lundi 30 septembre 2019

L'ÎLE DU DIABLE de Nicolas Beuglet





Éditions XO
310 pages 
19,90 euros




L'avis de Dup sur L'île du diable de Nicolas Beuglet


Un roman qui clôt la trilogie Geringën à cent à l'heure, riche en révélations et découvertes.
Un coup de cœur encore une fois.



L'AVIS DE DUP



Lorsque l'on retrouve Sarah, notre enquêtrice des forces spéciales norvégiennes, elle termine sa peine de prison suite à la conclusion de son enquête précédente dans Complot (un livre que toutes les femmes devraient lire d'ailleurs). La veille de sa sortie, son père André Vassili est assassiné, son corps torturé. Stefen, son supérieur hiérarchique lui confie l'enquête, officieusement bien sûr car il y a un poil conflit d'intérêt... Pour ce faire, il l'associe à une jeune recrue, Adrian Koll qui ne cache pas sa fierté de travailler aux côtés de l'impitoyable Geringën.

André Vassili était pour Sarah, comme pour sa mère d'ailleurs, un homme renfermé et peu sociable, très secret et surtout dépressif. Elle a beaucoup souffert enfant de ce manque de témoignage affectif. Les premières investigations de Sarah vont lui faire découvrir toute une face cachée de son père, et je vous promets que la surprise est de taille ! Pour ne pas sombrer dans l'émotionnel, Sarah va se lancer à corps perdu dans cette enquête afin de comprendre pourquoi son père était ainsi et pourquoi a-t'il été torturé puis assassiné.

Et puis cette enquête lui permet de se tenir éloignée de Christopher dont elle estime ne pas mériter l'amour. Un Christopher qui, lui, ne lâche pas le morceau et continue de son côté à enquêter sur une autre affaire, bien antérieure, qu'un journaliste à fait resurgir récemment pour nuire à la réputation de Sarah.

Des chapitres courts et bourrés d'action, une ambiance stressante décuplée par le malaise qui va crescendo dans l'esprit et le cœur de Sarah, ce roman est un vrai page-turner. La fin est arrivée bien trop vite à mon goût ! Bon 310 pages contre 490 pour Complot, ceci explique cela...

Avec son écriture toujours aussi percutante, Nicolas Beuglet nous fait comme à son habitude découvrir un fait historique réel, caché bien évidemment tant il est peu reluisant. C'est glaçant, et pas uniquement parce que cela se passe presque en Sibérie. Il nous parle également de découvertes génétiques peu connues mais cependant bien glaçantes elles aussi. J'aime beaucoup quand les recherches scientifiques de nos auteurs se penchent sur le domaine médical comme le fait très souvent Franck Thilliez, on apprend énormément de choses de façon très ludique.

Alors que dans les deux tomes précédents, Le cri et Complot, Sarah Geringën était le pit bull qui talonnait les responsables des intrigues, ici elle en est le centre. Nicolas Beuglet va la ballotter de surprises (toujours désagréables) en révélations (toujours ahurissantes), sans lui laisser le temps de respirer, sans concession aucune pour son personnage principal. Et sans concession non plus pour son lecteur (enfin, ses lectrices essentiellement si j'ai bien compris 😃), il abandonne là notre Sarah, sur cette Île du diable qui clôt la trilogie Geringën. Le voyage aux côtés de Sarah fut stressant, angoissant et instructif, bref passionnant. Trois volumes, trois coups de cœur... que dire de plus ? Si, une autre Sieur Sker Sieur Beuglet !





vendredi 27 septembre 2019

La couv du tome 4 de LA PASSE-MIROIR de Christelle Dabos [Sorties]



En grand, pour le plaisir des yeux !

La Passe-Miroir # 4

La tempête des échos


CHRISTELLE DABOS




Illustration de Laurent Gapaillard
Magnifique, inimitable, encore une fois !
Gallimard Jeunesse

Mais il va nous falloir attendre encore jusqu'au 28 novembre 😩




Notez la belle uniformité !







jeudi 26 septembre 2019

LES FAUCONS DE RAVERRA Tome 2 de Melissa Caruso




# 2 - L’HÉRITIÈRE REBELLE



Éditions Bragelonne
Collection BigBang
736 pages
18,90 euros






L'avis express de Dup sur L'héritière rebelle de Melissa Caruso


La série Les Faucons de Raverra monte en puissance avec ce second tome. 
Diplomaties, fourberies et magie se mêlent dans un tourbillon incessant et haletant !!! 


L'AVIS DE DUP





Se replonger dans l'univers de Melissa Caruso fut un véritable plaisir, et ce d'autant que cela ne faisait pas si longtemps qu'on l'avait laissé. Je remercie en cela les Éditions Bragelonne qui se sont tenues à la bonne cadence de parution annoncée pour cette collection BigBang.

