vendredi 30 décembre 2016

Nos coups de cœurs de décembre 2016


On est en pause... mais tout de même,
Il y a des priorités :

Et le GpP 2017 alors !!!

Il ne se fait pas sans nos Coups de coeurs mensuels !


COUPS DE CŒUR SFFF








COUPS DE CŒUR THRILLER-POLAR








COUPS DE CŒUR YA/ Jeunesse





Perismer Livre 1

dimanche 25 décembre 2016

Joyeux Noël 2016 !



En pause, 
mais cela ne nous empêche pas 
de vous souhaiter à tous un JOYEUX NOËL !



samedi 17 décembre 2016

Le défi des 4 As : deuxième round !






Alors que le premier round n'est pas encore achevé (31 décembre), dame Licorne vient de nous proposer les 4 nouveaux défis pour les mois de janvier et février.

Voilà les 4 défis des deux prochains mois. 

* DEFI 1 :
CLIC CLAC KODAK ! Nous faire partager une photo de votre livre préféré mis en situation de fêtes de Noel ! montage ou vrai photo, au choix et deux, trois mots sur ce livre : 6 PT
* DEFI 2 : Lire un livre dont le titre ou la couverture inspire l’hiver, le froid, les fêtes de fin d’années... : 3 PT
* DEFI 3 : Nous raconter en quelques lignes, une anecdote sur un repas ou une soirée de Noël ou du Nouvel an qui vous aura marqué, drôles ou pas d’ailleurs : 5 PT
* DEFI 4 : Lire une histoire dans un univers imaginaire ou avec des personnages extraordinaires et /ou imaginaires ( Fantasy, SF, bit lit, jeunesse, BD acceptée …) : 4 PT


Je viendrai rajouter sur ce billet les résultats du premier round dont les règles se trouvent ICI

En attendant, vous pouvez toujours les consulter par ICI,  Je dois avouer que les  sont plutôt bien partis, voire même très bientôt sur la ligne d'arrivée... Reste plus qu'à négocier des points de rab pour les premiers arrivés =D

RÉSULTATS DE LA PREMIÈRE MANCHE !!!
(et sans points de rab \o/)

Equipe trèfle : 59 
Equipe coeur : 54 
Equipe Joker : 53
Equipe carreaux : 52
Equipe Pique : 46

Comme dit Kyradieuse, on est les meilleures et pis c'est tout !!!


Et je rajouterai également très bientôt mes choix pour ce second round.



DÉFI PRINCIPAL : 4 - Mémoires, par Lady Trent tome 1 de Marie Brennan 
OPTION : 1 - Clic clac Kodak
OPTION : 2 - Le dernier lapon de Olivier Truc 
OPTION : 3 - anecdote/ souvenir


BON CHALLENGE À TOUS... MAIS SURTOUT AUX


vendredi 16 décembre 2016

LES ILLUSIONS DE SAV-LOAR de Manon Fargetton


Editions Bragelonne
Sortie le 16/11/2016
665 pages
20 euros


Dans le royaume d’Ombre, les femmes qui possèdent le don sont persécutées. Pour survivre et devenir magiciennes, il leur faut se réfugier dans la cité légendaire de Sav-Loar.
Or Bleue se trouve très loin de là lorsque apparaissent ses pouvoirs : elle n’est qu’une jeune esclave entre les griffes d’un seigneur sadique desquelles nul ne s’est jamais évadé. Mais certains de ses compagnons de captivité vont risquer leur vie pour tenter de sauver Bleue, à commencer par Fèl, une beauté farouche qui ne rêve que de liberté. Leur fuite éperdue va précipiter le royaume dans une guerre impitoyable au cours de laquelle Bleue, dont la puissance s’affirme de jour en jour, pourrait bien changer le monde…





L'avis de Phooka:


Manon Fargetton vous la connaissez. Ah si, c'est sûr ou alors c'est que c'est la première fois que vous venez sur ce blog. Nous avions adoré son Héritage des rois-passeurs (Dup, Phooka) et nous lui avons même consacré un "Mois de" rien qu'à elle car elle avait su aussi nous séduire avec ses séries jeunesse (voir liste en fin de chronique). Elle nous avait épatée avec son énergie, sa détermination et son imagination flamboyante.
Alors quand Bragelonne a annoncé la sortie des Illusions de Sav-Loar, l'hystérie nous a gagné bien évidemment. Un nouvel opus se passant dans le monde des rois-passeurs ne pouvait que nous attirer.

Et quel opus ! Sans la moindre concession, Manon Fargetton nous conte le destin de Bleue, une gamine de 12 ans que la vie n'a pas épargnée, vendue au marché des esclaves à Dordères, et de ses compagnons achetés sur le même marché: Fèl, une jeune femme à la beauté éblouissante, Oreb, un homme d'un certain âge, mais guerrier expérimenté, Guilhem beau blond, combattant hors du commun et idéaliste et Tiriss, une jeune femme androgyne, excellente combattante, au caractère bien trempé. Ces cinq là vont avoir un destin hors du commun ensemble ou séparément. Leur premier but étant bien évidement d'échapper à l'esclavage. Esclavage qui les marquera au fer rouge à la fois au sens propre pour certains mais surtout psychologiquement.

Je ne vais pas entrer dans les détails du récit pour la simple et bonne raison que celui-ci est tellement dense, intense et touffu que je serais incapable de le faire sans vous perdre. Si vous voulez connaître le destin de ces héros, lisez donc.

Le point sur lequel je voudrais insister c'est le foisonnement d'idées et la richesse du monde créé par Manon Fargetton. Ça en est même frustrant car le récit se passe sur une petite dizaine d'années  sous les regards attentifs d'Izil et  de Aa, les dieux jumeaux. Pendant ces dix ans, aucun temps mort, mais quelques ellipses pour pouvoir "caser" toute l'incroyable aventure concoctée par l'auteur. Et là, la lectrice fan de fantasy et de Manon que je suis, hurle de désespoir. Mais pourquoi ne pas avoir fait une trilogie ? Il y avait matière !!!! Mon dieu, que c'est frustrant. Ho ne vous y trompez pas, je me suis régalée avec ce roman, mais en gourmande que je suis j'en aurais voulu encore plus.

