Tome 5
Pour lire ou relire ( on ne s'en lasse pas ) les précédents :
"Avant d’être publiée, je me serai présentée comme étant une infirmière ordinaire qui s’occupe de patients étonnants, capables d’ingurgiter des objets métalliques hétéroclites, se prenant pour Dieu et ayant un faible pour la dégustation de Canard WC ou Tahiti douche. J’aurai avoué quelques névroses, un physique flou et une tendance à collectionner des trucs minables. (Les petits billets colorés vantant les dons extraordinaires d’obscurs médiums par exemple.). Je vous aurai parlé de mon adoration pour les plats à base d’aubergine, les séjours pluvieux en Ecosse et les sautillements frénétiques générés par l’écoute intensive du groupe Florence + The Machine. Et vous n’en auriez probablement rien eu à carrer. Maintenant que je suis publiée, j’apprends tout un tas de choses sur mon propre compte. J’ai lu récemment via le net que je m’appelle Lil Esseriam, voire Eli Esserian, que je suis un auteur espagnol, que je prétends révolutionner le monde de la littérature jeunesse, que mon visage est bouffé de micro expressions en interview et que je ne sais pas où cacher mes mains lorsque je parle à quelqu’un. J’ai aussi découvert, avec beaucoup moins d’étonnement, que je suis arrogante, froide et désagréable, à l'image de mon Alice.
La vérité, c’est que je ne prétends rien, je ne révolutionne rien. Je me contente de réfléchir à ma prochaine collection loufoque en remuant mon boule sur “Dog days are over.” Et je suis toujours aussi mauvaise pour me définir, me connaitre ou me comprendre. Savoir qui on est, c’est la quête de toute une vie. Aussi, pour m’aider un peu et vous en dire plus, j’ai demandé à mes proches leur opinion sur la chose.Mon Cher & Tendre dit que je suis extraordinairement souple. Ma grand-mère, qui manque sérieusement d’objectivité, dit que je suis une jolie personne. Mes collègues de l’hôpital disent que je suis autoritaire mais que je fais une excellente tarte au Nutella. Ma mère dit que je suis bien la fille de mon père et elle n’a pas l’air d’aimer ça. Mon père dit que je suis tout le portrait de ma mère et ça ne sonne pas comme un compliment. Mon amie Méla dit que je possède la plus belle collection de moules à gâteaux en silicone de l'univers intersidéral. Mon éditeur chéri, Hicham, dit que je ne suis pas très douée en comm’. Mon ami Schindler dit que je suis une fille intelligente, ce qui semble être un oxymore pour lui. Ma nièce Justine dit que j’ai des cheveux comme dans les pubs Schwartzkopf. Ma banquière dit que je suis à découvert. Mon pote Alex dit que je suis la maîtresse du chat le plus sadique du monde. Mon chat, lui, ne dit rien du tout parce que c’est un chat. Ma tante Luzia dit (d’une voix qui se veut rassurante) que je suis une nana tout à fait ordinaire. Ma voisine du dessous dit que je suis bruyante et égoïste, voire hostile. Ma dermatologue dit que la nature a horreur du vide, en particulier sur mon visage. Ma belle-maman, Chantal, dit que je suis une chérie en or pour son fils (ce en quoi elle a parfaitement raison). Le libraire du coin de la rue dit que je dépense intelligemment mon argent. La caissière du Monoprix près de chez moi dit que j’achète des paquets de Chocobons à un rythme inquiétant. Mon gynécologue dit que j’ai un bassin de reproductrice. Mon neveu Maxence dit que j’exagère, toujours, tout le temps, pour tout. Le facteur dit que je confonds boite à lettres et vide-poche. L’ordonnance restrictive du juge dit que je ne dois pas approcher David Foenkinos à moins de 500 mètres. Mon agent, Fred Ricou, dit que je suis une provinciale colérique. Ma belle-soeur Christelle dit que je suis trop sympa. Mon horoscope dit que je dois surveiller mes reins et boire beaucoup d’eau.
Je suppose qu’ils ont raison, tous. Ils sont mes proches, mes familiers, que j’aime ou que je subis, selon l'humeur du jour et les caprices du moment. Pour autant, aucun d’entre nous ne se résume à sa qualité capillaire (aussi éblouissante soit-elle), ce qu’il possède, à qui il ressemble ou qui il harcèle… C’est plus compliqué que ça, n’est-ce pas? Plus dense, plus intrigant. Et je crois que nous sommes ici pour ça, vous et moi. Pour se connaitre un peu plus, un peu mieux. L’opinion des autres, c’est toujours intéressant. Éclairant. Mais croyez-moi, rien ne vaut la sienne propre. Rien ne vaut la votre."
