dimanche 31 août 2014

Sortie de Septembre 2014 chez Folio SF












Septembre

S. G. BROWNE 
 Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour

Traduit de l’américain par Laura Derajinski




Johann Bodin




Pablo DE SANTIS
 La soif primordiale

Traduit de l’espagnol (Argentine) par François Gaudry


Bruno Wagner - Yayashin



Norbert MERJAGNAN
 Treis, altitude zéro


Frédéric Le Martelot


Robert Charles WILSON Julian

Traduit de l’américain par Gilles Goullet
Aurélien Police
samedi 30 août 2014

Sortie de L'INNOCENCE chez Super 8





Éditions Super 8
350 pages
20 euros
Parution septembre 2014


Le pitch :

Il a six ans et il s’appelle Luke Nightingale. Lors d’une froide après-midi de novembre, dans une allée de Central Park, sa vie bascule. C’est là, aux abords du Muséum d’histoire naturelle, qu’il fait la connaissance de Daniel. L’amitié qui va naître de cette rencontre ne ressemble à aucune autre.
Claire, la mère de Luke, s’occupe d’une maison d’édition spécialisée dans les romans à suspense. En instance de divorce, elle n’a guère le temps de s’occuper de son fils et de son nouvel ami. Il y a pourtant quelque chose d’anormal chez Daniel. Exigeant et exclusif, il s’emploie à faire le vide autour de Luke comme s’il se nourrissait de son malheur. Ça tombe bien : Luke est souvent malheureux. Mais ne pourrait-il l’être encore plus ? Peu à peu, ce qui n’était en apparence qu’une amitié entre deux enfants prend les allures d’une manipulation terrible dont il devient vital pour Luke de se défaire.
Douze ans plus tard, alors que l’enfant devenu adulte entre à l’université, Daniel est de retour. Et le jeune homme doit désormais se battre pour garder le contrôle de son existence. Car certaines amitiés semblent destinées à ne jamais mourir…


L'avis de l'éditeur :

Dès les premières pages de L’Innocence, le lecteur est pris à la gorge par une impression de menace diffuse, qui ne fera que s’amplifier jusqu’à l’explosion finale. Chronique d’un désastre annoncé, ce thriller psychologique dérangeant et paranoïaque, vibrant d’une tension extrême, révèle un écrivain de tout premier ordre.


«Élégant et dérangeant, L’Innocence est un roman d’apprentissage au cœur duquel palpite un thriller atroce.»
Gillian Flynn

Et après Gillian Flynn, c'est Dup qui vous en parlera ! Il est dans ma PALU   \o/

vendredi 29 août 2014

Partenariat Le mois de Laurent Whale



Les Éditions CRITIC, 
qui fêteront durant ce Mois2 leur 5 ans d'existence, 
s'associent à Bookenstock
pour vous faire découvrir quelques ouvrages de Laurent Whale.

4 exemplaires de
Les étoiles s'en balancent.

416 pages

Le pitch :

Tom Costa est troqueur. Mais pas un rampant, non. En ce futur troublé, il survit. D’une ville-état à l’autre, à bord de son ULM, il chine et glane sa subsistance.
Et puis, il y a San, la douce, la lionne. La famille aussi.
Pourtant, venu du nord, un péril plus grand que les bandes de chiens sauvages, les hors-murs, la famine et les parias le guette.
Agir, pour ne pas mourir.Tandis que, de là-haut, LES ETOILES S’EN BALANCENT...


3 exemplaires de
Les damnés de l'asphalte

484 pages

Le pitch :

Quinze ans ont passé depuis l'invasion venue du Nord, mais le monde ne s'est pas amélioré, bien au contraire... La misère et la famine règnent sur un pays ravagé. Villes fantômes, bandes organisées, soldats de fortune et sectes d'illuminés en tout genre se partagent la route du Sud. Il faudrait être fou pour l'emprunter. Fou... ou déterminé.
Lorsque son frère est porté disparu, Miki, le jeune mécano, se met en tête de rallier la péninsule ibérique. A ses côtés, Toni, le pilote, et Cheyenne, le hors-mur, reprennent du service !
Commence pour eux un périple à travers un pays en proie aux flammes et au chaos. Et, alors que les survivants se disputent les miettes de la civilisation, une menace resurgit des abysses du monde d'avant. Un cauchemar sans nom qui pourrait bien barrer la route aux damnés de l'asphalte...


3 exemplaires de
Goodbye Billy

585 pages


Résumé :

"Si Dieu a créé les hommes, Samuel Colt les a rendus égaux."

14 juillet 1881. Old Fort Sumner. Lorsque la nuit tombe sur ce coin perdu du Nouveau-Mexique, l'Ouest américain ne le sait pas encore, mais on va l'amputer d'une légende. Tapi dans l'ombre, Billy the Kid attend son heure. Dans quelques secondes, ses actes changeront à jamais le cours de l'Histoire.
Décembre 2012, Washington, bibliothèque du Congrès. Un archiviste examine un exemplaire du Miami Chronicle daté de 1934. Soudain, une photo retient son attention : les revenants existeraient-ils ?
Tandis que les sbires d'un candidat à la présidence suppriment les dossiers compromettants de leur employeur, un groupe d'historien de choc, dirigé par Richard Benton, se met en quête de la vérité. Quel lien unit donc un jeune hors-la-loi de XIXe siècle à un requin politique de l'ère spatiale ?
Dick Benton et son équipe feront l'impossible pour le savoir.




Merci de lire attentivement les règles
de ce partenariat EN ENTIER avant de postuler !


Pour y participer, vous devez nous envoyer un mail à l'adresse suivante:


lemoisde[at]gmail[point]com


avec:

* l'adresse de votre blog
Le livre pour lequel vous postulez ou une liste où vous les classez par ordre de préférence 
* votre pseudo, si vous en avez un sur livraddict/facebook/bit-lit.com/google+ etc..
* votre nom et adresse 
* Les résultats du partenariat seront annoncés dans un billet dans les jours qui suivent. Nous ne prévenons pas les bénéficiaires par e-mail.


Si vous ne remplissez pas ces critères vous serez automatiquement écartés...



Les règles sont toujours les mêmes :

* Nous envoyer un mail pour annoncer que vous avez bien reçu le livre.

* Lire et chroniquer ce roman au plus tard le 25 octobre,( avec les liens vers Bookenstock dans votre chronique ), et nous envoyer votre lien également.

Annoncer le Mois de Laurent Whale sur votre blog au début du mois de septembre.

Venir participer au Mois de Laurent Whale en posant plusieurs questions (ou commentaires) pendant son "Mois de ...".


