jeudi 23 décembre 2021

Passez de bonnes fêtes !!

 



Les mémés me donnent congés jusqu'en janvier. Soit disant elles ont besoin de faire une pause. Donc hop, en mode repos, fête et tralala.


Profitez en bien si vous le pouvez.

Courage à ceux qui bossent.

Et à tous, sortez couverts ... gaffe à la COVID , on veut tous vous revoir en janvier !


On se retrouve le 03 janvier !





mardi 21 décembre 2021

ATLANTEA de Julianna Hartcourt

 

#1
La prophétie de étoiles


Editions Elixyria
570 pages
21.90 euros
5.99 euros en numérique
Parution 11/2021













☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 1 de La Prophétie des étoiles  ☇




Un premier tome très prometteur.




L'AVIS DE PHOOKA:






J'avais vu passer cette très jolie couverture sur les réseaux sociaux et le résumé m'avait attirée. Et puis j'ai oublié bien sûr. Ma mémoire de poisson rouge a encore frappé ! Et puis Karline Demey m'envoie un message pour me demander si je veux participer à un Blog Tour sur ce roman. L'occasion rêvée. J'ai foncé évidemment !




Me voilà donc transportée à Atlanteä, un monde magique et ancien dans lequel évoluent créatures et "humains". Je mets des guillemets parce que sur le fond je ne suis pas sûre que les protagonistes soient vraiment humains. Ils sont plus grands, plus forts, plus beaux et surtout ils peuvent vivre vraiment trèèèès longtemps (donc non ils ne sont pas humains). A priori, pas Elfes  non plus parce qu'ils n'ont pas les oreilles pointues (dixit Cerise l'héroïne), mais bon là dessus je ne mettrais pas ma main à couper! 
Bref, peu importe en fait.

Lorsque Cerise arrive, ou plutôt tombe, sur Atlanteä, le royaume de Zamoryä est en bien mauvaise posture. Suite à une utilisation mal contrôlée de la magie, la déesse des ténèbres Asphobia a été libérée et elle grignoté le monde petit à petit. Les terres disparaissent et les habitants aussi. Le roi Zellon essaie de protéger son peuple comme il peut, mais Zamoryäest perdu et la seule solution serait d'aller vers le royaume voisin d'Astéria. Mais pour cela, il faut pouvoir ouvrir la porte magique qui contrôle le passage.

Donc Cerise, une terrienne de chez nous, arrive sans savoir comment dans ce royaume. Elle est "moderne", son langage et son manque de respect des règles vont en faire une curiosité. Elle attire l'attention de Zellon, mais pas que. Sous la protection du capitaine de la garde, Finlenn, elle va essayer de survivre dans ce monde qu'elle ne connait pas, ne comprend pas et dont les règles archaïques, en particulier quant au rôle des femmes, ne sont pas du tout de son goût.

Allons droit au but. J'ai vraiment adoré ma lecture mais ...

Quel premier chapitre raté! Nous passons une partie de ce premier chapitre avec des éclaireurs. Le premier personnage que nous croisons est Hidelgarde, une femme éclaireuse. Or Hildegarde est vraiment le personnage bien pensant et saoulant par excellence ... du moins pour moi.  Et franchement la description du monde, de la malédiction et de tout cet univers est un calvaire. J'ai bien failli arrêter ma lecture là, moi qui abandonne rarement un livre. Mais j'ai insisté et le deuxième chapitre est déjà un peu mieux. Puis arrive Cerise dans le chapitre trois et là, tout s'enclenche. La magie opère et les pages tournent toutes seules. Arrivent au premier plan Zellon et son attitude hautaine de suzerain, Finlenn et son put** de sale caractère,  Tamril ...

