vendredi 11 octobre 2024
LES SORTIES FOLIO SF d'octobre 2024 [sorties]
jeudi 10 octobre 2024
DUEL de Frank Leduc [audio]
L'avis express de Dup sur Duel de Frank Leduc
L'AVIS DE DUP
Voilà l'exemple parfait d'un bon roman, un polar en l'occurrence, flingué par la version audio.
Déjà, c'est la première fois que je suis obligée de RÉDUIRE la vitesse de l'enregistrement à 0,85 pour suivre car sinon il n'y a pas de pause entre les phrases. Et même ainsi, j'avais l'impression que Thomas Alonso, le narrateur, se dépêchait d'achever sa corvée. Tout était lu avec la même intonation, à peine une légère inflexion de voix différente lors des phrases interrogatives. Et surtout, très peu de temps de pause entre chaque phrase, même si celle-ci correspondait à un paragraphe différent qu'on ne pouvait détecter que par un changement de lieu de la narration. L'horreur ! Je ne comprends pas comment Thélème qui par ailleurs nous régale avec des audios comme Fourth Wing ou À la gorge, puisse produire un tel audio, ça ne leur correspond pas ! Bref, au bout de 3 heures d'écoute fort pénibles, et accrochée malgré tout à cette histoire de kidnapping, j'ai baissé les bras et me suis procurée la version ebook pour finir ma lecture.
Parce que bon sang, j'avais un sacré bon polar entre les mains ! Une histoire menée tambour battant, Frank Leduc nous ferre dès le premier chapitre. Imaginez : Deux cars scolaires avec à leur bord soixante-six gamins, leurs accompagnateurs et les chauffeurs, en route pour une colo de vacances d'hiver à la montagne qui disparaissent !
Thomas Sheperd, à la tête de la cellule antiterroriste est chargé du casse-tête qui laisse la France entière sans voix et tremblante pendant sept jours. Gérald Mansour, la tête pensante du kidnapping, prend enfin contact et évince le premier négociateur mis en place par Sheperd et exige à la place la Commandante Talia Sorel, nouvelle recrue du raid. Très vite celle-ci prend les mesures du ravisseur qui s'avère rompu aux techniques de la négociation... et le Duel peut démarrer.
Et c'est juste passionnant, flippant, stressant de se retrouver au cœur d'une affaire comme ça ! Les fausses pistes intentionnelles mises en place en amont par Mansour, les soupçons qui pèsent sur Talia à cause de cette demande incongrue, les soupçons de cette dernière sur la présence d'une taupe haut placée dans l'équipe d'intervention qui l'entoure... tout est passionnant ! Et cette fin, mon Dieu !!! Une adaptation ciné de ce roman de Frank Leduc serait géniale. Amateur du genre, ne passez pas à côté. Et je vous conseille la version ci-dessous, éditée chez Belfond.
mercredi 9 octobre 2024
Tome 9 de l'ITV de ROZENN ILLIANO
Fantasy à la carte :
Bonjour Rozenn, merci pour tes réponses. Oui personnellement je me dis toujours qu'un avis demeure subjectif, le ressenti est propre à soi et c'est pas parce qu'on n'aime pas un livre qu'il n'est pas bien, bien a au contraire et heureusement. Sinon, as-tu déjà été démarchée par un éditeur qui souhaiterait te publier ? Je sais que tu as testé la publication par un éditeur et que tu préfères garder ta liberté et tu as bien raison de le faire comme tu le sens.
Bonsoir ! Oui, c’est exactement ça, on peut ne pas aimer un livre mais considérer qu’il a des qualités. Il ne nous est juste pas destiné :)
Sinon, ça surprend tout le temps quand je dis ça, mais je n’ai jamais été démarchée par un éditeur ! Pas de façon formelle en tout cas, puisque j’ai des amis qui aimeraient que je leur écrive quelque chose (et je ne ferme pas la porte, mais ce ne sera clairement pas pour tout de suite), mais en dehors de ça, ça n’est jamais arrivé :)
Dup :
Bonjour Rozenn,
Restons sur le sujet de l'édition.