Le partenariat restera ouvert jusqu'à la fin du weekend. Notre choix se basera sur des critères totalement subjectifs tels le "plouf plouf" ou le "choipeau" voire même le "ça sera toi qui ..."



Octobre 2014 sera le mois de...



LAURENT WHALE

on ne se moque pas !
logo provisoire en l'absence de dame Phooka
qui en fera un tout beau qui brille dès son retour !


Voilà le logo 'officiel'


Après Patrick Graham, Bookenstock va accueillir Laurent Whale. Je (Dup) l'ai découvert récemment avec Goodbye Billy, mais Phooka le connaissait depuis pas mal de temps, enfin connaissait ses écrits plus exactement. Pour apprendre à le connaître un peu plus, chercher l'endroit et l'envers du décor, nous vous invitons à nous rejoindre durant tout le mois d'octobre 2014.

La biblio bookenstockienne du môssieur :

Whale, Laurent


Restez par là, un beau partenariat en approche !


jeudi 28 août 2014

Un "Hors-série" dans le monde de Patrick Rothfuss pour novembre !



Glandouiller sur le net a du bon tout de même... regardez ce que je vous ai pioché !




Sortie prévue en novembre !!!
Miammmm !
Et je suppose, toujours Marc Simonetti à l'illustration ♥



mercredi 27 août 2014

Fin août 2014 chez Gallimard Jeunesse



TERRE-DRAGON 1
ERIK L'HOMME


208 pages
10,90 euros


Résumé :

Aegir, 12 ans, est gardé en cage par les Naatfarirs qui ont tués ses parents. Pourquoi ? Que lui veut-on ? Quand il parvient à s'échapper, il est aidé par Sheylis, petite-fille de sorcière chassée de son village car soupçonnée de porter le mauvais oeil. Mais la jeune fille est bientôt enlevée par la secte du Crâne... Alors qu'il intervient pour défendre un vieillard aveugle maltraité par des malandrins, Aegir se transforme en ours gigantesque et met en fuite ses adversaires. Il découvre ainsi qu'il est un Dakan : une sorte d'ours-garou terrifiant, dont le pouvoir n'aurait dû se manifester qu'à l'âge de 16 ans. Par quoi a-t-il été éveillé ?  Quelle irrésistible attraction le lie à la jeune Sheylis ? Pour le découvrir, Aegir, accompagné du jeune barde Doom et du sorcier aveugle qu'il a sauvé, se lance à la recherche de Sheylis.




lundi 25 août 2014

HALF BAD 1 de Sally Green



1 - Traque blanche


Editions Milan
Hors collection
382 pages
16.90 euros



4ème de couv :


J'avais envie de vous la montrer cette 4ème de couv, car elle est belle, elle poursuit l'impression de cage de la couv, c'est un livre-objet magnifique, au toucher velouté, j'adore. Et comme je suis un poil fainéante, mais ce sont les vacances, pour lire le résumé, cliquer sur la photo !
Bon, pour les inconditionnels du résumé traditionnel, il se trouve ICI


L'avis de Dup :

Nathan est le dernier d'une fratrie de quatre enfants, sauf que lui n'a pas le même père que les trois autres. Mais d'avoir été conçu hors des liens du mariage n'est pas le plus dur pour Nathan, son problème vient de l'identité de son géniteur. Ce dernier n'est autre que Marcus, le plus grand sorcier noir de l'Angleterre. Sa mère elle, est une sorcière blanche, issue d'une longue famille blanche, comme son frère et ses deux soeurs. Lui il est Half Bad, et sa véritable nature sera révélée lors de ses dix-sept ans, à sa cérémonie d'intronisation. Et bien sûr, personne ne peut envisager qu'il soit Half Good une seule seconde...

Les sorciers noirs sont traqués, chassés partout, essentiellement parce qu'ils causent du tord aux blancs, en ne voulant pas se soumettre aux règles qui permettent de vivre en harmonie avec les béjaunes. Oui, ce terme de béjaune nous désigne, vous et moi ! Ce mot est on ne peut mieux choisi je trouve pour exprimer tout le mépris que nous inspirons aux sorciers ! Je serais d'ailleurs curieuse de savoir si c'est un terme "en anglais dans le texte" ou s'il a été inventé par la traductrice Marie Cambolieu.

Nathan, c'est un cancre dès qu'il s'agit de lire ou d'écrire, c'est un surdoué lorsqu'il dessine. Il sait qu'il n'est pas comme les autres, sa peste de soeur aînée, Jessica, ne se privant pas pour le lui rappeler sans cesse. Heureusement les deux autres, Deborah et Arran, ainsi que la grand-mère qui les élève, le soutiennent. Mais le Conseil des sorciers blancs, éminence supérieure régentant tout, ne l'entend pas de cette oreille. Et plus Nathan se rapproche de ses dix-sept ans, et plus ils prennent des délibérations, des notifications, réduisant sa liberté, tant ils se méfient. 

Puis finalement, ils vont changer d'optique et décider de se servir de Nathan pour atteindre et tuer Marcus. Après tout, tuer, massacrer, fait partie des gènes des noirs... Nathan va être enlevé, séquestré et formé comme une vraie machine de guerre. Ont-ils eu raison de miser sur ce côté half bad ? Ben, z'avez qu'à le lire, car ce livre il faut le lire. Nathan est un personnage très attachant, un ado nature, simple et intelligent, qui ne se prend pas la tête, alors qu'avec tout ce qui lui tombe dessus, il pourrait. J'ai développé une énorme empathie pour ce gamin pas tout à fait comme les autres. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il en bave, et même s'il cicatrise et guérit très vite, les douleurs avant guérison ne lui sont pas épargnées. Il a un but qui le fait avancer, et ce but pour un gamin est plus que louable : Voir, voire même entrevoir son père.

En suivant Nathan, on va voyager : Londres, le pays de Galle, L'Écosse et enfin Genève, le lac Léman et les Alpes toutes proches. On le quitte au terme de ces 382 pages, juste après sa séance d'intronisation, sur un : A suivre... Chose que je ferai avec beaucoup de plaisir. Ma première lecture avec les éditions Macadam s'avère un vrai plaisir de lecture et vous m'en voyez ravie puisque Bookenstock a été choisi comme blog partenaire pour un an. Half Bad 1 est un coup de coeur, je vais m'inscrire d'ors et déjà pour lire la suite !


Le site du livre ICI
dimanche 24 août 2014

Sortie de Le noeud de la sorcière de Deborah Harkness



Edition Orbit
Sortie le 15 octobre2014
500 pages
19.90 euros







La fin très attendue de la trilogie best-seller de Deborah Harkness.

