Et donc sélectionnés pour le GpP de 2024
Je poursuis mes lectures et découvertes de l'univers de Rozenn Illiano au gré de ses parutions (ou presque, j'ai raté Lettres de sang)(mais il n'était pas perdu pour tout le monde 😄, la chronique de Phooka ICI). Et je ne désespère pas de plonger encore plus dedans, Le-grand-projet-qui-n'existe-plus me titillant grandement. Rien de tel que m'interdire quelque chose pour que je me transforme en mule !
Et donc voici ma découverte du personnage d'Oxyde. Je n'ai pas les mots pour vous résumer ce coup de foudre... jusqu'à ce que Rozenn Illiano publie sur Insta cette photo. Et bien c'était EXACTEMENT l'image que je me faisais de lui.
Parallèlement, il a toujours en tête de mettre la main sur le plus ancien des anges descendu sur terre, Lucifer, afin qu'il lui restitue ce qu'il lui a volé : son passé, ses souvenirs. Mais malgré tous ses dons, Oxyde n'est pas œil-d'anges et va devoir s'associer avec celui qui correspond au diable pour lui, Côme, le patron de la Boîte noire, club branché de la capitale qui réunit tout ceux qui touchent de près ou de loin à l'ésotérisme parisien.
Il sait que Côme rêve depuis des années de mettre la main sur lui, il ne possède pas de clairvoyant. Mais il possède une œil-d'anges et c'est la rencontre avec Francesca... Je n'en dirai pas plus pour vous laissez découvrir ça, mais aussi parce que je suis terriblement jalouse.
Mais plus on avance dans le roman et plus les conditions se dégradent. Lancer des malédictions pour Côme détériore son karman, il est la poisse incarné, et pire, il déteint sur ceux qui l'entourent. Même Élias, son jumeau astral n'arrive plus à le contenir et Oxyde devient une bombe ambulante. Son don principal : dévoreur-de-vivants tandis qu'Élias lui est dévoreur-d'âmes. On avance gentiment mais sûrement vers une apocalypse annoncée, mais elle ne va pas venir de ceux auxquels on aurait pu penser...
J'ai adoré ces 610 pages, j'ai adoré recroiser ou simplement entendre parler de certains personnages vus dans d'autres romans, comme Isaïah et Agathe dans Le phare aux corbeaux, Alpha dans La maison aux épines, Adam dans Midnight City et la famille Sinclair dans Night travelers. Ce chassé-croisé me plaît de plus en plus. Et surtout, j'ai adoré par-dessus tout OXYDE. Laissez-vous prendre au piège de la plume de Rozenn Illiano !
Et maintenant, je vais suivre les conseils de Snow, qui est une "Rozenn' addict" depuis bien plus longtemps que moi et inscrire à mon programme de lecture L'ombre dans la pluie (Plus d'infos sur ce dernier roman ICI). Même si je n'ai pas encore découvert Érèbe cet été comme je me l'étais promis. Cela me fera peut-être oublier cet abominaffreux cliffhanger...
Semaine de cinq jours qui est en passe de devenir classique je le sens, c'est-à-dire aucune publication le samedi. Mais bon, on ne va pas râler hein, tant qu'on a le minimum syndical, à savoir quatre chroniques, le blog tourne rond.
En résumé, quatre chroniques, un coup de coeur et 3 lectures franchement tops.
Et enfin, le point sur toutes les sorties d'octobre chez Folio SF
That's all falks !
Bon dimanche et à la semaine prochaine,
😘
Bookenstock
Les informations sur le site des éditions CYPLOG
Franchement ce roman n'aurait eu aucune chance d’atterrir dans ma PAL tant je fuis ce genre de couverture. Oui je sais, je suis pétrie de préjugés... Mais c'était sans compter sur la chronique de Phooka ! Celle-ci, plus le sésame "Anna Triss", et hop, au programme de lecture (depuis La guilde des ombres je suis devenue fan absolue de cette autrice)(au fait, vous l'avez lu cette Guilde des ombres ?)(parce que sinon, je ne sais pas ce que vous faites encore là !).
Comment ça je digresse ? Je fais ce que je veux d'abord ! Pis si vous avez besoin d'une vraie chronique, suivez donc le lien, pour la peine je le remets ici. LPCE est donc une romance, une pure et dure, même pas un brin de paranormal dedans. Donc bien loin de la "came" habituelle de nos lectures n'est-ce-pas. Et cela a super bien fonctionné sur nous deux.