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Anonyme :
Re bonjour
je viens de terminer Omega (j ai passé plus de 5h dans un train sans les voir passer)
Je ne veux pas.spoiler, je.ne vais donc reveler aucuns détails et ne poserai pas les questions en suspend (ben oui j'ai pas tout compris)
En revanche je vais donner mon ressenti: j ai été vraiment troublée!
On est complètement pris a contre pied, on ne s'attend absolument pas à ce qui arrive. C'est très déroutant la manière dont se déroule les choses. Tu as l'art de maltraiter tes lecteurs (tendance sadique peut-être?)
Une fois encore la lecture est très agréable, et le fait de pouvoir passer d'un cavalier à l'autre au fil des chapitres et très jouissif ( et offre en bonus un petit jeu : reconnaître de quel cavalier il s'agit rien qu'au langage utilisé)
Sinon je crois que mon coeur s'est arrêté au 3/4 du livre et mon cerveau n'a pas réussi à interprêter les derniers chapitres ( il va falloir que tu m'expliques quelques points pour que je parvienne à saisir le sens profond de tout ça)
Pour conclure une lecture très agréable, qui m'a vraiment surprise bien que je ne sois pas en mesure de dire si c'est en bien ou en mal, une manière de terminer cette histoire très...personnelle et complètement inattendue!
Sinon questions pour la forme (je ne peux pas poster et ne rien demander ;p)
Les tatouages ont une place importante et encore plus dans le dernier chapitre : quelle est ta position par rapport à cet art ? Il t'intrigue ? De dégoûte? Te fascine ? Est-tu secrètement tatouée ?
Voilou à très bientôt.
Bonjour à nouveau, cher Anonyme,
Je n'aurai de toute façon rien dit ou explicité quant au tome 5, je te rassure!
Les tatouages... Ah les tatouages... J'adore! Si j'étais moins timorée, libérée de mon hésitationnite chronique et vidée de mes perpétuelles questions inutiles, je serai tatouée des pieds à la tête! Je trouve sublime d'oser imprimer sur sa peau, et donc faire sien, une image, une idée, des mots... La peau, c'est tellement important, on ne réalise pas à quel point. C'est la frontière entre notre intériorité et le Monde. Nos blessures, nos habitudes de vie, notre culture, notre fatigue aussi, tout s'y inscrit. Utiliser sa peau pour dire quelque chose, c'est vouloir faire remonter à la surface de son être ce qui l'habite en profondeur. C'est très fort.
Quel qu'il soit, et même s'il n'est pas compris ou mal perçu, le tatouage reste un mode d'expression puissant. Il permet de montrer qui l'on est, ce qui nous anime. Le tatouage est un témoin, une preuve, une trace, l'emblème de quelque chose, toujours. Parfois il est exhibé, mis en valeur, presque brandi. Tandis que d'autres le cachent, le gardent précieusement, l'économisent. Chacun est une histoire à part entière. Et comme j'adore les histoires, que je ne me lasse pas d'en entendre, d'en apprendre, je suis passionnée par cet art.
Enfin, quant à savoir si je suis tatouée moi-même, cela ne regarde que moi et, éventuellement, celui qui a accès à ma peau...
Thalyssa :
Hello par ici :)
Déjà un grand merci de nous permettre de vous passer au scanner comme ça pendant si longtemps ^^ Nickel pour mon horrible addiction à la procrastination depuis que j'ai vu ma mémoire se calquer sur celle d'un poisson rouge.
Je manque de recul par rapport à la saga puisque je n'ai lu que le 1er tome. Je l'avais repéré en FNAC depuis un moment, mais ça a été la débâcle et ma banquière m'a décrite comme la vôtre dans votre petite intro, les gros yeux en prime, etc xD
Bref, Alice m’insupportait, j'avoue ^^ L'envie de lui coller des baffes alors même que j'étais cataloguée "impopulaire" au lycée. Mais là où j'ai littéralement ramassé ma mâchoire par terre en refermant ce 1er tome, c'est que je me suis surprise à apprécier Alice malgré tout, à vouloir la soutenir autant que j'ai pu la trouver horrible dans la 1ère partie. J'ai cette terrible impression d'avoir été menée en bateau du début à la fin, et de n'avoir compris certaines choses qu'au tout dernier moment. J'adooooooore quand un auteur arrive à me maltraiter comme ça et à me faire reconsidérer certaines choses que je prenais pour acquises !