Et puis, pour moi le summum a été de retrouver une scène décrite dans Les rois passeurs, une scène qui m'avait alors marquée et que l'on voit de l'autre bout de la lorgnette. Le même scène exactement et j'ai enfin réalisé qui était Bleue. Je l'avais oubliée, du moins j'avais oublié son nom et pour une fois j'en suis ravie car ma mémoire de poisson rouge m'a permis d'avoir cette révélation, une magnifique surprise. Car oui, nous recroisons certains personnages, en particulier Luernios, ce prêtre gris que j'avais vraiment aimé. Je l'ai retrouvé comme un vieil ami perdu de vue.

La plume de Manon Fargetton a su me ravir une fois de plus. Ce qui est impressionnant avec elle, c'est sa façon de rendre ses personnages "réels" . Elle leur crée une personnalité propre avec  une multitude de détails qui les rende humains et les amène ainsi "à la vie". Manon Frankenstein ... A travers eux elle fait passer des messages sur la condition féminine ou l'avortement, mais sans jamais s'appesantir, ça fait juste partie du récit. On le remarque ou pas.

Bref, un magnifique roman de fantasy. Un beau pavé soit-dit en passant, dense et bourré de plaisir. Si je dois lui trouver un défaut c'est celui de ne pas être une trilogie. Vu sa richesse, il y avait matière. Mais ainsi, il nous conte une histoire complète ... ou presque. Il ne nous laisse pas sur notre faim, et nous pouvons le refermer avec une très agréable impression de plénitude. Il n'empêche, j'espère bien retrouver tout ce petit monde dans un nouvel opus car des héros comme ça restent "encrés" (comprenne qui pourra...) dans notre coeur.











jeudi 15 décembre 2016

Bilan du Mois 1/2 de Olivier Gay



Une fois encore le Mois d'Olivier Gay a été un beau succès. Sa gentillesse et son sens de la répartie y sont pour beaucoup, mais il faut reconnaître que sa horde de fan a été bien présente !
Nous tenons à le remercier d'avoir été avec nous pendant ce Mois1/2. Olivier tu es le bienvenu quand tu veux!

Ce Mois1/2 a donné lieu à cinq tomes d'interview que vous pouvez retrouver ci-dessous





De nombreuses chroniques ont fleuri:


Faux frère, vrai secret





Fée des livres

La main de l'empereur





[Celle de Phooka arrive bientôt. Et non je ne suis pas bannie du Mois de, c'est juste que Bragelonne m'avait oublié de sa liste d'envoi que je l'ai reçu il y a peu, na! ;)]



Dans le cadre de ce Mois1/2 de nombreuses chroniques ont été publiées hors partenariat:

Les talons hauts (Ramettes)
Le Noir est ma couleur (Chut maman lit)

Et puis Régina nous donne ses avis sur sa page facebook:

- Les talons hauts rapprochent les filles du ciel
>> https://www.facebook.com/LitteralementMoi/photos/a.116485331859947.1073741829.116476895194124/436313029877174/?type=3&theater

- Les mannequins ne sont pas des filles modèles
>> https://www.facebook.com/LitteralementMoi/photos/a.116485331859947.1073741829.116476895194124/443663052475505/?type=3&theater

- Faux frère, vrai secret
>> https://www.facebook.com/LitteralementMoi/photos/a.116485331859947.1073741829.116476895194124/444988335676310/?type=3&theater




 Si certains veulent être référencés ici, pas de soucis, mettez nous votre lien en commentaire.

Encore merci Olivier et à bientôt!

mardi 13 décembre 2016

Les sorties FOLIO SF de janvier 2017









Janvier 2017

ISAAC ASIMOV
 Cher Jupiter

Traduit de l'américain par Anne Villelaur



Couverture Karim Friha.



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ESTELLE FAYE
 Thya
La voie des Oracles, I


Prix Imaginales 2015 - catégorie Jeunesse

Prix Elbakin 2015 - catégorie Jeunesse


Couverture Pierre Droal


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LAURENT WHALE
 Les damnés de l'asphalte


Couverture Alain Brion
lundi 12 décembre 2016

FAUX FRÈRE, VRAI SECRET de Olivier Gay (Dup)




Éditions Castelmore
283 pages
14,90 euros


4ème de couv :


Léa menait une vie normale entre les cours, les livres et ses amis, mais tout change le jour où elle apprend que des proches de son père sont morts dans un accident de voiture. Leur fils de quinze ans, Mike, devenu orphelin, va emménager sous le même toit qu’elle. Difficile de devoir partager l’appartement familial - et sa salle de bains - avec un parfait inconnu...



Si seulement c'était tout ! Mais il ne connaît pas les codes du lycée, se montre trop parfait pour être honnête et n'a pas peur des brutes que tout le monde fuit.


Léa est bien décidée à découvrir ce que cache son nouveau frère… sinon sa vie va devenir un enfer.




L'avis de Dup :

Léa c'est le type même de l'ado que j'étais : discrète, pour ne pas dire effacée, quelques amis, pas les plus populaires du moment et une scolarité sans vagues, même si contrairement à elle j'aimais les matières scientifiques. Mais là où on se rapprochait le plus c'est vis à vis de la lecture, avec cette même frénésie pour grappiller le moindre moment pour lire. Alors autant vous dire que l'identification au personnage principal a été immédiat.

Alors ce Mike, ce nouveau frère qui débarque du jour au lendemain et avec qui elle va devoir partager ses parents, et même sa salle de bain, je comprends ses réticences. Mais si encore cela s'arrêtait là, elle pourrait gérer notre Léa. Sauf qu'on va lui imposer Mike, dès le lendemain de son arrivée, au lycée ! dans sa classe !! et même carrément à côté d'elle !!! Rien ne va plus pour Léa, car comble de l'horreur, Mike s'avère bon dans toutes les matières et summum du désespoir, il lève en permanence la main pour intervenir : la honte quoi !