Pour Le phare du corbeau, c'était une volonté de ta part de le passer à une maison d'édition ?
Toutes mes lectures de tes romans ont été des coups de coeur, sauf lui. Hasard ? Avais-tu l'intention dès le départ de le soumettre à un éditeur ? Penses-tu que cela ait pu avoir un impact sur ton écriture, ou ta façon d'aborder l'histoire ?
Oui, le Phare a été écrit pour ça ! Je voulais tenter l’expérience depuis un moment, et les éditeurs chez Critic (Simon et Xavier, maintenant chez Argyll) m’encourageaient en ce sens. J’ai donc proposé le synopsis du Phare, et ensuite je l’ai écrit. Et voilà :)
Mais je ne l’ai pas écrit différemment par rapport à mes autres romans, j’ai vraiment fait ça comme d’habitude. Je pense que la différence que tu as ressenti à la lecture venait du travail éditorial : quand j’ai relu le roman il y a quelques semaines (ce que je n’avais pas fait depuis sa sortie en 2019), je me suis rendu compte que le style était différent de ce que j’écris (et écrivais à l’époque). Parfois, je ne reconnaissais pas trop mes phrases. C’est une des raisons qui m’ont poussée à continuer à publier en auto-édition :)
Dup :
Alors parlons en de ce travail éditorial ! On t'a fait modifier quoi ? C'était quoi les reproches ?
Parce que clairement je n'y retrouve pas ton style. Ce roman n'était pas enveloppant, c'est comme ça que je décris mes lectures des autres. Des les premiers chapitres je me sens bien, enveloppée par l'histoire, les personnages. Cooconée, pas envie d'en ressortir.
Il s’agissait surtout de reformulations pour éliminer un maximum de redondances, répétitions et maladresses, et peut-être un peu de “lissage”, même si je n’aime pas trop ce mot. Personnellement, j’aime bien les phrases longues et les termes familiers, et j’ai dû en éliminer quelques-uns. Mais je ne sais pas si ça fait vraiment une différence, peut-être qu’en vrai, le Phare est différent des autres bouquins sans que je m’en sois rendu compte :) Il faudrait que je compare avec le texte d’origine pour voir la différence !
Sia :
Bonjour Rozenn ! Pardon pour la défection mais octobre est un mois très chargé ici (je fais partie d'une asso qui organise un salon du livre jeunesse en milieu rural, c'est la semaine prochaine et il reste évidemment pleeiin de détails à régler !). Mais je viens de rattraper tout mon retard sur l'interview :)
Du coup, je suis désolée, je vais balancer une rafale de questions...
J'ai vu dans une réponse précédente que certains genres ne t'attiraient pas trop dont la SF et je me demandais justement si un jour le GP pourrait se déployer dans ce genre : a priori, plutôt pas, donc.
Je suis absolument fascinée par ton univers et les liens entre les séries : tu dois avoir une masse colossale d'informations à gérer ! Est-ce que tu as une base de donnée spéciale ? (J'ai vu que tu parlais de Notion mais je ne sais pas si cela fonctionne comme une base de donnée ou "juste" pour structurer un roman). Est-ce que dans cette base tu as par exemple des infos détaillées sur chaque perso, sa timeline, la timeline des romans, les grandes étapes transversales ?
J'ai vu aussi dans les pages précédentes d'interview que tu travaillais à une nouvelle édition / nouvelle mouture de tes romans, et que tu en avais relu certains. Cela m'interpelle à plusieurs titres ! D'abord, comment vis-tu la relecture de tes romans ? Je suis une éternelle insatisfaite de mon travail, quand je relis les rares trucs que j'ai écrits j'ai au mieux envie de corriger, au pire envie de tout brûler ! Est-ce que c'est ça qui te pousse à les réécrire ? Et est-ce que tu réécris souvent tes romans ?
