mardi 30 juin 2020

#OPAllStars



Vous souvenez-vous de e-Dantès ?

Pendant le confinement, ils nous avaient proposé chaque jour une sélection de livres numériques gratuits.



Ils reviennent sur le devant de la scène dès aujourd'hui !

Du 29 juin au 3 juillet

c'est l'OP AllStars



e-Dantès regroupe 27 Éditeurs et mettent ainsi en avant plus de 500 auteurs.
Au total plus de 800 livres numériques tous au prix de 1,99 euros, pour certains cela représente 80% du prix de base !


Même principe, vous allez là :  https://op2020.opallstars.com/
Vous inscrivez votre adresse mail, et c'est parti pour un aperçu tous les jours des choix du lendemain. Plein, plein, plein de epub, pas gratuits mais presque




lundi 29 juin 2020

LES SECRETS DU PREMIER COFFRE de Fabien Cerutti





Éditions Mnémos
350 pages
23 euros






L'avis express de Dup sur Les secrets du premier coffre de Fabien Cerutti


Parfait pour découvrir l'univers du Bâtard de Kosigan !
Parfait pour l'approfondir pour les connaisseurs !



L'AVIS DE DUP




Voilà plusieurs jours que j'ai fini ma lecture et que je tourne et retourne la façon d'en parler ici. J'aurai aimé en parler comme d'un roman, mais non, définitivement, ce n'est pas possible. C'est bien un recueil de différentes histoires et je vais devoir prendre le parti de parler de chacune d'elles. Tant pis, ma chronique va faire 3 km de long ! Quelques mots quand même sur le titre Les secrets du premier coffre, plein de promesses, car qui dit premier, dit suivant. Et lorsque, comme moi, on a adoré ce qu'on a découvert dans ce premier, on se frotte les mains en attendant la suite ! 

Et puis, contrairement à d'habitude, je n'ai pas eu ce sentiment de lassitude, ni même d'énervement, qui me prend à la lecture d'un recueil de nouvelles. Peut-être parce que celles-ci sont longues ou peut-être tout simplement parce qu'il s'agit de Fabien Cerutti... Chacune de ces histoires est précédée d'une analyse faite par Elisabeth Hardy, un personnage rencontré dès le premier tome de la saga. Il s'agit de l'ex compagne de Kergaël de Kosigan, le descendant de notre Bâtard préféré.

  • Légende du premier monde.

Récit qui n'est autre que "Le dit de Mendorallen Ilbarimen." ♥♥♥
Mendorallen est un personnage qui apparaît dans le 4ème tome de la saga, Le testament d'involution et que j'ai adoré, celui là même qui orne la couverture du T4 . Il nous parle de son grand-père et donc d'un monde bien antérieur au bâtard, vu que Mendorallen est âgé de quelques siècles lorsque nous le rencontrons. Un monde aux descriptions somptueuses en parfaite phase avec son nom qui fait rêver : Atalan'théis ! Un grand-père avec des caractéristiques particulières : une affinité singulière avec le monde végétal qui va lui permettre de collaborer avec un Grand Maître des créatures. Ensemble ils vont créer l’ancêtre des elfes, une Iëlfelanane dont le nom signifie "des feuilles sous le vent". Il est poète mine de rien notre Cerutti 😁. Poète, mais perfide, car il ne lâche rien sur le mystère du Noir-sang, si ce n'est des approches pleines de subjonctifs !!!

  • Ineffabilis amor.

Le plus charnu des récits du premier coffre, alors même qu'on n'y rencontre aucun des personnages de la saga. En revanche il nous fait découvrir les raisons qui ont amené le pape Innocent III à lancer l'Inquisition noire qui y est abordée assez souvent : l'extermination des races non humaines.
On est en 1180, Lotario Dei Conti n'est alors qu'un jeune novice dans un monastère lorsqu'il tombe sous le charme d'une satyre au premier regard. Il va la tirer d'un mauvais pas, puis jeune naïf, espérer l'attirer elle et toute sa communauté de faunes au sein de l'église catholique. Les augures ayant annoncé que ce jeune Lotario influencerait l'avenir des peuples non-humains, les faunes ont encouragé son penchant pour Rize-Line. Un texte dur mais poignant, avec une conclusion toute en finesse, du Cerutti pur jus !

  • Le crépuscule et l'aube.

Cette nouvelle est sans aucun doute ma préférée car c'est grâce à elle que j'ai découvert la plume de l'auteur au cours d'Imaginales et décidé de démarrer cette saga qui en était déjà au second tome. Cette partie de "rêve en l'air" restera à jamais marquée dans ma mémoire pour son côté poétique et sensuel, pour l'imagination même de ces rapports fécondants elfiques ! J'ai eu un plaisir monstre à la relire, oui, moi, une nouvelle !
Une citation que j'avais déjà notée dans mon anthologie, je vous la livre donc aujourd'hui !
La destinée se révèle souvent capricieuse. Plus elle aide un homme à s'approcher des nues, plus il y a de chances qu'elle finisse par le pousser dans le dos arrivé au sommet. 