Il me reste environ un mois avant le Jugement Dernier pour lire les 4 autres tomes. Mal barré quand faute de trouver Edo en librairie, j'ai demandé à une vendeuse quand ils recevraient des stocks et qu'on m'a répondu "juste sur commande" avant de préciser "non non en fait ce n'est plus édité, en dehors du dernier tome (5)" quand je dis vouloir commander... Je rentre à la maison, contacte mon ami Google du fond de ma grotte, et là BIM c'est distribué partout O.o Euuuuuh ?
Je floode je floode mais j'assume, j'ai une forte prédisposition à la logorrhée moi aussi quand l'humeur y est !
Je suis ravie de voir que derrière Alice se cache une auteure "brut de pomme", qui ne mâche pas ses mots quand elle a quelque chose à exprimer et qui a un humour en général pas bien vu mais dont je me délecte, car non-conventionnel, libre, sauvage.
Je suis esclave d'un psychocat (qui se voit lui aussi affublé d'un tas de surnoms douteux plutôt que de voir utilisé son prénom de félin snobinard ne cherchant qu'à établir sa domination sur le monde, tel Minus et Cortex), caféinomane en puissance, avec plusieurs facettes et un passage de l'une à l'autre aussi aléatoire que mes déménagements.
Du coup, je conclue ce blabla avec trois questions (puisqu'on est quand même là pour ça) :
- Votre entourage est-il croyant ? Si oui, comment réagit-il face à votre "interprétation" de l'Apocalypse ?
- Avez-vous des addictions farfelues (ou pas) ?
- Avez-vous parfois envie de partir à l'aventure ? de quitter cette Alsace que vous revendiquez fièrement ? :)
Hello par là, Thalyssa!
Merci pour ce charmant, agréable et distrayant bavardage! J'en suis friande!
Bon, voyons pour ce qui concerne les "vraies" questions, maintenant...
Mes familles, aussi différentes et variées soient-elles, ont pour unique point commun d'être bigotes. Que de catholiques autour de moi, qui me suis convertie au protestantisme...
Ce simple fait d'arme ayant déclenché moult passions, signes de croix compulsifs et exclamations désapprobatrices, la suite ne les a guère surpris...
En fait, je n'ai pas eu de retours particuliers sur mes écrits. Quelques parents les ont lu et ont été plus interpellés par ma tendance pathologique à décomposer des familles, à dépeindre des pères atroces et des mères défectueuses, qu'à cuisiner la Bible à ma sauce.
Je suppose qu'Apocalypsis a généré quelques haussements de sourcils, un nombre certain de raclements de gorge, des déglutitions gênées et un tas de soupirs.
Mais, en toute honnêteté, si j'étais un homme, je reprendrai cette formidable citation de Jacques Chirac pour décrire l'effet que cela me fait. "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre."
Des addictions farfelues... Je ne crois pas. Je suis assez "saine", selon les critères sociaux. Je dirai que j'ai des lubies. Oui, voilà, des lubies soudaines, débiles et éphémères. Comme des caprices obsessionnels. Je peux me réveiller un matin et décider d'apprendre une langue morte, dénicher un cor de chasse parce que ça ferait choupi dans mon salon, cuisiner du bortsch jusqu'à devenir la meilleure "bortscheuse" du pays, repeindre une armoire ou organiser des surprises loufoques démesurées. Et évidemment, il faut que tout fonctionne comme je le souhaite et que cela s'exécute tout de suite, immédiatement, maintenant et plus vite que ça... Après je suis heureuse, soulagée. Jusqu'à la prochaine, évidemment. C'est assez autistique, comme comportement. Mais j'assume.
Mais je quitte l'Alsace, et c'est justement ce qui me permet de l'aimer autant: constater par moi-même que c'est le meilleur endroit en ayant comparé avec d'autres endroits...
Plus sérieusement, j'aime beaucoup voyager. Je suis une contemplative: tout m'émerveille, m'amuse, me dépayse. J'aime ne pas suivre le parcours touristique usuel. Dévier un peu du programme qu'il faut "avoir fait" dans un pays, vous savez, tel monument, telle église, tel resto. Rien n'est plus drôle, plus mémorable et unique que les ratés, les impairs, les imprévus.
Je rêve de découvrir l'Islande, le Mexique ou encore New-York... On y trouve des bretzels très corrects, parait-il...
Bah quoi, je vous l'avais dit: des lubies...
A bientôt, j'espère, Thalyssa.
Amriri :
Bonjour !!