Et le calvaire ne fait que commencer... 
Et je ne vais pas vous raconter la suite, non, non.

L'écriture d'Olivier Gay est toujours aussi dynamique, son texte est bourré de références actuelles qui parlerons beaucoup aux ados : musiques, films et bien sûr livres. Les clins d'oeil sont fréquents et savoureux. Mais ce que j'ai apprécié le plus, comme d'habitude, c'est l'humour que distille l'auteur dans ses dialogues qui sonnent résolument modernes. Humour qui permet de reconnaître sa "patte" tout de suite.

Pourtant cette fois ci la magie n'a pas totalement opéré. J'ai bien aimé, ne me faites pas dire le contraire, je l'ai d'ailleurs dévoré d'une traite car l'idée était top et l'intrigue bien gérée. Mais j'ai ressenti un manque de profondeur dans les personnages. Mike tout d'abord, même si son secret y est pour beaucoup. Maxime, le caïd du bahut, lui aussi aurait mérité d'être plus creusé. J'avais envie de plus avec tous ces personnages. Même Léa finalement, qui je trouve se répète trop souvent. Je pense que la faute en incombe à cette volonté d'en faire un one-shot. L'histoire avance trop vite au détriment des personnages.

Ceci dit, ce que cache ce secret et la façon qu'à Olivier Gay de le gérer ralliera sans aucun doute tous les jeunes ados derrière lui. Un one-shot, c'est parfait pour découvrir un auteur et son style d'écriture. Une sorte de tremplin pour aller plus avant et se régaler forcément avec THE série incontournable qu'est Le noir est ma couleur dont vous trouverez les liens ci-dessous. A offrir aux 10-12 ans pour amorcer l'addiction à la lecture !







vendredi 9 décembre 2016

PÉRISMER Livre 1 de Franck Dive



PÉRISMER Livre 1
La reine des noctères



Editions des Indés de l'Imaginaire
Collection Naos
18/11/2016
304 pages
17.90 euros



Ils sont cinq. Cinq adolescents qui vivent depuis leur plus jeune âge dans un monastère isolé du monde extérieur. Par une nuit tragique, ils échappent de justesse à l’agression de ténébreuses créatures et, pour survivre, doivent se résoudre à l’exil.

Un long périple les attend, au cours duquel ils n’auront pas d’autre choix que d’apprendre à s’entraider et à dépasser leurs différences, car face à eux se dresse la Reine des noctères, un fléau qui les considère déjà comme ses pires ennemis.



L'avis de Phooka:



Avant propos:  C'est quoi la Collection Naos?

Souffle de l’aventure, voyage et rêve, saga épique et quête enchanteresse, histoire revisitée et anticipation, monde fantastique, futuriste, mythologique ou utopique, magie et monstres, ténèbres ou poésie du merveilleux…
Naos, le label jeunesse des Indés de l'imaginaire !
Et hop vous savez tout, fin de l'avant propos.


Cinq adolescents, trois garçons, Pharnis, Amonis et Erian, et deux filles, Swen et Coleen, vivent dans un monastère. Ils ne savent rien de leurs origines. Ils sont tous un peu "particuliers" car ils possèdent des aptitudes hors normes. Oui des pouvoirs "magiques" pourrions-nous dire, sauf que ce n'est pas si simple. Car les moines aussi ont quelques pouvoirs dont celui de guérison, mais ces enfants là sont un peu à part. Cela ne les empêche pas de couler des jours paisibles au monastère où ils sont en parfaite sécurité, protégés du monde extérieur. Du moins, jusqu'à l'attaque des noctères ...

Cette attaque c'est l'ouverture du roman. Autant dire que le lecteur se retrouve tout de suite plongé dans l'ambiance, nez à nez avec ces bestioles peu ragoûtantes. Si l'attaque échoue il n'en reste pas moins que les ados sont en grand danger et qu'ils doivent fuir. Car oui, ces sales bestioles en ont après eux. Ils se retrouvent donc "dehors", dans un monde qu'ils ne connaissent -au mieux- que par les livres et dans lequel des troupeaux de noctères leur courent après.

Une course poursuite donc, mais pas seulement. Car si ces cinq là se connaissent, ils ne sont pas forcément amis pour autant et surtout aucun n'a été confronté à de telles situations Leurs réactions dépendra beaucoup de leur caractère, et il est important qu'ils fassent front ensemble, ce qui n'est pas toujours facile.

Le récit est sombre à souhait. Les épreuves que ces jeunes vont traverser sont intenses et nombreuses. Le décor est plutôt classique en fantasy mais les ramifications sont complexes et les surprises nombreuses ce qui donne une tonalité propre au récit. On suit ces cinq ados avec beaucoup d'intérêt. Ils sont très différents, avec chacun leur caractère bien spécifique et leurs failles. Les rencontres qu’ils font ajoutent des personnages forts bien troussés et les pages défilent toutes seules.
Comme je le disais plus haut, le récit est assez sombre ce qui n'est pas pour me déplaire loin de là. L'auteur ne cède pas à la facilité, les héros ont leur lot de déboires, leur parcours est clairement initiatique mais leurs dons ne tombent pas "tout crus" devant eux. Ils vont devoir se battre pour les obtenir ... s'ils les obtiennent.
Quant aux "méchants" et en particuliers ces noctères et leur reine, ils donnent des frissons dans le dos.

Bref, une lecture prenante et haletante pour les jeunes et les moins jeunes. Aucun temps mort, le rythme est enlevé, le suspense toujours présent, les héros attachants et les révélations subtilement amenées. Pour ma part, il me tarde déjà d'en découvrir la suite !

jeudi 8 décembre 2016

JENNY de Fabrice Colin





Éditions Sonatine
314 euros
20 euros


4ème de couv :


Vous n’avez jamais rencontré personne comme Jenny. Heureusement pour vous.


