L'avis express de Dup sur Night travelers de Rozenn Illiano
L'AVIS DE DUP
Bon, je préfère vous prévenir de suite, cette chronique ne sera absolument pas objective. Replonger dans l'univers de Rozenn Illiano, de Midnight City qui plus est, et le mode fan a été enclenché direct. J'aime tout, l'univers, les personnages, l'histoire et la plume, alors gare aux superlatifs !
Toujours deux histoires en parallèle. Dans la vraie vie, évoluent Samuel, Roya, Loan, Xavier et dans une moindre mesure tous les membres du forum des Tisseurs d'encre. Mais une vraie vie où il existe des sorciers comme Remington, dit le Sidhe. Où Samuel, notre écrivain, va devoir affronter des Marcheurs de rêves également. Et le monde onirique, la cité de minuit, toute de bleue vêtue, Cyan le rêvarchitecte, Oyra, Nanshe et les autres. Une cité faite de rêves et de cauchemars qui cache encore bien des secrets.
Un an s'est écoulé depuis la conclusion de Midnight City. Samuel peine à se remettre de l'emprise du Sidhe, peine à pardonner la publication imposée et forcée par Roya sur internet de son manuscrit. Ils écrivent à quatre mains la suite, Night travelers, mais les non-dits font barrage à leur amitié et le roman fait du surplace.
Quant à la cité de minuit, elle est en proie à une multitude de dangers, submergée par les cauchemars, menacée de destruction par les ombres qui habitent le démiurge. Ses habitants se démènent pour la sauver, coûte que coûte, quitte à entrer en conflit avec le créateur.
Subtilement, ces deux mondes vont se chevaucher, Samuel arpentant les rues de sa cité onirique par le biais de rêves lucides. C'est là également qu'il va affronter des marcheurs de rêves. J'ai été fort désarçonnée de découvrir que cette communauté, découverte et appréciée dans La maison des épines, ne comprenait pas que des gens biens...
Les personnages de cette série, qu'ils soient de chair ou oniriques sont incroyablement étoffés, profonds, poignants... humains en somme. Ceux que je voyais noirs au premier opus sont devenus gris clairs, très clairs même !
Ce diptyque est l'histoire d'un deuil inachevé. Il en explore toutes les conséquences. Le souvenir enterré qui pourtant ne masquera pas les remords, l'immense douleur de la perte, et surtout la culpabilité d'avoir tenté l'oubli. Une ambiance pleine de magie, de poésie, profondément empreinte de nostalgie et pourtant pleine d'espoir. L'équilibre est parfait.
J'ai adoré cette lecture, au moins autant que celle de Midnight City. La magie de la plume de Rozenn Illiano a encore opéré et j'ai apprécié me noyer dans ce camaïeu de bleus profonds qu'est cet univers. Gros coup de coeur pour Night travelers. Et cette magnifique fin qui est un tremplin pour approfondir notre connaissance des marcheurs de rêves conforte mon envie de découvrir Érèbe, un autre roman de l'autrice.
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