Tout d'abord j'adore ce principe de questions réponses, c'est génial de pouvoir échanger avec l'auteur de son livre :)
Sinon je viens de terminer Alice et j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre ! J'avoue que j'ai eu un peu de mal à accrocher au début car je trouvais Alice assez antipathique mais finalement je me suis prise au jeu et maintenant j'ai hâte de lire la suite !! En tout cas je suis ravie d'avoir pu découvrir cette série grâce au partenariat !!
Par contre j'ai une question qui me trotte dans la tête : d'où vous est venue l'idée d'écrire sur les chevaliers de l'Apocalypse ? Parce que, avant de lire le livre, je n'en avais jamais entendu parler donc ça m'intrigue^^
Bonjour Amriri,
Je suis bien d'accord avec vous: ce mode d'échange est génial!
Pour l'idée, comme je l'ai déjà dit, je crois, c'est difficile d'expliquer comment elle vient. Une idée, ça s'invite tout seul, ça s'impose. Eurêka ou pas. Moi je connaissais cette prophétie mais, pourquoi y avoir pensé ce jour-là, de cette façon?... Aucune idée, justement!
Je suis désolée, ce n'est pas une réponse ultra satisfaisante mais, que voulez-vous, je ne suis pas quelqu'un d'ultra-satisfaisant moi-même...
Vous ne m'en tiendrez pas rigueur, j'espère, Amriri?
Amitiés, quand même!
Benji :
Bonjour Eli ! J'apprécie beaucoup le fait que tu sois accessibles à tes lecteurs !
Déjà pour commencer, j'ai accroché tout de suite à la saga en commençant par Edo... Un matin de février en allant dans ma librairie et en voyant cette sublime couverture... J'ai feuilleté quelque peu... Pour découvrir le cynisme d'Edo, son caractère sanguinolent, tout me plaisait dans le personnage. Le livre est magnifique.
Pour ce qui est d'Alice c'était un peu différent. j'ai tout de même dévoré le tome en deux jours mais pour elle j'ai plus été retourné, surpris.
J'ai détesté Maximilian, son caractère du moins, car son histoire était fascinante, prenante, je ne suis même pas sûr d'avoir mis une journée à le lire tant j'étais captivé.
Puis vint Elias. J'avoue avoir eu plus de mal à lire celui-ci tant je n'était pas habitué à ce style d'écriture... Ces souvenirs... Mais plus je m'approchais de la fin et moins je pouvais me décoller du bouquin, je dois finalement avouer que c'est à ce personnage que je me suis le plus identifié.
Et pour finir, Omega, acheté hier, fini aujourd'hui. Très troublant, j'aurais des milliers de question à te poser mais je me retiens sous peine de spoiler les lecteurs.
Ma question est donc celle-ci, y aurait-il un moyen pour en savoir plus sur ce tome pour le moins étrange sans tout dévoiler à ceux qui n'ont pas forcément mon rythme de lecture ? J'aimerais beaucoup des explications à vrai dire, j'ai été fasciné, captivé mais quelque fois incapable de comprendre.
Merci beaucoup, Benji, un lecteur qui vous veut du bien.
Cher Benji,
Merci pour tout! Ou presque tout...
Alors, la réponse à ta seule, simple et jolie question est: non.
Il n'y a pas moyen d'en savoir plus sur ce livre et j'estime, peut-être à tort, hein, je dis pas, que je n'ai aucune explication à donner. Tout est dans le texte en lui-même: les liens, les réponses, les raisons.
Je sais, et je comprends, j'accepte, j'entends, tout ça tout ça, que ma fin n'est pas celle que certains espéraient trouver dans Oméga. Oui mais voilà, comme dit, c'est MA fin, tralala la lère. Elle me ressemble, elle est fidèle à ce que je suis, ce que sont mes personnages. J'ai reçu des mails où on me disait qu'elle trahissait les Cavaliers, qu'on se demandait si l'auteur des quatre premiers était aussi celui du dernier, etc etc. Mais oui, désolée, c'est bien moi qui ait fait tout ça: ce qui vous a peut-être plu tout comme le reste. Et moi, je l'aime ma fin. Elle me convient, me rassure, m'apaise et me console.
La vie est ainsi faite: le Titanic coule, Rhett quitte Scarlett, Roméo et Juliette meurent, "Rosebud" est une luge toute bête et c'est Maggie qui a tiré sur Burns. Autrement dit, la fin n'est pas toujours celle que l'on souhaiterait. Mais pourquoi ne pas considérer un livre, une histoire, comme une démonstration de la pensée d'autrui et se réjouir simplement de sa vision personnelle de la chose plutôt que de déplorer qu'elle ne soit pas conforme à la notre?
