mercredi 30 septembre 2020
Nos coups de cœurs de septembre 2020
mardi 29 septembre 2020
LE DRAKKAR ÉTERNEL de Estelle Faye
☇ L'avis éclair de Phooka sur Le Drakkar Éternel de Estelle Faye ☇
Une nouvelle sortie d'Estelle Faye, ça ne se rate pas c'est une évidence. Mais quand en plus elle est servie par une couverture aussi belle, c'est la cerise sur le gâteau. Parce que oui, la toute première chose qui frappe lorsqu'on a ce livre en main, c'est sa beauté. La couverture est sublime, réussie dans ses moindres détails. Elle attire le regard, c'est vraiment fabuleux.
Et puis on ouvre le livre et le contenu est à la hauteur de l'extérieur. Maël est un jeune garçon myope comme une taupe, collégien, un peu solitaire, harcelé par une bande de sales mômes comme il en existe beaucoup. Sa seule amie c'est Astrid. Astrid avec ses deux nattes de longueurs inégales, orpheline placée dans une famille d'accueil. Elle n'a pas toujours eu la vie facile et elle a appris à faire face. Elle est toujours là pour Maël et prendre sa défense. Lorsqu'une fois de plus Maël se retrouve en mauvaise posture face à ses harceleurs, Astrid accourt pour le défendre. Mais ce sont Maël et Astrid qui se font prendre par la patrouille et qui sont convoqués chez le directeur. Pour oublier tout ça ils partent en mer sur leur Optimiste. Ils ont l'habitude de naviguer, ils habitent depuis toujours sur cette côte Normande bourrée de légendes et de récits Vikings. Alors quand le brouillard se lève, épais, poisseux et franchement étrange, voir apparaître un drakkar ne les surprend pas plus que ça. Ils pensent d'ailleurs que ce sont des touristes qui font une reconstitution historique. Perdus en mer comme ils le sont, ils acceptent de monter à bord et là ils vont réaliser leur erreur. Pas de reconstitution, ils sont bien sur un drakkar langskip, au milieu de 'vrais' vikings sous le coup d'une malédiction. Astrid et Maël sont les seuls à pouvoir les sauver. Pour rompre la malédiction c'est facile, il suffit de retrouver un artefact sur une des îles autour d'Yggdrasil. Les deux vont se retrouver face à des nains, des dragons, des Ases, Odin, Hel, Loki, Fenrir et j'en passe ... Piece of cake !
Le roman est merveilleusement écrit, empli de l'imaginaire nordique. Le lecteur est plongé dedans jusqu'au cou. L'immersion est totale au même titre que pour Astrid ou Maël. La quantité de détails, de créatures, de décors et d'atmosphères est phénoménale et pourtant "ça passe crème" comme dirait Dup. Chaque île est différente, chacune a ses spécificités et correspond à l'un des neuf royaumes de la mythologie nordique (Asgard, Vanaheim, Jötunheim ...). Jamais on est perdu, jamais on se sent noyé sous les informations et pourtant quelle richesse !!!
Et que dire des personnages! Je ne parle pas évidemment d'Odin ou Loki, bien connus, mais de Hrolf le jarl du langskip, ou de Leifr le scalde au comportement un peu étrange. Quant à Astrid, elle est plus grande que nature. Cette jeune adolescente qui n'a pas froid au yeux prend tout son essor au milieu des guerriers Vikings. Elle prend son rôle de protectrice très au sérieux et ses capacités seront indispensables dans cette aventure. Quant à Maël lui, il est plutôt l'intello, celui qui a lu les livres, qui connait la mythologie nordique. Il est aussi celui qui nous conte ce récit, le scalde de nos temps. Il n'a peut être pas les capacités physiques d'Astrid, mais son courage ne fait aucun doute.
Le drakkar Éternel est un magnifique roman jeunesse. Pas si jeunesse que ça d'ailleurs car il est tellement bien écrit, tellement riche, qu'il s'adresse à tous. Que vous soyez ou non féru de Mythes nordiques, vous ne pourrez que vous laisser embarquer sur ce langskip pour suivre Astrid et Maël.
lundi 28 septembre 2020
QUITTER LES MONTS D'AUTOMNE de Emilie Querbalec
L'avis express de Dup sur Quitter les monts d'automne de Emilie Querbalec
L'AVIS DE DUP
Nous faisons la connaissance de Kaori alors qu'elle a 10 ans en cette année 13111. Elle est élevée par sa grand-mère, la grande conteuse Lasana de la lignée Shikiai. Mais la tradition ne va pas perdurer car Kaori n'a pas été touchée par le Ravissement, un événement qui survient sans prévenir et qui déclenche le don du Dit. Elle se destine donc à la danse pour accompagner la troupe de sa grand-mère dans ses représentations à travers les Monts d'Automne, loin de la capitale Pavané.
