Et donc sélectionnés pour le GpP de 2026
Et donc sélectionnés pour le GpP de 2026
Replonger dans cet univers du Temps des cendres créé par Rozenn Illiano m'a donné l'impression de me lover dans une bulle de bonheur. Ce qui est assez paradoxal somme toute car je vous rappelle qu'on est dans un post-apo où règnent la terreur et l'insécurité, où bien souvent la loi du plus fort s'impose. Mais voilà, c'est la magie de la plume de cette autrice que j'apprécie de plus en plus.
Nous avions laissé Élias et Anaëlle en bien mauvaise posture à la fin du tome 2, et c'est ainsi que nous les retrouvons. Pas de rupture de temps entre les deux volumes. Oxyde est revenu à Town et attend, ainsi que Chester, le réveil des deux comateux. Oxyde qui se bat avec sa mauvaise conscience, même si c'est Lucifer qui l'a manipulé, encore et toujours.
Alors que la fin du monde tant redoutée est dépassée, que l'on est passé à deux doigts de la catastrophe, on se rend compte qu'il faut réapprendre à vivre avec l'espoir. 600 jours de calvaire ont marqué à tout jamais les survivants. Cette peur d'avoir de l'espoir est poignante et tellement bien abordée par l'autrice qu'on a presque l'impression d'un vécu.
Ce troisième et dernier tome est centré sur Oxyde, vous comprenez de suite pourquoi j'en fais un énorme coup de cœur. Ce sorcier surpuissant, un clairvoyant, s'est fait une sacrée place dans mon cœur. Il a beau posséder des pouvoirs énormes, il doute sans cesse, se torture à s'en rendre malade. Il n'y a vraiment que lorsque la vie de ceux qu'il aime entre en jeu qu'il agit sans arrière pensée. Il peut alors être violent, glacial, expéditif, mortel. Alors que c'est la crème des hommes... c'est Oxyde quoi !!! Et aussi, parce que je pensais devoir lui dire au revoir et qu'une révélation lâchée par Rozenn m'a fait sauter au plafond. <spoil> Ange Sinteval, il s'appelle Ange Sinteval... et hiiiiiiiiiii, j'ai le roman Sinteval dans ma bibli 😍😍😍 .</spoil>
Mais il n'y a pas qu'Oxyde dans la vie dans
Clairvoyants, il y a Élias et tous les personnages marquant des tomes précédents.
Tous ceux qui ont choisi la voie de l'entraide plutôt que la loi du plus
fort dans cette ambiance apocalyptique et post-apocalyptique. Et puis il y
a l'arrivée de Cesca, une petite ado hyper touchante, qui surgit à Town. J'ai adoré cette môme si courageuse, qui a tout perdu et est à la recherche de son père qu'elle sait être à Town.
Et puisqu'on en est à parler personnage, il y a Town. Car oui, cette ville devient un personnage central, principal, de cette série Le temps des cendres. Elle est là, omnisciente, prévoyante, réconfortante. Ce lieu si particulier, cherché et découvert par Élias dans Tueurs d'anges. Une croisée de méridiens chargés de pouvoirs occultes. Elle protège les siens, répond aux aspirations des sorciers de plus en plus nombreux sous son aile. Et bon sang, on y croit. Même le moldu Chester, qui la considère comme un mégalodon planqué sous terre, la chérit.
Alors que tout semble enfin s'apaiser, les Néphilistes repointent le bout de leur nez et... rhaaaaaaaaaaaa ! Ben zavez qu'à le lire hein, je ne vais pas tout vous dire nanmého !
Comme d'habitude j'ai adoré les légers croisements, les clins d’œil, entre les différentes sagas de Rozenn. C'est discret, parfaitement à sa place, et ne fait que stimuler l'envie d'en connaître davantage. Et je m'y attelle avec grand plaisir. Cette trilogie du Temps des cendres est monstrueusement géniale, et ce dernier tome la clôt de façon magistrale. La qualité de la plume de l'autrice qui n'est plus à démontrer n'est pas pour rien dans cette succession de coups de cœur !