Ce qui est étonnant c'est que depuis j'ai relu le premier chapitre... que j'ai trouvé finalement pas si mal. Une fois qu'on connait le monde et les protagonistes, il prend tout son sens, mais quand on entre dans cet univers pour la première fois, il ne colle pas ... Je dirais presque "peu importe". La seule chose importante c'est que si comme moi, vous avez du mal avec le tout début du roman, insistez! Insistez parce que le jeu en vaut la chandelle. La gentillesse de Tamril, la mauvaise humeur permanente de Finlenn, le caractère hautain de Zellon, et surtout l'humour et le sens de la répartie de Cerise, sont des vrais délices dont il serait dommage de se priver.

Machinations, complots, magie et révélations sont au rendez-vous dans ce roman de fantasy avec une jolie touche de romance. Parfaitement dosé, c'est un régal. 

Premier tome d'une duologie, Atlanteä se lit avec beaucoup de plaisir. Les pages tournent toutes seules (passé le premier chapitre ;)) et il me tarde déjà d'en découvrir la fin. Chapeau bas Julianna Hartcourt !



Fillenn (mon chouchou)


Toutes les illustrations proviennent de @laure.au




lundi 20 décembre 2021

LE PORTEUR DE LUMIÈRE Tome 5 - 2ème partie de Brent Weeks

 

LE BLANC INCANDESCENT

SECONDE PARTIE




Éditions Bragelonne
800 pages
9,90 euros





L'avis express de Dup sur Le Blanc incandescent 2 de Brent Weeks

La vraie fin d'une trilogie en six tomes ! 😄
Grandiose !


L'AVIS DE DUP



Quelle bataille, mais quelle bataille ! Plus de 600 pages sur les 800 concernent la bataille du Roi Blanc contre la Chromerie, donc autour des îles de Petite Jaspe et Grande Jaspe !!! Le plan détaillé de celles-ci au début du roman est plus que bienvenu !

Quant aux pages restantes, une grosse centaine se situe avant la bataille, la soixantaine restante Brent Weeks s'amuse avec son lecteur en nous offrant un épilogue, puis deux, puis trois ! Et si vous êtes comme moi et que vous lisez également les remerciements, il y réserve une surprise. J'aime beaucoup l'humour de cet auteur ! D'ailleurs il donne le la avec sa dédicace en début d'ouvrage :

À ma femme Kristi,
[{blablabla].

À mes lecteurs bornés qui méritent bien une récompense*.

Et tout en bas de la page, en tout petit :
J'ai bien dit qu'ils méritaient, pas qu'ils l'auraient.

Kip, et ses Invincibles sont donc de retour à la Chromerie, il vient d'informer Karris, le Blanc et Andross, le Promachos et accessoirement son grand-père, du plan d'attaque de Koios, le Roi Blanc. Il va arriver avec une flotte nombreuse et surtout les banes de chaque couleurs. Or ces banes ont la propriété de neutraliser les créateurs, principale défense de la Chromerie.

Kip a un plan ceci-dit, une solution pour détruire les banes, mais il faut qu'il puisse accéder aux Miroirs, donc être élu Prisme à la place de Zymum, son infect demi-frère. Pour ce faire il a donc besoin du seing blanc de Karris et Andross. Seulement Andross a autre chose en tête. Depuis plus de quarante ans il est obsédé par une prophétie qui l'aura guidé toute sa vie : Le Porteur de lumière sauvera les sept sapatries, mais l'interprétation exacte lui échappe encore. Serait-il (et il l'espère) ce Porteur de lumière ? Ou bien est-ce Kip ? Gavin ?

Gavin quant à lui poursuit son bras de fer avec le dieu Orholam, loin de tout ça et pourtant ils en sont le cœur...

Pendant qu'Andross cherche sa solution en jouant aux Neuf Rois avec Kip, Teia traque inlassablement les membres de L'Œil Brisé. Tous ses amis sont de retour et elle se sent encore plus seule. Elle réussira finalement à infiltrer la toute dernière réunion de ces traitres qui s'apprêtent à pactiser avec Koios et paralyser la Chromerie de l'intérieur.