  • Fille-de-joute.

Cette nouvelle ci, je l'ai adorée. Forcément, puisqu'on y retrouve enfin le Bâtard. Il s'est fait désirer le bougre ! Encore tout jeune, il ne revendique pas encore son titre de Bâtard de Kosigan et se fait appeler Cordwain. C'est Kerth, un membre de sa compagnie qui sera le narrateur et nous contera comment et pourquoi notre lascar va embrasser la fonction de mercenaire, mettant à profit son bagout et sa roublerie naturelle. Le langage de Kerth est pour le moins fleuri et cette nouvelle est délicieuse. Encore une fois on y retrouve la règle d'or du Bâtard, faire d'une pierre trois, voire quatre coups !
C'est sans doute la nouvelle qui se rapproche le plus de l'ambiance de la saga originelle, du moins pour sa partie moyenâgeuse. 


  • Le livre des merveilles du monde

Fabien Cerutti nous fait voyager quelques années sur la route de la soie et ses dangers, en compagnie de Jehan de Mandeville. Sur la demande du Bâtard, il doit porter en Asie un message de son amie la comtesse Cathern an Aëlenwil aux dernières survivantes des elfes d'orient. Un récit alternant une narration classique et des extraits du journal tenu par le chevalier-explorateur. J'aime beaucoup ce mélange de style qui nous plonge au plus près de l'action, et de l'action il va y en avoir. Mais le plus remarquable sera la chute de cette nouvelle qui nous offre un mélange des genres on ne peut plus surprenant ! 

  • Les jeux de la cour et du hasard. 

Une nouvelle qui nous dévoile un autre talent de Fabien Cerutti : l'écriture d'une pièce de théâtre, une vraie marivaudade (oui je sais, ça n'existe pas)(et pourtant vous voyez tous ce que je veux dire)(pis d'abord je peux dire ce que je veux ici, je suis chez moi) ! Une pièce en trois actes, pleine de rythme et de rebondissements. Notre Bâtard est auprès du roi d'Angleterre et va manœuvrer telle une anguille au sein de la cour pour ménager la chèvre, le chou et le ver qui s'y loge. D'une pierre trois coups je disais ! On retrouve également Edric son écuyer et l'énigmatique et talentueuse Dùn que j'aime beaucoup. Un réel plaisir de lecture. 


Ben voilà, c'est l'heure de la conclusion, et que rajouter de plus sinon que j'ai adoré TOUTES ces nouvelles, moi qui n'aime pas ce format littéraire... 
Vous connaissez la saga : forcément vous allez aimer ce recueil ! 
Vous ne la connaissez pas : forcément vous allez aimer ce recueil ! Et je peux même vous dire que vous êtes le plus heureux des personnages car alors il vous reste encore à découvrir quatre merveilleux tomes de la même trempe que ces six textes fabuleux.

Je ne peux quitter cette chronique sans parler de l'objet lui-même qui est juste magnifique. Les Éditions Mnémos lui ont offert un écrin digne du contenu : superbe !


Fabien Cerutti sur Bookenstock 



 


dimanche 28 juin 2020

FAUX BILAN








Pour cause de réunion au sommet, cette fin de semaine aura été en mode relâche ! Point de défi dessin, point de bilan. 
Bon en fait, de réunion au sommet, ce fut juste trois jours de retrouvailles entre les vénérables. Ben oui, pour cause de Covid, aucune excuse de salons littéraires, de dédicaces en librairie, rien ! La citadine grenobloise est venue se mettre au vert et au frais dans les sapins jurassiens... et manger du vrai fromage 😎

Papoter, boire, manger... pas le temps de s'occuper du blog ! Un avant-goût des vacances en somme 😁
Et d'ailleurs, à ce propos... à ben non, ce n'est pas l'objet de ce billet ! 😇


Note de Phooka: en fait c'était une réunion de travail bloguesque intense 😂😂
vendredi 26 juin 2020

La Marche du Levant de Léafar Izen [sortie]



Parce que rien que la couverture est à tomber, il fallait qu'on en parle. regardez cette merveille signée Hervé Leblan !



Ca se passe chez Albin Michel Imaginaire
Sortie annoncée pour septembre 2020

Vous trouverez pleins d'infos ici





Trois cents ans.

C’est le temps que met la Terre pour tourner sur elle-même. Dans le ciel du Long Jour, le soleil se traîne et accable continents et océans, plongés tantôt dans une nuit de glace, tantôt dans un jour de feu. Tous contraints à un nomadisme lent, les peuples du Levant épousent l’aurore, les hordes du Couchant s’accrochent au crépuscule.