Et je voudrais finir avec une note de soutien à Fantasy à la carte : moi j'ai réussi à faire mourir des plantes grasses dont on m'a dit en me les offrant "elles s'occupent d'elles toutes-seules". J'ai poussé le vice jusqu'à demander à la fleuriste chez qui elles avaient été achetées comment on s'en occupait et je te jure que j'ai respecté SCRUPULEUSEMENT les consignes ! Elles sont mortes quand même. A Noël ma famille qui me connaît bien m'a carrément offert un livre intitulé "Arrêtez d'assassiner vos plantes d'intérieur" :D Tu n'es pas seule ^^
Bonjour ! parée pour la rafale de questions
C’est vrai qu’il y a peu de chance que j’écrive de la SF un jour (même si j’en lis un peu et en regarde beaucoup), déjà parce que je ne pense pas avoir le bagage adéquat pour ça, mais aussi parce que ça ne rentre pas dans le cadre du GP (pour plein de raisons dont je ne peux pas parler parce que ce serait spoiler). Peut-être plus tard, lorsque le GP sera terminé !
Il y a en effet beaucoup d’informations à gérer, et pour ça je m’aide d’une base de données qui prend la forme d’une immense frise chronologique (j’utilise un programme de chronologie super puissant qui m’a sauvé la vie plusieurs fois). Dans cette chronologie, il y a tous les événements principaux, mais aussi les événements de chaque roman, parfois à la minute près. Ça m’aide autant pour le GP dans sa globalité que lors de l’écriture d’un roman. Mais ça ne suffit pas toujours, et il faudrait que je mette en place une autre base de données avec les lieux, les personnages, les systèmes de magie, les règles qui régissent tel ou tel truc… Le souci, c’est que construire cette base de données est un travail titanesque et je n’ai pas encore réussi à trouver le temps de m’en occuper. En attendant, j’ai une base de données a priori infinie mais pas toujours fiable : mon cerveau !
Je relis toujours mes romans, et pour ça je me suis imposée une règle très précise : j’ai le droit de les relire un an après leur parution, pas avant. Ça permet d’avoir suffisamment de recul sur le texte pour l’apprécier :) Et c’est ce qui arrive à chaque fois, j’aime beaucoup ce que je lis (tout en voyant les défauts). J’ai appris à ne plus vouloir tout corriger, et surtout à avoir de la bienveillance envers mon travail, parce que sinon, je trouve qu’on n’avance pas. Chaque bouquin est la photographie d’une époque, avec mes défauts et mes lacunes ; en partant de ce principe-là, c’est plus facile de passer à autre chose.
Quant à réécrire des romans, seule la saga Le Temps des cendres est concernée. À l’origine, c’était une quadrilogie qui s’intitulait Town et qui était vraiment très maladroite, très “jeune”. Et je n’avais pas l’intention de la réécrire, mais il y a trois ans, j’ai pris la décision de prendre ma carrière d’écrivaine à bras-le-corps, de rééditer mes anciens romans, et pour ça, il me fallait des livres le plus professionnels possible… Or, avec Town, ce n’était pas du tout le cas. C’est une saga importante du GP, je ne pouvais pas la rééditer dans l’état, donc j’ai décidé de tout réécrire. Je ne regrette pas parce que les nouvelles versions sont bien meilleures (et sont très bien accueillies !), mais ça me prendra un an et demi, que j’aurais aimé consacrer à d’autres romans. Mais bon, il faut bien en passer par là.
Ah, et pour les plantes, puisque je suis une ancienne meurtrière de plantes vertes, il faut savoir que parfois, ce n’est pas de votre faute si elles meurent ! Si les conditions de lumière ne sont pas bonnes, elles mourront quoi qu’il arrive. J’avais une magnifique succulente à la maison qui n’a jamais eu assez de lumière et ça lui a été fatal ; parfois (souvent), on arrose trop, aussi ! Il vaut mieux une plante pas assez arrosée que trop. Mon arme secrète, ce sont les oyas à planter dans le terreau, ça permet aux plantes d’avoir de l’eau quand elles veulent. Ça change la vie ! (maintenant j’arrive à faire refleurir mes orchidées et je n’en suis pas peu fière 😎)
Nath Aely :
Coucou Rozenn et tout le monde,
Ouahhh ça y est j'ai rattrapé mon retard de lecture des questions/réponses. ET je vais rebondir sur l'une d'elle enfin en partie.