Après avoir voyagé à travers le temps dans L’École de la nuit, le deuxième volet de la série enchanteresse de Deborah Harkness, Diana Bishop et Matthew Clairmont reviennent dans le présent pour affronter d’anciens ennemis et de nouveaux dangers. Dans le domaine ancestral des Clairmont à Sept-Tours, la sorcière et le vampire vont retrouver presque tous les protagonistes du Livre perdu des sortilèges – à une exception près. Une terrible menace pèse sur leur avenir, et elle ne se dissipera que s’ils parviennent à récupérer les pages manquantes de l’Ashmole 782. Mais ils ne sont pas les seuls engagés dans cette quête et le temps presse, car la grossesse de Diana arrive à son terme. Des vieux châteaux en laboratoires universitaires, s’appuyant sur des savoirs séculaires aussi bien que sur les sciences modernes, depuis les collines de l’Auvergne jusqu’aux palais vénitiens, Diana et Matthew, décidés à protéger leur amour défendu coûte que coûte, finiront par découvrir le secret extraordinaire que les sorcières ont percé voilà des siècles et des siècles. 
samedi 23 août 2014

INFINITY BLADE de Brandon Sanderson





Editions Panini Books
Collection Gamers
386 pages
9.20 euros




Formé au combat dès son plus jeune âge pour renverser le terrible Dieu Roi et libérer son peuple, Siris doit entreprendre le même périple que son père, et le père de son père avant lui. Contre toute attente, il réussit là où tous ses ancêtres ont échoué : il vainc le Dieu Roi en combat singulier.
Mais alors qu’il croit en avoir terminé avec cette mission sacrée, c’est là que tout commence pour lui. Siris va se retrouver plongé dans un monde rempli de guerriers et de voleurs, d’anciennes menaces et d’alliances trompeuses, d’immortels et d’ambitieux qui se verraient bien roi à la place du roi.
Sa quête épique le conduira sur les traces du seul être capable de dévoiler les mystères de l’Infinity Blade… le Forgeron des Secrets.



L'avis de Phooka:



Alors voilà, étant très sujette au réflexe de Pavlov, quand j'ai vu le nom de Brandon Sanderson, j'ai sauté sur ce bouquin, sans même regarder de quoi il s'agissait. Or, si j'avais regardé d'un peu plus près, j'aurais vu la collection, "gamers" et ça aurait peut-être fait 'tilt' dans mon cerveau de fan sandersonienne. Parce que ce recueil de deux nouvelles, est en fait basé sur le jeu vidéo (de type RPG) du même nom dont je n'avais strictement jamais entendu parler ...
Bon soyons honnête jusqu'au bout, si je l'avais su, ça n'aurait rien changé au résultat, j'aurais quand même lu ce bouquin! C'est juste pour que les fans aussi peu informés que moi, soient un peu au courant :)

Bref, nous rencontrons donc Siris le héros du jeu. Siris est un jeune homme dont le seul et unique but est de tuer le Dieu Roi. Il a été élevé dans cette unique finalité et c'est sa seule perspective. Il a 20 ans, il a passé toute son enfance à s'entraîner, ignorant les plus simples plaisirs tels que la balançoire ou le gâteau au miel. Quant le premier récit commence, il vient juste de tuer ce fameux dieu-roi et il pense rentrer au village en héros, en ayant enfin terminé la quête commencé par ses ancêtres. Ha oui, parce que Siris n'est pas le premier à se mesurer au Dieu Roi, d'autres avant lui s'y sont frottés ... sans succès. Ils se nomment les sacrifiés, ça veut tout dire non ? Siris est le premier "sacrifié" à ne pas l'être justement ...

Oui mais, quand il revient dans son village, au lieu de l'accueil enthousiaste auquel il s'attendait, il se fait purement et simplement rejeter. Les villageois ont trop peur des conséquences et de la vengeances des autres éternels, surtout que Siris ramène avec lui une épée d'une valeur inestimable, la "Infinity Blade" qui a le pouvoir de tuer les immortels. Il n'a d'autre choix que de partir sur les routes et essayer de tuer tous les éternels pour retrouver sa place parmi les siens. S'en suit donc des rencontres, des batailles et des découvertes surprenantes.

Sincèrement, je ne sais pas si j'aurais deviné que ces deux très longues nouvelles, venaient d'un jeu vidéo. Oui le récit est linéaire et plutôt simpliste, quoique ... les révélations sont nombreuses, on oscille entre science-fiction et fantasy et la victoire n'est pas toujours au bout du chemin. Bien que ne possédant pas tout le souffle grandiose des autres œuvres du maître (voir plus bas), on prend plaisir à la lecture et on ne s'ennuie pas une seule seconde, bien au contraire. Le concept est finalement assez original (attention je le répète je ne connais pas du tout ce jeu donc peut-être qu'un expert y trouvera à redire), le récit est suffisamment complexe pour tenir le lecteur en haleine et les révélations sont nombreuses et souvent inattendues.

Un livre détente donc, de la lecture plaisir et sans prise de tête. Brandon Sanderson peut mieux faire, on le sait, mais il n'empêche que ce recueil mérite d'être lu. Sans être un coup de coeur, il reste une jolie découverte et un agréable moment de lecture.



Les autres œuvres de Brandon Sanderson chroniquées sur Bookenstock:




vendredi 22 août 2014

La trilogie CROSSFIRE de Sylvia Day





Trois d'un coup. Trois pour le prix d'une chronique... parce que, avouons le, cela ne vaut pas plus. Attention, je ne dis pas que c'est nul, non non. La meilleure preuve en est que j'ai avalé des trois tomes dans la foulée en moins d'une semaine. J'ai été prise par une sorte de boulimie livresque incroyable. C'est quelque chose quand même, surtout quand on a fini et qu'il en ressort quoi ? ...pas grand chose. Un peu la même fascination qu'avec la saga Twilight, même si ce n'est pas du tout le même genre =D. Il me fallait les enchaîner, ne pas m'arrêter, et quand elle a été finie, j'étais atterrée d'avoir pu être piégée ainsi...

Revenons donc à notre Crossfire. Déjà, si on enlève du texte les scènes euh, érotiques dirons-nous, on rempli tout juste un tome sur l'histoire que traverse ce couple.