Retrouver ce petit monde, ces couples Faucons-Fauconniers avec en tête Zaira et Amalia bien sûr, mais aussi l'ingénieuse Istrella et Marcello son Fauconnier de frère. Elle n'arrête pas d'inventer des Artifices (des objets magiques), qui vont de l'ustensile utile ou non, de la bricole inoffensive à l'arme destructrice, ravageuse.

Alors que dans le tome 1 nous avions surtout découvert Raverra et Ardence, cette fois-ci l'autrice va nous faire beaucoup plus voyager. En effet, le Vaskandar continue d'amonceler des troupes sur la frontière nord, menaçant aussi bien l'Empire Sérénissime que le Callamorne, ce royaume à l'ouest qui a prêté allégeance au Doge. Parce que le père d'Amalia était prince du Callamorne, mais aussi et surtout parce que Zaira reste la meilleure arme de dissuasion du Doge, elles vont devoir se rendre à la cour royale du Callamorne, à Durastain la capitale, afin d'affirmer le soutien de l'Empire à son vassal.

Il faut préciser qu'avant ce départ il s'est passé bien des choses à Raverra. Des couples Faucons-Fauconniers ont disparu - Amalia a accepté comme soupirant Kathe, le Seigneur Freux, un Haut Ensorceleur du Vaskandar - au grand damne de Marcello qui lui, entre temps est devenu Capitaine. Cette alliance diplomatique pourrait s'avérer décisive pour empêcher la guerre qui se profile. Les Hauts Ensorceleurs doivent se réunir prochainement en Concile pour voter pour ou contre l'invasion de l'Empire Sérénissime, et Kathe pourrait l'inviter à participer.

À me lire vous allez penser à une histoire bien linéaire : Raverra-le Callamorne-le Vaskandar. Et bien, du tout ! Je vous promets qu'il y en a des zigzags et des croisements entre ces trois lieux ! C'est impressionnant le nombre d'événements qui surgissent, le nombre de coups de théâtre qu'il y a dans ce roman. Melissa Caruso n'arrête pas de mettre des bâtons dans les roues de ses personnages, c'est ahurissant !

Résultat, ce roman une fois commencé est impossible à lâcher. Il nous faut savoir comment ils vont s'en sortir ces personnages, parce que mine de rien, on s'y est attaché grandement. Même Amalia qui j'avoue m'avait pas mal fait grincer des dents au 1er tome devient sacrément intéressante. Zaira toujours aussi cash, pétillante de sarcasme. Et Kathe, ce nouveau personnage, quel délice d’ambiguïté ! Je l'aime beaucoup ce dernier.

Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman c'est la découverte du Vaskandar et de ses contrées. Ce n'est pas un empire mais bien plusieurs royaumes qui se partagent la particularité de l'emprise de chaque Haut Ensorceleur : le Seigneur Loup, la Dame des ronces, la Dame des Ours, le Seigneur Élan, pour n'en citer que quelques uns. Et ils sont treize à régner de plein droit sur leur terre, avec des pouvoirs magiques terrifiants, dominant la flore, la faune et même le minéral, créant à la demande des chimères les plus abominables. Mention spéciale pour la Dame des Araignées qui m'a collé quelques sueurs froides et dont la robe hante mes cauchemars encore à ce jour !

Nos deux héroïnes vont devoir évoluer en plein Concile, au milieu de ces requins (et je mets bien sûr Kathe dans le lot) ces Hauts Ensorceleurs pour tenter de sauver diplomatiquement l'Empire Sérénissime. De le sauver physiquement aussi car il est sous la menace de l'éruption du volcan situé sous le Mont Chenu qui forme la frontière entre les deux pays.

J'ai adoré ce roman que j'ai lu quasiment d'une traite. J'avais lu quelque part et d'ailleurs annoncé dans ma chronique précédente que Les Faucons de Raverra était un diptyque. J'espère bien que je me suis trompée parce que même si l'intrigue principale est résolue, il reste un tas de questions sans réponses ! Alors moi je croise les doigts pour qu'un tome 3 soit annoncé prochainement.

lundi 23 septembre 2019

Future sortie de Anthelme Hauchecorne : MOITIÉS D'ÂME




Parce que cette couverture de Tiphaine Rautureau est trop belle,
Parce que ce coffret emballant Le livre créé par Gulf Stream Éditeur me semble magnifique,
Parce que ce roman de Anthelme Hauchecorne me fait vibrer d'impatience même si je sais que je vais le recevoir bientôt,


Juste pour le plaisir des yeux :



Il sort le 10 octobre
En vente en avant-première aux Halliennales le 5 octobre


Il paraît même que j'y trouverai une surprise en prime ♥♥♥
Et bien je viendrai compléter ce billet, promis !!!


Le voilà ! Il est arrivé mon précieux !
Et il s'accorde bien mieux avec mes coussins-mouettes 😃
Une jolie carte postale rassemblant la couv et la 4ème de couv.
En prime, ma dédicace  !









