Affichage des articles dont le libellé est érotisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est érotisme. Afficher tous les articles
vendredi 22 août 2014

La trilogie CROSSFIRE de Sylvia Day





Trois d'un coup. Trois pour le prix d'une chronique... parce que, avouons le, cela ne vaut pas plus. Attention, je ne dis pas que c'est nul, non non. La meilleure preuve en est que j'ai avalé des trois tomes dans la foulée en moins d'une semaine. J'ai été prise par une sorte de boulimie livresque incroyable. C'est quelque chose quand même, surtout quand on a fini et qu'il en ressort quoi ? ...pas grand chose. Un peu la même fascination qu'avec la saga Twilight, même si ce n'est pas du tout le même genre =D. Il me fallait les enchaîner, ne pas m'arrêter, et quand elle a été finie, j'étais atterrée d'avoir pu être piégée ainsi...

Revenons donc à notre Crossfire. Déjà, si on enlève du texte les scènes euh, érotiques dirons-nous, on rempli tout juste un tome sur l'histoire que traverse ce couple.

Alors on a d'un côté Eva, une jeune femme qui vient de finir ses études et va se lancer dans son premier job. Eva bien sûr est belle, et bien sûr aussi, elle ne le sait pas... Elle vient de San Diego et est embauchée à New-York. Elle emménage dans un immense et somptueux appartement ( loué par ses parents), avec son meilleur ami Cary, top model qui commence à percer dans la pub. La grosse différence avec 50 nuances de Grey, c'est qu'Eva est une jeune femme riche, à l'abris du besoin grâce à une forte somme qui lui a été léguée et que son nouveau beau-père se charge de fructifier. Sa mère en est à son troisième ou quatrième mari, tous milliardaires... Quant au père d'Eva, simple flic, il n'a jamais pu espérer épouser cette croqueuse de fortune dont il est amoureux.

Et de l'autre, on a Gideon. Rha mon dieu, même après avoir lu ces trois tomes de 400 à 450 pages, je n'arrive toujours pas à me faire à cet horrible prénom. Pas franchement glamour, donc qui ne colle pas avec la description du dit Gideon... Beau comme un Dieu, monté comme un étalon, amant performant et inépuisable =D, 28 ans... et je vous le donne en mille ? multi-milliardaire !

Pour pimenter la chose, il faut quand même que je rajoute que Cary ( lui aussi est très beau mais ça vous l'avez compris ), est bisexuel. Ses frasques sont donc... variées. :P

Que dire d'autre sinon que Sylvia Day a beaucoup d'imagination pour glisser des peaux de bananes sur le chemin que tente de se tracer ce nouveau couple explosif de la littérature érotique. Les épreuves s'accumulent et la lectrice que je suis, bêtement reste accrochée pour savoir comment ils vont s'en sortir...parce que oui, l'auteur leur a accroché aux basques de sacrées casseroles aussi !

Le côté galipettes est certes, un peu répétitif, mais bon, sur autant de pages ce n'est pas surprenant. Avec néanmoins quelques scènes...hum... efficaces :)) Autre différence avec Grey, il n'y a aucunes tendances SMBD, même si cette facette pourrait être explorée ultérieurement par l'auteur qui nous dépeint une Eva qui apprécie fortement d'être commandée, dominée. Car oui, cette trilogie annoncée ne va pas s'arrêter là, il y a clairement encore des points d'interrogations !!! Mais la "magie" est passée, ce sera donc sans moi.



mardi 28 mai 2013

LXIX de Francis Berthelot



LXIX 
Francis Berthelot







Nouvelle extraite de 69, L'anthologie SFQ offerte par ActuSF pour mon inscription au JLNN de Lune du blog  Un papillon dans la lune et choisie par cette dernière. Que dire sinon : bon choix madame !

Pour une fois, bon j'exagère ok, la chute d'une nouvelle qui me laisse sur le c** et non sur ma faim, ça j'aime.
La "chronique" va être brève, mais d'un autre côté, je ne vais pas en mettre des pages alors que le récit que je viens de lire n'en contient que vingt ! 

Vingt pages donc, mais bien denses. Si on veut s'imprégner du contexte historique, Rome, an 69 après JC, LXIX donc, il faut bien suivre, limite prendre des notes. Mais limite seulement, vu que le principe même de cette nouvelle est d'en détourner le contexte historique.

Alban est un joueur du XXIe siècle, et le jeu qu'il préfère, c'est le Cineractif : un cinéma interactif. A l'aide d'un quota de points acquis en répondant à toutes sortes de questions sur le film justement, il va pouvoir en modifier la donne. Alors que tous les autres joueurs gaspillent leurs points en dénudant les actrices, en changeant la taille des bonnets de B à D ou en augmentant la boucherie des scènes de combats des gladiateurs, Alban lui peaufine son plan et engrange séance après séance les points. L'acteur là, le beau brun ténébreux, le centurion Caïus Vergo (hum !), lui plait beaucoup...
Après quelques ajustements, un peu plus de poils par ci, un peu moins par là et un regard plus profond, il va s'attaquer au plus gros morceau de son scénario : modifier le synopsis. Pour que se confondent fiction et réalité, passé et présent...

Vraiment sympa comme lecture. Une chose est sûre, si cette anthologie SFQ croise mon chemin, je la kidnappe ! Surtout quand on voit le beau monde qui s'y trouve en cliquant sur ce lien !
Merci Lune et ActuSF !



Et une de plus dans mon escarcelle :)

mercredi 24 avril 2013

CINQUANTE NUANCES DE GREY de E. L. James




Editions JC Lattès
560 pages
17 euros


4ème de couv :

Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…



L'avis de Dup :

J'avais besoin d'une lecture légère après le Purgatoire des innocents qui m'a drôlement secouée. Mais contrairement à Délivre-moi, j'ai entamé cette lecture en connaissance de cause :)). De plus, au vu du succès du billet de mon mummy porn ( 3 semaines en tête du top 10 des billets les plus consultés =D !!! ), je voulais réitérer l'expérience dirons-nous... Ayant beaucoup entendu parlé sur la toile de ce roman, sans pour cela avoir lu une seule chronique, je me suis lancée dans l'aventure.

Première surprise : c'est un sacré pavé ! 560 pages...j'hésite. Cependant l'objet livre est beau, la couverture au toucher velouté est sympa. C'est vrai non ? C'est une belle cravate ! Bon, ceci dit, je ne la vois plus de la même façon la dite cravate... oops. Le prix étant raisonnable vu la taille, je craque. 

Deuxième surprise, et de taille : le contenu. Je dois avouer que ce coup ci, la mayonnaise a bien pris. J'ai beaucoup rigolé, ne me suis jamais ennuyée. Ce livre est "estampillé" littérature érotique, donc forcément on y a droit à ces scènes, et forcément il y a parfois un petit côté répétitif. Mais d'une part on le sait, en gros on a signé pour, et d'autre part, le contexte n'étant jamais le même... comment ça je cherche des excuses ? :))
Non, blagues à part, j'ai vraiment apprécié cette lecture, et le côté additif souligné par l'éditeur sur la 4ème de couverture est plus que véridique. Une addiction un peu spéciale qui m'a rappelé ma période Twilight. Bon, vous vous en doutez, pas du tout pour la même raison, mais une addiction réelle.

Alors, on a d'un côté un jeune PDG, très beau, sexy en diable et... je vous le donne en mille : milliardaire ! ( à quand le mummy porn avec un sdf ? ). Et de l'autre une encore plus jeune femme qui n'est pas loin de finir ses études, belle, mais ce coup ci ça change, elle ne le sait pas et doute toujours d'elle. Seulement voilà, Mr Grey est un Dominant, et ne peut envisager de relation qu'avec une Soumise... Et là, c'est une grande première pour moi. Je connaissais le principe du sado-masochisme dans les grandes lignes, enfin la définition, c'est tout quoi ! Ben je peux vous dire que j'en ai appris beaucoup plus ! Déjà de comprendre qu'en fait dans ce type de relation, finalement c'est la Soumise qui commande, car elle peut arrêter le "jeu" quand elle veut. Et même si je ne cautionne pas tout, loin s'en faut, certaines expériences... ma foi... le masque sur les yeux, le casque avec la musique, tout ça, tout ça. Bon, le martinet moyen quand même... quoique ! :))

La complexité de la relation amoureuse qui naît entre Monsieur Grey ( Christian pour les intimes ) et Mademoiselle Steele ( Anastasia ou Ana ) est vraiment intéressante, parce que pas banale du tout. Les démons intérieurs qui pervertissent le comportement de Christian restent inconnus, et surtout déroutants, parfois même pour lui. C'est lui qui l'annonce : sa folie se décline en cinquante nuances... Et la douce Ana qui en veut toujours plus ( héhé, non, non, ce n'est pas du tout ce que vous pensez ! zavez qu'à le lire ! ), va se battre pour essayer de comprendre, essayer de le tirer vers la lumière. Le fait de comprendre qu'ils sont tous les deux éperdument amoureux, mais pas sur la même longueur d'onde, entraîne forcément à poursuivre la lecture pour savoir s'ils vont trouver une issue. Donc je vous donne rendez-vous pour la suite, Cinquante nuances plus sombres très bientôt =D.

L'écriture de EL James est fluide, dynamique et agréable à lire. Il y a beaucoup de situations, de réflexions même comiques. J'ai éclaté de rire plus d'une fois, notamment quand Ana nous livre son opinion, puis celle de sa conscience, puis celle de sa déesse intérieure. Cette dernière étant de plus en plus dévergondée :)) Les échanges de mail entre nos deux tourtereaux sont savoureux dans l’ambiguïté, l'insolence ironique. Donc vous l'avez deviné, je suis sous le charme. Ceci dit, c'est encore une lecture pour adultes consentants !


mercredi 6 mars 2013

DÉLIVRE-MOI de Julie Kenner




Editions Michel Lafon
460 pages
16,95 euros


Résumé :

Damien Stark est un riche homme d'affaires, d'une rare séduction. Tout ce qu'il veut, il l'obtient. Et ce qu'il veut par-dessus tout, c'est Nikki. Quand il lui fait une proposition qu'elle ne peut refuser - poser nue pour un tableau en échange d'un million de dollars -, la jeune femme est terriblement troublée. Elle ne comprend pas l'étrange attirance que cet homme exerce sur elle. Elle ignore aussi qu'il la soutient à son insu depuis des années et que cette offre n'est pas un hasard.
Elle voudrait fuir, mais elle accepte... en espérant qu'elle ne perdra pas son âme dans ce marché.
Car le simple frôlement de Damien la consume et ses yeux semblent cacher de sombres desseins.




L'avis de Dup :


Relisez bien le résumé... c'est fait ? Et vous en pensez quoi ? Moi je m'étais dit voilà un livre léger, sans prétention, divertissant comme une harlequinade en quelque sorte. Et bien mes amis, avec ce livre, Dup et par la même occasion Bookenstock, viennent de faire une incursion dans le monde de la littérature érotique ! Oh my God ! Le Marquis de Sade à côté, c'est de la rigolade !

Damien Stark, ancien champion de tennis qui a su opérer une reconversion magistrale, est aujourd'hui à la tête d'un nombre incalculable de sociétés. Il gère son empire tentaculaire d'une main de fer, mais aussi sa vie, ses relations. Et il n'y a pas que sa main qui est en fer...hum... oup's, on reprend : beau, séduisant, jeune et milliardaire, ce qui facilite beaucoup de choses.

Nikki elle, est quasiment sans le sou. Issue pourtant d'une famille riche, elle a coupé les ponts pour tracer sa route seule, avec son bagage intellectuel acquis. Elle a passé son enfance harcelée par sa mère pour gagner un maximum de concours de beauté. Donc, vous l'aurez compris, elle est très belle.

L'intrigue ? Il n'y en a point. Pourtant jusqu'au bout j'y ai cru, à ces cadavres cachés au fond d'un placard ! Mais non, tout cela n'est que rumeurs, attisées par la jalousie, la convoitise.
Rencontre, approche, séduction, rebuffade, regrets, consolation. Un contrat ( ben oui, poser nue pour un tableau ! ), re séduction, conclusion, re conclusion, confirmation... :))  Fini ? Non ! Doutes, rejet, preuves, mea culpa, réconciliation.

Le langage est adapté bien sûr, très cru mais jamais obscène. A partir du moment où l'on a accepté la donne, et bien ma foi, cela se lit bien. Je ne dis pas que j'en ferai mon genre de prédilection, mais je dois avouer que j'ai lu ce roman rapidement. L'écriture n'est pas exceptionnelle cependant, et ce qui m'a le plus gênée vient sans doute de la traduction : pendant la plus grande partie du livre, Damien et Nikki se vouvoient, alors que bon, disons que dès le début, ils vont bien se connaître ! Le tutoiement n'arrive qu'au niveau du mea culpa... Certains passages m'ont donné chaud tout de même... et oui, il faut que je l'avoue, je suis jalouse ! Je vous laisse le bel étalon, sa Bugatti Veyron ( enfin là, il faut que je réfléchisse parce que mince, elle me plait bien ), ses milliards, mais je veux ce striiiiiiiiiing !!! :))

En résumé, une lecture divertissante, déstressante ( enfin, c'est selon...), réchauffante, c'est sûr ! Et là, je vais citer l'amie Lune pour cette phrase on ne peut mieux adaptée : " Une lecture recommandable, mais seulement pour adultes consentants !!!