Alors on a d'un côté Eva, une jeune femme qui vient de finir ses études et va se lancer dans son premier job. Eva bien sûr est belle, et bien sûr aussi, elle ne le sait pas... Elle vient de San Diego et est embauchée à New-York. Elle emménage dans un immense et somptueux appartement ( loué par ses parents), avec son meilleur ami Cary, top model qui commence à percer dans la pub. La grosse différence avec 50 nuances de Grey, c'est qu'Eva est une jeune femme riche, à l'abris du besoin grâce à une forte somme qui lui a été léguée et que son nouveau beau-père se charge de fructifier. Sa mère en est à son troisième ou quatrième mari, tous milliardaires... Quant au père d'Eva, simple flic, il n'a jamais pu espérer épouser cette croqueuse de fortune dont il est amoureux.

Et de l'autre, on a Gideon. Rha mon dieu, même après avoir lu ces trois tomes de 400 à 450 pages, je n'arrive toujours pas à me faire à cet horrible prénom. Pas franchement glamour, donc qui ne colle pas avec la description du dit Gideon... Beau comme un Dieu, monté comme un étalon, amant performant et inépuisable =D, 28 ans... et je vous le donne en mille ? multi-milliardaire !

Pour pimenter la chose, il faut quand même que je rajoute que Cary ( lui aussi est très beau mais ça vous l'avez compris ), est bisexuel. Ses frasques sont donc... variées. :P

Que dire d'autre sinon que Sylvia Day a beaucoup d'imagination pour glisser des peaux de bananes sur le chemin que tente de se tracer ce nouveau couple explosif de la littérature érotique. Les épreuves s'accumulent et la lectrice que je suis, bêtement reste accrochée pour savoir comment ils vont s'en sortir...parce que oui, l'auteur leur a accroché aux basques de sacrées casseroles aussi !

Le côté galipettes est certes, un peu répétitif, mais bon, sur autant de pages ce n'est pas surprenant. Avec néanmoins quelques scènes...hum... efficaces :)) Autre différence avec Grey, il n'y a aucunes tendances SMBD, même si cette facette pourrait être explorée ultérieurement par l'auteur qui nous dépeint une Eva qui apprécie fortement d'être commandée, dominée. Car oui, cette trilogie annoncée ne va pas s'arrêter là, il y a clairement encore des points d'interrogations !!! Mais la "magie" est passée, ce sera donc sans moi.



jeudi 21 août 2014

Sortie de HALF BAD T. 1 : TRAQUE BLANCHE de Sally Green




HALF BAD

T. 1 : TRAQUE BLANCHE






Editions Macadam/Milan
Sortie le 24 Septembre 2014 
A partir de 15 ans
384 pages
16.90 euros

La chronique prochainement !
Je vous l'annonce déjà : un coup de ♥


Tout le monde l’ignore, mais notre monde abrite des sorciers. Des sorciers blancs, qui sont bons. Et des noirs, qui incarnent le mal. Au milieu, il y a Nathan. Nathan, dont le père est le plus puissant des sorciers noirs. Et dont la mère, grande sorcière blanche, est maintenant morte. Nathan fait peur, car il est différent. Bon ? Mauvais ? Nul ne le sait. À tel point que le conseil des sorciers lui enlève de plus en plus de libertés. Pour finir par  l’enfermer et le torturer. Nathan sait qu’il doit s’échapper avant ses 17 ans. Car, à 17 ans, tous les sorciers reçoivent leur don à travers une cérémonie. Et le seul à pouvoir pratiquer cette cérémonie est Marcus, son père. Nathan parvient à s’échapper, mais le plus dur reste à faire : retrouver son père. Comment faire quand tout le monde vous traque et que vous ne pouvez avoir confiance en personne - pas même en votre famille ou dans la fille  que vous aimez ?

Pour en savoir plus, le lien du site ICI


mercredi 20 août 2014

CHAMBRE 507 de J.C. Hutchins et Jordan Weisman




Éditions Super 8
418 pages
20 euros


Le pitch :


Construit en 1875 à New York dans les profondeurs d’une ancienne mine de grès, l’hôpital Brinkvale est peuplé de criminels impossibles à traiter ailleurs – trop dangereux pour l’asile, trop déséquilibrés pour la prison. C’est dans ce cadre extrême que Zachary Taylor, jeune thérapeute, doit analyser la personnalité de Martin Grace afin de déterminer si celui-ci est suffisamment sain d’esprit pour répondre pénalement des crimes dont on l’accuse. Soupçonné de douze homicides, Grace a annoncé à chaque fois aux victimes leur mort imminente. Et les meurtres ont cessé deux ans plus tôt lorsqu’il est devenu aveugle. Mais l’affaire est délicate : Grace, en effet, dispose d’un alibi solide pour chacun des meurtres. Dans la chambre 507 de l’hôpital Brinkvale, l’interrogatoire prend progressivement l’allure d’un jeu aussi dangereux que passionnant. Martin Grace est-il un authentique génie du crime ou, comme il entend le faire croire, un esprit hanté en proie à des visions prémonitoires ? Surtout, pourquoi sait-il autant de choses sur la vie privée de Zachary ? Est-il vraiment ici par hasard ? Lorsqu’après de multiples coups de théâtre la vérité éclatera enfin, elle sera bien plus surprenante que tout ce que le lecteur a pu imaginer.


L'avis de Dup :

Wow !!! Autant annoncer la couleur tout de suite, énorme coup de coeur pour ce roman.

L'avis de l'éditeur est le suivant : « Ce thriller cauchemardesque, à l’atmosphère oppressante et à l’intrigue machiavélique, touche à l’essence même du fantastique : quand la réalité se dérobe sous vos pieds, à quoi pouvez-vous vous raccrocher ?  Entrez dans le cauchemar ! »  Et bien, je plussoie ! Pas un seul mot n'est exagéré dans cette accroche, pas un.

Tout d'abord vous prévenir que si vous lisez les premières pages de ce roman, vous êtes cuits, impossible de le lâcher. Il commence pourtant gentiment, en faisant tout d'abord connaissance avec le personnage principal Zachary Taylor, dit Zach, voire Z. C'est lui le narrateur, ce qui augmente encore plus l'empathie que l'on ressent dès le départ pour ce jeune homme sympathique, simple, à fleur de peau malgré tout, mais passionné par son boulot. Il est art-thérapeute dans le grand institut Brinkval, là où atterrissent ceux qu'on ne peut pas mettre ailleurs. C'est l'art, le dessin en l’occurrence, qui l'a sauvé de ses dérives d'ado, alors qu'il empruntait la mauvaise pente. Un Zach à qui les auteurs prêtent beaucoup d'humour et un oeil acéré, avec les mots qu'il faut pour décrire les lieux, l'environnement, les personnes qui l'entourent. Extrait page 10 :
La voix de Peterson possède une cadence distinctive qui trahit une très haute éducation : chaque mot est clairement énoncé, amidonné et bien repassé. :))

Et dès le premier chapitre, le directeur du centre, le Dr Peterson, lui confie un cas délicat : Martin Grace.  J'ai été prise par cette énigme soumise à Zach. Cet aveugle psychosomatique accusé de tant de meurtres, qu'il avait prédits, il a pourtant des alibis en béton pour chacun de ces meurtres. Il a perdu la vue il y a deux ans et depuis, plus de visions, plus de meurtres non plus. Il refuse de parler aux psychiatres et Zach doit déterminer s'il est responsable de ses actes ou non.