Récemment promue au rang de maître, l’assassine émérite Célérya est envoyée en mission secrète à l’est. Là, sans le vouloir, elle participe à l’accomplissement d’une ancienne prophétie à laquelle elle n’a jamais cru.

Un domino vient de tomber ; les autres suivront-ils ?




jeudi 25 juin 2020

AUTRE MONDE # 1 de Maxime Chattam



1 # L'ALLIANCE DES TROIS




Série : Autre Monde, Volume 1
Durée : 10 h et 23 min





L'avis express de Dup sur L'alliance des trois de Maxime Chattam


Un premier tome très jeunesse (trop ?) et quelques facilités, on retrouve cependant la patte de l'auteur sur la seconde moitié. Une belle imagination cependant à souligner. 




L'AVIS DE DUP



Vous le savez, je suis une grande fan des thrillers de Maxime Chattam. J'ai lu et apprécié TOUS ses romans adultes, sauf un, Le coma des mortels, que j'ai abandonné en cours de route. Mais je ne m'étais encore jamais penchée sur sa "production" jeunesse. Ce grand écart me semblait incongru, presque contre nature, car outre le changement de lectorat, c'est également un changement de genre.

Alors qu'en est-il de ce premier volet d'une longue série de sept tomes ? Et bien déjà c'est clairement pour la jeunesse, les ados, l'âge des personnages principaux est de 15-16 ans. Et durant toute la première partie de ce roman, j'ai bien cru que ce serait uniquement pour eux... 

On assiste à une véritable apocalypse sur New-York où se trouvent Matt et Tobias. Une sorte de tempête de neige s'abat, parcourue d'éclairs qui pénètrent partout et volatilisent tous les humains au-dessus de 17 ans. Nos deux ados décident alors de quitter Manhattan et mettre cap au sud. Le décor post-apo est un peu difficile à avaler, malgré les quelques explications écolos fournies. En quelques jours, tout n'est plus que jungle luxuriante, quant aux animaux, les mutations sont euh... spectaculaires. Avec le recul je me dis que cette entrée en matière est allée bien trop vite et perd en crédibilité. C'est infantiliser son scénario en quelque sorte.

Heureusement, la seconde partie de cet opus, après une ellipse temporaire de 5 mois, est plus rythmée, plus explicative aussi. Ils sont sur l'Île Carmichael où s'étaient déjà regroupés de nombreux enfants. Commence la vie en communauté, enfin la survie, dans ce monde sans adulte. Des mystères planent et le récit se teinte légèrement de thriller (chasser le naturel...). Ambre va rejoindre Matt et Tobias pour résoudre ces énigmes, ils formeront alors l'Alliance des trois. Le tout reste cependant très gentillet. 

J'ai bien aimé le principe des altérations, de leurs découvertes et du traitement qui en est fait par l'auteur. Et surtout l'impact que ces altérations ont sur chacun de ces enfants. Sur Matt notamment qui se transforme en véritable guerrier avec son épée. 

Cependant, l'écriture de Maxime Chattam toujours aussi agréable porte bien ce récit pour ado. Son imagination est fertile et cet Autre Monde prend bien des facettes surprenantes et qui valent le détour. Le côté jeunesse cependant me semble trop accentué, forcé. Les personnages un poil caricaturaux. Mais ce n'est qu'un premier tome et je compte lire écouter le suivant avant de me faire une idée définitive.

Côté audio, ce récit est porté par deux narrateurs. Un homme, Hervé Lavigne, qui fait presque tout et une femme, Véronique Groux de Miéri, qui ne fait que les interventions d'Ambre dans les dialogues. Les deux se mêlent parfaitement, sans accroc et c'est déjà pas mal. Parce que Hervé Lavigne, côté dialogue je n'ai pas trop aimé : Matt est affublé d'un léger accent parisien, ok, pourquoi pas. Mais Tobias, c'est une horreur. On entend un gros benêt attardé, ce qui ne correspond pas du tout au personnage. Ceci dit, côté lecture de texte, il est parfait, rien à redire. Les intonations, les accélérations de rythme, le suspense, tout ça est très bien retranscrit.


mardi 23 juin 2020

Sortie de 'Protège-la' de Olivier Gay [sortie]


Rhoooolala, comme elles sont contentes les vénérables !!

Un nouveau roman d'Olivier Gay est annoncé chez Gallimard Jeunesse pour le 17 septembre 2020 !!!




15 euros
384 pages!