Cayucos, Californie. Dans une villa au bord du Pacifique, un homme désespéré se confie. Dans la baignoire à l'étage, le cadavre d'une femme obèse. Comment est-il arrivé ici ? Le moment est venu pour l'homme de raconter son histoire.


Quelques mois plus tôt... Après la disparition de son épouse, le journaliste Bradley Hayden, détruit, s'étourdit dans des liaisons sans lendemain via un site de rencontres. Un jour se présente une femme qui ne correspond en rien à la description qu'elle a faite d'elle. Jenny, 300 livres, QI redoutable, lui montre une vidéo de son épouse. April est en vie. Elle ne le restera que s'il lui obéit en tout. Dès lors, Bradley est contraint de suivre Jenny dans une épopée meurtrière. 

Qui est vraiment Jenny ? A-t-elle choisi April au hasard ? Bradley pourra-t-il retrouver sa femme à temps ?




L'avis de Dup :

Jenny est le troisième roman de Fabrice Colin paru aux Éditions Sonatine, et aux dires des aficionados il s'inscrit dans un cycle. Heureusement pour moi, il peut également se lire indépendamment des deux autres, même si sans doute y ai-je raté quelques clins d'oeil. 

Bradley et April sont mariés depuis plus de dix ans et force est de reconnaître que leur couple se délite. Le train-train, la lassitude, les bières... Pour redonner un peu d'élan Bradley propose une virée à Vegas, ville de la démesure, où chacun y a ses souvenirs, pas en commun toutefois.

Mais à peine arrivés, April disparaît avec ses affaires. Cache-cache ? Fugue ? Bradley attend, cherche. Après une semaine il convient qu'il ne lui sert à rien de patienter là, il rentre chez lui à San Francisco et entame de plus amples recherches. Hôpitaux, police, FBI, privés... rien. Les mois passent et Bradley sombre. Il finit par s'inscrire sur un site de rencontres, à la recherche d'aventures sans lendemain. Sa vie part en live, le lecteur s'enfonce avec lui...

Puis c'est Jenny. Il devait rencontrer Tiffany, 150 livres et c'est Jenny, 300 livres qui se pointe au rendez-vous. Jenny qui lui montre une vidéo d'April avec le journal du jour, séquestrée mais en vie, amaigrie, suppliante. Il ne la reverra que s'il obéit à Jenny. Bradley devient otage à son tour, objet sexuel et complice d'une longue cavalcade sanglante à travers tout le pays. Jenny tue, Bradley suit.

Le récit de l'auteur n'est en rien linéaire, car ces phases de road-movies alternent avec d'autres, chronologiquement postérieures, où Bradley est seul, dans un établissement psychiatrique. Un Bradley désorienté qui ne sait plus faire la part du réel de l’hallucination. Il y suit une thérapie par la fiction, tout un programme... Mais si Bradley est désorienté, il faut avouer que le lecteur aussi. Plus on avance et plus on se noie. J'ai même dit à Phooka à un moment, j'avais alors dépassé la moitié du livre : "Il est chelou ce roman, prenant, pas captivant, mais surtout je n'y comprends rien !"

Il faudra dépasser les 200 pages pour avoir un indice qui relie quelques fils. Mais quel indice ! Un uppercut en pleine face plutôt ! Et là s'enclenche une véritable frénésie de lecture parce que bon sang, ça prend aux tripes et on veut comprendre. Le thème principal de ce roman est la manipulation mentale, Bradley étant devenu une marionnette, mais ne vous y trompez pas, le plus manipulé de tous est le lecteur, complètement à la merci de Fabrice Colin.

Si c'est Bradley que l'on suit du début à la fin de ce roman, c'est Jenny le personnage le plus important. D'ailleurs insidieusement, petit à petit, il n'est plus appelé Bradley mais le complice. Jenny est à la fois terrifiante, envahissante, angoissante. Puis elle devient déroutante, émouvante, ahurissante. Voilà. Maintenant vous reprenez tous ces adjectifs et vous les appliquez sur ce roman de Fabrice Colin. 

La 4ème de couv dit "Vous n'avez jamais rencontré personne comme Jenny. Heureusement pour vous". 
Moi je dis "Vous n'avez jamais lu un livre comme Jenny. Qu'attendez-vous ?".

PS: Pour lecteurs avertis cependant, certains passages sont très violents et m'ont fait frémir d'horreur.



Pour la section thriller du challenge de La Licorne
3 points 



mercredi 7 décembre 2016

Le prochain roman de Fantasy d'Estelle Faye sera chez Critic



Pour le plaisir des yeux tout d'abord...

Marc Simonetti  envoie du lourd encore une fois !


LES SEIGNEURS DE BOHEN
Estelle Faye




Éditions Critic

Sortie le 2 mars 2017


4ème de couv :

« J'avais seize ans quand j'ai quitté la steppe. Mais je ne vais pas vous narrer mon histoire. Je ne vais pas non plus vous relater les exploits de grands seigneurs, de sages conseillers, de splendides princesses et de nobles chevaliers. Je croyais, quand j'étais jeune, que c'était dans ce bois qu'on taillait les héros. Je me trompais. 
Je vais vous narrer les hauts faits de Sainte-Étoile, l'escrimeur errant au passé trouble, persuadé de porter un monstre dans son crâne. De Maëve la morguenne, la sorcière des ports des Havres, qui voulait libérer les océans. De Wenceslas le clerc de notaire, condamné à l'enfer des mines, et qui dans les ténèbres trouva un nouvelle voie... Et de tant d'autres encore, de ceux dont le monde n'attendait rien, et qui pourtant y laissèrent leur empreinte. Leur légende. 
Et le vent emportera mes mots sur la steppe. Le vent, au-delà, les murmurera dans Bohen. Avec un peu de chance, le monde se souviendra. »



mardi 6 décembre 2016

FAUX FRÈRE, VRAI SECRET de Olivier Gay (Phooka)



Éditions Castelmore
283 pages
14,90 euros





Léa menait une vie normale entre les cours, les livres et ses amis, mais tout change le jour où elle apprend que des proches de son père sont morts dans un accident de voiture. Leur fils de quinze ans, Mike, devenu orphelin, va emménager sous le même toit qu’elle. Difficile de devoir partager l’appartement familial - et sa salle de bains - avec un parfait inconnu...