Le secret se résume en un mot : l'autrice. Elle a vraiment un don pour créer des personnages hyper attachants. Les principaux, Robyn et Valentino bien sûr, les secondaires comme Anya, Nina et Giacomo, mais tous les autres aussi. Créer une mamie, une vraie hein, octagénaire, avec un caractère de cochon, qui fume des pétards, boit comme un trou et nymphomane sur les bords, faut déjà oser non ? Lily n'a qu'un tout petit rôle dans cette romance, mais je vous promets qu'elle reste bien dans les mémoires !
Donc, des personnages plus vrais que nature. À qui elle prête une répartie absolument géniale. Robyn a une imagination et une logorrhée sans borne lorsqu'il s'agit d'insulter ce voisin si froid, Valentin donc. J'avais noté les noms d'oiseaux dont elle l'affuble, mais je l'ai égarée 😓. Me souviens juste de macaroni périmé et de parmesan ranci. Bref, c'est un délice qui m'a valu quelques beaux fous rires.
Franchement, si vous voulez vous changer les idées, LPCE est juste parfait. Cela n'a rien d'une romance guimauve, c'est juste fun, rocambolesque parfois, hot comme il faut et parfaitement dosé en rebondissements. C'est un concentré de bonne humeur et je sais qu'au prochain coup de blues, je me ruerai sur le tome 2, Amour, flingues et macaronis déjà chroniqué par Phooka. En plus, j'adore passer en deuze 😁
Les informations sur le site des éditions SYROS
/!\ Attention, spoil sur le premier tome /!\
Du premier tome j'avais dit "Tout est dense et passionnant dans ce roman." Et bien je peux largement le redire, mais en y ajoutant une puissance deux ou trois ! La densité se fait bien sentir, tellement qu'il vous faut bien garder l'esprit éveillé, l'attention aiguisée à sa lecture. J'ai dû aller relire ma chronique du tome 1 pour resituer exactement les enjeux, puis relire même les derniers chapitres. Mais bon sang, qu'est-ce-que cela valait la peine !!!
L'intrigue déjà trapue se densifie, se ramifie et s'éparpille sur chaque
protagoniste de cette histoire... et ils sont nombreux ! Même si c'est
toujours Hestia le personnage principal et Melion le second, ceux qui
gravitent autour ont également un sacré rôle à jouer. Ebleon, l'ancien
commandant des Neighians, Fream le frère de Melion qui est à l'origine de
tout ce bordel fatras. Le roi Cassam III de Breniam et
Antiope de Carnaïm. Lyre, la mercenaire bras droit de Hestia...
La fin du premier tome nous écroulait sous des révélations successives qui changeaient complètement la donne. D'une part un coup d'état mettant à bas l'Union qui gouvernait tout le continent, érigeant le Nouvel Ordre à la place. À sa tête, en autres, Ebleon et Fream... Sentiments de trahison pour Hestia, d'incompréhension pour Melion. D'autre part, Hestia est reconnue par Antiope comme Hippolyte de Carnaïm, l'héritière disparue... et Hestia joue le jeu.
Tout ne sera qu'intrigues de cours, manipulations politiques, trahisons et
alliances, luttes incessantes pour le pouvoir. L'une pour sa vengeance,
l'autre pour sa compréhension, ils vont avancer ensemble, ou plutôt en
parallèle. Pour finir par s'allier aux meutes de loups qui
crient aboient toujours vengeance, aux autres
Neighians laissés pour compte et embarquer tout Breniam pour marcher vers
Cytari afin d'affronter ce Nouvel Ordre. Louise Jouveshomme joue des
manœuvres militaires comme un vrai Général.
On découvrira également dans ce second tome le pouvoir d'Hestia, ce feu qu'elle a en elle et qu'elle a bien du mal à juguler. Dire qu'elle jure tout le temps par des "dragons" tonitruant alors qu'au final elle en est un de putain de dragon !!! Enfin, c'est ainsi que je la vois hein. Elle n'hésitera plus à s'en servir et parviendra au tour de force de paraître aux yeux de tous comme un Hérault alors qu'avant elle se cachait car on lui aurait jeté des pierres et traitée d’Étrangère. Hestia de Cytari, Hippolyte de Carnaïm, Hérault des Fées Lumineuses, elle endosse toutes ces facettes pour régler ses comptes. Mais...
"Prenez garde. Quoique l'on croie accomplir, quoi que l'on croie changer, il arrive qu'on ne soit rien de plus qu'une pierre dans le jeu de quelqu'un d'autre."
Bref, c'était génial, énorme ! Et cette écriture bon sang, vraiment unique. À la fois crue et recherchée. Je ne pensais pas pouvoir un jour qualifier une écriture de violente, mais c'est le terme le plus approprié. Elle marque, elle imprime, elle impacte par sa force. Elle est si forte qu'on ne peut se permettre d'en laisser échapper une phrase, tout compte. Et en même temps, elle sait séduire. Si j'ai eu du mal au parler de certains personnage au début, Lyre pour ne pas la citer, je me suis vite rendue compte que je traquais ses interventions.