Je vais lancer un nouveau credo : Il faut lire du Rozenn Illiano.
Les informations et le résumé sur le site des éditions Rageot
Hugo sort d'une séance de cinéma avec Bastien, son frère, quand sous leurs yeux une des deux jeunes filles qui entraient dans une voiture stationnée là, se fait violenter par un voleur à la sauvette qui lui arrache son sac à main en envoyant valser la nana et détale. Ni une, ni deux, il fonce derrière tandis que son frère, infirmier de son état, s'enquiert des dégâts. Hugo rattrape le malfrat, le tabasse et récupère le sac. Bastien vient prendre une photo du voleur au cas où la demoiselle voudrait porter plainte. Son amie les invite à boire un verre juste à côté.
On fait connaissance, on échange ses 06 soit disant pour se tenir au courant des suites du bobo, de la plainte etc... mais l'attirance qu'éprouve Hugo pour cette jeune Léa ne fait aucun doute.
Et Laura Collins va dérouler sa romance, entre ces deux jeunes qu'on ne peut qu'aimer. Hugo est pianiste compositeur et gagne enfin bien sa vie avec sa passion après avoir pas mal galéré. Léa, elle, cumule deux petits boulots alimentaires parce qu'elle est loin de gagner sa vie avec sa passion, le dessin, plus spécifiquement l'illustration. Ils ont donc un gros point en commun, tous les deux sont des artistes et en connaissent les aléas, mais aussi les plaisirs et les joies que peuvent offrir une passion.
Hélas, ils n'ont bien que ça en commun car leurs caractères sont diamétralement opposés. Mais comme nous disait Brel, "pour qu'un ciel flamboie, le rouge et le noir n'épousent-ils pas ?". Malgré les écueils, malgré les épreuves que l'autrice leur colle sur le dos, ils vont avancer et réussir à passer outre les soucis de santé, financiers, relationnels et c'est une vraie romance qui finit bien (ça c'est pour Phooka 😁). Pourtant la corde qui les relie s'est distendue plus d'une fois !!!
Avec beaucoup de sensibilité et de pudeur, Laura Collins va nous narrer cette magnifique alchimie qui les lie et qui ne peut que vous taper droit au cœur. Parce qu'elle ne fait jamais dans la simplicité, ses personnages principaux sont à fleur de peau l'un comme l'autre, même si les raisons sont totalement différentes. Les personnages secondaires ne sont pas en reste d'ailleurs, je les ai bien aimé également avec une mention spéciale pour Bastien que l'on côtoie plus que les autres . J'ai adoré voir évoluer la relation entre Hugo et Léa, et je vous enjoins à la découvrir également. La mélodie du désaccord est un doux coup de cœur.
Aparté post-chronique : Et maintenant, il faut que je vous raconte combien j'ai pesté après Laura avec ses "Mer...credi" et ses "Pu...rée de petits pois" lancé par Léa. Je râlais en me disant, mais lâche toi donc Laura ! C'est pas compliqué d'écrire merde et putain, ça ne va pas nuire au bouquin, au contraire bon sang..... Jusqu'à ce qu'elle explique pourquoi Léa évite toujours, machinalement, de dire des gros mots !!! Ok, mea culpa. Je retire tous les noms d'oiseaux invoqués 😁.
Nous faisons la connaissance d'Aline à Londres dans un premier chapitre percutant qui donne le ton d'entrée de jeu, elle pète les plombs ! Mais il y a de quoi avouez, elle doit bientôt se marier et vient de trouver son fiancé jouant la bête à deux dos avec une femme, au lit, chez eux. Aline fait tellement de raffut que les voisins appellent la police et elle se retrouve au poste pour outrage à agents qui en ont pris plein leurs grades aussi. J'ai adoré ce premier chapitre ! Et je vous rassure, la suite aussi.