Et puis le jour de la Fête de la lumière est là, le soleil se lève et dévoile la flotte ennemie en approche... 500 pages d'une bataille phénoménale, époustouflante. Brent Weeks intensifie la valse des narrateurs en rajoutant dans la ronde des personnages jusqu'alors secondaires. Déjà qu'il y avait beaucoup de personnages principaux... Il raccourcit les chapitres permettant d'avoir une vue d'ensemble presque synchronisée des actions. Du très grand art !

La pression et le suspense grimpent sans cesse, la lecture devient hypnotisante, tellement que s'en est presque dérangeant ! Lorsque je devais poser mon livre par la force des choses, j'éprouvais un sentiment de malaise d'abord, puis très vite de soulagement ! C'est la première fois que je ressens cela. Mais Brent Weeks a réussi à glisser un aimant dans ses phrases, ses mots, il fallait que j'y revienne le plus vite possible. Ce sixième tome m'a tenue en haleine du début à la fin. 648 pages d'action et de suspense, je vous promets, c'est étourdissant ! 

C'est un auteur que je continuerai à suivre les yeux fermés. J'adore sa plume, son humour qui transparaît dans les dialogues, son imagination fertile. Qu'il continue dans cet univers ou en invente un autre, je prendrai le train en marche, Et s'il tarde trop, je sais que j'ai encore à explorer son autre série, L'ange de la nuit , une vraie trilogie ! Parce que oui, Le Porteur de lumière devait être une trilogie hein ! :))


Brent Weeks sur Bookenstock :

PETITE LÉGENDE :
☺ = Chronique de Phooka
☻ = Chronique de Dup

dimanche 19 décembre 2021

Semaine 50/2021 sur Bookenstock [bilan]

 

Hello tout le monde, me revoici pour le bilan hebdomadaire ! Semaine classique mais cependant tournée vers Noël avec un billet alléchant fait par Phooka pour vous donner une idée sympa de cadeau :

Le dernier des dragons, un livre jeu de Paul Beorn



Sinon, côté chroniques, c'était la semaine thriller pour Dup :

Le coup de coeur annuel avec le dernier Karine Giebel : Glen Affric


Cependant un avis moins enthousiaste sur le dernier Cédric Sire : La Saignée



Quant à Phooka, son enthousiasme ne faiblit pas pour l'Urban Fantasy avec un gros coup de coeur pour le tome 3 de Tori Dawson. En même temps, on la comprend ! Deux sorcières et un whiskey de Annette Marie 



Et une petite gâterie en passant, une romance pêchée chez Alter-Real, Mon faux fiancé et moi, de Eva Baldaras.




That's all falks !

À la semaine prochaine... ou pas 😁


vendredi 17 décembre 2021

MON FAUX FIANCÉ ET MOI de Eva Baldaras

 

Editions Alter Real
Parution 15/12/2021
488 pages
22 euros
5.99 euros en numérique





☇ L'avis éclair de Phooka sur Mon faux fiancé et moi  ☇


Une chouette romance, classique mais bien menée



L'AVIS DE PHOOKA:




Ce que j'aime avec Alter Real, outre la qualité de leurs publications et leur gentillesse, c'est que lorsque vous êtes partenaires comme c'est notre cas, ils vous laissent accès à toutes leurs publications. C'est ainsi pour ma part que j'ai fait de très chouettes découvertes, des romans que je n'aurais jamais achetés et même pas demandés en service presse. Et ce roman en est encore un bel exemple. Un jour j'étais malade, vraiment pas bien au fond de mon canapé. Incapable de lire mon roman en cours, j'avais besoin de légèreté et de rêve. Alors j'ai jeté un œil sur mon stock AR et je suis tombée sur cette romance. J'ai commencé par y jeter un œil pensant en lire quelques pages, puis j'ai lu quelques chapitres et ainsi je suis arrivée jusqu'au bout ... d'une traite !