Ta période préférée est la période victorienne, les robes toussa toussa. C'est une période souvent propice au steampunk (sous-genre que j'adore je l'avoue) . Envisagerais-tu d'écrire dans ce genre là? ou sur cette période de l'histoire?
Dans tous tes prochains romans prévus pour le GP ou en dehors, cela pourrait-il s'y inclure ? Comme un retour en arrière par exemple? car pour l'instant n'ayant lu que Midnight city et Le phare au corbeau j'ai bien vu que nous restions dans notre temporalité actuelle en gros.
Bon j'ai craqué à cause de nos vénérables et ma PAL compte désormais Elisabeta dans ses rangs ;)
Par contre celui là attendra un peu pour en sortir lol désolée .
Merci en tout cas pour toutes ces informations et réponses super agréables à lire. C'est ce qui est génial actuellement et particulièrement avec le mois de ... de pouvoir échanger et comprendre les auteurs que l'on côtoie tous les jours dans nos rayons de bibli :)
J'en reste là pour ce soir, belle soirée à tous
Bonjour bonjour !
Je connais très peu le steampunk, mais c’est une esthétique que j’aime beaucoup. Je n’ai lu qu’un seul roman de ce genre (Confessions d’un automate mangeur d’opium) alors il faudrait que j’étudie un peu plus le sujet pour en écrire. Par contre, ce sera pour quand j’aurai terminé le GP : ça ne colle pas à ma chronologie générale !
J’ai déjà écrit des romans qui se passent en 1880 et en 1900 : Érèbe et La Maison des Épines, donc il n’y a pas que l’époque contemporaine, même si je préfère. Écrire sur d’autres époques est toujours compliqué à cause des recherches à effectuer. J’ai toujours peur de faire des bêtises 😅
En tout cas, j’espère qu’Elisabeta te plaira !
Et merci pour ces questions :) De mon côté, ça fait plaisir de découvrir ses lecteurices, de partager des petites choses qui ne se trouvent pas dans les romans.
Une bonne soirée !
Alex Ferder :
Coucou Rozenn, merci pour ta réponse sur les couvertures. Réaliser ses propres couvs, quel bonheur ça doit être - mais aussi quel stress ! J'espère que la question n'a pas encore été posée, mais d'où vient ton nom ? J'imagine que c'est un nom de plume. J'avoue que tout de suite il m'a intrigué, c'est très particulier (je suis une psycho des noms hahaha). Autre petite question : comment appréhendes-tu la sortie de tes livres ?
Hello !
Oui c’est un vrai bonheur, j’ai toujours aimé faire les choses moi-même, c’est très gratifiant !
Et mon nom, c’est… mon vrai nom ! Je n’ai pas de nom de plume, j’ai tout de suite choisi de garder mon vrai nom. Rozenn c’est breton, parce que 75 % de ma famille est bretonne, et Illiano vient de mon grand-père, d’origine italienne, les 25 % restants :)
Avec le temps je gère bien mieux qu’avant les sorties. Il y a encore un an, je me mettais énormément de pression et j’espérais toujours que les ventes explosent, qu’un succès survienne enfin. Et forcément, j’étais déçue ! Maintenant, je ne m’attends plus à grand-chose, ce qui fait que j’aborde les parutions avec beaucoup plus de sérénité. C’est toujours un peu stressant, ça reste quand même l’aboutissement d’un projet sur lequel j’ai travaillé pendant des mois, mais ça se passe mieux !
mardi 8 octobre 2024
SKYE DOE Tome 3 de S.L. Pennyworth
#3Saleté de Famille
Les informations sur le site des éditions ALTER REAL
☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 3 de Skye Doe ☇
lundi 7 octobre 2024
ELISABETA de Rozenn Illiano
LES CHRONIQUES DU CERCLE
Tome 1
ELISABETA
L'avis express de Dup sur Elisabeta de Rozenn Illiano
L'AVIS DE DUP
Cela faisait un moment que la série sur les vampires de Rozenn Illiano me tentait. En premier lieu pour ses couvertures somptueuses, même si mes préférées restent celles de la série Midnight City (ok, elles sont difficilement comparables en fait). En second lieu, je voulais découvrir ce que ce thème donnait avec la plume de Rozenn.