Puis Zach nous présente ses proches. Sa déesse tatouée, sa geek aux cheveux magenta, bref sa nana Rachael. Puis son sympathique petit frère Lucas. Ils forment un solide trio, plein de peps et d'humour. Ils vont bien l'épauler pour découvrir la vérité enfouie dans l'inconscient du patient Martin Grace. 

Et plus on avance dans le roman et plus on stresse. Le tout est accentué par la nyctophobie de Zach, soigneusement exploitée par le requin qu'il doit soigner. On est toujours sur la tangente, on ne sait plus qui est manipulé ou manipulateur. Ce roman est un vrai cauchemar, il remue toutes nos vieilles peurs d'enfants, tout ce que notre côté rationnel a écarté au fur et à mesure de notre apprentissage vers la vie d'adulte. J'étais stressée par ces visions, stressée par le patient de la chambre 507, stressée par son alccolique de fils que Zach doit cotoyer, stressée par Zach lui-même qui perdait souvent les pédales et m'entraînait avec lui. Stressée comme lui par son père autoritaire et peu aimant, le grand procureur William Taylor, stressé par...et bien, par tout !

C'est impossible de ne pas tourner les pages. Pour fuir les peurs précédentes, pour comprendre, pour courir après la lumière. Et comme si tout cela n'allait pas assez vite, les auteurs font de Lucas un adepte du parkour, ce sport urbain extrême. Extrait page 324 :
Lucas est un véritable kangourou urbain. Il bondissait, roulait et glissait entre les piétons, les esquivait comme par miracle, avec une audace folle et une grâce infinie. Le monde était sa voie express, son terrain de jeu. Les supports des auvents de magasins devenaient des barres fixes ; les bouches d'incendie, des tours de lancement. 
Et nous nous courrions derrière en l'appelant à tue-tête.
Et le lecteur court aussi derrière, en apné !

Infernal, puissant, passionnant.
Un livre qui vous marquera profondément.
Un livre à lire absolument.
Un Super 8 quoi !


mardi 19 août 2014

L'ARMÉE DES MORTS, Anthologie présentée par Christopher Golden.




Éditions Panini
543 pages
14 euros

Présentation de l'éditeur :

Préparez-vous à l'apocalypse zombie, Christopher Golden a réuni, dans cette anthologie zombie, dix-neuf nouvelles inédites écrites par les plus grands noms de la littérature fantastique. Avec des récits de Max Brooks, Joe Hill, John Connolly, Kelley Armstrong, Tad Williams, David Liss, David Wellington, Jonathan Maberry, Tim Lebbon, Aimee Bender, Joe R. Lansdale, James A. Moore... REJOIGNEZ L'ARMÉE DES MORTS !


L'avis de Dup :

Me voilà en train de chroniquer 1) une anthologie de nouvelles, 2) de zombies !!! Comme quoi tout arrive n'est-ce-pas ! Et qu'est-ce-qui m'a fait craquer pour postuler à ce partenariat ? Bien sûr, la liste des grands noms énumérés sur la couverture.

Des nouvelles de zombies purs et durs, puants et dégoulinants, massacreurs de vivants, il y en a dans ce recueil. Ainsi les amateurs ne seront pas floués. Pour ma part, j'ai un peu de mal avec ces récits. Autant des scènes gores dans un policier ou un thriller passent très bien, autant des descriptions détaillées de putréfaction et des odeurs qui vont avec me retournent le coeur. Et oui, les zombies et moi... Mais heureusement, il n'y a pas que ça.

On a du pragmatique avec les zombies-esclaves de David Liss. Une grande entreprise General Reanimation qui "fabrique", vend et entretien ces machines à tout faire, quasi inusables, fonctionnant sans aucun apport d'énergie et obéissantes... enfin presque. Du pragmatique encore avec David Wellington qui les transforme en CPM ( Combattants Post Mortem ). De la chair à canon pour l'armée des USA, manipulée comme dans un jeu de rôle, avec un joystick.

On a du médical lorsque la "zombitude" frappe comme une épidémie avec Tim Lebbon, Bryan Keene, Rick Hautala. On révise ainsi toutes les règles des mesures sanitaires d'urgence, on transgresse les principes déontologiques, et même d'étique que c'est un plaisir revanchard sur toutes ces règles que j'ai dû apprendre par coeur il y a bien longtemps, merci messieurs !

On a droit à une belle leçon de vie, via le respect que l'on doit aux morts, non, au morts-vivants plutôt, avec Jonathan Maberry. Un brin moralisatrice néanmoins...

On a des nouvelles qui sont les vraies nouvelles que je n'aime pas. Sans chute, une fin qui arrive alors que l'histoire a tout juste, voire pas, commencée. J'en ai même relue une deux fois, en me disant que j'avais dû rater quelque chose, mais non, c'était vraiment la fin de l'histoire !

Il y a ma plus grosse déception du recueil, la nouvelle de Joe Hill, que j'attendais impatiemment, qui n'arrive qu'en dernier et que je commenterai d'un "ouais, bof". Et il y a même une nouvelle dans cette anthologie zombie sans zombies, ni morts-vivants, ni rien qui s'y rattache ! Juste un mort, qu'on fourre dans le coffre d'une voiture et le tout au fond du lac. Mdr

Mais heureusement, il y en a quelques unes qui sont de vrais bijoux. Celle de Tad Williams menée tambour battant, sur un scénario classique des forces du mal combattant sournoisement aux portes de la mort. Avec un Nightingale, enquêteur du paranormal, comme le grand Nightingale de Ben Aaronovitch, le patron de notre apprenti sorcier ! Une nouvelle stressante, vrai page-turner, et donc horripilante car trop courte alors qu'on en veut plus, bien plus !

On a un chef d'oeuvre d'humour noir avec Les gosses et leurs jouets de James A. Moore. Excellente, j'ai adoré.