Si seulement c'était tout ! Mais il ne connaît pas les codes du lycée, se montre trop parfait pour être honnête et n'a pas peur des brutes que tout le monde fuit.


Léa est bien décidée à découvrir ce que cache son nouveau frère… sinon sa vie va devenir un enfer.



L'avis de Phooka:



Damned ! Ça vous arrive à vous d'aimer un livre et de ne pas pouvoir s'empêcher d'être un peu déçue ? Ben voilà, il faut que ça m'arrive avec le petit dernier d'Olivier Gay.

Car oui, je l'ai dévoré avec gourmandise (le livre pas Olivier)
Oui les pages ont défilé toutes seules
Oui j'ai aimé ma lecture
Oui j'ai pleuré à la fin (quel cœur d'artichaut cette Phooka !)
Oui je le recommanderais sans hésitation

Mais...
Mais je suis restée sur ma faim, je sais qu'Olivier peut mieux faire surtout quand il a de l'espace et là il en avait peu car si la fin peut laisser la porte ouverte à une suite, elle peut aussi être ... une fin.

Mais reprenons depuis le début.

Léa est une gentille fille très ordinaire, bonne élève sans plus, le nez toujours dans ses livres de fantasy (quelle plaie ces lectrices de fantasy hein! :)), discrète, normale quoi. Le seul truc un peu bizarre dans sa vie, c'est son père qui bosse comme un malade et qui n'est quasi jamais à la maison. Mais bon, même ça, ça arrive.

Un beau jour elle se retrouve avec un frère. OK, il ne tombe pas du ciel, c'est pas vraiment un frère mais son père qui, pour une fois est là, lui annonce tout de go qu'un jeune garçon prénommé Mike, orphelin, vivra désormais sous leur toit. Autant dire que la nouvelle est un choc pour Léa et on le comprend. Arrive le fameux Mike, beau comme un dieu et froid comme un gardon. Le pompon, c'est quand Léa apprend que la Mike sera dans son lycée, et même dans sa classe et qu'elle va devoir le babysitter ...

Bon je n'en dirai pas plus. Le soucis que j'ai eu, sérieusement, c'est que j'ai immédiatement deviné qui était Mike. Dès sa première apparition j'ai eu un doute et ensuite ce doute a été totalement confirmé par la suite. Alors rassurez vous , j'ai demandé à Dup, qui elle n'avait pas choisi la bonne option :) La surprise a donc été au rendez-vous. Ceci juste pour dire que du coup, j'ai sans doute un avis un peu biaisé du roman. Si j'ai suivi les aventures de Mike et de Léa avec intérêt, je n'ai pas eu de "révélation". Il n'empêche que le récit est suffisamment trépidant et sympathique pour être lu avec ferveur.

L'autre bémol, c'est la courtitude du récit (ben quoi, ça existe pas courtitude ?). Clairement le one-shot c'est pas le truc d'Olivier. Du coup, pas trop de temps pour s’appesantir sur les personnages. en particulier celui de Maxime qui m'a beaucoup plu. Une sorte d'Alexandre celui-ci mais vu de l'autre côté de la lorgnette. Mais on aurait aussi souhaiter en savoir plus sur Léa, voire même Mike.

Du coup, on ressent une frustration non négligeable à la fin du roman et même si on s'est régalé, on ne peut s'empêcher de le trouver un poil en dessous du Noir est ma couleur, mais bon il faut dire que c'est une référence (d'ailleurs page 140 l'auteur lui-même écrit telle une publicité subliminale "Dans une série exceptionnelle intitulée Le noir est ma couleur ...."). On remarquera donc que l'humour d'Olivier est toujours aussi présent et c'est un régal.

Bref, un petit roman jeunesse qui se dévore avec plaisir, une première approche pour ceux qui ne connaissent pas cet excellent auteur, mais ensuite jetez-vous sans hésitation sur ses autres romans.


lundi 5 décembre 2016

NEED de Joelle Charbonneau




Éditions Milan
316 pages
14,90 euros


4ème de couv :

Les adolescents du lycée de Nottawa se réunissent tous sur NEED, un nouveau réseau social promettant de répondre à tous leurs besoins sous couvert d'un total anonymat... quels que soient ces besoins et leurs conséquences, et à condition d'inviter six amis à le rejoindre. Kaylee demande un rein pour sauver la vie de son frère, mais le site réclame de dangereuses contreparties...




L'avis de Dup :

Kaylee n'est pas franchement populaire dans son lycée, encore moins depuis qu'elle se démène pour demander à tout le monde de se faire tester : DJ, son petit frère gravement malade, a un besoin urgent d'une greffe de rein compatible. Elle ne peut compter que sur l'amitié profonde que lui voue Nate qui lui, pour le coup, bénéficie de l'aura de popularité de son grand frère, capitaine de l'équipe de base-ball du lycée.

Kaylee est intelligente et réfléchie, mais cela ne l'empêche pas de s'inscrire sur ce nouveau réseau social qui commence à faire fureur au lycée : NEED. Ce programme te demande ce que tu veux, et tu l'obtiens peu de temps après, en échange d'une contrepartie. Mais alors que tout le monde demande le dernier téléphone portable ou une place de concert, Kaylee elle demande un rein pour son petit frère.

Si Kaylee est le personnage principal et que la narration se concentre le plus souvent sur elle, elle alterne cependant avec de nombreux points de vue d'autres lycéens. Cela permet une vision multiple de l'approche de ces derniers vis à vis de ce réseau social "trop cool"... Seulement voilà, alors qu'au début les contreparties semblaient anodines au regard des gains, très vite la situation va évoluer. Jusqu'où seront-ils prêts à aller ?

