vendredi 12 décembre 2025

DARKEST MINDS Tome 1 de Alexandra Bracken

 

DARKEST MINDS

Tome 1

LES ENFANTS DE LA RÉVOLTE



Éditions De Saxus
448 pages
24,90 euros





L'avis express de Dup sur Les enfants de la révolte de Alexandra Bracken

Une dystopie classique mais dotée d'un quatuor de personnages très attachant.


L'AVIS DE DUP


Après une longue absence de lecture de ma part de ce genre littéraire qu'est la dystopie, voilà que le hasard me les fait presque enchaîner. Si ma lecture précédente était, disons mitigée, Darkest Minds de Alexandra Bracken a été un gros coup de cœur. L'autrice m'a complètement attachée à son quatuor de personnages et m'a broyé le cœur lors de certaines scènes déchirantes. 

L'histoire de Darkest Minds se déroule dans une Amérique post-apocalyptique dystopique où une maladie appelée NIAA, neurodégénérescence idiopathique adolescente aiguë, a éliminé la majorité des adolescents de 10 ans et plus. Les quelques survivants se sont retrouvés dotés de pouvoirs spéciaux qui inquiètent le monde des adultes. Le gouvernement prendra très vite la décision de les regrouper au sein de "camps de réhabilitation" qui ressemblent plus à des camps de concentration, et c'est là que nous faisons la connaissance de Ruby, notre personnage principal.

Les ados y sont classés par couleur selon leur dangerosité : vert, bleu, jaune, orange et rouge. Ruby est une orange, mais sa capacité à s'insinuer dans l'esprit des gens au moindre contact lui a permis de se faire passer pour une verte dès son arrivée au camp de Thurmond. Cela fait six ans déjà qu'elle se laisse oublier dans son coin, échangeant peu et prenant bien soin de ne toucher personne.

Après une série d'événements que je ne vais pas vous raconter, Ruby parvient à s'échapper de cet enfer et rejoindre un groupe de trois ados en cavale eux aussi, venant d'un autre camp. Liam, Chubs et Zu. Deux bleus de son âge et la petite Zu, tout juste dix ans mais en paraissant six, une jaune. Ensemble, dans un mini-van cabossé surnommé Black Betty, ils partent à la recherche d'un foyer ou d'un refuge, tout en essayant d'éviter les différentes factions qui les recherchent. Il y a la faction gouvernementale avec les FSP, les Forces Spéciales Psi. Il y a les chasseurs de primes ou traceurs. Mais il y a aussi La ligue des Enfants qui, sous des aspects bien proprets cherche à accaparer des oranges pour servir des desseins bien moins propres.

Le quatuor réunis par Alexandra Bracken m'a touché au plus profond de mon cœur. L'évolution de Ruby au sein de ce premier tome est remarquable, même si le passage de dix à seize ans y est pour beaucoup. La voir passer d'une môme qui a littéralement peur d'elle-même à l'ado qui a confiance en ses capacités est passionnant. Il n'empêche, la découvrir protectrice et prête à tout pour ses trois amis est très touchant. 

Liam, le plus âgé du groupe est un meneur charismatique, enjoué et drôle. Il est très protecteur, endosse toujours la responsabilité du groupe et de ce fait vit très mal les échecs. Chubs est l'intello, le rationnel de l'équipe. Très sarcastique, il est cependant très réservé et ne se dévoilera en profondeur qu'à la fin de cet opus. Et la petite Zu et ses gants de vaisselle qu'elle porte en permanence de peur de mettre le feu ou court-circuiter son entourage, elle est trop choupinou.

Même si le worldbuilding était top, dans cette Amérique dévastée, isolée de ses voisins craignant une possible contagion, en totale crise économique et politique, le point fort de ce roman, tout du moins de cet opus, est pour moi la richesse de ses quatre personnages ensemble. Ce qui me fait craindre pour la suite vu la fin proposée par Alexandra Bracken... Suite que j'attends néanmoins avec beaucoup d'impatience. Formidable coup de cœur pour ces Enfants de la révolte.

* service de presse *


Note à moi-même : Relire les deux derniers chapitres avant d'entamer la suite.




Admirez la beauté du jaspage !




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