Kaori est la narratrice de ce roman, et l'autrice a choisi la première personne du singulier pour nous conter son histoire. Au vu de la couverture, et de ce nombre d'années, treize mille et quelques, on s'attend à un univers futuriste et c'est une grande surprise de découvrir Tasai, la planète de Kaori ! On se croirait au Japon de l'ancien temps, bien avant la révolution industrielle, pour le mode de vie, les traditions, la culture. Un monde où la tradition orale prime, où l'écrit est tabou, interdit.
Au grand malheur de Kaori causé par le décès de sa grand-mère, va se rajouter l'héritage que lui laissera Lasana, un rouleau manuscrit. Sa simple détention est passible de la peine de mort, mais elle ne peut se résoudre à le détruire ni à l'abandonner. Elle décide alors de quitter les Monts d'Automne et rejoindre la Capitale afin de retrouver une connaissance de Lasana. Les épreuves seront aussi nombreuses que les découvertes. Une campagnarde naïve à la ville en quête de son histoire et de son identité...
Un récit à la manière d'un conte initiatique que j'ai apprécié, très beau, poétique et souvent
profond, et pour une bonne moitié de ce roman, loin du genre attendu. Et puis
le récit bascule en vrai space-opéra, et c'est là qu'ils m'ont perdu. Je dois vraiment faire un blocage dès qu'il s'agit de voyage spatiaux, de relativité temporelle, etc, mais les réponses aux questions de Kaori se
trouvant ailleurs, à l'autre bout de la galaxie dans une
autre galaxie, elle part et nous avec. Un space-op' qui se teintera même de fantasy avec la présence
de Sylphes quasi immortels qui ressemblent fortement à des elfes. Malgré la beauté du texte, j'ai vraiment eu du mal à m'accrocher. Mes rares coups de cœur en SF en attestent...
La plume de l'autrice est belle et sûre, elle invite au voyage vers le pays du soleil levant. Le manque d'action de ce récit contemplatif et le caractère passif, très japonais, de l'héroïne ont étiré la durée de ma lecture. Cependant, la fin merveilleuse que propose Emilie Querbalec qui répond de façon subtile à toutes nos interrogations me fait avouer que je ne regrette absolument pas ma lecture, toute poussive qu'elle fut. Je vous invite donc à découvrir ce roman singulier qui invite au voyage.
dimanche 27 septembre 2020
Semaine 39 sur Bookenstock [bilan]
Le rythme est repris, les mémés ont bien bossé !
Côté chroniques on a pu lire:
- L'avis de Phooka sur Clément Coudpel contre les spectres de Samain, un roman qu'elle a visiblement aimé.
- Dup a complètement craqué sur le tome 1 des Dieux Silencieux
- Et puis Phooka s'est fait plaisir avec une chouette romance: Eternité Maudite
On vous a aussi parlé des sorties de Septembre 2020 chez Sonatine.
Dup nous a régalé avec son défi dessin sur le thème du Japon et ses dessins de vacances.
Bref, une semaine bien remplie!
Allez, à la semaine prochaine.
La bise
Bookenstock
samedi 26 septembre 2020
Naissance d'une vague
Certains auront vu sur Facebook mon dernier dessin pour le thème Japon, je voulais juste vous montrer les étapes pour ceusses que ça intéresse 😉
Tout d'abord le modèle pris sur mon calendrier permanent, le superbe tableau du japonais Hokusai : La vague.
vendredi 25 septembre 2020
ÉTERNITÉ MAUDITE Tome 1 Laura Collins
Tome 1 Éternité maudite
☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 1 de Éternité Maudite ☇
C'est ce qui arrive à Julia, une jeune femme, absolument ordinaire qui vient une fois par semaine jeter un œil à la maison familiale pour s'assurer que tout reste en bon état. Un jour, elle se promène dans le jardin, tout au fond, là où il y a cette vieille porte perdue au milieu des broussailles. Quand elle s'approche, la porte se met à frémir, comme si elle était vivante. Julia est attirée, l'ouvre et se sent comme projetée de l'autre côté. Là, elle va découvrir un monde qui, à cause d'une malédiction jetée par une sorcière, n'a pas bougé depuis 500 ans. Un minuscule village, ses habitants immortels et son sorcier Niall. Niall qui arrive au bout de ses pouvoirs, il doit les économiser au maximum pour continuer à protéger son village et ses amis. Parce qu'il y a un autre village, lui aussi protégé par un sorcier, et dont les habitants sont terriblement agressifs. Les deux villages ont passé 500 ans à se battre, à se faire des coups bas, voire même à se torturer. De toute façon qu'importe puisque tous sont immortels. Ils souffrent mais ne meurent pas. Leur malédiction c'est leur immortalité et les habitants n'ont qu'une envie c'est de pouvoir enfin mourir. Mais pour ça, il faut passer la fameuse porte ... dans l'autre sens. Et cette porte ne s'ouvre pas souvent et seulement sous certaines conditions bien précises.
Julia arrive donc dans cet environnement moyenâgeux, avec ses petites chaussures à talons, ses envie de café au petit déjeuner, son besoin de téléphone portable resté sur la table de la maison familiale (qu'en ferait-elle de toute façon). Inutile de dire que l'acclimatation n'est pas facile. Quand en plus elle se rend compte qu'elle n'est pas vraiment la bienvenue et que sa vie est en danger, il faut avoir un moral en béton pour tenir. Heureusement il y a Niall ... Mais le jeune sorcier (quel euphémisme vu qu'il a plus de 500 ans !) a d'autres occupations dont la principale consiste à repousser une attaque et un siège ennemi.
J'ai foncé tête baissée dans ma lecture à la poursuite de Julia et ses découvertes du monde "d'avant". Sans chaussures confortables, sans téléphone et sans café. La pauvre se retrouve comme une naufragée accrochée à sa bouée, ballottée au gré des flots et du vent. Et pourtant elle n'est pas passive, elle s'accroche, elle essaie d'avancer et de s'en sortir mais tout ce qui l'entoure est bien trop éloigné de ses connaissances. Heureusement que son diplôme de kiné lui permet de soigner quelques contusions et bras cassés lors des affrontements ...enfin si les blessés acceptent de se laisser toucher. Alors on comprend tout à fait qu'elle puisse trouver refuge dans les bras de Niall qui semble être le seul à l'accepter telle qu'elle est. Encore une romance me direz-vous. Oui effectivement car je me dois de reconnaître que j'ai bien changé d’opinion sur ces romances que je croyais toujours mièvres et sans fond. Or il se trouve que les dernières que j'ai lues, et en particulier celle-ci, permettent de découvrir des mondes riches, de rencontrer des personnages fouillés et des situations alambiquées à souhait.
Ce premier tome peut se suffire à lui-même. Pas de cliffhanger à la fin, ce qui est très appréciable, même si évidemment je lirai la suite. Éternité Maudite se lit quasiment d'une traite avec énormément de plaisir. Si vous avez envie d'une petite bulle d'air, n'hésitez pas.
jeudi 24 septembre 2020
LES DIEUX SILENCIEUX Tome 1 de Justin Call
1 # LE MAITRE DES CHAGRINS
L'avis express de Dup sur Le Maître des chagrins de Justin Call
L'AVIS DE DUP
Chaenbalu est un petit village que l'on pourrait dire perdu au milieu de la forêt de Brake. Mais c'est pire que perdu, c'est masqué, occulté par des sorts magiques. Et que cache-t'on à Chaenbalu ? Une Académie, avec des Anciens, des Maîtres qui forment de jeunes enfants, alors acolytes, à devenir des avatars du Jugement.
Annev 17 ans, n'est encore qu'acolyte lorsque nous faisons sa connaissance, et il s'entraîne dur avec ceux de sa génération car le Test du Jugement approche et un seul d'entre eux finira avatar. Mais Annev n'est pas comme les autres, d'abord parce qu'il ne loge pas à l'académie mais au presbytère, où il a en plus la fonction de diacre sous l'œil attentif et attentionné de Sodar, le prêtre. Cela ne l'empêche pas de se faire des amis, Titus et Therin, des ennemis, Fyn et Kenton.
Contrairement à tous les romans de Fantasy de ce type, on réalise que l'Académie de Chaenbalu est un collège qui forme leurs membres contre la magie. On leur enseigne le maniement de tout types d'armes, la furtivité, le crochetage de serrures, etc, pour aller récupérer ailleurs, dans le vaste monde, des artefacts magiques. En gros c'est un collège anti-magique, car ces artefacts volés, n'ayons pas peur des mots, sont alors stockés, scellés, dans un caveau style abri atomique. Et surtout, ces artefacts, comme toute magie dans ce monde sont considérés à l'académie comme issus de Keos, le Dieu renégat. Tout individu porteur d'une anomalie ne peut être qu'un fils de Keos.
Et notre Annev, chapeauté par Sodar, apprend la magie et possède un artéfact magique en lieu et place de son bras gauche qu'il n'a jamais eu depuis sa naissance... Né à Chaenbalu, sa malformation a condamné ses parents, lui a été sauvé et caché par Sodar. Parce que Sodar veille depuis des millénaires sur cette lignée de chevaliers dont est issu Annev, à cause d'une prophétie.
Les cours, les entrainements, les épreuves du Jugement, les amitiés et les inimitiés, tout cela est franchement passionnant. Je me suis régalée avec cette Fantasy faussement classique. La plume de Justin Call est extrêmement visuelle et moi j'y étais dans cette arène pleine de pièges monstrueux que ces mômes devaient affronter, éviter, tout en se méfiant des autres participants. Ce test du Jugement ne sera qu'une petite partie des épreuves qui vont surgir, ce roman est devenu très vite un page turner que je ne pouvais plus lâcher.
Je me suis énormément attachée à Annev, ce môme intelligent, brillant même mais tiraillé entre son envie de devenir avatar et son sombre secret. Tiraillé par cette compétition du Jugement qui implique de trahir l'amitié qu'il a pour Titus et Therin pour gagner. Tiraillé par ce choix qu'il va devoir faire entre l'Académie ou Sodar et sa prophétie. Plus on avance dans la lecture et plus on en apprend sur l'histoire, la mythologie de ces Dieux qui régissaient ce monde, et plus on se confronte à toutes sortes de magies.
Un final en apothéose avec une bataille qui se déroule sur plusieurs chapitres et ne peut que se lire d'une traite. C'est un festival de baston et de magie époustouflant, flippant... bref, énorme ! J'ai tout aimé dans ce Maître des chagrins, l'univers, l'intrigue, les personnages, c'est un coup de coeur et je n'ai qu'une hâte, avoir la suite entre les mains.
mercredi 23 septembre 2020
Les sorties Sonatine de septembre 2020
Résumé :
mardi 22 septembre 2020
CLEMENT COUDPEL CONTRE LES SPECTRES DE SAMAIN de M. d'Ombremont
☇ L'avis éclair de Phooka sur Clement Coudpel de M. D'Ombremont ☇
Voilà un roman que j'ai mis une éternité à lire pour cause de gros creux de lecture de mon côté et pourtant à chaque fois que j'arrivais à en lire quelques chapitres, une petite voix me disait "bon sang, mais il est super ce roman, t'es vraiment à la ramasse ma fille". Et de fait, ce roman est top et ne mérite certainement pas qu'on mette plusieurs semaines à le lire.
Clément Coudpel est un jeune garçon de 13 ans. Avec son pote Takeshi, ils sont inséparables. Quand ils ne sont pas en cours, ils sont à Kazabulles, leur boutique de mangas favoris et s'ils ne sont pas ensemble IRL c'est qu'ils sont en ligne en train de jouer à League of Legend (LOL). Des mômes normaux finalement ... ou presque, parce Clément est en fait un macrale, une créature magique. Il peut voir les morts et s'en faire obéir. Sauf que Clément ne veut pas de ce pouvoir qu'il considère comme une malédiction. Alors pour pouvoir vivre comme un humain normal, il a un sceau tatoué qui contrecarre sa magie. Même si ce sceau commence à se déliter petit à petit, il reste ferme dans sa décision. Il veut une vie normale et puis c'est tout. De toute façon sa sœur aînée est parfaitement à même de remplir son rôle. Tout comme elle s'occupe de la maison et de son petit frère depuis que leurs parents ont disparu. Mais voilà que sa sœur disparaît et c'est à Clément de tout mettre en oeuvre pour la retrouver. Est-ce que cela implique qu'il doit se réapproprier ses pouvoirs ? Les pressions sont nombreuses et à 13 ans, ce n'est pas facile de faire face.
La première chose qui saute aux yeux avec ce roman c'est son influence geek totalement jouissive. Toutes les références à LOL sont géniales et on sent que l'autrice doit passer du temps dans l'arène !! Mais beaucoup d'autres clins d’œil plus subtils ou plus légers se glissent dans le texte et c'est pour le lecteur un jeu de piste de les retrouver et un grand plaisir quand il y arrive. Le coup de sonnette de Takeshi quand il arrive au manoir m'a vraiment fait rire parce que la fan du donjon de Naheulbeuk en moi a tout de suite revu la premiere scène du podcast avec l'Elfe qui sonne pour entrer dans le donjon. J'imagine bien que je suis passée à côté d'autres références mais qu'importe, ce petit jeu est vraiment top.
Ensuite la construction des personnages est extrêmement pointue. Clément évidemment, un jeune ado de 13 ans obligé de faire des choix qui ne sont pas forcément dictés par ses envies. Il doit faire face à ses obligations et ses devoirs et c'est un tiraillement permanent pour lui. Heureusement il peut compter sur le soutien sans faille de Takehsi son ami humain, rien qu'humain, mais son courage et sa ténacité font de lui un ami précieux. Et puis il y a Camille la sœur de Clément qui prend tellement de fardeaux sur ses épaules, l'oncle oupyr , Coudmou que je vous laisse découvrir , un héros pas comme les autres c'est sûr. Tous ces protagonistes sont construits avec précision et sans stéréotype. On sent bien qu'il y a une volonté de l'autrice de ne pas faire des clichés de ses personnages.
Mon seul petit bémol concerne la conclusion du roman. Alors que tout le roman se déroule avec précision et une construction très solide, la fin de toutes les intrigues se dénoue quasiment en un seul chapitre (le final bien sûr). À tel point qu'à 3 ou 4 chapitres de la fin je me demandais si il n'y avait pas un second tome de prévu parce que je ne voyais pas comment clore si vite une aventure qui était aussi bien construite. Pour Manon d'Ombremont , clairement l'adage s'applique "Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. " Et clairement le voyage est magnifique, les détours aussi, mais la destination laisse un peu sur ma faim. Ce qui ne retire rien à la grande qualité du récit.
Clément Coudpel contre les spectres de Samain est un roman très réussi, bourré d'une énergie fabuleuse, d'humour, de suspense et d'humanité. C'est supposé être un roman jeunesse puisque le héros a 13 ans, mais j'ai eu pour ma part l'impression de lire un roman plus adulte parsemé de messages importants sur les responsabilités, les choix de vie. Des messages qui sont disséminés dans le récit, jamais moralisateurs mais qui font mouche. Bref, un roman construit et minutieusement réfléchi mais aussi un roman bourré d'action, de suspense et de créatures fantastiques. Un savoureux mélange.
Vous retrouverez un avis chez CélinDanae
lundi 21 septembre 2020
Défi dessin # 12
Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas saoulé avec mes dessins hein !!!
Et bien me revoilà 😁
Au mois d'août, j'ai zappé pas mal de défis, pas le temps, pas d'inspiration, pas d'envie parfois...
Les 15 premiers jours de septembre, j'étais en vacances, fallait voyager léger, alors j'ai pris le strict minimum, un petit carnet (8x14cm) et des feutres extra-fins. J'avais envie de miniature !
Et j'ai fait dans la miniature...
Mon premier doodle, inspiré de l'artiste Visoth Kakvei a lancé le thème gribouillage d'ailleurs 😄
dimanche 20 septembre 2020
Semaine 38 sur Bookenstock [bilan]
Enfin !!!
La team est au complet!
C'est pas trop tôt. Les mémés sont enfin au boulot. Bon maintenant, faut qu'elles se bougent parce qu'elles ont un paquet de lectures en retard !
- Côté chroniques, Dup nous a parlé de l'audio de Dune . C'est d'actualité !
- Puis d'une sortie attendue cette semaine: La neuvième maison de Leigh Bardugo. Et c'est un coup de cœur !
- Phooka a replongé dans de la fantasy romancée au coeur de l'Irlande avec Umbra Luna
Côté réceptions de la semaine, les mémés croulent sous la lecture, elles ne vont pas s'ennuyer !!
Allez, à la semaine prochaine.
La bise
Bookenstock
samedi 19 septembre 2020
La rentrée littéraire 2020 des éditions HSN
LA PRINCESSE AU VISAGE DE NUIT
David Bry