Cet électrochoc a été une bénédiction pour Aline qui allait s'enfermer dans un mariage plat et sans couleur. Un déclic également, car son côté artistique était en pause depuis trop longtemps. Les idées fusent, bouillonnent et c'est un spectacle entier qui sort de cette cogitation. Elle veut monter un opéra rock où se mêleront cascadeurs, chanteurs, danseurs et chevaux pour conter l'histoire d'un amour maudit. Elle retourne chez elle, en Bourgogne et s'attaque à son projet ambitieux.
Sa petite soeur, chanteuse professionnelle, accepte le premier rôle sous condition : elle doit embaucher Gabriel, leur demi-frère, comme compositeur. Et là, ça devient compliqué ! Le passif entre ces deux là est houleux. La "fratrie" étaient considérée comme frère et soeurs au lycée, alors qu'ils n'ont aucun lien de parenté. Ce sont leurs mères respectives qui forment le couple recomposé depuis l'adolescence des mômes. Et Aline a vécu un enfer à cause de Gabriel qui n'arrêtait pas de la chercher, la provoquer, bref de l'emmerder.
Gabriel est aujourd'hui un excellent guitariste professionnel reconnu, un ours mal léché qui vit au fin fond du bush australien, là où il est sûr de ne pas recevoir de visites. Mais il va revenir sur la demande d'Aline car le défi à relever le tente... uniquement cela ?
Aline va très vite se rendre compte que ce n'est pas qu'une attirance
forte qu'elle éprouve pour ce beau gosse caractériel. Mais tout est
tellement compliqué avec lui, toujours à fleur de peau et agoraphobe. Et
elle a son caractère impulsif qui lui joue des tours plus d'une fois. Une
relation pleine d'étincelles de coups de tonnerre,
mais il faut que le taf avance, the show must go on !
Coup de coeur pour cette romance qui en fait s'est avérée absolument pas comme je m'y attendais. Je l'attendais légère et futile (oui, je l'avoue, on en croise souvent des comme ça) et j'ai eu un bon gros roman plein de défis, de prises de tête, de situations catastrophiques autour d'un ennemies to lovers bien costaud. Des scènes hot, très hot même, il vaut mieux le préciser, mais qui s'insèrent parfaitement dans le contexte. Un thème sympa et des personnages qu'on ne peut qu'aimer malgré leurs failles et leurs faiblesses. Bref, j'ai tout aimé, je le redis : gros coup de coeur. Premier roman que je lis de Anna Wendell, sûrement pas le dernier !
M'ENFIN, Y SONT OÙ NOS CADEAUX DE GpP ???
Bon, on va être tout à fait honnête avec vous.
On a fait un test...
On a fait nos têtes de cochon aussi ...ouais bon, on n'est pas des Vénérables pour rien non plus hein !
On voulait voir si les gens allaient venir voter même s'il n'y avait pas de cadeaux, parce que chaque année on a des profiteurs (normal vous me direz).
Et puis on a vu. Nos suiveurs, nos chouchous, nos amis virtuels de longue date sont venus voter. Cadeau ou pas. Et ça on apprécie.
Du coup cette fois on va changer les règles. On ne va pas annoncer les cadeaux à l'avance (ouais ok on avoue on a eu la flemme aussi et on n'a encore démarché personne mais ça va venir...).
Cette fois, pas d'annonce de cadeaux. On va attendre la fin des votes et ce sera à partir de ce moment là que vous verrez ce qu'on pourra vous proposer. Et le tirage au sort se fera parmi les votants bien sûr. Et ce sera vous qui avez déjà voté ou qui prévoyez de le faire et non pas parce que vous avez trouvé le lien en cherchant "concours" sur le net.
Nous on fait pas de concours pour avoir plus de followers (parce que vous savez quoi, on a déjà les meilleurs alors les autres on s'en fout !). Nous on fait un concours (et un gros) pour remercier tous ceux qui nous restent fidèles depuis des années et qui viennent voter contre vents et marées.
Voilà, c'est tout.
Signé: Les Vénérables ronchons