Ainsi s'achève ce mois passé en compagnie de Rozenn Illiano. Un mois bien sympathique et fort passionnant. S'il vous tente de poursuivre la discussion sachez qu'en s'abonnant à l'Oniropostale sur son site, vous recevrez des news chaque semaine, le mardi. Avec souvent des infos en exclu, des illus, des liens pour télécharger des nouvelles gratuites en numérique, et du coup la possibilité d'échanger encore avec Rozenn !
Un immense merci à Rozenn et à vous tous pour cette belle participation qui aura permis de remplir un paquet de pages d'ITV ! Ce Mois2 aura été un franc succès grâce à vous. Et maintenant place au bilan !
Les interviews :
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Les chroniques générées par cet événement :
Et maintenant place au mot de la fin de Rozenn !
Sauf qu’aujourd’hui, c’est la fin des vacances.
Je m’approche de la porte verrouillée – et renforcée par dix-huit sortilèges, parce que j’en connais quelques-uns là-dedans capables de déjouer tous mes tours – sur la pointe des pieds, et tends l’oreille. Des voix étouffées me parviennent de derrière le battant.
— Moi je crois qu’elle nous rapportera des souvenirs, rêve tout haut Fañch, toujours trop pur pour ce monde.
Chester réplique :
— Ouais et moi je pense qu’elle va nous dire d’aller nous faire cuire le cul. Vous allez voir, elle s’est habituée à ne pas nous avoir dans les pattes. Elle est tout à fait capable de prolonger ses vacances.
Quelqu’un marmonne un truc que je n’entends pas, un timbre trop grave, peut-être Oxyde ou Alpha. La voix de la sagesse ou le couteau dans le dos ? Vu comment Virgile éclate de rire, je penche pour le couteau dans le dos. En même temps, comment faire confiance à une girouette telle qu’Alpha, qui va toujours là où l’herbe est la plus verte ?
— Elle nous aime trop pour nous garder prisonniers ici, reprend Enys. Elle l’a dit, vous avez oublié ?
— Sans compter qu’elle s’ennuierait.
Ah, bien vu, Lili. Bizarrement, ça ne sonne pas comme un argument en ma faveur.
Bon, allez, il va bien falloir se bouger, au lieu de faire le pied de grue devant cette maudite porte. C’est vrai, elles me manquent toutes, ces andouilles, malgré les fils à retordre qu’ils me donnent en permanence. Qu’est-ce que je ferais sans eux ?
Je sors la clef de ma poche, m’apprête à la glisser dans la serrure… quand Virgile dit :
— En attendant, j’ai hâte de voir sa tête quand elle verra qu’on a repeint son salon. À votre avis, l’orange fluo, c’est sa came ?
Des ricanements s’élèvent en réponse. Je me fige, jauge le bois peint de la porte, lève les yeux au ciel. Puis je rempoche ma clef.
— Ouais, vous savez quoi ? je lance tout haut. Je vais prolonger mes vacances de quelques semaines. Ça vous laissera le temps de réparer vos conneries.
Un concert de protestations accueille mon annonce, et je fais la sourde oreille. Ni une ni deux, je reprends ma valise pour faire demi-tour.
— Duuuuup, Phookaaaa, je peux rester encore un peu avec vous ??
2 commentaires:
Ce fût un plaisir de découvrir cette autrice et son univers. Merci.
Merci les vénérables
Merci Rozenn pour ce magnifique mois ! 🥰
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