Enzo est un couturier/styliste italien vivant entre Milan et Paris. Il est connu, ses collections ont beaucoup de succès, il est évidemment beau gosse et riche. Laura est une jeune actrice, du genre qui a fait un seul film et qui depuis galère à trouver un rôle. Ils vont se rencontrer par hasard (très chouette rencontre d'ailleurs, très drôle), et se revoir quelques jours plus tard par hasard aussi lorsque Enzo cherche quelqu'un pour jouer le rôle de sa fiancée histoire que sa mère lui lâche la grappe. Evidemment ils ne vont pas rester dans leurs rôles respectifs. Bref ...

Classique, convenu, tout ce qu'on veut. On peut même dire que c'est niais, mais niais dans le bon sens, ce genre de niaiserie qui vous colle le sourire et la pêche. L'histoire a déjà été vue et revue mais qu'importe. On sait qu'on lit une romance et on en attend un moment de plaisir et rien de plus.
Enzo est choupinou ...à sa façon, il est imbuvable mais respecte les femmes et franchement c'est appréciable d'avoir un héros qui ne soit pas un mâle dominateur sexiste alors qu'il en a à la base toutes les caractéristiques. Laura a un putain de caractère, elle n'aime pas respecter les règles et n'en fait qu'à sa tête. Les deux ont été blessés par la vie et se cherchent. Leur alchimie ne fait aucun doute, leur parcours est sympa à suivre. Bref la magie "romance" opère et on se retrouve à tourner les pages les unes après les autres avec plaisir.

Laissez vous tenter! Un peu de "bonne niaiserie" de temps en temps, c'est comme une friandise qui vous apporte de la douceur ;)





jeudi 16 décembre 2021

LA SAIGNÉE de Cédric Sire

 


Éditions Fayard
560 pages
21,90 euros





L'avis express de Dup sur La Saignée

Un thriller d'une redoutable efficacité qui vous plonge dans le Dark web et ses méandres bien dark, bien gore aussi.


L'AVIS DE DUP



Sire Cédric est définitivement mort pour laisser la place à Cédric Sire. Exit la part de fantastique dans ses thrillers, hélas, trois fois hélas. Il était passé maître pourtant pour faire glisser son récit dans le surnaturel et j'adorais vraiment ce pas de côté qu'il faisait.

Avec La saignée, l'auteur nous plonge dans les méandres du Dark web, et le maître mot est bien ce DARK ! Vieux fantasme des pervers de tous bords, assister en direct, mieux intervenir, commander, une séance de torture suivie d'une mise à mort. Ce qu'on pensait n'être qu'un mythe, certains ont franchi le pas, et c'est La Saignée.

La saignée est un thriller ultra efficace de 575 pages, qui ne ménage ni ses personnages, ni son lecteur. Évidemment, je me dois d'annoncer de suite que ce n'est que pour lecteurs avertis, car on plonge bien profond dans le gore. L'écriture de Cédric Sire est tellement visuelle que la retranscription qu'il fait de ces émissions en live nous apparaissent vraiment sous les yeux et nécessitent un estomac bien accroché.

On va suivre deux personnages principalement. Estel Rochand, une ex-flic, écartée de sa fonction suite à une bavure qui depuis travaille comme garde du corps. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle est efficace. C'est sa came cogner et savoir encaisser les coups. Une écorchée vive sacrément compliquée dans sa tête. Puis, Quentin Falconnier, flic spécialisé dans la cybercriminalité. C'est lui qui a débusqué le lièvre. Le vrai geek borderline, pour qui la fin justifie les moyens.

En fait tous les personnages de ce roman, principaux comme secondaires sont extrêmement fouillés, mais âpres, tranchés, toujours limites. Pas de ceux pour lesquels on pourrait développer de l'empathie quoi, à moins d'avoir un sacré problème. Il met en scène un écrivain également, auteur de best-sellers, et le tableau ne vend pas du rêve... même si les détails d'une campagne de promotion lors d'une sortie sont plus vrais que nature.