Personnellement, j'adore la série Lost. Je n'ai strictement rien pigé à la fin mais cela ne m'a pas empêché de reconnaitre du génie aux scénaristes, d'admirer la beauté des portraits des personnages, la complexité des liens... J'aurai fait les choses différemment, certainement, mais pas mieux. Et j'accepte, j'apprécie même, le fait de ne pas toujours tout comprendre. Il y a des choses qui peuvent rester nébuleuses, pour qu'on puisse se questionner, se faire notre propre explication et devenir véritablement acteur de l'histoire.
Je te veux du bien, moi aussi, Benji. Voilà pourquoi je te le demande: trouve tes propres réponses à tes questions. Essaie. Nos esprits ne sont certainement pas si différents. Une jeune personne brillante m'a appris cette citation d'Umberto Eco, dernièrement.
"L'auteur devrait mourir après avoir écrit, pour ne pas gêner le cheminement du texte."
Faisons comme si je n'étais plus de ce monde...
Très cordialement...
(PS: tu me raconteras ce que ça donne avec Betty?...)
Betty :
Petit message pour Benji:
Je suis contente de trouver quelqu un qui a, comme moi, devore chaque tome avec delectation! En etant troublee, parfois genee mais totalement possedee par chaque page et chaque personnage!!
Ils sont totalement differents, le style d ecriture est adapte a chacun (tellement que parfois on pourrait douter qu il s agit du meme auteur) et malgre ca la lecture est un pure plaisir, presque jouissif..non carrement jouissif! On se delecte de l originalite, du cynisme, tant est si bien, que chaque tome a ete devore en quelques heures!!
j ai moi aussi beaucoup de question par rapport a Omega qui est le volume qui m a le plus maltraite, violente!! Et je ne sais meme pas si j ai adore ca ou pas.. Apres je ne sais pas si c etait un choix d Eli de laisser tellement d interrogation, de flou et de doutes (ou si c est nous qui avons pas compris..)
En tout cas si tu es disponible et motive, je serai interesse pour discuter, confronter nos points de vues et pourquoi pas, tenter de comprendre Omega
RozCa me fait plaisir de voir que je n'ai pas été la seule à être perplexe à la fin de ma lecture d'Omega !
J'en profite pour une question : Ce tome de fin, le déroulement a toujours été une évidence, ou aviez vous plusieurs fins initialement ?
Vous avez un synopsis écrit des 5 tomes pour garder la cohérence des personnages ou tout a toujours été clair dans votre tête même sans notes?
Très chère Roz,
Grosso merdo, le dénouement, l'issue, ont toujours été les mêmes. Seul le cheminement divergeait dans les autres essais d'Oméga.
Donc, dans les grandes lignes, la fin était claire depuis le début, dès la conception du projet et la "naissance" des Cavaliers.
Je suis psychorigide, avez-vous déjà oublié?!
Au plaisir, Roz!
Akuo
Merci beaucoup, Eli, pour votre réponse ! Je vous écrirais avec plaisir ! Je ne sais pas ce que je pourrais dire d'autre, sinon que votre réflexion sur le monde m'a... fascinée. Peut-être parce qu'elle s'approche de la mienne...
Ah si, une question qui vient de me venir à l'esprit : si vous deviez être un Cavalier, lequel seriez-vous ? (Et, comme on dit dans les tests bidons de MSN : et non pas celui que vous aimeriez être !)
Akuo,
Vous me voyez ravie de vous avoir "déboussolée"... (Ah... booknode...)
Si je DEVAIS être un Cavalier...
Un des miens ou un de ceux de la Bible? Parce que, si l'on s'en tient à la description biblique, je serai probablement le Rouge. Bah oui, faut être réaliste un peu, parfois...
Si la question est: "entre Alice, Edo, Max et Elias, qui serais-tu?", la réponse est "aucune idée...", "aucun" et "tous". C'est impossible à savoir, c'est comme demander à un dé "quelle est la face qui te définit le plus? Le 1, le 4, le 6? Le 3 peut-être?..."
Un dé vous dirait qu'il n'en sait rien. Que sans le 1, le 4, le 6 et même le 3, peut-être, il ne serait pas complet, intègre... Il ne serait pas un dé. Bon, en admettant qu'un dé raisonne, s'exprime, que vous ayez des questions aussi bizarres à lui poser et qu...
Désolée. Pure digression délirante. Mais je n'ai pas mieux, là, tout de suite.
Merci encore Akuo!
Amitiés...