Je finis mon King of Scars, qui ne devrait pas me prendre beaucoup de temps tant il est bien et je m'attaque à ce beau pavé : 520 pages de bonheur annoncé ♥♥♥


vendredi 20 septembre 2019

CODEX ALERA Tome 1 de Jim Butcher


Tome 1

Les furies de Calderon



Editions Bragelonne
Format poche
672 pages
8.20 euros




☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome1 de Codex Alera de Jim Butcher ☇


Encore une occasion de dire "Mais pourquoi ai-je donc attendu si longtemps pour découvrir cette série !!!!"






A l'occasion de la ressortie en format poche de la série Codex Alera, je me suis enfin décidée à m'y plonger. J'avais déjà beaucoup aimé la plume de Jim Butcher dans les Dresden Files, mais je n'avais pas pris le temps de découvrir son autre série phare.

L'action se situe à Aléra, plus précisément dans la vallée de Calderon. Là, nous faisons connaissance de Tavi, un adolescent un peu timide mais ambitieux, qui habite l'exploitation Bernard. Bernard, c'est un grand gaillard, ancien légionnaire devenu fermier. Il "règne" avec bonhomie et sévérité sur ses gens. En outre, il est aidé de sa soeur Isana. Chaque habitant a une sorte de pouvoir magique, appelé "furie". Ces furies sont liées à la terre, à l'eau, au feu ou au vent et selon leur origine, elles ont des résultats différents. L'eau sert à soigner essentiellement, mais on peut aussi manier une furie d'eau pour modeler des rivières ou des gouttes de liquide. Pour chaque personne, la furie se modélise individuellement, comme un familier qui suivrait son maître partout. Une furie, c'est vraiment personnel. Et c'est aussi plus ou moins puissant selon les personnes. Tout le monde a une furie, enfin presque ... puisque Tavi lui, ne semble pas en avoir. Pourtant à 15 ans il serait temps, sinon il va devenir un paria.

La vallée de Calderon est en paix depuis quelques années. Depuis la dernière invasion Marat qui a été repoussée lors d'une bataille sanglante dans laquelle le fils du duc d'Aléra a perdu la vie. Les Marats sont plus grands que les humains, plus puissants et toujours accompagnés de leur animal totem. Ils sont terrifiants et la légende raconte qu'ils mangent les humains vivants pour récupérer leur force avant la bataille. Et parfois les légendes s'avèrent vraies ...

La vallée était en paix donc, jusqu'au jour où Tavi et Bernard croisent le chemin d'un chef marat qui rôde dans la forêt près de l'exploitation.

En parallèle Amara, la curseur du Duc d'Aléra est en mission pour essayer de démasquer un traître qui fomente une rébellion et les chemins de tout ce petit monde vont se croiser et même s'entremêler ...

Difficile de parler de tous les protagonistes de ce récit tant ils sont nombreux. Nombreux et bien ficelés. Chacun a son rôle, son importance et ses caractéristiques propres. Comment ne pas s'attacher à Ombre, cet esclave défiguré et "idiot", fidèle, peureux et courageux tout à la fois ? Comment ne pas être intrigué par Doroga, ce chef Marat si puissant ?

Jim Butcher créé pléthore de personnages plus passionnants les uns que les autres. Qu'ils soient "méchants" ou "gentils" ou simplement inconscients des enjeux qui les entourent, ils sont tous incroyablement dépeints et totalement réels. À ceci il rajoute une magie originale sous la forme de ces furies qui prennent l'aspect d'humain ou d'animaux, et dont les pouvoirs peuvent être quasiment anodins ou extrêmement puissants. Des pouvoirs qui peuvent s'additionner ou s'annuler. Une magie qui vient de la nature et dont la capacité va essentiellement dépendre de la force de caractère de l'humain qui la contrôle. À moins que ce ne soit l'inverse d'ailleurs ...

Complots et machinations sont à l'oeuvre, le suspense est de tous les instants et par ce récit Jim Butcher nous entraîne derrière lui dans une magnifique aventure. Les pages défilent toutes seules et si la fin de ce premier tome fait presque penser à une vraie fin, il est clair que le lecteur en redemande et souhaite découvrir ce que vont devenir tous ces personnages qu'il a appris à aimer. Plume fluide, chapitre assez courts, un vrai piège pour la pauvre lectrice que je suis. J'ai déjà le tome 2 entre les mains et il me tarde de m'y replonger pour retrouver Tavi et les autres.

Ce premier tome de la série Codex Aléra n'est pas qu'un tome d'introduction, car même s'il permet de découvrir le monde créé par Jim Butcher et tous ses personnages. Il est rempli d'action et de suspense. Originalité, aventure, créatures magiques et trahisons sont au rendez-vous. Et vous? Vous attendez quoi pour vous y plonger ?



Du même auteur la série Dresden files:



jeudi 19 septembre 2019

DÉLIUS, UNE CHANSON D'ÉTÉ de Sabrina Calvo





Éditions Mnémos
304 pages
19 euros




L'avis express de Dup sur Délius de Sabrina Calvo


Sombre et lumineux, lâchez prise pour vous laissez enchanter par ce roman complètement loufoque et onirique !



