle

Phooka a dit…

J'y repense j'ai une question à propos de ton nom d'autrice (au fait tu préfères autrice ou auteure). Comment as tu choisi? et pourquoi? Est ce que ce changement (qui sonne plus anglosaxon) est une demande des maisons d'édition? J'ai remarqué que la plupart des autrices françaises faisaient comme toi d'où ma précédente question.