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lundi 20 janvier 2014

PLEIN GAZ de Joe Hill et Stephen King





Broché: 96 pages
Editeur : JEAN-CLAUDE LATTES (8 janvier 2014)
Prix : EUR 6,00




Sur une route désolée du Nevada, un gang de motards est pris en chasse par un camion fou, apparemment bien décidé à les éliminer un à un. Il n'existe qu'une seule issue pour sauver sa peau : ne jamais ralentir…



L'avis de Phooka:



Comment résister à une telle affiche ? Stephen King et son tout aussi doué fils Joe Hill réunis pour nous offrir une grosse nouvelle. La nouvelle c'est justement le format que j'adore avec le maître, il en maîtrise les ficelles avec un art consommé et c'est grâce à lui que j'ai découvert et apprécié ce format il y a déjà pas mal d'années. Bref, tout cela pour dire que lorsque je suis passée à côté du présentoir dans ma librairie, il m'est forcément tombé dans les mains, sans même lire de quoi il s'agissait. Je pensais tomber sur une petite perle ...

...et je me suis bien trompée !

A peine rentrée chez moi j'ai lu le petit encart au tout début du roman. Une petite page qui explique que ce texte est inspiré par Duel. Duel une nouvelle écrit en 1971 par Richard Matheson et un (télé)film cultissime de Steven Spielberg. Un film que personnellement j'adore, que j'ai vu et revu ... et encore re-revu. Cette référence à Duel m'a tout de suite refroidie, je dois le reconnaître, car le risque d'être déçue par ce morceau de choix devenait du coup plus haut que la moyenne ...

J'ai attendu un peu que mon inquiétude s’apaise, puis je me suis plongée dans ce petit livre. 91 pages, une grosse nouvelle donc ... et je me suis ennuyée. Jamais je n 'ai ressenti de frissons, mon coeur n'a jamais sauté dans ma poitrine. Et même si la deuxième moitié est plus rapide, contient du suspense et se lit un peu mieux et plus vite, la conclusion est tellement banale que c'en est à pleurer.

Bref, un livre à oublier très vite et qui n'entame en rien mon amour immodéré pour le maître et son fils. A propos du fils d'ailleurs il y a à la fin de ce livre, les premières pages de son dernier roman NOSFERA2, dont la lecture m'a tout de suite scotchée. Rien que pour ça, tient, ça vaut le coup d'acheter ce Plein gaz !





mercredi 24 avril 2013

CINQUANTE NUANCES DE GREY de E. L. James




Editions JC Lattès
560 pages
17 euros


4ème de couv :

Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…



L'avis de Dup :

J'avais besoin d'une lecture légère après le Purgatoire des innocents qui m'a drôlement secouée. Mais contrairement à Délivre-moi, j'ai entamé cette lecture en connaissance de cause :)). De plus, au vu du succès du billet de mon mummy porn ( 3 semaines en tête du top 10 des billets les plus consultés =D !!! ), je voulais réitérer l'expérience dirons-nous... Ayant beaucoup entendu parlé sur la toile de ce roman, sans pour cela avoir lu une seule chronique, je me suis lancée dans l'aventure.

Première surprise : c'est un sacré pavé ! 560 pages...j'hésite. Cependant l'objet livre est beau, la couverture au toucher velouté est sympa. C'est vrai non ? C'est une belle cravate ! Bon, ceci dit, je ne la vois plus de la même façon la dite cravate... oops. Le prix étant raisonnable vu la taille, je craque. 

Deuxième surprise, et de taille : le contenu. Je dois avouer que ce coup ci, la mayonnaise a bien pris. J'ai beaucoup rigolé, ne me suis jamais ennuyée. Ce livre est "estampillé" littérature érotique, donc forcément on y a droit à ces scènes, et forcément il y a parfois un petit côté répétitif. Mais d'une part on le sait, en gros on a signé pour, et d'autre part, le contexte n'étant jamais le même... comment ça je cherche des excuses ? :))
Non, blagues à part, j'ai vraiment apprécié cette lecture, et le côté additif souligné par l'éditeur sur la 4ème de couverture est plus que véridique. Une addiction un peu spéciale qui m'a rappelé ma période Twilight. Bon, vous vous en doutez, pas du tout pour la même raison, mais une addiction réelle.

Alors, on a d'un côté un jeune PDG, très beau, sexy en diable et... je vous le donne en mille : milliardaire ! ( à quand le mummy porn avec un sdf ? ). Et de l'autre une encore plus jeune femme qui n'est pas loin de finir ses études, belle, mais ce coup ci ça change, elle ne le sait pas et doute toujours d'elle. Seulement voilà, Mr Grey est un Dominant, et ne peut envisager de relation qu'avec une Soumise... Et là, c'est une grande première pour moi. Je connaissais le principe du sado-masochisme dans les grandes lignes, enfin la définition, c'est tout quoi ! Ben je peux vous dire que j'en ai appris beaucoup plus ! Déjà de comprendre qu'en fait dans ce type de relation, finalement c'est la Soumise qui commande, car elle peut arrêter le "jeu" quand elle veut. Et même si je ne cautionne pas tout, loin s'en faut, certaines expériences... ma foi... le masque sur les yeux, le casque avec la musique, tout ça, tout ça. Bon, le martinet moyen quand même... quoique ! :))

La complexité de la relation amoureuse qui naît entre Monsieur Grey ( Christian pour les intimes ) et Mademoiselle Steele ( Anastasia ou Ana ) est vraiment intéressante, parce que pas banale du tout. Les démons intérieurs qui pervertissent le comportement de Christian restent inconnus, et surtout déroutants, parfois même pour lui. C'est lui qui l'annonce : sa folie se décline en cinquante nuances... Et la douce Ana qui en veut toujours plus ( héhé, non, non, ce n'est pas du tout ce que vous pensez ! zavez qu'à le lire ! ), va se battre pour essayer de comprendre, essayer de le tirer vers la lumière. Le fait de comprendre qu'ils sont tous les deux éperdument amoureux, mais pas sur la même longueur d'onde, entraîne forcément à poursuivre la lecture pour savoir s'ils vont trouver une issue. Donc je vous donne rendez-vous pour la suite, Cinquante nuances plus sombres très bientôt =D.

L'écriture de EL James est fluide, dynamique et agréable à lire. Il y a beaucoup de situations, de réflexions même comiques. J'ai éclaté de rire plus d'une fois, notamment quand Ana nous livre son opinion, puis celle de sa conscience, puis celle de sa déesse intérieure. Cette dernière étant de plus en plus dévergondée :)) Les échanges de mail entre nos deux tourtereaux sont savoureux dans l’ambiguïté, l'insolence ironique. Donc vous l'avez deviné, je suis sous le charme. Ceci dit, c'est encore une lecture pour adultes consentants !


jeudi 7 mars 2013

LA LISTE DE MES ENVIES de Grégoire Delacourt



JC Lattes
186 pages
16 euros


Résumé:


Jocelyne, dite Jo, rêvait d'être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n'a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c'est Jocelyn, dit Jo, qui s'est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l'épouse) a courbé l'échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu'au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff Esthétique, 18.547.301€  lui tombent dessus. Ce jour là, elle gagne beaucoup. Peut-être.



L'avis de Phooka:


Tiens et si on changeait un peu de style. Ici point de thriller, de fantasy ou de jeunesse, mais un roman de cette "littérature blanche " (comme je n'aime pas ce terme pédant), tout simple et si touchant.
J'avais entendu parler de ce roman sur RTL je crois, une chronique qui en disait tout le bien et surtout à quel point ce livre a été un succès en librairie. Il s'en est vendu bien plus que ne le pensait l'éditeur au départ. les lecteurs adorent tout simplement ...

Oui tout simplement car simplicité est le maître mot de cette histoire, une histoire simple, une femme simple, une vie simple, et simplement elle gagne à l'euro million. Et là, tout ce qui était si simple devient compliqué. On pourrait penser que devenir riche permet de ne plus avoir de problème, mais pour Jocelyne, Jo, notre héroïne c'est juste l'inverse. Parce que finalement, sa vie, bien que pas toujours rose, elle l'aime telle qu'elle est et elle ne veut pas la changer. Son mari, Jocelyn, Jo lui aussi, pas le meilleur des maris, mais pas le pire non plus, sa petite mercerie, son blog. Ça pourrait être pire, mais mieux encore cette routine et ses petits bonheurs quotidiens lui conviennent tout à fait. Elle n'a pas envie que 18.547.301€  viennent tout changer.
Alors régulièrement, elle écrit des listes de ses envies: acheter la centrale de repassage à 318 euros chez  Auchan, acheter les DVDs de James Bond pour son mari etc ...

Une liste simple parce qu'elle a des envies simples Jo. Elle n'est pas du genre à vouloir une Porsche ou une maison au Bahamas et c'est cette vie, ou plutôt portion de vie que nous raconte Grégoire Delacourt. Un récit simple (tiens je vais devoir compter le nombre de fois où je vais dire simple dans cette chronique, je vais dépasser les quotas !:)), des mots simples et incroyablement touchants. J'ai versé des larmes parfois, j'ai été profondément touchée. Jo, elle me fait penser un peu à Odette Toulemonde, ces femmes qui ont simplement le don du bonheur et de "faire avec".

Ça remet bien les idées en place dans cette société de consommation à outrance, ça fait du bien et c'est aussi simple que ça !