jeudi 24 septembre 2020

LES DIEUX SILENCIEUX Tome 1 de Justin Call

 

1 # LE MAITRE DES CHAGRINS



Éditions Bragelonne
550 pages
25 euros




L'avis express de Dup sur Le Maître des chagrins de Justin Call

Une Fantasy faussement classique et pleine de pep's. J'ai adoré.


L'AVIS DE DUP




Chaenbalu est un petit village que l'on pourrait dire perdu au milieu de la forêt de Brake. Mais c'est pire que perdu, c'est masqué, occulté par des sorts magiques. Et que cache-t'on à Chaenbalu ? Une Académie, avec des Anciens, des Maîtres qui forment de jeunes enfants, alors acolytes, à devenir des avatars du Jugement.

Annev 17 ans, n'est encore qu'acolyte lorsque nous faisons sa connaissance, et il s'entraîne dur avec ceux de sa génération car le Test du Jugement approche et un seul d'entre eux finira avatar. Mais Annev n'est pas comme les autres, d'abord parce qu'il ne loge pas à l'académie mais au presbytère, où il a en plus la fonction de diacre sous l'œil attentif et attentionné de Sodar, le prêtre. Cela ne l'empêche pas de se faire des amis, Titus et Therin, des ennemis, Fyn et Kenton.

Contrairement à tous les romans de Fantasy de ce type, on réalise que l'Académie de Chaenbalu est un collège qui forme leurs membres contre la magie. On leur enseigne le maniement de tout types d'armes, la furtivité, le crochetage de serrures, etc, pour aller récupérer ailleurs, dans le vaste monde, des artefacts magiques. En gros c'est un collège anti-magique, car ces artefacts volés, n'ayons pas peur des mots, sont alors stockés, scellés, dans un caveau style abri atomique. Et surtout, ces artefacts, comme toute magie dans ce monde sont considérés à l'académie comme issus de Keos, le Dieu renégat.  Tout individu porteur d'une anomalie ne peut être qu'un fils de Keos. 

Et notre Annev, chapeauté par Sodar, apprend la magie et possède un artéfact magique en lieu et place de son bras gauche qu'il n'a jamais eu depuis sa naissance... Né à Chaenbalu, sa malformation a condamné ses parents, lui a été sauvé et caché par Sodar. Parce que Sodar veille depuis des millénaires sur cette lignée de chevaliers dont est issu Annev, à cause d'une prophétie.

Les cours, les entrainements, les épreuves du Jugement, les amitiés et les inimitiés, tout cela est franchement passionnant. Je me suis régalée avec cette Fantasy faussement classique. La plume de Justin Call est extrêmement visuelle et moi j'y étais dans cette arène pleine de pièges monstrueux que ces mômes devaient affronter, éviter, tout en se méfiant des autres participants. Ce test du Jugement ne sera qu'une petite partie des épreuves qui vont surgir, ce roman est devenu très vite un page turner que je ne pouvais plus lâcher. 

Je me suis énormément attachée à Annev, ce môme intelligent, brillant même mais tiraillé entre son envie de devenir avatar et son sombre secret. Tiraillé par cette compétition du Jugement qui implique de trahir l'amitié qu'il a pour Titus et Therin pour gagner. Tiraillé par ce choix qu'il va devoir faire entre l'Académie ou Sodar et sa prophétie. Plus on avance dans la lecture et plus on en apprend sur l'histoire, la mythologie de ces Dieux qui régissaient ce monde, et plus on se confronte à toutes sortes de magies.

Un final en apothéose avec une bataille qui se déroule sur plusieurs chapitres et ne peut que se lire d'une traite. C'est un festival de baston et de magie époustouflant, flippant... bref, énorme ! J'ai tout aimé dans ce Maître des chagrins, l'univers, l'intrigue, les personnages, c'est un coup de coeur et je n'ai qu'une hâte, avoir la suite entre les mains.



2 commentaires:

Regina Falange a dit…

ça a l'air génial !! hors mes auteurs de prédictions pour lesquels je ne peux pas attendre, j'essaie maintenant, surtout en fantasy d'attendre les poches, j'arrive mieux à les lire. Mais je note ce titre !

Dup a dit…

Je te ferai signe dès que je le vois annoncer en poche ;)