J'ai admiré l'efficacité de l'intrigue et la facilité avec laquelle Cédric Sire m'a embarquée dans cette histoire. Et pourtant je suis restée détachée, en retrait par rapport à cette immatérialité, cette nébulosité que représente pour moi ce Dark web, ces url et ces adresses IP mouvantes, ces bitcoins qui s'échangent d'un clic en allant piocher là où on ne s'y attend jamais. C'est presque de la SF pour moi, dinosaure du web surtout pas dark ! 

Je saurai à l'avenir éviter ce genre de roman, mais si pour vous c'est une évidence et, si et seulement si vous aimez le gore saignant, alors ce roman est fait pour vous. D'une efficacité parfaite.

mercredi 15 décembre 2021

LE DERNIER DRAGON de Paul Beorn [Idée cadeau de Noël]




Edition Rageot
320 pages
 14.90 euros



Tu es Témis, tu as les cheveux rouges et un tatouage de dragon au poignet.
Tu as toujours su que tu n’étais pas un enfant ordinaire…
Soudain les élèves de ta classe se figent dans un flash de lumière.
Une drôle de bestiole volante se pose sur ton bureau et une voix retentit, surgie de nulle part. C’est ta mère, une dragonne, qui t’appelle à l’aide ! Elle est prisonnière dans le royaume de Daragonia et toi seul peux la délivrer.
Es-tu prêt pour l’aventure ?







Les livres jeu vous connaissez le concept.
Paul Beorn vous connaissez l'auteur
Si on mélange les deux ça donne Le Dernier Dragon.

Ça commence comme un roman, ça continue comme un livre jeu.
Une vraie aventure avec des choix à faire qui changeront le cours de l'histoire.
Parfois vous ferez les bons ... parfois les mauvais.

Je ne l'ai pas encore fini, et normalement je ne fais pas de chronique avant la fin, donc ce n'est pas une chronique.

Juste un conseil ...

Si vous cherchez une chouette idée cadeau pour les fêtes pour des 12-14 ans (et plus si affinités ...)
Moi je vous dis "Vous avez trouvé!"

Le livre en tant qu'objet est très beau.
La talent de Paul Beorn n'est plus à démontrer.
Le concept de livre-jeu non plus.
C'est le combo gagnant.
Foncez !!






mardi 14 décembre 2021

TORI DAWSON tome 3 d'Annette Marie

 

# 3
Deux sorcières et un whiskey

Editions Bookmark
Collection Urban Fantasy
377 pages
5.99 en numérique





☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 3 de Tori Dawson  ☇



Que dire?
Que je l'ai dévoré d'une traite ?
Vrai
Que maintenant je m'en veux parce que je vais devoir attendre six mois la suite ?
Vrai aussi
Que je me retiens de ne pas continuer en anglais?
Toujours vrai
Que la série est géniale?
VRAI! VRAI! VRAI !!!



L'AVIS DE PHOOKA:





Je ne sais pas comment rédiger cette chronique, parce qu'en fait la seule chose que j'ai envie de dire c'est que la série est géniale, que l'autrice arrive à se renouveler à chaque tome, que la tension (et l'attention) est toujours soutenue, que les héros sont fabuleux dans tous les sens du terme, que le suspense, l'aventure, l'humour sont toujours là, parfaitement dosés, que le récit est fantastique et que j'en redemande encore et toujours.


POINT.


Bon, mais faut développer un peu ...
Ca fait trois mois grosso modo que Tori à commencé à bosser au Corbeau et Marteau.
Une soirée de plus, une comme les autres ou presque. En tant que barmaid, elle est fidèle au poste. Tout le monde est réuni et évidemment Aaron, Kai et Ezra sont de la partie. Sauf qu'en plein milieu d'un jeu à boire, la MPD déboule. La MPD c'est la police des mythiques. Pas bon pour Tori ça, vu qu'en tant qu'humaine, elle n'a rien à faire là. Visiblement pas bon pour Ezra non plus. Les deux se cachent et arrivent à filer en douce. Mais pour Tori ça veut dire qu'elle doit faire profil bas pendant quelque temps. Ne plus venir au Corbeau, ne plus contacter ses trois mages favoris ...
Pour elle c'est très dur, c'est toute sa vie. Elle a tellement peur d'être virée et de ne plus jamais revoir ses amis. Parce que les soi-disant amis qui disparaissent, elle a déjà vécu ça ...