Et la machine s'emballe...

Cette Kaylee est un personnage très attachant. Elle a beau être très réfléchie, avec beaucoup plus de jugeote que ceux qui l'entourent, son parcours personnel en fait une gamine qui doute en permanence d'elle même. Son père qui a abandonné le foyer familial peu après l'annonce de la maladie de DJ, ses relations houleuses avec sa mère, et surtout bien sûr cette terrible maladie qui frappe ce petit frère qu'elle aime tant. Tout cela pèse sur sa psyché et décuple l'empathie que le lecteur peut éprouver pour elle.

Construit comme un thriller, ce roman est un véritable page-turner d'une efficacité redoutable. Même si la fin me semble peu réaliste avec ma vision d'adulte, je pense qu'elle scotchera plus d'un ado. Les thèmes abordés sont vraiment d'actualité et mériteraient d'être au programme des 3ème-2nde d'autant qu'ils sont traités avec justesse. Joelle Charbonneau dénonce les déviances de certains réseaux sociaux et leur impact sur une jeunesse terriblement influençable. Elle dénonce également la société de consommation qui créé des envies considérées très vite comme des besoins. Elle aborde très finement ce sentiment d'impunité qui touche la jeunesse retranchée sous l'anonymat fourni par ces réseaux sociaux.

Bref, une seule chose à faire : le lire, le coller entre les mains des ados qui vous entourent puis en discuter avec eux !


samedi 3 décembre 2016

Le prochain Sandrine Collette - Février 2017



Parce que chaque sortie de cette auteur est un événement pour moi, je le partage !
Info glanée sur facebook (merci Sonja Delzongue :))

Un seul mot : HÂTE !




Le pitch :

Six ans après avoir quitté son île natale pour suivre un homme à Paris, Moe tente de survivre avec son nourrisson. Elle est conduite par les autorités à la Casse, une ville pour miséreux logés dans des voitures brisées. Au milieu de ce cauchemar, elle fait la connaissance de Jaja, Marie-Thé, Nini, Ada et Poule, cinq femmes qui s'épaulent pour affronter la violence du quartier.

vendredi 2 décembre 2016

ITV 5 d'Olivier Gay


Cinquième volet de cette ITV de novembre + 1/2 décembre !

L'ITV 1 ,  l'ITV 2  ,  l'ITV 3  et  l'ITV 4
sont dispos sous les liens !





Du Bragelonne, du Castelmore, un mois chargé en nouveautés. Ajoutons à cela qu'il est à notre merci pour tout ce Mois JUSQU'AU 15 DÉCEMBRE !








mais laissons lui la parole (et cette fois-ci il "parle" pour de vrai ;))





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Oh, on pourra le lire un jour ton texte pour le concours de Flammarion?
Olivier :

Euh oui, on pourra, mais c'est vraiment nul, c'est un truc que j'ai bricolé rapidement. Ceci dit, on peut déjà y voir les prémices (prémisses ? saloperie de mot) de Fitz ^^

http://welovewords.com/documents/salaud-2-dot-0



Chut Maman lit :

Bonjour à tous ! J'arrive un peu après la bataille mais je viens juste de finir Faux frère, vrai secret que j'ai beaucoup aimé (j'ai beaucoup ri il faut dire). J'aurais beaucoup de questions à poser mais je ne veux pas spoiler l'histoire 😉 Alors je te demanderai juste : la blanquette, les maths, les livres YA... ou trouves tu ton inspiration ???

Olivier :


Tant mieux si tu as beaucoup aimé ^^ Et globalement, je puise l'inspiration sur les ados de toutes les questions qu'ils me posent en dédicace (notamment les livres YA qu'ils citent le plus souvent). Du coup j'en ai lu pas mal aussi, j'ai même eu quelques coups de coeur !

Pour les maths, j'ai simplement regardé le programme de seconde en 2016 et je l'ai adapté en fonction de mes souvenirs ;)

Pour la blanquette, hmm, j'ai surtout cherché un plat un peu plus compliqué à faire que des oeufs sur la plat, et je me suis souvenu de certaines blanquettes de mon enfance. Aaaaah, nostalgie !


Phooka :


Comment t'es venue l'idée de faire des vidéos?

Olivier :


Ça faisait longtemps que je voulais raconter le quotidien de l'écrivain, mais je pensais à le faire sous forme de roman. Quand Sam a commencé à faire des vidéos, j'ai trouvé son format très intéressant. Et le vrai déclic a été de voir Andy Raconte, une YouTubeuse, au salon de Genève. Je me suis rendu compte que les gens étaient vraiment demandeurs de vidéos un peu décalées. Alors voilà, je ne voulais pas que ça me prenne trop de temps donc c'est bricolé sur un coin de table, mais c'est fou le nombre de personnes en salon qui m'en parlent ^^




Régina Falange :

Grenouille-bleue ? On en parle ou bien? :p
Héhé je l'ai lu le texte :) Déjà la réplique piquante et l'humour étaient là !

Olivier :

Pour le pseudo, un péché de jeunesse, qui date de mes études aux Etats-Unis ^^Et peut-être qu'un jour je reprendrai ce texte, qui sait ?


Harmonie :

Salut Olivier, 
Je ne suis pas passée par là depuis l'ITV 1 alors je viens de tout lire ! Et beh, j'en ai appris des choses ;)

J'ai finis La main de l'empereur, juste génial =) D'ailleurs, je n'ai pas fini Les épées de glace et vu que ce que j'ai lu, j'ai bien fais car du coup, j'ai été surprise par quelques détails qui étaient dévoilé dans Les épées de glace ;) 
Maintenant faut que je reprenne Les épées de glace ! 
Elodie n'arrête pas de parler de tes polars, alors il va falloir que je me lance !