Le pitch:

De la banlieue à la grande bourgeoisie parisienne : la confrontation électrique de deux mondes. Après avoir reçu des menaces de mort, un milliardaire fait appel à un adolescent bagarreur et rebelle pour protéger sa fille Camille à son insue. Quentin, qui a quitté l’école à seize ans et n’a jamais brillé dans les études, se glisse sous une fausse identité en 1e S d’un lycée ultra-sélect parisien. Un job en or, a priori… mais Camille n’est pas la fille sage qu’on lui a décrite. Une comédie policière romantique et endiablée !


On est bien sûr au taquet, il nous tarde de découvrir le roman !

TERRES OBSCURES: Chroniques du jour pâle de Sylvie Kaufhold




Editions du 38
6.99 euros en version numérique





☇ L'avis éclair de Phooka sur Terres obscures de Sylvie Kaufhold ☇


Une fois de plus Sylvie Kaufhold nous conte une bien belle histoire mêlant humains et Nature.


L'AVIS DE PHOOKA:





Dans un monde où la lumière décline, les humains rassemblés en tribus essaient de survivre comme ils peuvent. Parmi eux, les Nilaks sont restés forts et puissants grâce à la magie d'une pierre qui leur apporte lumière et chaleur. A contrario, les Aputis eux, se sont habitués à la quasi obscurité et tentent de s'en sortir comme ils le peuvent. Cependant, petit à petit les membres de ce clan déclinent et finissent par tomber dans un sommeil sans fin. Pour y remédier, un seul moyen: voler la pierre magique des Nilaks.

Le roman commence directement par l'intrusion des Aputis chez les Nilaks pour voler la pierre. Pas le temps de souffler, le lecteur est tout de suite plongé dans l'action et dans la lumière faiblissante du monde créé par Sylvie Kaufhold. Le vol est un succès et les Nilaks se retrouvent à leur tour plongés dans l’obscurité et le froid. S'ils veulent survivre il leur faut une pierre. Une pierre=deux possibilités. Soient il poursuivent leurs voleurs, attaquent la tribu et récupèrent leur pierre, ou sinon ils vont devoir affronter la montage et tous ses pièges pour en ramener une nouvelle. Le peuple Nilak est divisé. Mais si les Aputis ont réussi à commettre leur larcin, il ont dû abandonner deux des leurs, deux jeunes femmes Maya et Chenoa, blessées pendant l'infiltration. Celles-ci sont faites prisonnières par les Nilaks.

Les Nilaks et les Aputis, deux peuples diamétralement opposés et qui pourtant doivent faire face au même fléau. Les Nilaks sont grands et forts, leur tribu est nombreuse, bien nourrie et bien protégée grâce à l'influence de la pierre. Quant aux Aputis, ce sont plus des coureurs des bois, proches de la nature, ils essaient de composer avec elle plutôt que de la dominer. S'ils sont plus faibles que les Nilaks, ils ont cependant des atouts dans leurs manches.

Alors une coalition va se former entre Nilaks et Aputis et chacun va apporter sa contribution selon ses capacités. Et pourtant certains préféreraient la guerre et vont tout faire pour aller en ce sens. Choc de civilisations, les dangers auxquels doivent faire face les protagonistes du récit vont leur apprendre à se connaître, à s'aider, à s'aimer ou tout au contraire à rester campés sur leurs positions. Une fois de plus Sylvie Kaufhold nous conte un très joli récit sur l'homme et la nature. L'histoire est prenante et pleine de suspense, les personnages sont touchants ou détestables, mais ils ne laissent pas indifférents. Les pages se tournent toutes seules. Bref c'est une lecture bien agréable dans laquelle on reconnaît la patte "Kaufholdienne" proche de la nature et profondément humaine. 

Les lecteurs de Sylvie Kaufhold retrouveront un monde dans lequel l'humain a du mal à survivre, mais surtout dans lequel la nature est omniprésente à la façon de Sol. Les personnages sont attachants et pleins de ressources. C'est une bien agréable lecture à mettre entre toutes les mains.


Du même auteur:

lundi 22 juin 2020

LES DERNIERS DES BRANLEURS de Vincent Mondiot





Acte Sud Junior
464 pages
16 euros






L'avis express de Dup sur Les derniers des branleurs de Vincent Mondiot



À mettre dans toutes les mains, dès 15 ans !
Touchant, poignant, drôle. Un réel plaisir de lecture.



L'AVIS DE DUP





Banlieue parisienne, une manif qui finit en castagne avec les forces de l'ordre, trois ados derrière les vitres d'un MacDo. Minh Tuan et Gaspard regardent distraitement, Chloé filme avec son portable et balance la vidéo dans la foulée sur Instagram. Les hashtags fusent. Ils ne savent même pas l'objet de la manif... Scène de vie ordinaire, quotidienne.