Mais Tori, ne serait pas Tori, si malgré tout ce qui précède elle n'arrivait pas à se fourrer dans des situations impossibles. Arrivent deux sorcières pendant que Tori noie son chagrin dans le Whiskey ... De fil en aiguille, cette fois sa vie est en jeu .. Les trois mages vont devoir s'arracher pour la sortir de la situation inextricable où elle s'est mise. Et ils ont besoin de toute l'aide possible et même de l'impossible ...

Une vraie course contre la montre ou plutôt contre la mort qui rend la lecture totalement addictive (comme si on avait besoin de ça pour lire encore plus vite cette série ...). On se retrouve en apnée à suivre les héros, à courir d'un bout à l'autre de la ville et à contrer les créatures venues de nulle part, sans compter la guilde des Red Rum (quel clin d'oeil, j'adore !!), sorte de mafia locale incroyablement puissante. 

Tout en nous faisant stresser pour la vie de Tori, l'autrice commence à développer un peu plus les personnages. On découvre petit à petit ce que cachent Kai et Ezra, héros bien plus complexes que pourrait laisser penser leur attitude de beaux gosses. Aaron lui, montre une maturité franchement impressionnante. Mais Tori n'est pas en reste. Cette nana badass, si sûre d'elle et pleine de pep's montre ses failles. Sa peur de l'abandon est le fil rouge de ce tome. Aussi bien vis à vis des trois mages, que de l'établissement du Corbeau et Marteau qui est devenu son deuxième chez elle, sans compter Zack et Justin ...

Une alliance d'action, d'humour et de suspense, saupoudrée avec la dose idéale de sentiments et de révélations, la recette est parfaite. Franchement difficile de ne pas le lire d'une traite, le seul reproche que l'on peut faire c'est de ne pas avoir la suite sous la main.

De l'Urban Fantasy, de la bonne ! À dévorer sans modération !




lundi 13 décembre 2021

GLEN AFFRIC de Karine Giébel

 


Éditions PLON
768 pages
21,90 euros





L'avis express de Dup sur Glen Affric de Karine Giébel


Encore un excellent Giébel, encore très sombre, mais tellement poignant !
Meurtres pour rédemption reste mon must. 
Glen Affric arrive en second, exaequo avec Toutes blessent, la dernière tue.



L'AVIS DE DUP



Tellement absorbée par mes lectures SFFF, je n'ai pas vu passer cette sortie début novembre. Glen Affric n'a sauté dans mon caddie qu'il y a tout juste une semaine. Et comme la vie est bien faite, ma PAL de SP était alors bien basse... 😁 Il valait mieux pour ma conscience parce que si vous voyiez la taille du pavé !

Glen Affric est un pavé énorme, d'une telle épaisseur que je suis sûre qu'il va en rebuter plus d'un. Et pourtant, s'ils savaient ceux qui fuient comme c'est un crève-cœur d'arriver au bout de ces 768 pages et de ne plus en avoir à tourner !!!

À chaque nouveau roman je me dis qu'il va arriver un jour où je vais me lasser de cette plume reconnaissable entre toutes. Mais non, ce jour n'est pas encore arrivé, je suis à nouveau tombée dans le piège de Karine Giébel. Elle a vraiment le chic pour me broyer le cœur à chaque fois !

Comment ne pas tomber sous le charme de ce Léonard. Ce n'est pas donné à tout le monde de porter un tel prénom. Et lui, il s'appelle ainsi parce que Mona l'a trouvé couvert de coups et de boue, trainant dans un fossé, âgé de 5 ans, un 6 novembre, jour de la Saint Léonard. Et Mona, malgré son âge avancé, l'a adopté ce petiot.