Voilà un petit compte-rendu de mes lectures. Une chronique un peu disparate, un brin décousue, mais je ne sais comment faire autrement face à un recueil. En revanche, je sais maintenant que je ne souscrirai plus pour les anthologies afin d'éviter cet écueil. En résumé, je dirai que je n'ai pas apprécié la moitié de ces nouvelles, un quart que j'ai trouvé pas mal, et un quart de pépites. Mais voilà, je ne fais pas partie du bon lectorat pour ce genre de littérature et je pense qu'il plaira aux vrais amateurs !



dimanche 17 août 2014

SALMACIS d' Emmanuelle de Jesus





Tome 1 - L’Élue





Editions Hachette

Collection BlackMoon

Date de parution : 30/04/2014
A partir de 13 ans
396 pages - 16 €




Faustine et Sasha ont dix-sept ans. Ils sont jumeaux. Et sans famille… ou presque. Inscrits dans un pensionnat d’élite en pleine montagne par leur tante marginale, ils découvrent un monde de sélection et de compétition, aux règles impitoyables. Charmant et sociable, Sasha devient vite populaire, tandis que Faustine reste à l’écart. Jusqu’à ce qu’elle ait une révélation inattendue, lors du choix d’une option sportive : le corps à corps avec la pierre et les rochers, l’escalade, c’est là qu’elle retrouve la sensation de vivre. Surtout lorsqu’elle est couvée par le regard violet d’Andrea Salvaggi, le mystérieux assistant du professeur. Leur lien est plus puissant qu’un simple coup de foudre, ils sont encordés… vers quel sommet ?



L'avis de Phooka:


J'avais besoin d'une lecture légère entre deux séries de monstrueux pavés et mon choix s'est porté sur Salmacis. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, n'ayant lu aucune chronique, mais le pitch me "parlait".

Ce roman correspond en tout point à ce que j'en attendais: une lecture légère et agréable.
Les situations sont convenues et on a pu voir le même genre de trame par ailleurs, mais l'écriture est agréable et les personnages attachants. De plus, l'auteur "cible" son récit de façon moins attendue qu'on pourrait le penser. Alors évidemment ce dernier point risque de ne pas plaire à tous. 

Mais revenons au récit. Faustine et Sasha sont deux jumeaux fusionnels. Leur père est décédé lors de l'attentat du World-Trade Center en 2001 et leur mère, qui ne s'en est jamais remise, vient de se suicider quelques jours avant que le lecteur ne les rencontre. Ils sont bien évidemment bouleversés, mais doivent "aller en avant". Leur amour réciproque les aide à tenir et ils vont s'installer chez leur tante Anna et leur oncle Ben. Pour le lycée, ils se retrouvent dans un pensionnat chic dans les Alpes françaises, pas très loin de Genève. Là, ils doivent "faire leur trou", recommencer leur vie et commencer par se refaire des amis. C'est chose aisée pour Sasha qui a toujours été populaire, mais c'est plus difficile pour Faustine qui est plus réservée. Sasha, le beau gosse va tout de suite se faire draguer par la sublime "coturne" (comprendre copine de chambre, enfin copine est un grand mot ...) de Faustine, et cette liaison aura pour conséquence de distendre les liens si forts entre les deux jumeaux. De son côté Faustine va rencontrer Andrea ...

Ce qui est le plus troublant dans le parti prix de l'auteur, c'est que la touche "fantastique" n'arrive qu'au trois quart du roman. Bien sûr, on "sait" qu'il y a quelque chose, mais rien de précis et surtout ce n'est pas le coeur du sujet. Emmanuelle de Jesus se concentre sur l'installation des jumeaux au pensionnat, sur leurs relations avec les autres et surtout sur cet amour fusionnel entre Faustine et Sasha. C'est là, qu'elle prend le contre-pied de ce qui est attendu, puisque, bien que l'histoire d'amour entre Faustine et Andrea soit le centre du récit, elle se concentre sur les relations gémellaires, au risque de perdre certains lecteurs. Effectivement, cette vision a déplu à certains (vu les quelques chroniques que j'ai lues), mais en ce qui me concerne j'ai lu cette partie avec intérêt et plaisir, ayant même du mal à arrêter ma lecture à une heure raisonnable .

Puis arrive la partie "fantastique" dont je ne vous dirai rien car autant garder la surprise. Je trouve honnêtement que c'est réussi et plutôt original. Comme dit plus avant, on se doute bien qu'il se passe des choses étranges, mais on ne devine pas quoi et la révélation est brutale. Aussi brutale d'ailleurs pour le lecteur que pour Faustine et du coup, on comprend son trouble et sa difficulté à assimiler ce qui se passe.

Alors oui, ce qui est frustrant c'est que, évidemment, c'est à partir de là qu'il y a le plus de suspense et on a vraiment envie de savoir ce qui va se passer. Or, comme cette partie ne commence que vers la fin du livre on est bon pour un cliffhanger de "ouf" et on referme le livre en maudissant l'auteur et l'éditeur de ne pas avoir déjà mis le tome 2 à notre disposition.

Salmacis est donc un livre YA, assez "banal" au début, même si l'approche de l'auteur est différente de ce qu'on attend d'habitude dans ce genre de roman un peu 'typé'. Le côté fantastique est original et peu banal. Une lecture plaisante qui convenait tout à fait à mon état d'esprit, en recherche de détente. Ce qui est sûr et certain, c'est que je lirai la suite que j'attends avec impatience. 


vendredi 15 août 2014

Sortie de DÉCHIRÉS chez Super 8





Éditions Super 8
400 pages
21 euros
Parution août 2014

Le pitch :


« J’ai peut-être raté ma vie, mais au moins, j’ai toujours ma tête et mes bras. »

Accro à la méthamphétamine, Chase Daniels est un junkie minable sans cesse en quête d’un nouveau fix. Quand il se réveille un beau matin pour voir une fillette déchiqueter un rottweiler, il ne s’inquiète pas plus que ça. Ouais, peut-être qu’il devrait.
Car la fin des temps est là : les rues grouillent de zombies avides de chair humaine, et survivre est devenu un objectif à très court terme. Mais que signifie l’apocalypse, se demande Chase, quand la société a déjà tiré sur vous un trait définitif ? Et cette malédiction, qui semble toucher tout le monde sauf lui et son ami Typewriter, n’est-elle pas l’occasion qu’il attendait – celle de prendre un nouveau départ et d’accomplir enfin quelque chose de grandiose ?
Dans un monde livré au chaos et aux flammes, le « nouveau » Chase Daniels, perdu dans ses rêves de rédemption et d’amour fou, se met en tête de retrouver son ex-petite amie et de la sauver. Les règles du jeu ont changé : désormais, c’est tuer ou être tué, fuir sans penser au lendemain. Hanté par les fantômes du passé, dévoré par le manque, Chase ne court-il pas au-devant de sa dernière désillusion ?