Ils ont le Bac dans quatre mois, mais ils en ont strictement rien à secouer. S'ils vont en cours c'est pour passer le temps, pour finir leur nuit parfois, pour se retrouver aussi, avant de sécher les cours, puis aller zoner, fumer des clopes, du shit ou boire des concoctions de leur fabrication où se mélangent boisson sucrée, alcool et ampoule de Phénergan. Ils planent, ils sont bien ensemble. L'avenir pour eux se résume à aujourd'hui, voire demain, mais pas plus loin. Et ils le conçoivent à l'identique de la veille. 

Ils l'aiment bien finalement ce bahut, parce que le weekend qu'est-ce qu'ils s'emmerdent s'il n'y a pas une fête d'organisée où ils pourront aller foutre la merde (je précise que mes jurons sont bien légers à côté de ceux de Vincent Mondiot qu'on peut lire dans ces pages. La façon de s'exprimer de trio, particulièrement Chloé, est bien fleurie et n'en parait que plus authentique) ... s'amuser quoi ! À leur façon, car inévitablement ils finiront bourrés, ou déchirés, voire les deux en même temps. Parfait pour un dimanche comateux qui passera sans qu'ils s'en aperçoivent.

Arrive alors dans leur classe une réfugiée congolaise, Tina. Discrète, réservée et surtout bûcheuse. Et contre toute attente, l'alchimie va prendre et Tina sera intégrée petit à petit dans le trio. Elle va les tirer vers le haut, tandis qu'ils vont tenter d'enrichir son vocabulaire en insultes, leur seule façon de s'exprimer. À la clé, le Bac... L'auront-ils ces derniers branleurs ? Et bien je vous laisse le découvrir en vous procurant cette belle brique qui se lit avec beaucoup de plaisir.

Ces écorchés vifs deviennent de plus en plus attachants. Vincent Mondiot réussit très bien à nous les faire aimer, à les comprendre, avec son écriture et un vocabulaire réellement adapté (euphémisme... il m'en aurait presque appris, wesh ! =D). Leur je-m'en-foutisme cache bien des failles, et surtout des peurs abyssales en l'avenir. Je ne suis pas prête d'oublier ces ados qui m'ont procuré tant d'émotions intenses.

Mais ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, ce sont toutes les annotations dans la marge qui agrémentent le texte. Faites sur un ton neutre, limite encyclopédique, qui tranche tellement avec le texte. Et à chaque fois on y décèle un humour délicieux. 



Franchement j'ai adoré, et je ne dis pas ça parce l'auteur y glorifie dans une de ses annotations le morbier, fromage de ma région hein !!!  Je ne peux que vous encourager à le lire, ce roman est un véritable bijou à mettre dans toutes mains à partir de 15 ans !



dimanche 21 juin 2020

Semaine 25/2020 sur Bookenstock [bilan]



Semaine très spéciale puisqu'elle a commencé lundi par l'anniversaire de notre Vénérable Dup et s'est poursuivie mardi par les remerciements de la dite Dup quand elle a enfin réussi à sêcher ses larmes. Plein de monde a participé et franchement c'était fabuleux!!







Puis deux chroniques pour conclure cette semaine intense en émotions:








  • Tandis que vendredi Phooka nous a entraîné dans un univers bien étrange avec Le livre de M






  • On vous a aussi parlé sorties avec celles de Folio SF pour mai/juin et juillet. Pas mal de décalages évidemment.






  • Samedi comme tous les samedis depuis quelques semaines déjà c'est le jour du défi dessin








Bon dimanche à tous !

La bise

Bookenstock

samedi 20 juin 2020

DÉFI DESSIN # 8



Thème de la semaine : Dans la forêt.



La semaine ayant débuté avec beaucoup d'émotions (encore merci à vous tous 😍), je ne me suis penchée sur ce défi dessin que mercredi.

Pour commencer, j'ai décidé de m'enfoncer dans les profondeurs d'une forêt tropicale... 
Il y a d'ailleurs débat sur la colorisation ou non des oiseaux. Les filles pensent que oui, Phooka et moi-même non. Deux partout ! Et vous, qu'en pensez vous ?





Puis j'ai voulu revenir sur du plus classique, du minimalisme sur des animaux de forêts bien de chez nous. J'ai hélas étalé, foiré donc mon écureuil, qui visiblement n'était pas encore sec après 3 h de peinture, en gommant le renard avant de le peindre. Bouhouhou 😢





vendredi 19 juin 2020

LE LIVRE DE M de Peng Shepherd



Editions Albin Michel Imaginaire
Parution 17/06/2020
Prix: 24.90
592 pages





☇ L'avis éclair de Phooka sur  ☇


La seule chose à retenir: vous n'avez jamais rien lu de semblable.
Alors lancez-vous !


L'AVIS DE PHOOKA:







Lire Le livre de M en période de confinement, ou juste après, est une expérience franchement déroutante. A la fois par le récit lui même et par sa similitude avec "des situations ayant existées". Et pourtant ce roman est atypique et cette impression de confusion qui prend le lecteur tout au long du roman permet de ressentir quasiment les mêmes choses que les protagonistes de l'histoire.