Et puis voilà, le Mois de Rozenn est arrivé, avec sa présentation délicieuse et le personnage de Virgile dont j'ai beaucoup entendu parler, notamment par Snow, sans jamais le croiser m'a titillé encore plus fort. Donc j'ai craqué et commandé la série. Et Dieu que je ne regrette pas car cette lecture a été un vrai bonheur. Un immense coup de coeur.
D'abord il faut savoir qu'ils n'apprécient pas qu'on les appelle des vampires, c'est vulgaire et teinté de bestialité. Ils préfèrent le terme d'immortels. Ils forment une société à part entière, régie par des lois rigides, des règles strictes afin de se glisser au milieu des mortels sans être inquiétés. Ces lois sont édictées par le Cercle, chapeauté par des Maîtres (des vieux immortels de plusieurs siècles), eux-mêmes sous la férule du Vatican... Et oui, le Saint-Père et quelques humains triés sur le volet connaissent l'existence des immortels ! Belle bande de faux-culs tiens 😡
Nous allons faire la connaissance de deux jeunes femmes qui se partageront la narration en alternance. Saraï, scribe, immortelle vivant près de Rennes et assignée à résidence parce qu'elle possédait un don de psychométrie, même s'il a été étouffé par le Cercle. Et Giovanna, dite Gia, mortelle issue d'une grande famille liée aux immortels par les lois du Cercle et qui a été mariée de force à un immortel qu'elle nourrit... Mais, contre toute attente, elle a appris à aimer son mari depuis dix ans qu'elle le côtoie. Gia vit à Positano, une petite ville dans la région de Naples.
Saraï et Gia ne se connaissent pas, mais les éléments qui vont survenir suite à une éclipse vont faire croiser leurs chemins. En elles bout l'injustice, pour des raisons différentes soit, mais c'est leur point commun. Et cette injustice est tournée contre le Cercle et ses lois liberticides. C'est tout naturellement qu'elles vont se tourner vers les Dissidenti, ces immortels qui fomentent dans l'ombre depuis des siècles pour renverser les Maîtres qui régissent le Cercle. Plus précisément vers la tête pensante des rebelles, Dante. Et découvrir par la même occasion que leurs maris en font partie également.
Un électron libre au milieu de ces Dissidenti : Virgile, le fameux Virgile ! Bon, je dois avouer (comme dit dans l'ITV 7) que je suis restée sur ma faim concernant ce personnage qui occupe pas mal de place sur la fin de cet opus. Mais avec son caractère de chiotte, cet escroc patenté n'a pas encore trouvé le chemin de mon cœur.
Et Elisabeta dans tout ça ? Et bien Elisabeta, c'est la dernière Reine, la dernière immortelle-née. Qui a été exécutée il y a fort longtemps par son époux, après une dizaine d'années d'emprisonnement. Elisabeta qui a été l'amante de Dante. Mais Elisabeta, férue d'ésotérisme a réussi à transférer son âme dans une poupée. Poupée qui se trouve au domicile de Saraï...
Bref, c'est trapu mais très rythmé, grâce à des chapitres courts et une tension présente qui monte crescendo au fil des pages. Rozenn Illiano nous livre avec Elisabeta un roman ultra passionnant, avec sa vision bien à elle des immortels, la structure de leur société et des lois qui la régissent. Et des personnages... un bonheur que Saraï et Gia ! Et même Oxyde ❤❤❤. Et cette fin, mon Dieu cette fin* !!! J'ai adoré cette lecture et pense bien glisser Sinteval entre deux SP prochainement. Je n'ai pas dit mon dernier mot vis-à-vis de Virgile !