L'AVIS DE DUP



Well, passer du déjanté rock'n roll Que le diable l'emporte au déjanté onirique Délius, une chanson d'été n'était peut-être pas la plus judicieuse des façons d'attaquer ce roman de Sabrina Calvo... J'avoue avoir eu beaucoup de mal au début de ma lecture, n'arrivant pas à m'imprégner du joyeux bazar que je lisais. 



Entre, d'une part une série de meurtres des deux côtés de l'Atlantique qui laisse une équipe d'enquêteurs dans le flou, l'angoisse, et un botaniste marseillais excentrique allant à la cueillette d'un edelweiss sur les toits de sa ville, un seul point commun, les fleurs. En effet, le tueur surnommé alors le Fleuriste, abandonnait des cadavres souriants et fourrés aux fleurs, façon cailles au foie gras (et vin jaune)(non, pas à propos du tout)(désolée). 



Mais voilà, au début toujours, ce contraste entre ces histoires que l'on suit, en rajoutant au milieu Délius, un compositeur décalé, planant, cherchant sa muse, et bien c'était une Dup déboussolée elle aussi par ce récit fantasque et il faut bien le dire, sans queue ni tête. Il faut vraiment lâcher prise devant ce tourbillon halluciné que nous propose l'autrice (ou partager avec elle son herbe  😃), sous peine de rater un pas de cette valse féerique et se vautrer au milieu de la piste de danse de la lecture...



Il faut quand même que je vous présente Lacejambe, notre botaniste aux cheveux changeants de couleurs suivants ses émotions et aux ciseaux d'argent pour cueillir des fleurs. Il héberge un koala d'appartement, un mainate-répondeur (au point sur le dernier message uniquement) et un ami elficologue anglais, Fenby. Leurs échanges sont parfois décalés, parfois absurdes, très souvent drôles. Lacejambe est donc botaniste, mais également chasseur de monstres et c'est lui que les enquêteurs vont mettre sur la piste du Fleuriste, n'ayant pu contacter Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle hilare refusant de leur donner ses coordonnées. 



L'enquête de nos deux compères est... indescriptible et passe d'une cuite au vin de Comètes dans un vignoble bordelais qui les propulse sur un paquebot direction New-York, puis Newport au pied de la tombe -ou plutôt du cénopathe- de la poétesse P.D. Finn. Quelques poèmes parsèment cette Fantasy victorienne loufoque.



L'univers dans lequel nous plonge Sabrina Calvo est étrange et féerique (dans le sens littéral), mais attention, avec des fées qui sont loin du style de Clochette hein ! Il y a une dualité permanente dans cet univers, qui est à la fois beau et effroyable, sombre et lumineux. Complètement onirique en fait !



La seconde moitié du roman est devenu un page-turner pour moi alors que je me suis traînée sur la première (en râlant pis que pendre et en saoulant dame Phooka d'extraits). Elle est pourtant toute aussi barrée cette dernière partie, mention spéciale pour le sort réservé à Fenby ! Et je pleure sincèrement de ne pas avoir réussi à lâcher prise au début. Je ne regrette en aucun cas cette lecture et me demande même si je ne le relirai pas un jour, avec une bonne mise en condition. J'ai appris qu'il existait une suite, et bien ma foi, je suis prête, surtout avec un Fenby en l'état !!!



Je ne peux quitter cette chronique sans rendre hommage à Cindy Canévet pour cette somptueuse illustration de couverture qui fait de ce roman un bien bel objet que je suis fière de posséder dans ma bibliothèque.


mardi 17 septembre 2019

UNE ÎLE (ET QUART) SOUS LA LUNE ROUGE de Thomas Geha (Phooka)




couverture du livre Une île (et quart) sous la lune rouge. T. Geha

Éditions Timelapse
85 pages
9,50 euros


Le résumé :

Chaque île a ses légendes et son folklore. Sauvage et fascinante, celle-ci a sa lune rouge.
Deux scientifiques, une jeune fille, un GI, un psychiatre et un journaliste vont s'y intéresser, chacun à leur façon. 
Jusqu'à ce que vienne le temps des révélations.




☇ L'avis éclair de Phooka sur Une île (et quart) sous la lune rouge de Thomas Geha 


Une friandise à déguster sans modération.



L'avis de Phooka




Une fois de plus j'ai été grillée par Dup qui a lu cette novella avant moi et qui l'a superbement chroniquée. Du coup , je vous invite à aller lire sa chronique parce que moi je ne vais pas entrer dans les détails au risque de répéter les mêmes mots et arguments. D'autant plus que des détails, il faut en connaître finalement le moins possible pour se laisser bercer par le charme et la surprise de ce joli petit conte façon "Thomas Geha". Une île, qui pourrait fort bien être bretonne, deux biologistes, une jeune fille, un ancien militaire, un psy et un journaliste. Mélangez-bien, secouez, rajoutez un zeste d'imaginaire et vous voici plongé dans cette belle histoire.