Mais revenons à nos moutons: Dans un futur très proche, tellement proche d'ailleurs qu'il pourrait même être notre présent, un jeune homme, Hemu, perd son ombre. Ça se passe en Inde et Hemu devient une célébrité mondiale. Toutes les télévisions ont leurs caméras braquées sur lui. Il n'a plus d'ombre. En plein soleil il danse et les images fixent ce phénomène incroyable. Ce qu'on ne sait pas au début de ce récit, c'est que la perte de son ombre entraîne petit à petit la perte de la mémoire. C'est ce qui va se produire chez Hemu quelques jours après le début de ces événements. D'anecdotique, le cas d'Hemu va se multiplier. Partout dans le monde, des gens perdent leurs ombres. Sans raison, sans logique, sans frontières ... qui du coup se ferment. Les gouvernements ont peur, les gens ont peur. Les pays se referment sur eux même, les gens se confinent ou fuient, les "malades" sont considérés comme des pestiférés alors qu'aucune contagion n'est trouvée.

Nous allons suivre plusieurs personnes ou petits groupes de personnes. Certains ont toujours leur ombre, d'autres l'ont perdue. Certains l'avaient au départ et l'ont perdue en cours de route. Mais quelle route ? Une route américaine, enfin des routes américaines. Tous vont se retrouver tels des réfugiés à fuir ou à aller de l'avant, tous vont se jeter à corps perdus sur les routes, faire des rencontres, découvrir le monde tel qu'il est devenu. Parce que le monde change aussi. En effet, quand les "sans ombre" perdent la mémoire, cela peut influer sur le monde qui les entoure. Oublier un endroit c'est peut-être le faire disparaître ...

Mais alors que se passe t'il ? Personne ne le sait vraiment. Pour beaucoup la seule chose qui compte c'est survivre. La nourriture devient rare, le monde devient de plus en plus dangereux. Des bandes rôdent, des fanatiques, des voleurs ... et pour ceux qui perdent leurs ombres c'est pire. Ils sont condamnés à plus ou moins long terme. La perte de mémoire est totale et elle se fait graduellement. D'abord des détails, puis  des choses de plus en plus importantes, puis finalement ils oublient de manger ou de respirer ...

L'humanité se délite petit à petit. Sans mémoire, l'homme n'est plus rien. Mais pourquoi ? D'où vient ce phénomène. Est-ce de la magie ? Une maladie ? Une malédiction ? Personne ne sait. Quoique les rumeurs disent que quelqu'un aurait la réponse. Là bas, loin vers la Nouvelle-Orléans, terre de magie s'il en est.

Je sens bien que ma chronique est confuse. Non je n'ai pas perdu mon ombre, mais ce roman a été une grande claque pour moi. Je n'avais rien lu dessus avant de commencer ma lecture. Alors j'ai tout vécu, au même titre que tous les héros. L'incompréhension, la peur, la déroute. Cette impression poignante d'être perdue, de ne pas savoir où j'allais.

Le livre de M est un roman inclassable. Post apo oui, mais pas du post-apo classique. Du post-apo magique ? Oui c'est déjà une meilleure description. En tout cas un roman empreint d’humanité, de tristesse (quoi de plus triste que de perdre le souvenir des gens qu'on aime) et d'amour. Le twist final est tout à la fois génial et terrible, le cœur du lecteur se brise en morceaux. Littéralement. 

Roman de science-fiction teinté de magie, roman de fantasy teinté de post-apo, le livre de M est vraiment atypique. Il ne laisse pas indifférent et transporte le lecteur dans un monde qui pourrait tout à fait être le nôtre. Peng Shepherd signe là un premier roman qui frappe très fort, un roman qui vous prend aux tripes et vous emporte dans un roadtrip éperdu à travers l'est américain. Un roman qui met l'humain au centre. L'humain qui se construit par sa mémoire. Une mémoire qu'on peut d'ailleurs retrouver dans les écrits. 

Un roman à propos de l'importance du roman ? Est-ce la clé ? À vous de vous faire votre propre idée en le lisant. N'oubliez pas ...



D'autres chroniques chez: Lune, Justaword, Les pipelettes, L'épaule d'Orion ...

jeudi 18 juin 2020

LE FLÉAU DES ROIS de Jenn Lyons





Éditions Bragelonne
696 pages
25 euros





L'avis express de Dup sur Le fléau des rois de Jenn Lyons



Une complexité qui gâche un peu le plaisir de la découverte d'un univers extrêmement riche.





