mardi 30 septembre 2025

POWERLESS de Lauren Roberts [audio]

 Tome 1


Lu par : Charlotte Gagnor, Pierre-Henri Prunel
Durée : 17 h et 31 min
Date de publication : 17/10/2024
Langue : Français








☇ L'avis éclair de Phooka sur Powerless en audio  ☇


Une romantasy linéaire et très prévisible mais servie par des personnages attachants.
Et l'audio permet d'oublier les défauts grâce à de fabuleux narrateurs .💛



L'AVIS DE PHOOKA:



  
  Bon l'avantage de passer en deuxième pour une chronique, c'est que je ne vais pas avoir besoin de m'étendre trop sur le récit puisque Dup l'a très bien fait dans sa chronique du roman en version papier.

    Ce qui m'amuse cependant c'est son coup de gueule au début de sa chronique justement, lorsqu'elle écrit:

Je dois être une vénérable romantique, ou bien une vénérable niaise, au choix, car pour moi ce Powerless a été un coup de cœur. J'ai vu pleuvoir des chroniques pleines de reproches. Soit on râlait après une énième romantasy (mais les gens, si vous n'aimez pas ça, n'en lisez pas !!!), soit on criait au plagiat vis à vis de Hunger Games. Mais je m'insurge, soit, le récit s'en inspire puisqu'il met en place des jeux, des épreuves mortelles, mais la comparaison s'arrête là. Les enjeux ne sont pas du tout les mêmes, quant aux jeux en eux-mêmes, ils sont radicalement différents.

    Parce que je dois reconnaître que je fais un peu partie de ces grincheuses qui ronchonnent. Vous allez me dire qu'une Phooka qui ronchonne c'est pas nouveau ! 😂 Ok j'avoue! Mais si j'ai effectivement pensé à Hunger Games au tout début, ça m'a vite passé parce que Dup a raison ça n'a rien à voir. Si chaque roman dans lequel il y a un jeu ou des épreuves était une copie de Hunger Games il y en aurait beaucoup. De même pour les romans qui se passent dans une école et que certains qualifient de plagiat d'Harry Potter ... Les gens si ça vous plait pas, lisez autre chose. La production littéraire est suffisemment étoffée pour que chacun trouve chaussure à son pied livre à ses yeux oreilles.

    Par contre côté romantasy là je dois avouer que Powerless est un plat. L'intrigue est linéaire et la fin totalement attendue et prévisible. Aucune surprise et c'est là que le bat blesse pour ma part.

    Un résumé rapide: Dans le royaume l'Ilya seuls les extraordinaires ont le droit de vivre (et encore il faut faire partie des meilleurs pour bien vivre, les autres se retrouvent dans les bas fonds). Les ordinaires, c'est à dire ceux qui n'ont pas de pouvoir sont pourchassés et tués. 
    Paedyn est une ordinaire qui se cache et vivote de ses maigres larcins, jusqu'à ce que par hasard elle sauve l'un des princes du royaume. Et pas n'importe lequel, il s'agit de Kai, le futur exécuteur. Elle devient "la sauveuse argentée" et sa soudaine notoriété la fait se retrouver dans la liste des candidats pour le jeu de la Purge. Pour quelqu'un qui doit faire profil bas ce n'est pas l'idéal.

    Bien sûr la relation entre Kai et Paedyn va faire des étincelles ...

    Bref, allez lire la chronique de Dup pour connaître tous les détails du récit. Ici je vais juste insister sur quelques points, sur deux points en fait: la prévisibilité du récit et que la qualité de l'audio.

    Alors oui cette romantasy est HYPER prévisible. Franchement Lauren Roberts ne s'est pas foulée pour imaginer des rebondissements. C'est extrêmement prévisible au point d'en être lassant. Mais ce qui sauve le récit ce sont ses personnages. Paedyn est pleine de ressources, vive et joyeuse. C'est un plaisir de la suivre, vraiment. Quant à Kai, au premier abord sombre et ténébreux (comme il sied à tout héros de romantasy), il laisse entrevoir petit à petit ses fêlures et il est incroyablement touchant malgré sa férocité. Mais ce ne sont pas les seuls personnages attachants. Kitt l'autre prince, celui qui deviendra roi est un gentil. Un pur gentil ... ou presque. Et si le dernier chapitre donne le ton de la suite, son personnage va devenir de plus en plus passionnant (et non ce n'est pas un triangle amoureux Paedyn-Kitt-Kai comme le dit très justement Dup, il n'y a aucun doute là dessus et ceux qui affirment le contraire n'ont simplement pas lu le roman). Et puis il y a Adana l'amie de Paedyn dont le destin est conté dans Powerful et Lenny le garde plein de gentillesse et d'humour. Bref, Lauren Roberts a clairement un don pour les personnages et c'est ce qui sauve le récit car il le rend inlâchable. 

    Donc un récit prévisible, une romance trop légère (pas de soucis pour ceux qui n'aiment pas le "smut" hein..y'en a pas, du tout, du tout. Au point que je n'en pouvais plus des presque baisers interrompus à chaque fois par l'apparition de quelqu'un. Une fois ok, deux fois bon, mais au bout de la xième fois, ça commence à bien faire !)

    Mais la cerise sur le pompon c'est l'audio. Parce que vous savez quoi ? C'est Charlotte Gagnor qui campe Paedyn. Et Charlotte, vous le savez si vous suivez ce blog, je lui voue un culte au même titre que Slimane Yefsah. Je me pâmerais si elle me lisait sa liste de courses je crois bien !! 😁 Une fois de plus, elle est extraordinaire, une fois de plus elle sublime le récit. Quant à Kai, interprété par Pierre-Henri Prunel que je découvre, il est absolument parfait lui aussi.

Powerless où comment l'ordinaire peut devenir extraordinaire grâce à l'audio (elle est belle ma métaphore hein?)

*Écoute personnelle*

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