Une histoire courte certes, mais qui a le temps de se développer, de surprendre le lecteur et surtout de l'imprégner de poésie et d'embruns. Comme toujours Thomas Geha a un don pour vous emporter dans ses récits, j'ai goûté les plats de la "mère Yvette" mais aussi les sandwichs au jambon, j'ai senti le vent dans mes cheveux et frémis sous la lune rouge. Bref, j'étais immergée. 

Et comme le dit Dup dans sa chronique, il y a une vraie fin, des explications et tout tombe sous le sens (ou presque). Du coup, je n'ai pas ressenti la frustration que me procure une nouvelle, bien au contraire.
J'en profite d'ailleurs pour digresser allègrement et dire que j'ai commencé le recueil du même Thomas Geha "Chuchoteurs du dragon & autres murmures". La nouvelle éponyme, la toute première est un pur plaisir. Un monde, des personnages, tout est fabuleux. Mais la frustration d'en être éjectée si vite alors que le potentiel du récit était énorme, m'a rendue folle de rage ...et je n'ai pas continué. Je sais c'est idiot, mais vraiment le format nouvelle ne me convient pas. Trop de frustrations que je suis incapable de gérer. Surtout quand il s'agit de Thomas Geha. Parce que c'est trop bien du Thomas Geha et qu'on ne peut pas le prendre "avec modération". Bref je m'égare

Ce petit recueil est juste superbe, belle histoire, belles illustrations. Une jolie friandise que la gourmande que je suis a dévoré. Je suis bien contente de l'avoir dans ma bibliothèque! Voilà!

(et bravo à Marielle pour son superbe travail d'éditrice ;))






lundi 16 septembre 2019

LE GOÛT DU DANGER de Erin Beaty





Éditions Lumen
595 pages
16 euros




L'avis express de Dup sur Le goût du danger de Erin Beaty


Une intrigue politique affûtée qui entraînera Sage loin d'Alex et mettre bien à mal leur relation.
Toujours aussi passionnant. Une série épatante.




L'AVIS DE DUP




Ceci est un tome 3 donc des risques de spoilers sur les tomes précédents.

Les aventures de Sage et de Alex s'achèvent avec ce Goût du danger, troisième opus de la série La couleur du mensonge, et j'en suis bien chagrinée. J'ai pris un réel plaisir à les suivre de tome en tome.

Elle a pris de l'assurance notre jeune Sage, entre la petite apprentie de la grande marieuse du Royaume qu'elle était dans La couleur du mensonge et sa montée en grade à la toute fin du Parfum de la trahison où le Roi de Demora l'a nommée Ambassadrice suite à son rôle auprès du Royaume Casmun.

Quant à Alex, de Capitaine dans l'armée, il est devenu Commandant des Norsaris, cette unité d'élite récemment reformée. Il ne doit cette promotion qu'à son courage et son efficacité et non parce qu'il est le fils du Général Quinn, Commandant suprême des armées demoranes, comme beaucoup de mauvaises langues le suggèrent.

Il y a des remous politiques du côté de Kisimar, ce Royaume belliqueux situé au sud de Demora et jouxtant le Royaume de Casmun. Le Roi kisimar est mort, son fils de six ans accède au trône, la régence est assurée par la mère de l'enfant, la Reine Zoraya. Or, coup de théâtre, le Kisimar demande des pourparlers pour la paix ! C'est Sage que le Roi envoie pour négocier, aux côtés de son fils Robert. Sage se rendra à Dardepenne, lieu des négociations, accompagnée de son amie Clare et de la Princesse casmunie, Alianah. Alex, lui sera chargé de la protection de toute la délégation demorane.

Rencontres, négociations, intimidations, magouilles, le tout sous haute tension. Sage se rend compte qu'au moindre de ses faux pas, elle risque de précipiter son royaume et celui de Casmun dans une nième guerre destructrice. Sous haute tension également ses relations avec ses amies et même avec Alex. En effet ce dernier refuse le passe-droit récemment octroyé par le Roi qui lui accorde le droit de se marier avant ses 24 ans, depuis qu'il est Commandant. 

Ce qui aurait pu être un huis clos à Dardepenne va prendre un nouveau virage et nous entraîner à travers le Royaume de Demora suite à des événements inattendus. Sage va devoir prendre des décisions seule, et même si elles sont bonnes au final, elle va affronter le courroux de ses proches. Solitude et remise en question au programme.

Le seul bémol qui m'empêche d'en faire un coup de coeur, c'est que l'identité du coupable de la machination mise en place pour faire capoter les négociations est fort mal dissimulée par Erin Beaty, enlevant ce qui aurait dû être la révélation finale. Il n'en reste pas moins que ceci est accessoire, car ce qui fait le must de cette série c'est bien la relation compliquée entre deux personnages charismatiques que j'ai adoré et que je suis bien triste d'abandonner là. Cette trilogie reste un coup de coeur malgré tout et sera proposé aux votes du GpP 2020 !