Aujourd'hui Léo a quinze ans, c'est une force de la nature et pourtant c'est le souffre douleur du collège. Léo le triso, Léonard le bâtard. Parce que Léo a dû prendre tellement de coups sur la tête enfant que tout apprentissage demeure impossible. Il n'arrive pas à déchiffrer les lettres, alors les chiffres n'en parlons même pas. Il est la proie idéale pour le racket, et comme il ne veut pas inquiéter Mona, il se tait. Il rêve à ce grand frère, qui est loin là-bas, en Écosse, à Glen Affric. Un grand frère qui saurait le protéger s'il était là... Il rêve de partir là-bas. 

Puis il y a Jorge, qui a pris 22 ans de prison pour un double crime qu'il n'a pas commis. Mais voilà, pas d'alibi, un mobile servi sur un plateau et tout un tas de preuves accablantes. Il va sortir au bout de 16 ans, mais 16 ans de milieu carcéral ça laisse des traces... Karine le connait ce milieu, sur le bout des doigts. Elle nous y a emmené plus d'une fois et notamment dans Meurtres pour rédemption qui reste mon préféré.

Et enfin il y a Angélique, séquestrée depuis des années par son oncle, après la mort accidentelle de ses parents. Angélique qui est devenue mutique. Il en a fait sa bonne, son esclave, sa maîtresse dès le début alors qu'elle n'était qu'une ado...

Mona, Léo, Jorge et Angélique... Quatre personnages incroyablement vrais, humains, touchants. L'intrigue de Karine Giébel est époustouflante encore une fois. Les coups de théâtre au rendez-vous lorsque les liens se révèlent. C'est un roman sur l'Injustice, oui, avec un I majuscule. Parce qu'elle va s'acharner, elle ne va pas lâcher ses proies. On y croit pourtant, au salut, à la rédemption, jusqu'au bout.   

À chaque fin d'épreuve on se dit que c'est bon là, ils vont pouvoir souffler, vivre. Mais le tas de pages qui reste, on le sait bien, va à l'encontre. Et c'est infernal jusqu'au bout. C'est sombre à souhait et pourtant, ce petit coin d'Écosse pas loin du Loch Ness, Glen Affric, qui sera le fil rouge de ce roman apporte la lumière nécessaire, la part de rêve.

Glen Affric est un coup de cœur malgré sa "sombritude", parce que derrière le harcèlement, la violence, l'injustice, la séquestration, on y trouve une grosse dose d'humanité, de l'amitié et un incroyable amour maternel et fraternel. Un excellent Giébel encore une fois !


Karine Giebel sur Bookenstock :

dimanche 12 décembre 2021

Semaine 49/2021 sur Bookenstock [Bilan]



Bon voilà c'est officiel. Mes mémés sont gâteuses. Mais gâteuses de chez gâteuses hein. pas une pour rattraper l'autre !!!

Depuis l'été, plus de coups de cœur du mois. Rien, que dalle, nada ! Alors y'en a une qui dit qu'elle était en vacances, l'autre soit disant qui bosse et puis y'a l'excuse Imaginales etc ... J'en passe et des meilleures !! Moi je dis qu'elles vieillissent mal et puis c'est tout !

Du coup cette semaine elles ont sorti les coups de cœur de septembre, octobre et novembre ! Rien que ça !! 


Bref ...


Bon sinon elles ont bien bossé avec plein de chroniques:





  • Toujours de l'urban avec -plus étonnant- du Pierre Grimbert que Dup a elle aussi adoré (ceci explique cela ?)



  • Et vous savez quoi ? Encore de l'urban avec le nouveau Ilona Andrews que Phooka a encore une fois dévoré (ça confirme mes soupçons !)