"Quel droit tu tiens toi de me bigler comme s'il t'avait ton mobilier mordue ? Je dois moi rien à un chiard qui pète dans la soie."
J'adore ! Il faut avoir l'esprit bien tordu pour inventer pareil parler 😄 ! Je comprends tout à fait que certains puissent être rebutés, mais moi j'adore ! Allez, un dernier pour la route et je vous laisse. Il est long, mais succulent.
"Ça fait deux jours pleins que tu comates, Altesse ! fulmine Lyre. Il a le médecin de Séculien jeté l'éponge dès la première heure en disant qu'il bitait lui rien et qu'il pouvait lui rien faire parce que toi, tu tenais toi pas la moindre lésion, qu'il a dit !Personne bitait rien. T'es toi morte, Altesse ! T'es toi dragon de morte pendant une poignée de dragon de secondes, t'es toi ci-morte, il s'est ton cœur arrêté, tu respirais toi plus ! Et puis ça a tout repris, mais t'es toi restée dans le coaltar tout du long. "
Les semaines se suivent et... ne se ressemblent pas ! Pour preuve, j'ai tout juste eu le droit à la parole ce dimanche. C'est pas faute de leur répéter que c'est mon jour, elles n'en font qu'à leur tête mes mémés, vous avez bien compris : elles m'oublient !
Alors in extremis, l'après-midi est bien entamé, voici le rappel des publications de la semaine.
Bon dimanche et à la semaine prochaine,
😘
Bookenstock
Voilà à peu près deux mois, plus exactement 26h + 30h et 37mn + 30h et 06mn que j'ai dans les oreilles les voix créées par Steve Driesen et franchement c'était génial. Dès que j'en avais l'occasion, en randonnant, en tricotant, en tournant-virant dans la maison (on appelle ça en ratassant en dupinois 😁), je chaussais mon casque audio et je plongeais dans l'univers de Brandon Sanderson pour retrouver Vin, Elend, Sazed et toute la bande de Kelsier.
J'avais déjà lu L'empire ultime et Le puits de l'ascension, mais cela remonte à 2012 et 2013... oui, oui, l'âge, toussa, toussa ! En fait je ne gardais en mémoire que l'image de ces allomanciens circulants par bonds, volants presque, grâce au système de magie développé par Brandon Sanderson. Alors pourquoi n'ai-je pas poursuivi cette trilogie et lu Le héros des siècles... et bien cela reste un mystère pour moi. Parce que si vous me relisez, vous verrez combien j'ai apprécié ma lecture !
Je me souvenais également qu'ils buvaient des petits flacons contenant des métaux, mais qu'en était-il exactement, c'était devenu flou. Je sais donc à nouveau que ces bonds étaient dus aux tractions et poussées sur des métaux, le moindre clou ou piécette en métal suffit pour y prendre appui lorsque l'on est allomancien et que l'on brûle soit de l'acier, soit du fer. Que la plupart des allomanciens sont des brumants, capable de brûler un seul métal, soit des fils des brumes capable de tous les brûler. Et puis surtout, il n'y a pas que ces bonds de folie (qui déjà à eux tous seuls permettent des bastons de folie acrobatiques dans les airs), il y a aussi des métaux qui permettent d'apaiser ou d'exacerber les sentiments, des métaux qui permettent de devenir plus fort et plus résistant, des métaux qui affinent les cinq sens, etc, etc... c'est ❤❤❤
Replonger dans cet univers, redécouvrir cette magie de folie et cette intrigue plus que trapue de Brandon Sanderson fut un grand plaisir. Il n'y a pas à dire, c'est vraiment le maître des systèmes de magie de la fantasy. L'autre auteur qui me vient en tête est Robert Jackson Bennett avec ses Maîtres enlumineurs.
Bref, voilà, ce billet n'est pas vraiment une chronique, vu que vous trouverez sur le blog la trilogie entière déjà chroniquée par Phooka (et comme je suis sympa, je vous remets les liens adéquats en bas ↡). C'est juste un cri du coeur qui j'espère touchera ceux qui n'ont pas encore découvert cette trilogie énormissime de Fils des brumes. En papier, en numérique ou en audio, foncez !!! Quant à ceux qui l'ont déjà lu, franchement tentez l'aventure de l'audio. Le narrateur Steve Driesen est excellent, il rentre dans ma liste des chouchous avec Mathieu Dahan et Jean-Christophe Lebert.