Et pour le plaisir des yeux, je remets là les trois couvertures magnifiques proposées par Lumen.



vendredi 13 septembre 2019

[BD] DANTHRAKON T1 de Arleston et Boiscommun



Tome 1: Le grimoire glouton


Editions Drakoo
Parution: septembre  2019
47 pages
14.50 euros



☇ L'avis éclair de Phooka sur Danthrakon d'Arleston et Boiscommun ☇



Première publication des nouvelles éditions Drakoo dirigées par Arleston et dédiées à l'Imaginaire sous toutes ses formes (SF, steampunk, fantasy etc ...) en BD , ce Danthrakon augure de belles lectures.


L'avis de Phooka





Nuwan est un apprenti marmiton. Il travaille sous la houlette d'un chef cuistot d'un genre plutôt esclavagiste, mais quand il peut s'échapper, il en profite pour rejoindre la belle Lerëh, une étudiante en magie, qui apprend à lire à Nuwan à ses heures perdues. Alors que Lerëh laisse Nuwan à sa lecture dans la bibliothèque, celui-ci furète dans l'espoir de trouver un livre de magie pour l'aider en cuisine. Car son ambition est de devenir un grand cuisinier. Mais Nuwan va ouvrir le grimoire qu'il ne faut pas, et tout le contenu du grimoire se déverse dans son corps. Terrorisé, Nuwan essaye de cacher ce qui lui est arrivé (ce qui n'est pas facile quand on "pisse de l'encre"), mais lorsqu'un affreux inquisiteur est appelé pour enquêter sur la disparation, non pas du grimoire mais de son contenu, il comprend qu'il doit fuir ....




Un scénario digne d'un roman de fantasy, servi par un graphisme sublime et puissant. Franchement que demander de plus ? Ha si ... l'humour d'Arleston bien sûr. Toujours présent, toujours au bon moment. Il fait mouche à tous les coups.

Cette série est prévue en trois tomes et il est clair que je serai de la partie. Suspense, humour, beauté des dessins tout y est pour faire une belle BD. 




En plus, si vous achetez comme moi le premier tirage, vous aurez à la fin un magnifique recueil de dessins et d'études des personnages. C'est à tomber !!!











jeudi 12 septembre 2019

QUE LE DIABLE L'EMPORTE de Anonyme





Sonatine Éditions
400 pages
21 euros





L'avis express de Dup sur Que le diable l'emporte de Anonyme


Cette saga tarantinesque va toujours plus fort, toujours plus loin, sans complexe aucun.
Coup de coeur !


L'AVIS DE DUP




« Vous êtes bien-pensant ? Conformiste ? Poli, honnête et respectable ? Vous voulez le rester ? N’ouvrez jamais ce livre. »

Voilà ce qu'il y a d'écrit en accroche sur la 4ème de couv, juste avant le résumé. Et bien, toute vénérable que je suis, c'est-à-dire bien-pensante, polie, honnête et respectable, je n'ai pas hésité une seule seconde à ouvrir ce livre, que dis-je, à me jeter dessus dès réception ! Et je n'ai pas peur de le dire, je me suis délectée. 

On retrouve notre Bourbon Kid et Beth, déménageant souvent, talonnés par le FBI mais aussi par Scratch, le diable himself. Un Scratch pas content du tout de s'être fait berner par le Kid qu'il croyait mort. Il va donc lui concocter un plan machiavélique, c'est sa signature après tout, comme un jeu d'échec. Et là, le titre du livre prend tout son sens. Le Kid et sa douce, enceinte, viennent d'emménager dans un ravissant cottage, loué par un ancien monastère, au Texas. Le décor est bucolique : au milieu d'un cimetière... Après lui avoir fait affronter, dans l'ordre, des vampires, des momies, des ninjas puis des Cavaliers de l'Apocalypse, ce coup-ci l'auteur lui balance des nonnes psychopathes !!!

En parallèle, à Santa Mondega, les Dead Hunters (pour mémoire il s'agit de Rodeo Rex, Elvis et Jasmine) ont bien du taf avec l'approche de l'éclipse quinquennale. Ils doivent enquêter sur une récente hécatombe de gays assassinés. Ils seront "aidés", et là les guillemets s'imposent, par notre inimitable barman Sanchez et sa petite amie Flake. 

L'intrigue est complètement barrée, peut-être même encore plus que les tomes précédents, mais tellement jubilatoire qu'on lui pardonne tout à notre cher Anonyme. Elle est propice aux excès... en tout genre, amis scatos bonsoir ! On est en high level de lubricité, mention spéciale pour le personnage de Jasmine.