Bon on va dire qu'elles ont bossé dur cette semaine et qu'elles essaient de se faire pardonner alors ... Mais bon j'attends un peu plus de sérieux de leur part.


Allez, prenez soin de vous, n'oubliez pas vos masques !

À la semaine prochaine

Bookenstock


samedi 11 décembre 2021

Nos coups de coeur de novembre 2021

 

Et voilà, tout est revenu à la normale !



Et donc sélectionnés pour le GpP de 2022


COUPS DE CŒUR SFFF


vendredi 10 décembre 2021

MATHILDA SHADE tome 1 de Liz Myers

 

#1
 MULADHARA

Editions Librinova (2018)
Kindle en ebook
427 pages 17.90
ou
4.99 en numérique










☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 1 de Mathilda Shade  ☇


Une lecture plaisir.
Du fun
De l'action
ca se lit quasi d'une traite.
Bref, un super moment de lecture.



L'AVIS DE PHOOKA:







Mathida est infirmière aux urgences. Elle a bien d'autres qualités que celle de soigner les gens, mais elle préfère ne pas trop les étaler. Elle est empathe et aussi une excellente guerrière, du genre à qui il ne faut pas chercher des noises. Un matin, en partant (en retard comme toujours) pour aller au boulot, elle fait connaissance avec Ben Montgomery, super beau gosse et ... super gentil. Non parce que vous avez remarqué que dans ce type de bouquins, les supers beaux gosses sont toujours des connards ? Toujours ! Du coup, on se doute tout de suite que ce ne sera pas lui l'Elu hein , parce que non il est trop sympa, c'est carrément louche. Bref Ben est médecin et commence à bosser aux urgences lui aussi.

Histoire de faire simple : Comme Mathilda, en plus de ses autres qualités, a aussi celle de se fourrer dans des situations pas possibles, la voilà au centre d'une prophétie en tant que sauveuse des créatures surnaturelles de la ville. Ville sous la coupe d'un affreux dirigeant qui veut tous les zigouiller ... Cette prophétie va l'amener à se révéler un peu plus que ce qu'elle aurait voulu, elle qui aime garder profil bas. Et surtout elle va se retrouver au beau milieu des surnats. Et c'est ainsi que nous faisons la rencontre de Chris (je l'adore celui-ci), Anton (un sombre connard ...oops on a trouvé notre connard! :)), Gordon (qui s'est autoproclamé garde du corps de Mathilda) et tous les autres. Une belle brochette de personnages , très réussie et que j'apprécie particulièrement.

Mathilda est une héroïne bien sous tout rapport. Intelligente, fonceuse, battante, elle ne se laisse pas influencer ni diriger. Le genre qu'on a déjà vu évidemment, mais qu'on aime forcément. La suivre est un vrai plaisir. Aucun temps mort, aucune baisse de rythme, les pages tournent toutes seules, la nuit est bien avancée et vous êtes toujours plongée dans votre roman (expérience vécue ...:)).

Alors il nous manque pleins d'informations, et j'ai vu des gens râler sur certaines chroniques. Ben oui évidemment c'est une série, moi ça ne me choque pas d'évoluer dans un monde dont je ne connais pas les tenants et aboutissants, ni de ne pas appréhender totalement les personnages, y compris Mathilda. On ne sait pas quel est son passé, on se doute bien qu'elle a vécu pas mal de choses et on l'apprendra en temps et en heure. Je fais confiance à Liz Myers pour ça.

L'écriture est fluide et pleine de peps, je vous mets au défi de reposer le roman une fois que vous l'avez commencé. Je ne pense pas être la seule à me traîner le lendemain en mode zombie parce que "mon bouquin était trop bien et que je n'ai pas pu le reposer avant la toute fin". 

Bref, je me suis régalée. C'est de la lecture plaisir. Rien de complexe, rien de révolutionnaire, juste du plaisir. Et vous savez quoi. J'adore lire pour le plaisir alors pourquoi s'en priver. J'en redemande !!!!!