L'avis de l'éditeur :

Comédie noire, thriller horrifique, à la fois cruel et atrocement comique, Déchirés n’est pas seulement un grand roman de zombies porté par une écriture survoltée : c’est aussi, à mi-chemin entre The Walking Dead et Breaking Bad, Hubert Selby Jr. et Las Vegas Parano, l’histoire d’amour la plus extrême et déchirante que vous ayez jamais lue.



jeudi 14 août 2014

Des infos toutes fraîches sur LA DERNIÈRE TERRE !



Quoi encore !
Ben oui, encore et toujours !
Je ne suis pas prête d’arrêter de vous bassiner avec "ma" LDT
Mon plus gros coup de coeur en Fantasy des deux dernières années !

Et comme leurs auteurs, Magali ( ex-Villeneuve ) et Alexandre Dainche 
sont des zamours,
ils nous offrent ce scoop que je vous laisse apprécier en me taisant de suite :) 


Suivez le lien ICI





Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, une BD !!!






mercredi 13 août 2014

MAUVAIS AUGURES de Kelley Armstrong



CAINSVILLE

Tome 1
MAUVAIS AUGURES




Éditions Bragelonne
528 pages
23 euros


4ème de couv :



Le monde d’Olivia Taylor-Jones, fille unique d’une riche et célèbre famille, bascule lorsqu’elle apprend qu’elle a été adoptée… et que ses vrais parents sont un couple de tueurs en série ! Une nouvelle qui jette son entourage dans un indésirable tourbillon médiatique.
Contrainte de fuir, Olivia se retrouve à Cainsville, une mystérieuse petite ville dont les habitants semblaient attendre sa venue. Elle y rencontre l’ancien avocat de sa mère, qui souhaite l’aider à découvrir la vérité sur ses origines. Mais alors qu’ils commencent à enquêter, Olivia se surprend à utiliser des capacités enfouies depuis son enfance, des dons qui font d’elle un apport précieux pour cette communauté recluse…


L'avis de Dup :

Imaginez le choc que cela peut faire d'apprendre à vingt-quatre ans que vos parents vous ont menti depuis toujours, que vous avez été adoptée. Et comme ce n'est pas assez, Kelly Armstrong vous en rajoute une couche en vous donnant à comme géniteurs le tristement célèbre couple de tueurs en série, Pamela et Todd Larsen ! Ces derniers sont en prison depuis plus de vingt ans : perpétuité pour les meurtres de quatre jeunes couples...

Olivia Taylor-Jones, dite Liv, avait son avenir tout tracé : un job, peut-être, pour s'occuper éventuellement, si ses heures de bénévolat auprès des femmes en difficultés ne lui suffisent plus. Un fiancé, James, du même milieu qu'elle, qui se destine à embrasser une grande carrière politique en briguant les sénatoriales.

Bien sûr, tout cela s'écroule lorsque la bombe médiatique éclate, en cascade, comme un château de cartes. Même sa mère adoptive, tombant elle aussi des nues, lui tourne le dos. Mais Liv est une battante, elle va réagir, tâcher de faire face. Ironie du sort, elle va se retrouver dans la situation précaire des femmes qu'elle conseillait il y a peu encore ! Elle va pouvoir constater que les beaux plans sur le papier n'ont plus rien à voir avec la réalité...

En cherchant à se loger, elle va trouver chaussure à son pied à Cainsville, une petite bourgade isolée, dans la périphérie de Chicago, sa ville qu'elle croyait natale. Si Liv pense que c'est son choix, nous lecteurs, nous savons que c'était la volonté de quelqu'un. En plus, cette ville est tout sauf ordinaire, il s'y passe de drôles de choses. Ses habitants semblent tous se connaître, chacun y a son rôle à jouer et le lecteur est complètement paumé. Ils ont des appellations ou des grades bizarres : il y a les brùnaidh, les springgan et bien d'autres noms encore, qu'on engrange en attendant de mieux comprendre. Mais on est patient car Kelley Armstrong nous a prévenu au début du roman que les explications viendraient...

Je vais m'attarder un peu sur Cainsville car l'auteur en fait quasiment un personnage à part entière. Une ville où pullulent des gargouilles, c'est déjà spécial, mais quand vous rajoutez qu'elles sont capables de s'animer, de vous protéger ou au contraire vous attaquer, on passe la barrière du fantastique. Il y a également les corbeaux qui jouent une sorte de rôle annonciateur et une comptine enfouie dans le subconscient de Liv l'encourage à les compter sans arrêt.
Un corbeau, malheur,
Deux corbeaux, bonheur.
Trois corbeaux, un mariage,
Quatre corbeaux, une naissance.
Cinq corbeaux, fortune,
Six corbeaux, un voleur,
Sept corbeaux, un voyage,
Huit corbeaux, du chagrin.
À Cainsville, la cour d'école est grillagée et tout autour sont installés des gradins où les vieux de la ville viennent passer le temps. À Cainsville il y a une supérette, un café et un diner. Il y a des chats noirs, des penny qui traînent par terre et des étranges chiens qui apparaissent soudainement. Et pourtant Cainsville semble une petite bourgade si sereine...

Liv est de plus en plus réceptive à ce genre de présages, à l'écoute des bonnes ou mauvaises augures. Elle découvre même qu'elle possède une sorte de don pour cela. Dès son arrivée à Cainsville, elle rencontre Gabriel Walsh, l'ancien avocat de sa mère biologique. Il va lui proposer d'abord de rencontrer sa mère, puis, de fil en aiguille, d'enquêter avec lui pour creuser la vérité sur les meurtres dont sont accusés ses parents. Liv veut se défendre de ce sentiment étrange qui l'a envahie : la conviction que sa mère est innocente. Donc elle n'a rien de mieux à faire qu'enquêter. Quant à Gabriel, s'il devient l'avocat qui réussit à sortir de prison ce couple célèbre, sa notoriété ne sera plus à faire. Chacun pour des raisons totalement différentes donc, ce qui fait que ce tandem part sur des bases bien friables. Mais c'est ce qui fait la saveur de ce roman car les personnages sont rudement bien étoffés et les embûches qu'ils vont rencontrer de taille ! 

La construction du roman aussi est bien maîtrisée. Les chapitres alternent entre les aventures de Liv, puis de Liv et Gabriel avec des chapitres brefs concernant un ou des habitants de Cainsville, personnages secondaires à première vue. Ils apportent un éclairage tout autre sur ce qui arrivent à Liv, et notre interprétation est souvent diamétralement opposée à celle de la jeune femme. Le sentiment est vraiment spécial, je n'avais encore jamais lu un livre comme cela ! C'est déroutant, mais passionnant ! 

Encore un roman estampillé Thriller alors qu'il n'en a qu'un lien très lointain avec ce genre littéraire. Mais il semble que ce soit la mode ces derniers temps d'appeler  tout Thriller. Bref, peu importe, ce roman est vraiment très bien et je ne peux que vous conseiller de l'acquérir. Moi en tout cas, j'attends la suite avec impatience, car clairement il va y en avoir plusieurs autres, c'est même annoncé par l'auteur ! Or Kelley Armstrong n'est autre que l'auteur de la grande saga "Femmes de l'Autremonde" qui comprend 9 tomes...

Un grand merci à la Team de Livraddict de m'avoir sélectionnée pour ce partenariat succulent ! ♥




lundi 11 août 2014

CARTER CONTRE LE DIABLE de Glen David Gold






Super 8 éditions
816 pages
22 euros



1920, San Francisco. Carter le Grand, l’un des prestidigitateurs les plus célèbres du pays, donne ce soir-là un spectacle exceptionnel devant le président des États-Unis, Warren G. Harding, qu’il invite sur scène pour participer à l’un de ses stupéfiants numéros. La représentation est un triomphe mais, quelques heures plus tard, le président meurt mystérieusement dans sa chambre d’hôtel. Sachant qu’il va être suspecté, Carter disparaît afin de mener sa propre enquête. Aurait-il eu des raisons de se débarrasser du locataire de la Maison Blanche ? L’agent Griffin, des services secrets, se lance alors à ses trousses. Mais affronter un génie du trompe-l’œil et de l’illusion tel que Carter ne va pas être chose aisée. 


Avec cette formidable histoire de manipulations basée sur des personnages ayant réellement existé, Glen David Gold nous donne à la fois un palpitant thriller historique dans lequel tous les tours sont permis, et un portrait magistral de l’Amérique des années 1920. Carter contre le diable a été élu meilleur livre de l’année par le Washington Post et le Los Angeles Times. Les droits d’adaptation ont été acquis par la Warner, Johnny Depp est pressenti pour interpréter le rôle de Carter le Grand.




L'avis de Phooka:



Par quoi vais-je bien pouvoir commencer cette chronique ?

Est-ce que je crie déjà au coup de coeur ?
Est-ce que je dis que Super 8 sait à chaque fois me surprendre et me captiver ?
Ou même que si Carter est le plus grand des illusionniste, Super 8 le surpasse ?

Ben en fait, c'est tout ça à la fois.

Carter est un illusionniste. De ceux du début des années 1900/1920, quand les théâtres attiraient encore les foules pour voir de la magie, du simple numéro de cartes aux illusions les plus sophistiquées. C'était l'époque du grand Houdini. Mais la concurrence entre ces illusionnistes était féroce. Chacun se devait d'avoir un numéro plus impressionnant que les autres. La surprise devait être totale pour le spectateur. C'est pourquoi il était demandé au public de ne rien révéler du plus grand numéro de Carter, celui qui faisait la troisième et dernière partie de son spectacle: Carter contre le diable !
Or, il s'avère qu'un jour, le président des États-Unis himself, Warren G. Harding, assiste à ce numéro et en devient même la vedette pour son plus grand plaisir. Ce même président qui mourra quelques heures plus tard. Carter est évidemment soupçonné ...

Cet événement constitue le tout début du roman, mais à partir de là c'est le "grand spectacle". Le lecteur se retrouve d'abord plongé dans la jeunesse de Carter et découvre comment lui est venue la passion de la magie étant enfant. Puis on suit sa progression, depuis ses premiers spectacles de tour de cartes jusqu'aux illusions.
Puis on revient dans le présent, dans l'enquête. On suit toujours Carter, mais on fait aussi plus ample connaissance avec l'agent Griffin. Un agent un peu raté et mal considéré dans son service. Griffin croit Carter coupable, même s'il ne sait pas comment il a pu tuer le président (mais bon Carter est magicien donc tout est possible).
Puis arrive le troisième acte du roman, le "Carter contre le diable" dont je ne vous dirai rien pour ne pas gâcher votre plaisir. Un troisième acte incroyablement dense et prenant.

Je l'ai déjà dit au début, j'ai adoré ce roman. Le récit , l'écriture, tout ! Un récit trompeur, plein d'illusions bien sûr, qui commence lentement, qui détaille la vie de Carter puis de Griffin, par petites touches. Un récit qui ne laisse rien au hasard et qui prend le temps de poser son atmosphère. J'ai souvent pensé à Jonathan Strange et Mister Norell pour la façon de camper les décors et les personnages, pour l'époque aussi. En tant que lecteur, on se trouve totalement imprégné par cette période, c'est une immersion totale. Puis le ton passe à l'enquête, au "polar". Griffin est en mode "chien de chasse", il veut trouver comment prouver la culpabilité de Carter. Quant à Carter, lui , il est à un moment de sa vie où il sent qu'il est temps de se remettre en question. De toute façon les illusionnistes n'ont plus tellement le vent en poupe. Puis arrive le final, trépidant, le rythme change encore pour devenir presque du thriller.
J'ai aimé les personnages, Carter bien sûr, qu'on finit par connaître comme un membre de sa famille proche. Griffin aussi. Et puis les autres, qui ont tous leur importance. Ceux qui vous détournent de la réalité, comme dans tout bon spectacle de magie. Ceux qui sont dans l'ombre et qui pourtant ont une importance primordiale.
Et puis, comme en passant, l'auteur aborde énormément de sujets "de société": le cinéma qui tue la scène, l'arrivée de la télévision, mais aussi le deuil, comment s'en remettre ... ou pas. Ce livre est une vraie mine d'or, capable d'aborder des sujets "sérieux" au milieu d'une aventure rocambolesque et c'est ce mélange qui lui donne toute sa saveur.

810 pages, c'est pas rien. D'autant qu'elles sont denses ces pages. Ce n'est pas le genre de livre qu'on "torche" en deux jours. Non, il fait plus de temps et ça permet de vraiment s’imprégner de tout. C'est un roman qui prend du temps, qui prend son temps et qui sait vous emporter très très loin.

Reprenons le début de cette chronique. Si Carter est le plus grand des illusionnistes, Glen David Gold est un grand magicien et il transporte son public dans un magnifique spectacle produit par le non moins talentueux Super 8 (qui décidément nous surprend toujours).