L'AVIS DU DUP




Voici une chronique d'un roman de Fantasy sur laquelle je trébuche depuis quinze jours. Heureusement que j'ai abandonné l'écriture de mes brouillons sur papier depuis peu, car j'en aurai arraché des pages et des pages sur mes beaux paperblanks ! Et aujourd'hui encore, je ne sais par quel bout prendre cette chronique ! Le problème c'est que j'ai bien aimé ce que j'ai lu, mais j'ai perdu pied plus d'une fois, et je ne suis pas sûre d'avoir retrouvé mon équilibre sur le bon assez souvent...

Jenn Lyons prend le parti de nous plonger directement dans l'action, au coeur d'un nouvel univers complet et dense. C'est donc un roman dans lequel il faut se laisser porter par l'écrit, sans toujours tout comprendre et espérer que les différents liens apparaîtront au fil des pages. Le nombre d'informations à ingurgiter est donc considérable, d'autant que cet univers justement est extrêmement riche, doté d'une mythologie complexe et très vaste. 

L'histoire est divisée en deux parties, fort inégales car la première fait 598 pages, le petit peu restant faisant la seconde partie. Une construction originale pour un roman à trois voix, les deux premières, Kihrin et Serre, remplissant en alternance la première partie, la troisième voix, Thurvishar, intervient par le biais d'annotations en commentant les récits que nous lisons dans la première partie puis prend la parole dans la seconde.

Lorsque nous faisons la connaissance de Kihrin, le personnage principal, il est prisonnier et de l'autre côté des barreaux se trouve Serre, une métamorphe* visiblement haïe. Kihrin doit raconter son histoire, il le fait à la 1ère personne du singulier et il choisit de la démarrer au moment où, devenu esclave, il est proposé à la vente après plusieurs mois passés à ramer dans les galères. Mécontente qu'il occulte le début, Serre va s'en charger. Elle nous conte donc l'histoire d'un ado insouciant, monte-en-l'air talentueux légèrement aidé par des facultés magiques qu'il soupçonne à peine, sa vie dans les bas quartiers de la capitale est simple. Jusqu'au jour où il apprend que ses parents ne sont qu'adoptifs et qu'il était caché là à dessein... il est prince-héritier d'une des maisons royales de l'Empire de Quur. Et c'est là que ça se corse sérieusement. Car la généalogie complexe de chaque famille que nous croisons est rendue encore plus trapue par la possibilité de mourir et de revenir, sous un autre nom ou une autre apparence.

Je n'ai pas pu apprécier à sa juste valeur les interventions de Thurvishar car j'ai lu la version numérique, où les annotations étaient repoussées à chaque fin de chapitre et non à chaque fin de page. Et c'était trop pénible de revenir sans cesse en arrière pour retrouver, comprendre, repartir à l'annotation suivante. Ceci explique aussi sans aucun doute mon manque de compréhension global... Outre la foultitude de personnages que l'on a du mal à rattacher les uns par rapport aux autres, je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun d'eux.

Si l'on voulait lire cette histoire de façon linéaire, il faudrait prendre d'abord le récit de Serre, puis celui de Kihrin. Mais, même ainsi, je pense que cela n'empêcherait pas le cerveau du lecteur de faire des noeuds tant cette histoire est complexe et pleine de rebondissements. Je me suis donc laissée porter par la plume simple et précise de l'autrice, et même si j'ai bu la tasse plus d'une fois, j'ai quand même eu plaisir à lire ce roman, pour l'inventivité des situations, pour la richesse de l'univers où se mêlent mythologie, magie, dieux et déesses, dragons, kraken, fantôme et multiples revenants. 



*une métamorphe : après avoir tué et ingurgité le cerveau d'une personne, elle a la possibilité de prendre entièrement l'allure, la voix, les pensées et les souvenirs de sa proie. Ainsi Serre peut prendre l'apparence de plus de 300 personnages au moment où nous la découvrons...



mercredi 17 juin 2020

En mai/juin/juillet 2020 chez Folio SF [sorties]







Mai 2020


*****


Thomas Spok
Uter Pandragon




Couverture Jean Leblanc



*****


Juin 2020


*****



Nicolas Texier

 Opération Sabines

 (Monts et Merveilles, I)





couverture Lucile Piketty


*****

Juillet 2020


*****


Grégory Da Rosa
Sénéchal, III


Couverture Raphaël Del Rosario


*****

Romain D'Huissier
 Les Gardiens célestes
Chroniques de l'Étrange, III


Couverture Alain Brion



Estelle Faye

 Les nuages de Magellan

Prix Bob Morane 2019


Couverture Alain Brion





*****

mardi 16 juin 2020

MERCI À TOUS !



MERCI !

Les larmes d'émotion sont séchées, je rayonne




Bon, voilà, c'est officiel, je suis une vraie vénérable mémé. Le cap du 3ème âge est passé comme dit mon mari, plus jeune de 13 mois... Mais qu'importe, je suis tellement bien entourée.