Sinon, les fêtes de Noël approche, qu'as-tu prévu ? Repas en famille... ? 
As-tu fait ta liste au Père Noël ? :p 



Sérieusement, question par rapport au livre : Pourquoi avoir écrit un roman sur Rekk ? Et non sur un nouvel univers ? 


Olivier :


Content que ça t'ait plu, comme je le crie sur tous les toits, pour moi, c'est mon roman le plus abouti ^^

Et il faut TOUJOURS écouter ce que dit Elodie. Enfin non, seulement quand elle parle de mes polars :o


Pour les fêtes de Noël, c'est repas dans les deux familles... et comme on achète une maison, la liste au Père Noël est vaguement réduite et pas très sexy (miam le fauteuil, super la batterie de casseroles ^^)


Le one-shot chez Castelmore, c'était une volonté délibérée de ta part ou une demande de l'éditeur ?




Olivier :

C’était une volonté de ma part de faire une pause entre plusieurs séries qui s’étalaient sur de nombreux tomes. Je venais d’écrire cinq Noir est ma Couleur, je voulais partir sur une autre série du même genre derrière, donc je me suis dit que ce serait intéressant de voir si j’étais capable de développer un univers sur un seul tome. Bon, à voir les commentaires ici, le résultat semble mitigé ^^


Harmonie 
Euh, on a la même liste de Noël mdr =)
Et Elodie n'a retenu que le "Et il faut TOUJOURS écouter ce que dit Elodie." donc maintenant je suis mal barrée ahah

En 2017, tu espères sortir combien livres ?

Olivier :


Je confirme, tu es mal barrée ^^
Et je ne sais pas encore pour 2017, ça dépend de la souplesse des éditeurs. La suite de la Main de l’Empereur est prévue pour les Imaginales, le début d’une nouvelle série Young Adult pourrait voir le jour rapidement aussi… donc difficile à dire pour l’instant, mais ça promet d’être productif. Et 2018 sera pire !

Régina Falange

Tu vois Harmonie, il faut toujours m'écouter ;) C'est Olivier qui le dit ! On notera d’ailleurs que c'est en m'écoutant que tu as découvert Le noir est ma couleur en plus, c'est donc grâce à moi que tu es là aujourd'hui oui oui :p (les ie dans la place héhé)

Sinon question très importante: Quand et où aurons-nous l'immense privilège de te revoir? Tu as déjà quelques dates pour 2017?


Olivier :


J’essaie de lever un peu le pied sur les salons (un beau marathon l’an dernier) donc je ne fais plus que :
- Les salons emblématiques (Trolls, Imaginales, Montreuil, Genève…)
- Les salons proches de chez moi (Fuveau, Toulon…)
- Les salons qui incluent des interventions scolaires.
Du coup, la date la plus proche, ce sera donc Trolls & Légendes !





Mdrr oui oui ;) Pour Olivier c'est vrai et je t'ai fais découvrir Mr Gabriel Katz :p
Et y'a intérêt à y avoir des dates dans le sud !! 

Vu que tu travailles chez toi, tu fais le ménage ? (La cuisine tu n'es pas très douée à ce que j'ai vu donc je te demande pas :p), les lessives ? le repassage ?




Olivier :


Euh, non, rien de tout ça, je me contente d’écrire et d’être bourré de talent :o

Et on a une femme de ménage, comme des sales bourgeois (mais ça facilite grandement la vie de couple et ça évite pas mal d’engueulades ! ^^)



Bon bon bon, maintenant que j'ai terminé le Noir est ma couleur, où ça en est cette idée de spin off ? :p
Sinon, que penses-tu des tutus et des perruques dans la vie ? (Dup, Phooka, il y a des photos qui trainent sur chez Sae et moi si vous voulez)
Ah, et étais-tu dans le même train que moi et as-tu fui devant ma menace ? 

Ça devient difficile de poser des questions après le salon, mais je finis sous peu La Main et je reviens vite ! (t'as raison, il est bien, va)



Olivier :



Aucune idée pour le train mais, dans le doute, je ne suis pas sorti de la voiture-bar :o
Pour le reste, j’ai toujours envie d’écrire ce spin-off, faut voir si un éditeur serait motivé pour le publier, par contre. Mais j’ai pas mal d’idées assez sympas sur le sujet.
Pour les tutus et les perruques, après avoir courageusement essayé, je ne peux qu’admettre que ces accessoires vont bien mieux à Gabriel qu’à moi. Je suggère donc de vous concentrer sur lui la prochaine fois, je ne suis pas à la hauteur :D
Et bien sûr qu’il est bien, comme si j’avais eu le moindre doute (hum) ^^



"sur chez Sae et moi" olala, faut que j'arrête de commenter aussi tard. Pourriez-vous supprimer le "sur" discrètement ? :p

Les ravages de l’alcool… :o



Allez, abordons un sujet qui fâche (enfin pas trop j'espère). Tes fans le savent tu excelles sur la longueur ...Je parle de tes romans bien sûr. Tu n'es jamais meilleur que quand tu as tout ton temps pour raconter une histoire (le Gay serait -il bavard).
Bref, si "Faux frère, vrai secret" attire d'assez bonnes critiques, tout le monde ou presque garde quand même une préférence pour Le noir est ma couleur.
Est-ce un récit que tu as tout de suite imaginé court ou avais tu d'autres envies le concernant?


Olivier :


Je suis content de m’être frotté au one-shot, pour voir ses avantages et ses limites. Je me rends compte en effet que je préfère avoir plus de temps pour développer mes histoires, simplement parce que ça permet de rendre les interactions plus réalistes. Je retrouve souvent dans les chroniques de Faux Frère un regret sur le traitement trop rapide de Mike ou de Maxime. Peut-être les gens se seraient-ils plus attachés aux personnages sur plusieurs tomes.
Après, perso, j’aime bien Léa, comme quoi ^^


Nous, on attend des réponses...
et lui, il fait joujou !


