Jean Louis Nogaro se présente :
Instituteur, directeur d'école, formateur associé à l'IUFM de Saint-Étienne, élu local dans mon village de 400 habitants, entraîneur d'athlétisme, marié, père de deux enfants. J'écris quand il me reste un peu de temps ! J'écris des nouvelles noires ou policières, et des romans du même type.
Je participe à quelques concours de nouvelles, et suis relativement actif sur deux sites littéraires : Maux d'Auteurs, un site associatif et Pol'Art Noir, sur lesquels je dépose fréquemment textes et commentaires divers.
Mais, mon rêve, comme beaucoup d'autres écrivains-artisans, est de voir un jour un de mes textes sous la forme "d'un objet livre".
SAINT ETIENNE SANTIAGO
Quelques curieux s'approchèrent. Assemond reconnut deux ou trois voisins qui proposèrent leurs services. Il leur adressa le même signe qu'aux pompiers, avec davantage de fatalisme dans l'expression. Il s'empara d'une torche et fit un rapide état des lieux. Il était impensable de pénétrer à l'intérieur sans protection, tant l'odeur était âcre. Le grésil avait cessé de martyriser les visages. Plus rien ne tombait du ciel obscur, à part ; une impression d'humidité glacée.
Ce que découvrit Erir-Assemond dans le faisceau de sa lampe suffit à lui faire comprendre qu'il avait tout perdu. " Septembre 1973, à Santiago, deux étudiants stéphanois aident les services secrets chiliens à traquer les opposants de gauche. Trente et un ans plus tard, l'un d'eux est candidat d'extrême droite aux élections régionales, mais ses aventures sud-américaines remontent à la surface. Au même moment, une vieille dame est assassinée dans sa maison de retraite, le dépôt d'un brocanteur est incendié et des tags énigmatiques apparaissent à l'entrée du tunnel du Rond-point.
A Saint-Etienne, la campagne électorale promet d'être animée.
Phooka
J'ai acheté ce roman à un salon du livre Lans en Vercors (dédicacé donc!), juste parce que des amies m'en avait parlé. Et je reconnais avoir laissé trainer le roman jusqu'à un autre salon où je savais que je reverrais JL Nogaro. Du coup je me suis plongée dedans et ce fût une très agréable découverte.Je l'ai dévoré avec plaisir et par dessus tout j'ai adoré les personnages! Les bons comme les méchants. JL Nogaro a un don pour les rendre tellement vivants, qu'on se plait à les regarder vivre et bouger! A tel point que parfois j'en oubliais un peu l'histoire, pour juste "regarder" les personnages.
En gros, j'ai adoré "lire" vivre les personnages! Et ce n'est pas seulement que le capitaine Séverine (superbe personnage que je retrouverais avec plaisir), mais aussi et surtout tous les autres personnages qui sont incroyablement réels! Même des personnages très secondaires!
Le tout forme un polar vraiment agréable à lire et dans lequel on se retrouve immergé sans problème.
Du coup c'est sûr je lirais d'autres romans de ce gentil monsieur aux yeux à faire perdre la tête!
UN BON FLIC C'EST COMME LA SOIE
Dup:
Auteur découvert sur un forum littéraire, j'ai d'abord lu et apprécié tous ses romans policiers avant de rencontrer Jean-Louis Nogaro en chair et en os dans plusieurs salons. (Quais des polars à Lyon, Sang d'Encre à Vienne, Le printemps du livre à Rives)
Sous le charme de ses beaux yeux, il ne m'a pas fallu longtemps pour amalgamer l'auteur et son personnage :)) Et d'ailleurs je lui en veux beaucoup pour tout ce qu'il lui fait subir, notamment dans son dernier paru Les prédateurs font toujours face au courant.
C'est avec une tendresse toute particulière que je vais vous parler de Un bon flic c'est comme de la soie, le premier polar de Caf, que j'ai relu pour l'occasion. ;)
Ce petit polar, petit uniquement par la taille (150 pages) , a tous les ingrédients d'un bon polar.
Des personnages avec lesquels on entre en empathie tout de suite, plantés dans un décor lugubre des bas quartiers de Saint-Etienne. Avec une plume acérée, il ne fait pas de cadeau à sa ville notre stéphanois, mais comme on dit: qui aime bien châtie bien! Je cite: [ Saint-Etienne a l'art de s'accommoder avec votre humeur. Surtout si vous êtes d'humeur maussade...]
Le tout sur fond de politique, et là encore l'auteur ne mâche pas ses mots. Il propose même avec beaucoup d'humour de repenser à recoloniser l'Afrique pour faire plaisir aux expatriés! Mais aussi et là j'adhère: il est pour la délocalisation des cons!!!
L'intrigue est bien emmêlée, dès le début on sait qui, mais jusqu'au bout on ne sait pas pourquoi.
Je suis tombée amoureuse de ce capitaine Séverine, et pour mon plus grand bonheur c'est le personnage récurrent des romans de l'auteur. Que demande le peuple? Un autre!!!
Vous trouverez ci dessous un mail de JL Nogaro envoyé à ses fans pour annoncer la sortie de son dernier roman...et de sa maison d'édition, Les Editions Caïman:
Bonjour à tous !
Les éditions du Caïman viennent de voir le jour officiellement, à St Etienne, sous mon impulsion et avec l'aide de quelques comparses...
Le catalogue proposera de courts polars noirs, des romans jeunesse, des albums.
La première parution, pour début mai, sera un roman policier de ma production, "La guerre a son parfum".
Il aura la mission d'essuyer les plâtres, en quelques sortes...
Vous trouverez la présentation de ce roman en pièce jointe.
Afin de financer son impression, il est actuellement en "pré-vente".
Si vous êtes intéressé par une commande, deux moyens :
-En envoyant un chèque de 8,50 euros à l'ordre de Editions du Caïman à l'adresse suivante :
Editions du Caïman
23 rue de Balzac
42000 St Etienne.
N'oubliez pas d'indiquer votre adresse ainsi qu'un mail pour recevoir votre confirmation de commande.
Les éditions du Caïman
23 rue de Balzac
42000 St Etienne
Voici donc son petit dernier que nous allons nous empresser de commander:
Soixante ans après la fin de la guerre, une équipe de braqueurs allemands sévit sur la ville. Leur cible ? Les parfumeries de la chaîne Martinaud. C'est le moment que choisit Lucien Bornier, ancien milicien, pour faire son retour sur scène... Quel est le rapport ? Y en a t-il un ? Ce n'est pas le problème d'Ernest Cafuron. Lui, ce qu'il veut, c'est que personne n'ennuie Linda, sa petite copine qui travaille justement chez Martinaud. Et il ne faut pas l'énerver, Ernest...
Nous ne pouvons que vous conseiller de faire de même. Nous ne faisons de la publicité pour ce roman que parce que nous aimons JL Nogaro. Nous n'avons rien à y gagner, juste aider les petits auteurs bourrés de talent.