Et toujours autant de références culturelles, qu'elles soient musicales, cinématographiques ou sériesques (sur lesquelles j'ai glissé allègrement ;)). On prend les mêmes et on recommence vous allez me dire, et bien non, il y a une nouveauté dans cet opus : un nouveau personnage est mis en scène par l'auteur, il s'agit du Comte Dracula. Et voilà, une référence littéraire à rajouter à la longue liste proposée. Pauvre Dracula, il en prend plein la tronche... et je ne vous dirai pas de quoi !!!

La fin proposée par l'auteur est juste énorme. Il nous a rebattu les cartes entièrement, proposé des filiations improbables mais exquises entre ses personnages. Ouiiii, Janis Joplin ! On va forcément la revoir sur le devant de la scène prochainement. En tout cas je suis prête pour la nouvelle donne qui promet beaucoup. Entre la dernière phrase du roman prononcé par le Kid et ce FIN (peut-être...), moi je suis déjà sur les starting-blocks !

Ahumm... petite précision, si vous ne l'avez pas compris : pour public averti only !!!


mardi 10 septembre 2019

En octobre chez Folio SF [sorties]






Octobre 2019


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Adrian Tchaikovsky
 Dans la toile du temps


Traduit de l'anglais par Henry-Luc Planchat

Prix Arthur C. Clarke




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Karin Tidbeck
 Amatka


Traduit de l'anglais et du suédois par luvan


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Jo Walton
 Les griffes et les crocs


Traduit de l'anglais (pays de Galles) par Florence Dolisi

World Fantasy Award



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lundi 9 septembre 2019

BLACKWING - Tome 1 de Ed McDonald



TOME 1  -  LA MARQUE DU CORBEAU



Éditions Bragelonne
format poche
480 pages
8,20 euros





⏩  L'avis express de Dup sur Blackwing 1 de Ed McDonald  ⏪


Un roman de Fantasy à la fois classique et original, bourré d'action 
et surtout un personnage principal passionnant. J'ai a-do-ré !



L'AVIS DE DUP




Lorsque nous découvrons Ryhalt Galharrow, il nous est présenté comme un chasseur de primes impitoyable, entouré de ses deux fidèles, Nenn, une sacrée guerrière au parler cru et Tnota, expert navigateur indispensable ainsi qu'une poignée de mercenaires embauchés pour l'occasion. Ensemble ils arpentent une région appelée la Désolation, une zone qui porte bien son nom, résultat d'une ancienne guerre contre les Dieux des Profondeurs. Clairement une zone contaminée, peuplée d'horreurs sans noms, bref qui craint et dont les descriptions donnent un petit air post-apo peu commun à ce roman de Fantasy.

Alors qu'ils étaient sur le chemin du retour, Gyhalt reçoit -subit plutôt- de son supérieur Corbac, l'ordre de se rendre vers un des postes frontières de surveillance de la Désolation pour sauver une puissante sorcière, Ezabeth Tanza. Ce moyen de communication est, euh... brutal, carrément gore même, mais pour le moins original ! Et c'est ainsi que l'on comprend que notre personnage principal est clairement plus qu'un vulgaire chasseur de primes, que Corbac fait partie des quatre Sans Noms qui règnent en ce bas-monde, sortes de Dieux, en tous cas des Immortels. 

Au fil de ce récit bourré d'actions et de rebondissements, on comprend que les hommes luttent contre la menace permanente des Dieux des Profondeurs, aidés par quelques sorciers puissants et de temps en temps un coup de pouce des Sans Noms. La Désolation reste sous haute-surveillance, malgré leur moyen de dissuasion le plus sûr : la Machine de Nall. Celle-ci est une arme de destruction massive créée il y a fort longtemps par Nall, un Sans Nom disparu de la circulation depuis.

J'ai beaucoup aimé le concept très scientifique de la magie développé par Ed McDonald, avec ses fileurs de phos, une énergie lumineuse puisée des rayons lunaires. Et il y a de quoi faire car dans ce monde, trois lunes se partagent les cieux nocturnes. Une énergie stockée pour la Machine de Nall ou engrangée dans des bobines portatives pour être utilisée par les sorciers appelés aussi Fileurs.

Mais ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est le charisme des personnages, principaux comme secondaires. Ryhalt Galharrow bien évidemment, même si au départ il ne nous est pas présenté sous son meilleur jour : impitoyable, dur, alcoolique. Cependant on sent très vite qu'il inspire le respect et la loyauté de ses hommes... généralement c'est un signe qui ne trompe pas non ?  Il se bat pour des valeurs telles que préserver l'humanité, c'est pour ça qu'il a accepté d'être Capitaine des Ailes Noires ou Blackwing, il est totalement investi dans ses relations aussi bien amicales qu'amoureuses. Bref, moi j'ai vu en lui un vrai Waylander, donc ♥♥♥. Mais j'ai beaucoup aimé aussi les personnages féminins qui gravitent autour de Ryhalt. Nenn, sa gouaille haute en couleur et sa répartie cinglante. Quant à Ezabeth, cette pointure en mathématique et fileuse de guerre expérimentée, esquintée par la vie mais déterminée dans son combat, elle inspire le respect. Les dialogues entre ces trois personnages sont savoureux, bourrés d'étincelles et d'humour souvent noir.