:))




jeudi 1 décembre 2016

LA MAIN DE L'EMPEREUR de Olivier Gay






Éditions Bragelonne
375 pages
20 euros


4ème de couv :

Rekk n’a pas eu une enfance facile. Fils bâtard d’un gladiateur et d’une femme mariée, élevé par des prostituées, il est sauvé par son habileté à l’épée. Il se fait à son tour une place dans l’arène et en devient bientôt le champion. Mais Rekk doit poursuivre ailleurs un destin écrit en lettres de sang : l’Empereur en personne l’envoie rejoindre l’armée qui mène en son nom une guerre éprouvante contre les tribus koushites. En compagnie d’hommes démunis et amers, dans l’enfer de la jungle où le danger est partout, Rekk va devenir le bras armé de l’Empereur grâce à ses talents redoutables.
Lorsque l’on suscite l’admiration autant que la crainte et la haine, savoir se battre ne suffit pas toujours, et la frontière est ténue entre le héros et le monstre. Qu’arrivera-t-il à Rekk quand sa légende lui échappera ? 

DANS LA MAIN D'UN EMPEREUR, LES MORTELS NE SONT QUE DES PIONS.




L'avis de Dup :

Autant l'annoncer tout de suite : Coup de coeur ! Les Dieux Sans Noms sont témoins de l'engouement que j'ai eu pour ce roman... mon entourage aussi d'ailleurs ! Pendant deux jours j'étais aux abonnés absents.

J'avais tellement aimé Rekk dans le diptyque précédent Les épées de glace que je me suis ruée sur cette Main de l'Empereur dès réception. Un peu d'appréhension malgré tout : et si j'allais être déçue ? Mais bon, la réponse se trouve dès la première ligne de ma chronique ! Et pour cause, ici il n'est question que de Rekk, et cela démarre dès sa conception.

Rekk va grandir dans la caserne sud de Mushein, la capitale de l'Empire. Ces casernes n'ont rien de militaire comme on pourrait le penser, ce sont plutôt des pépinières à gladiateurs. Ceux-ci sont élevés et entraînés dès leur plus jeune âge pour combattre dans l'arène. Ils y sont également nourris, logés, blanchis et ... divertis. En effet chaque caserne possède son bordel intégré et c'est ainsi que Rekk croit dur comme fer qu'il est l'enfant de Krylla, une de ces filles. Seul le lecteur sait ce qu'il en est. De plus Rekk va bénéficier de l'entrainement du champion en titre de la caserne, détenteur du Cimeterre d'Or, c'est-à-dire grand gagnant de tous les combats, dès son adolescence. Il va très vite devenir champion à son tour.

A chaque fois qu'il va découvrir un pan de vérité sur ses origines, Olivier Gay va se charger de le détruire et ce de la plus ignominieuse des façons. Il façonne une boule de haine de plus en plus dangereuse tant ses prouesses à l'épée sont prodigieuses.

Prodigieuses, mais pas spectaculaires : comme Rekk gagne TOUS ses combats, le public des arènes se lasse, les paris chutent et Rekk est remercié ! Cependant ses capacités de bretteur ne sont pas passées inaperçues aux yeux de Bel 1er, l'Empereur, friand de ces spectacles sanglants. Ce renard de première, à coup de belles paroles et d'or va se mettre Rekk dans sa poche, l'enrôler et l'expédier à Koush. Il a tout juste vingt ans.

Koush c'est la frontière sud de l'Empire, c'est la chaleur tropicale, la jungle et tous ses dangers. Koush c'est tout un programme de promesses : épices, bois précieux, or et diamants. Mais c'est aussi les Koushites, un peuple fier, insaisissable et qui tient tête à l'armée Impériale. Koush, c'est l'épine infectée dans le pied de Bel. Là-bas Rekk va façonner sa légende de Boucher, bien aidé en cela par l'Empereur.

Le point fort de ce roman ce sont ses personnages. Alors il y a Rekk bien sûr, que j'aimais déjà, c'est confirmé ! Autour de Rekk gravite beaucoup de personnages très intéressants. L'Empereur, qu'on ne peut qu'admirer pour son intelligence et son côté calculateur et retors. Krylla, Oblan, Bishia et bien sûr Dareen qu'on retrouvera dans Les épées de glace. A chaque fois que je croisais son nom, mon coeur se serrait. Je me demande même si je ne l'aime pas plus que Rekk cette contrebandière ! Et puis Olivier Gay développe également une flopée de personnages encore plus secondaires, qui feront un bout de chemin avec Rekk, qu'il développe suffisamment pour qu'on commence à s'y attacher et qu'il sacrifie quelques pages plus loin sans états d'âme ! Rhaaaaaa!
C'était une première victoire.
Il s'assit à côté du soldat vétéran et regarde les étoiles qui luisaient dans le ciel.
-Tu n'as pas fui Atragus. Le mur ouest a tenu bon jusqu'au bout, et pas un Koushite n'a réussi à y prendre pied. Je suis fier de toi.
Les entrailles à l'air, la gorge tranchée, Atragus ne répondit pas.
Des uppercuts comme cela, on s'en ramasse plus d'un...

Une écriture très visuelle qui nous fait sentir (un comble non ?) le sable, la sueur et le sang qui volent dans les arènes. Qui nous fait serrer les fesses dans la jungle avec ses araignées, ses serpents, ses lianes coupantes, urticantes, flagellantes, ses tourbières agissant comme des sables mouvants, etc. Qui nous fait frémir à chaque fois que Rekk dégaine son épée et lire en apnée des pages de batailles, d'affrontements. Qui nous fait hurler devant l'injustice et la manipulation qu'il subit.

Et bien sûr, Olivier Gay nous laisse en plan, sur un énorme cliffhanger, sur la pire des trahisons en marche pour le tome suivant... c'est bien le pote de Gabriel Katz !!! En bonne masochiste, j'en redemande encore ! J'AI  A-DO-RÉ.




Et bien sûr à inscrire au challenge de la Licorne
même si ce ne sera que 3 points dans ma besace !