lundi 18 mars 2024

LE VOLUME DU TEMPS Tome 1 de Solvej Balle [audio]

 



Lu par Grétel Delattre
Durée : 5h 25mn




L'avis express de Dup sur Le volume du temps de Solvej Balle

Une grosse déception. Je ne suis absolument pas le public visé par cette littérature classique.


L'AVIS DE DUP



Attirée par un pitch intriguant, le temps qui bégaye, je me suis lancée dans l'écoute de ce petit audio. Je dis petit car il ne fait que 5h 30. Habituellement, je n'aime pas les courts récits, les nouvelles, qui me laissent toujours un goût de trop peu, ou se finit en queue de poisson.

Lorsque nous faisons la connaissance de Tara Selter, elle nous décrit son 121ème 18 novembre... Elle est chez elle, à Clairon-sous-bois, et elle observe son mari Thomas effectuer pour la 121ème fois la même routine. Nous avons alors la description complète de cette journée, son réveil, ses déplacements, ses actions, tout cela par les bruits qu'il fait car Tara se terre dans la chambre d'ami où il ne mettra jamais les pieds, en tout cas, tant qu'on est le 18 novembre. 

Comment et quand s'est-elle rendue compte de ce bug dans le temps ? Dès son second 18 novembre. Elle était à Paris en déplacement professionnel, à l'hôtel pour deux nuits. Au second petit-déjeuner, le journal présenté est le même que la veille. Mais surtout, la maladresse d'un autre pensionnaire de l'hôtel qui laisse échapper sa tartine qui fait un vol plané et tombe au sol se répète à l'identique. N'ayant plus rien à faire, ses actions du 18 effectuées et ne pouvant atteindre celles du 19, elle rentre chez elle.

Expliquer toute la situation à Thomas n'est pas aisé, mais il finit par la croire, elle a des arguments, des indices. Seulement, le lendemain au réveil, c'est la même mine surprise, la même réflexion, et Tara doit tout reprendre à zéro. Mais lorsqu'on vous décrit une succession d'une dizaine de jours à l'identique... cela devient lassant.

Ensuite, ensemble, ils vont essayer de déterminer le moment du passage à reculons du temps, afin de voir s'ils peuvent bloquer le processus. Après de multiples essais pour se transformer en oiseaux de nuit, mais avec toujours les mêmes explications sur sa présence alors qu'elle devrait être à Paris... rien n'y fait. Même sans s'endormir, Thomas a à un moment donné le regard vague quelques millisecondes et "Tara ? Qu'est-ce-que tu fais là ? Tu devrais être à Paris !"

Finalement Tara migre dans la chambre d'ami, et sans bruit, elle n'interfère plus dans les 18 novembre de son mari. On a alors toutes les descriptions de chaque averse, chaque chant d'oiseau, chaque voiture passante, du voisin qui rentre chez lui un peu avant Thomas... jour après jour, cela n'en finit pas. Ce n'est pas drôle pour Tara, ça l'est encore moins pour l'audiolecteur. Je me suis profondément ennuyée je vous avoue. C'est long, lent et il ne se passe strictement rien.

En bonds de quelques successions de jours tous les "mois", enfin tous les 30 ou 60 jours, nous suivons Tara qui observe, philosophe, tente parfois une action et se rapproche du 365ème 18 novembre. Un espoir ? Une solution ?  

Non, je ne vais pas vous le dire...

Ce roman est le premier tome alors qu'il y en a sept ! 😳 C'est une série qui a eu un succès phénoménal au Danemark. Je ne dois pas avoir le moindre gène danois. Autre chose, ce roman est classé dans l'imaginaire. Effectivement, la donne l'est, mais le traitement et ce que l'on parcourt dans ces lignes reste de la littérature blanche, classique... et vraiment pas ma came. Le choix de la narratrice, Grétel Delattre, est parfait. Calme, posée, pas un mot plus haut que l'autre, en parfaite harmonie avec la plume de Solvej Balle.




6 commentaires:

Thrr-Gilag a dit…

Comme quoi, 5h30 c'est pas si petit que ça ^^

Dup a dit…

😂 ça peut être diablement long même !

Thrr-Gilag a dit…

Rôhh t'as validé qu'un seul de mes 2 commentaires.
J'essayai de faire le comique de répétition du 18/11 :-D

Dup a dit…

Tu m'as fait faire un véritable jeu de piste sur le blog pour aboutir à... rien le 18/11 🤔🤨

Thrr-Gilag a dit…

Mais non le 18/11, c'est le jour qui se répète dans ton livre si passionnant non ? ^^
D'où la répétition de mon commentaire (je suis déjà loin :D)

Dup a dit…

😂😂😂 Tu as gagné, je rends les armes