* note à moi-même, si jamais je ne lis pas la suite très vite : relire le dernier chapitre et l'épilogue !
dimanche 6 octobre 2024
L'EHPAD des Vénérables de Bookenstock, semaine 40/2024
vendredi 4 octobre 2024
L'ENSOLEILLÉ de Brandon Sanderson [audio]
Les informations sur le site des éditions AUDIOLIB
☇ L'avis éclair de Phooka sur l'ensoleillé en audio de Brandon Sanderson ☇
jeudi 3 octobre 2024
Tome 8 de l'ITV de ROZENN ILLIANO
Snow :
Je suis un peu en dilettante ces derniers jours ;) mais je continue toujours de lire ;)
Je reviens donc pour une question assez pragmatique, encore combien de livres/saga avant le Grand final du Grand Projet (que clairement je ne veux pas quitter, parce que je sais que je ne serai jamais prête pour la fin ! )
Et seconde question, as-tu des projets hors GP pour après ? Si oui, peux tu nous en parler ou pas ?
Yeah, contente de te revoir !
Actuellement, pour finir le Grand Projet, je dois écrire 7 romans : le tome 3 du Temps des cendres, les tomes 2 et 3 de Marcheurs de rêves, un roman de fantasy qui s’appellera La Cité sans Roi (qui se passe à Atlacoaya, qu’on aperçoit de-ci de-là dans certains textes, et enfin la trilogie finale qui s’appelle pour le moment le Grand Projet et qui reliera tous les fils du truc.
Ça, c’est pour les romans “obligatoires”, parce qu’il y en aura d’autres qui sont plus optionnels. Ils développeront beaucoup de choses mais ne seront pas indispensables pour suivre le GP. Et là, c’est difficile de les compter 😂 Il y a pas mal de one-shots, mais aussi La Constellation, une série avec des romans qui seront indépendants et se liront dans l’ordre qu’on voudra (un truc qui ressemblera un peu au lore de John Wick mais avec des sorciers).
Pour finir, oui, il y aura des romans hors du GP. Dont un énorme projet dans un même univers avec deux sagas en parallèle, pour lequel je prends des notes depuis des années. Je ne peux pas en dire plus, par contre. Même révéler le titre est impossible ! Il y aura un lien avec le GP. C’est tout ce que je dirai ! 😁
Phooka :
Bonjour Rozenn, à mon tour
Tu as un univers bien à toi, mais alors que répondrais tu si on te proposait une commande de roman? Mettons qu'il y ait un pactole en échange. Te sentirais- tu à l'aise ? Y a t'il certains genres que tu refuserais d'écrire ?
Bonjour ! Voilà une question que je ne m’étais jamais posée jusqu’ici. Je suppose que tout dépendrait de la commande :) Si c’est un genre que j’ai l’habitude d’écrire, comme du fantastique, de l’urban fantasy, et à la limite de la fantasy, je le ferais probablement. Par contre, il y a des chances que je refuse s’il s’agit de thriller, de romance ou de SF, tout simplement parce que je n’ai pas l’habitude d’en écrire. Ce sont des genres qui répondent à des codes que je n’ai pas, et à mon humble avis, le résultat ne serait pas du tout à la hauteur !
Ramettes :
Bonsoir,
Chaque lecteur à ses petites manies... moi entre autre j'aime découvrir ce qui touche à la nourriture. Ça peut sembler secondaire mais cela donne des infos. Dans "d'hiver..." ils découvrent différents univers mais les infos autour de la nourriture sont presque passées sous silence. Est-ce que c'est volontaire ? Pour toi tes personnages doivent se nourrir pour vivre ? Ça na pas lieu d'apparaître dans cette histoire ?
Est-ce que c'est un aspect personnel qui fait que cela ne t'intéresse pas plus que ça ? Bon j'avoue que nourrir mon entourage fait partie de moi ... et je suis gourmande !
Bon appétit !
Voilà une question super intéressante, parce qu’elle fait écho à quelque chose que j’ai réalisé récemment. Le fait de ne pas parler de nourriture dans mes romans (parce que ce n’est pas que dans D’Hiver et d’ombres) est totalement involontaire ! Pendant longtemps, je ne m’en suis pas préoccupée, mais ça a une explication beaucoup plus vaste : mes personnages, en vrai, n’ont pas d’envie.