J'ai lu ça et là que cette série était "taxée" de classique et cela me laisse vraiment perplexe ! Pour ma part je l'ai trouvé originale avec ce parfum post-apo fortement teinté de désastre nucléaire, ce concept original de la magie dont l'énergie se rapproche là encore des technologies actuelles. La plume de Ed McDonald est sûre et fluide, son roman bourré d'action nous entraîne derrière des personnages bougrement attachants et que j'ai bien hâte de retrouver. Je partage entièrement l'avis de dame Phooka et en fait moi aussi un coup de cœur.


samedi 7 septembre 2019

Du nouveau dans l'univers Katzien : une BD pour le 2 octobre !




Allez, pas besoin de blabla, l'image suffira pour en apporter !
Quel cachottier notre Katz !!!





En librairie dès le 2 octobre

Scénario : Gabriel Katz

Illustrations : Stéphane Créty



Une toute nouvelle Maison d'Édition, DRAKOO dirigée par Christophe Arleston ♥♥♥
Une ME rien que pour l'imaginaire !
D'ailleurs il en parle bien mieux lui-même : allez donc faire un tour par ICI

Précommande faite ! Et vous ?



vendredi 6 septembre 2019

[BD] GAGNER LA GUERRE Tome 1 de Genet et Jaworsky


Tome 1: Ciudalia




Editions Le Lombard
64 pages
14.45 euros
Parution: 04/06/2018






☇ L'avis éclair de Phooka sur Gagner la guerre de Jaworsky en BD ☇


Difficile de retrouver les émotions suscitées par le roman dans une BD. Mission "presque" réussie.







Bon, soyons honnête après le magistral coup de coeur pour Gagner la guerre (le roman), il était quasiment impossible que je craque autant pour la BD. Trop d'attentes, trop d'émotions. C'est même pour ça que j'ai autant attendu pour la lire.

On retrouve, ou plutôt on redécouvre Benvenuto quelques années avant le début du roman. Un Benvenuto plus jeune, pas encore employé par le Ducatore. Il fait partie de la Guilde des chuchoteurs et a pour mission de tuer un noble masqué à la sortie de l'Opéra. En parallèle, quelques flash-back, nous racontent la toute première rencontre de Benvenuto avec le Podestat lors d'une bataille homérique perdue d'avance (enfin pas perdue pour toute le monde ...)

Il s'agit donc de la retranscription de la nouvelle 'Mauvaise donne" de Janua Vera. Tout se met en place pour le tome 2 qui débutera vraiment le roman Gagner la guerre.

Difficile donc de faire connaissance avec un "nouveau" Benvenuto. Pourquoi "nouveau" me direz-vous puisqu'il s'agit bien du même Benvenuto Gesufal ? Tout simplement parce que, comme chaque lecteur, j'avais "mon" Benvenuto dans la tête, son visage, son comportement, sa voix, sa gestuelle. Alors forcément, on a l'impression que c'est un imposteur qui a pris sa place dans la BD. Et puis, petit à petit on s'y habitue, il est "presque" le "vrai" Benvenuto. Et lorsque la BD touche à sa fin et qu'on sait ce qui va se passer ensuite alors on trépigne d'impatience pour découvrir la suite.



Si j'ai eu un peu de mal avec le personnage principal, je n'ai eu aucun soucis par contre pour m'approprier Le Ducatore et surtout Sassanos que j'ai vraiment apprécié. Mais par dessus tout, c'est "l'autre" personnage principal que j'ai adoré: la ville de Ciudalia, parfaitement rendue par les dessins.

Ce qui m'a gênée par contre, c'est le rythme. Ces passages fréquents aux flashback concernant les combats dans le passé sont trop rapides et trop brutaux. C'est simplement dû au fait que la BD ne peut pas s'étendre sur des centaines de pages évidemment, mais c'est un peu déstabilisant. Cela un rythme un peu trop haché au récit.


Autre chose qui m'a posé problème, c'est le manque parfois de détails dans le dessin. Là je sais que je vais me faire taper dessus par les puristes et les connaisseurs parce que Genet n'est pas n'importe qui, mais il n'empêche que si j'ai trouvé les dessins magnifiques, il y a quelques moments où il me manquait quelque chose que j'ai du mal à définir.

Quand vous lirez tout ça, vous allez vous dire que je n'ai pas aimé la BD. Et bien non ! Certes, j'ai eu un peu de mal au début à accepter le personnage de Benvenuto, mais c'est parfaitement normal comme je l'explique plus haut. Mais à la fin j'étais conquise et la dernière planche m'a donné une furieuse envie de lire la suite. La BD n'est juste pas un coup de coeur parce que rien ne peut remplacer le roman. Quoique vu les images des planches que je viens de regarder pour le tome 2, ça s'annonce plutôt très très bien ...





Pour en savoir plus sur le roman: