Avant de dresser l'habituel bilan ITV / Chroniques de fin de mois, nous tenions à remercier chaleureusement Grégory pour son implication et la qualité de ses réponses qui nous ont tous bluffés il faut le reconnaître. Merci également aux Éditions Mnémos qui nous ont suivi sans hésiter dans cette aventure. Et merci aux blogueurs participants sans qui ces mois2 n'existeraient pas !
LES INTERVIEWS
LES CHRONIQUES
Le mot de la fin de Grégory :
J’aimerais, pour conclure ce « mois de », vous entrainer un peu plus encore dedans ma tête ! Pourquoi ? Car vos questions, souvent, sont allées farfouiller dans mon passé, dans ce qui fait qu’aujourd’hui Sénéchal existe. Il y a eu, bien sûr, moult œuvres littéraires qui ont influencé la rédaction du roman. Mais vos questions, que ce soit Olivier avec le genre Cape et Epée, Ramettes avec ses questions sur mes jeux d’enfants, Marc Ang-Cho et Bouchon sur mes lectures, oui, vos questions, disais-je, n’ont pas seulement servi à assouvir votre curiosité (curiosité qui me ravit, par ailleurs). Non, elles ont aussi été utiles pour moi, pour que je comprenne mieux encore les chemins, parfois minuscules, parfois tortueux, qui m’ont mené jusqu’à aujourd’hui. Ainsi, je dois dire que l’écriture est sans doute l’activité qui m’a permis de mêler au mieux toutes mes passions en même temps : la musique, la danse, le théâtre.
Car écrire, c’est faire de la musique en silence. Ecrire, c’est faire danser les mots, parfois dans des chorégraphies insensées. Ecrire, c’est faire jouer ses personnages sur la scène que l’on souhaite. Il y a du rythme, de la mise en scène, du jeu d’acteur, de la musicalité, de la théâtralité, du mouvement, solitaire ou d’ensemble, dans un roman.
J’ai donc envie que cette conclusion soit musicale, et qu’elle vous entraine un peu plus dans mon moi, un brin disparate, un brin inconstant, mais surtout en mouvement !
Aussi voilà l’une des musiques sur laquelle j’ai déjà dansé sur une scène rennaise, caenaise et mancelle. De la danse contemporaine sur un tango :
Voilà aussi, en changeant complètement de registre, le genre de musique que j’écoute lorsque je veux donner à mes personnages le ton aristocratique, le verbe haut, la grandeur et la petitesse, la fatalité, et les insérer tous dans la valse folle et théâtrale de mes mots :
On change encore ! Et encore ! Et complètement ! Cette fois-ci, focus sur la violence et le sang, l’épique et l’immensité qui se déchainent lors des scènes de bataille et/ou de magie :
Puis, en toute fin et en bonus, voilà la musique qui, depuis quelques temps, titille mes oreilles et dessine dans ma tête les contours du prochain roman. Un roman qui aura le goût du sable et de l’eau salée, le bruit des vagues et des voiles qui se gonflent, la terreur du vide et du néant, la folie du pouvoir, le destin et la rage des peuples, le vertige de l’immensité, l’origine et l’avenir du monde :
Un énorme merci à vous ! Merci pour votre soutien, votre intérêt, votre engouement, votre curiosité, votre amour pour l’imaginaire ! Puisse ce dernier vous accompagner encore longtemps !
A bientôt ! "