Ou plutôt, ils n’expriment pas leurs sensations et leurs envies (de manger, de vivre des trucs particuliers, de faire pipi, de faire l’amour, etc), tout simplement parce que moi je n’exprime pas les miennes. Je dirais même que j’ai du mal à les percevoir de l’intérieur. Pourquoi ? Aucune idée. Je suis dans l’intériorisation constante, ce qui me fait voir l’écriture comme une sorte de soupape de sécurité et qui me joue beaucoup de tour dans la vraie vie. Et donc, ça se ressent dans mes livres.
J’ai aussi un rapport compliqué avec la nourriture : je suis gourmande aussi et en même temps, si l’on pouvait arrêter de se nourrir pour vivre, je le ferais sans hésiter (d’autant plus aujourd’hui puisque je suis obligée de changer mon régime alimentaire pour cause de bientôt 40 ans). Un peu contradictoire, je suis d’accord !
Bref, je travaille sur tout ça, je me suis posé beaucoup de questions là-dessus au moment où j’ai écrit Lettres de sang par exemple, et je chemine petit à petit pour me “reconnecter au monde extérieur”. Peut-être que je devrais écrire un livre où la bouffe est importante 😁
Phooka :
Coucou Rozenn, sur Bookenstock nous sommes gourmandes de livres audio ( un moyen de lire quand on ne peut pas lire, en conduisant, en jardinant, en marchant, en cuisinant...). Est-ce un support que tu utilises. Si oui ou non, pourquoi ? Envisages-tu un jour de distribuer tes romans avec ce moyen ?
Hello !
Alors non, je n’écoute pas de livre audio. J’ai beaucoup de mal à me concentrer quand il s’agit d’un support auditif, ce qui explique pourquoi je regarde peu de vidéo ou écoute peu de podcast (et galérais à suivre en cours !).
Quant à distribuer mes romans en livre audio, j’aimerais énormément, mais malheureusement ce n’est pas près d’arriver. Soit on gère soi-même en payant un service qui va enregistrer et produire le livre, ce qui coûte archi-cher, soit on conclut un contrat avec Audible, mais pour ça il faut justifier de ventes conséquentes pour que ça les intéresse (et encore, je ne suis même pas sûre qu’ils le fassent encore). Avec mes toutes petites ventes, il y a peu de chance que ça se fasse avant un moment :)
Fantasy à la carte :
Bonjour Rozenn, quel est ton rapport avec tes lecteurices? Echanges-tu beaucoup? Par quel biais? Message privé? Commentaire sur tes posts? Et comment prends tu les critiques ? Est ce qu'elles t'aident dans ton écriture?
Bonjour ! J’aime beaucoup échanger avec mes lecteurices : je considère qu’il y a autant de versions d’un même roman qu’il y a de lecteurices, pour la simple et bonne raison que chacun et chacune se fait sa propre image du livre, et c’est un plaisir de découvrir tous ces “livres parallèles”. C’est aussi très plaisant (et enrichissant) de découvrir qui sont les gens qui lisent mes bafouilles, qui résonnent avec mes histoires et mes personnages.
Après, comme j’ai de gros problèmes d’anxiété, je les rencontre très peu (voire jamais ces dernières années) “en vrai”. Je préfère discuter sur les internets ! Ça se fait par plusieurs biais : en DM, en commentaire sur Instagram et par email, très souvent en réponse à une de mes newsletters. D’ailleurs, grâce à elle, des correspondances régulières sont nées avec des lectrices, parfois depuis plusieurs années ! C’est l’un des meilleurs aspects à ce métier.
Quant aux critiques, c’est un peu du jonglage ! Lorsque je peux éviter de lire des avis négatifs, je ne m’en prive pas. Parfois, ça fait mal, tout simplement ! Mais le plus dur à mes yeux, c’est lorsqu’une personne que je sais aimer mes romans formule un avis négatif, que ce soit sur un aspect du livre ou sur le livre entier. J’ai l’impression d’avoir échoué, en quelque sorte, parce que j’ai déçu une personne déjà convaincue. Quand ça arrive, je me mets à douter de mon propre travail : je remets en question ce qui est à moi, par exemple la longueur de mes romans, le fait qu’il y ait beaucoup de passages introspectifs (ma marque de fabrique), etc, et passer au-dessus est un très long processus.
En revanche, je ne prends pas en compte les avis pour améliorer mon écriture. Si je veux l’améliorer, j’écris, ou alors je demande (et rémunère) des personnes dont c’est le métier :) À mon sens, ces avis sont là pour les autres lecteurices, pas pour moi. De toute façon, ces avis sont souvent contradictoires : Untel va dire que c’est trop long quand Trucmuche dira l’inverse, Machin jugera mon style parfait, Bidule le trouvera trop familier… On est vraiment dans les goûts et les couleurs, et, comme je le disais, dans la perception que chacun & chacune se fera de mon histoire :)
Ramettes :
Bon voyage en Bretagne !
Ramettes :
Dup :
L'ULTIME AVERTISSEMENT de Nicolas Beuglet [audio]
L'avis express de Dup sur L'ultime avertissement de Nicolas Beuglet.
L'AVIS DE DUP
Felicia, jeune experte en art est mandée pour expertiser trois objets au domaine de Castelmore, célèbre collectionneur richissime, par le fils de ce dernier. Mais très vite elle comprend que son expertise n'est nécessaire que pour mener une enquête sur la disparition du maître des lieux et de ses invités. Elle est appelée à faire équipe avec Armand, un ancien flic devenu prêtre.
Ces deux personnages forment un tandem atypique et sympathique. Le côté pétillant de Felicia est tempéré par le pragmatisme de son coéquipier. Leur intelligence et leurs déductions seront en phase, on a très vite l'impression qu'ils sont en tandem depuis des années. Les conclusions de leur enquête sur place, au manoir des Castelmore serait presque un cas d'école tant tout coule de source.
Là où cela commence à se gâter pour moi en crédibilité c'est quand la véritable action arrive. Cette jeune femme, citadine, adepte des transports en commun, se retrouve à gérer une fuite en conduisant un hummer, talonnée par des tueurs. Ils arriveront à les éliminer... si, si, et se rendront compte que c'est l'armée, directement sous les ordres du Pentagone, qui cherche à les éliminer. Après avoir traversé les USA en largeur, allant d'Atlanta en Georgie à Los Angeles en Californie, la suite de leur périple les emmènera en Afrique du sud, puis en Suisse, puis... etc. Sous une autre identité, avec de faux papiers. Donc ils ne sont plus inquiétés !!! Comme si le Pentagone n'avait pas les ressources pour les traquer, les tracer... bref !
Mais je dois avouer que lorsque arrive le fameux avertissement, j'étais complètement blasée par ce que j'écoutais. Je suis pourtant adepte des lectures de l'imaginaire, et peut-être que dans un autre contexte fortement teinté de SF j'aurai adhéré, mais pas dans cette histoire, pas dans cette enquête. Je ne veux pas en dire plus, cette "surprise" peut peut-être plaire ou simplement fonctionner avec d'autres lecteurs. L'avenir nous le dira.
Si la première moitié de cette histoire est intrigante et prenante, très vite pas mal d'éléments du récit en faisait chuter la crédibilité. Mais lorsque arrive le fameux avertissement j'ai bien failli tout laisser tomber tant c'était capillotracté. Je suis allée au bout de mon écoute parce que c'était un partenariat avec netgalley et Lizzie, qui produit toujours des audios de qualité, et que la narratrice méritait qu'on parle d'elle. Elle a su garder un stoïcisme exemplaire en lisant cet avertissement, un professionnalisme que je salue !
J'ai été une lectrice de la première heure de Nicolas Beuglet, déjà à l'époque de son premier roman où il se faisait appeler Nicolas Sker. Nous l'avions même reçu sur Bookenstock pour un Mois2. Ma dernière lecture concernait Le dernier message, premier opus de la trilogie Grace Campbell que j'avais adoré. Si je n'ai pas lu les deux suivants, c'est par manque de temps, les thrillers n'étant plus ma priorité. J'avoue que je suis fort déçue 😢