Je devais passer ce weekend avec mon aînée et mon petit dernier qui étaient là depuis le début de la semaine. Puis deux autres sont arrivés vendredi soir et la dernière samedi soir ! Ils sont venus d'Angers, des landes et de Saint-Etienne pour un weekend anniversaire surprise. Un weekend plein d'amour et d'attentions. 
Un dimanche soir un peu tristoune mais tellement rempli de doux souvenirs !

Lundi matin classique, pour moi il était fêté mon anniv !  Alors même que je me posais la question de ce que j'allais publier tout en trempant dans mon bain avec mon livre en cours, je vois passer une notification de parution de billet !!! Et le Dup dans le titre ne m'a pas échappé ! Non ! Phooka ! Elle a remis ça !!!! Je parcours le dit billet sur mon téléphone et je pleure ! Je sors immédiatement, tant pis, on frottera plus longuement demain, il faut que j'aille sur mon ordi !

Alors mon premier grand merci sera pour Phooka, l'organisatrice de ce merveilleux cadeau ♥♥♥

Après je tiens à remercier les copines de l'époque d'avant le blog : les forums littéraires. Les limbes de Maxime Chattam, Polars pourpres, Plume libre...  Où je fus Dupetitbois, puis Dup, puis Dupinette... la grande époque ! Wal, Did, Mata et Nicocotte. Et j'y englobe Phooka d'ailleurs.  Une équipe prompte à la déconnade il faut le dire ! Oui, oui, même Nicocotte, Nicole Provence de son vrai nom d'autrice ! On a tant de souvenirs ensembles !!! Forumeuses, floodeuses, bannies... 
Puis recueillies au Refuge, le forum de Phooka. Là viennent se rajouter Ratta, et Orphie. Merci à vous toutes, plus au mâle :D
Un merci particulier à ma nouvelle équipée sauvage de gribouilleuses Wal et Did pour ce dessin à quatre mains plein de clins d’œil !


Et maintenant c'est l'aventure bloguesque grâce à Phooka encore !

Avec des rencontres uniquement sur la toile pour l'instant : Allison, Mylène, Acr0, Frankie, Lelf, Païkanne, Nahe, Jean-Seb, Ramettes, Lune, Snow et Sia entre-aperçues brièvement lors d'Imaginales, Olivier, Chutmamanlit et ses magnifiques bannières. Vos messages m'ont beaucoup touchée et j'espère bien vous rencontrer un jour !

Et celles déjà croisées, appréciées dans la vraie vie : Aely, Bouchon, Célindanaë (sans e mais avec tréma) et Bruno, Mariejuliet, Zina, Aelinel, Voz' et la toute dernière en date Elodie/Régina Falange. Des rencontres qui font parties du plaisir des salons littéraires et des dédicaces d'auteurs en librairie. Merci à vous également, je vous adore et à très bientôt j'espère !

Merci aux éditeurs : 
Simon Pinel. Si, si, pour moi tu resteras toujours un éditeur, et un bon !
Marielle. Ben oui, même sanction que Simon :))

Merci au libraire Mathieu Betton et son chat qui articule si bien "bon anniversaire" :D

Et enfin, parce que je suis une amoureuse des livres et de leurs auteurs, je suis extrêmement touchée de l'intervention de certains ici, rien que pour moi ! 
Un grand merci à vous  neuf, dix onze ! 😂

Olivier Gay, son ours mal léché de Rekk et son branleur de Fitz.
Fabien Cerutti et son si séduisant Bâtard.
Magali Villeneuve et Alex Dainche pour leurs merveilleux dessins et surtout ce Cahir que j'ai tant aimé.
Nadia Coste et ses inoubliables Fedeylins.
Lionel Davoust et sa teigneuse mais touchante Mériane.
Adrien Tomas et sa Geste où je suis encore incapable de choisir qui j'ai préféré.
Estelle Faye, son café et son Chett d'amour que je me réjouis de retrouver bientôt.
Emmanuel Chastellière, sa conquête de la lune, qu'elle soit d'or ou de sélénium.
Gabriel Katz et son trio de la mort : Nils, Karib et Olen.
Et enfin, Thomas Geha que je garde pour la fin. Il me faudrait tous les citer tes personnages... cependant je garde une tendresse toute particulière pour ton Pépé.  J'aurai aimé parler de Tiric, mais tu l'as fait tellement virer de bord, que, non :)) 


Et j'oubliais, merci au mannequin qui présente avec tant de style BookBringer, quel dommage que la photo soit floue !!! 😇


Je terminerai par la meilleure de toute : ma copine PHOOKA à qui je dois tout ça ! C'est le plus beau cadeau d'anniversaire que tu pouvais me faire, vraiment !!! ♥♥♥

Et voilà, je re pleure !
Mais je suis si heureuse !!