Pour relire le début de l'ITV :
Laura Collins et son amour des portes !
Nous sommes ravies d'accueillir ce mois-ci Laura Collins que nous avons lu et apprécié toutes les deux. De l'Urban Fantasy en Mois2, c'est seulement la deuxième fois (la première c'était avec Marika Gallman en décembre 2013 😲) mais on peut clairement annoncer que Laura Collins inaugure le premier Mois2 la romance paranormale !
Nous comptons sur vous pour lui faire bon accueil, et lâchez-vous, je vous rappelle, zéro joker sur Bookenstock... en plus on ne le lui a pas encore dit, c'est encore mieux 😁
J'arrête de parler et lui laisse la parole. Ensuite, c'est à vous !
Laura Collins n’aime pas parler d’elle. D’ailleurs on se demande comment Dup et Phooka ont réussi à la persuader de venir faire le mois2. Merci à elles deux !En tous les cas, nous, ses personnages, nous allons parler d’elle. Niark niark niark… Alors qui commence ?Elya : Moi ! je suis la plus jeune et c’est à moi qu’elle a fait vivre le pire. Les dystopies, c’est glauque !Julia : Je ne suis pas d’accord ! Elle ne t’a pas plongée en plein Moyen-âge, toi, au milieu des loups et des guerriers sanguinaires.Niall : Ma mie, j’étais là… tu n’en as point souvenance ?Sarah : N’empêche que vous, vous n’avez pas affronté d’âmes perdues en plein cimetière du Père-Lachaise.Lucie : Elle aime torturer ses personnages, ça c’est certain ! Faut-il que je vous rappelle ce que j’ai enduré dans mon tome ? J’en ai encore la migraine.Julian : On dit bien qui aime bien, châtie bien, non ?Meallan : Moi, elle m’épate, on dirait qu’elle a appris à manier l’épée en même temps que moi.Nathan : C’est vrai ce que tu dis : elle a dû passer des heures à potasser la neurologie.Rafael : Et les manipulations génétiques !Niall : M’est avis qu’elle sait narrer les histoires avec moult détails.Sarah : Et qu’elle nous aime. Vous ne trouvez pas qu’elle a un faible pour les séries ?Nathan : Carrément, mais on ne va pas s’en plaindre !
Place à vos questions, vos remarques, vos commentaires !
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Olivier :
Un grand merci pour tous ces premiers échanges avec Laura Collins.
Ma chronique du premier tome est maintenant publiée, celle du second arrive....
Quelques questions pour Laura à l'issue de ces lectures ;
* Pour plonger le lecteur dans cette époque médiévale, as-tu rassembler de la documentation pour cette série "Eternité Maudite"? des lectures sur cette époque ?
* Un scénario arrêté avant chaque livre ? avec des personnages dont la typologie est établie ? y a t'il des personnages dont le destin a changé au fur et à mesure que tu l'écris? Idem pour le récit ?
* Si tu devais écrire un nouveau cycle, un nouveau roman sur fond historique, quelle époque pourrait t'inspirer ?
* Dans ma première question je te parlais d'Alice aux Pays des Merveilles mais en fait à l'issue de mes lectures c'est plutôt la série et les livres Outlander qui me viennent à l'esprit... qu'en as-tu pensé ?
Merci pour ce mois de et ce partenariat.
Bonsoir Olivier,( enfin on m’a transmis ta question le soir..; )
Merci pour ta chronique, que je me suis régalée à lire. J’aime avoir des avis masculins, et je ne suis pas déçue. Je lis avec plaisir que tu as lu le tome 2 , je suis comblée.Beaucoup de questions (fort intéressantes) auxquelles je vais essayer de répondre dans l’ordre:*Alors pour la documentation médiévale, sache que je suis passionnée par le Moyen âge depuis l’enfance, et qu’en licence d’histoire j’ai privilégié ces thèmes. alors pour écrire Éternité maudite, je n’ai eu qu’à fouiller le côté langage et alimentation. J’ai bien sûr aussi lu beaucoup de romans historiques dont les Juliette Benzoni, Ken Follett( Les piliers de la terre, son chef d’œuvre) mais aussi d’autres auteurs moins connus mais extrêmement bien documentés comme Anne Courtillé. ( je suis très critique c’est terrible sur cette période)* Concernant le scénario, j’ai toujours les grandes lignes et les rebondissements majeurs avant de démarrer. Mais il m’arrive de me faire surprendre par les personnages, de les laisser me dicter leurs choix, leurs réactions et là … c’est le grand bazar. On ne s’affronte pas longtemps, eux et moi, car en général je les écoute. En fait , j’ai l’impression de les découvrir au fil de l’histoire. Dans ce roman, c’est Kerian que j’ai découvert. Au fil des mots. Il m’a vraiment étonnée et je l’ai laissé tisser son destin. il m’arrive oui de changer le destin de mes personnages. Ce n’est pas un hasard, je ne trace jamais leur profil précis à l’avance, je connais leurs failles, leur caractère, bien sûr, mais je me suis aperçue que je les connaissais vraiment que lors de leurs interactions avec les autres, quoi que je prépare en amont. Alors parfois, je ne tue plus celui qui devait mourir, ou je leur donne beaucoup plus d’ampleur. Ça été le cas de Wanig, dans le tome 2, que j’avais envie d’explorer davantage (en tout bien, tout honneur, bien sûr) . Quant à la trame, comme je la tisse très souple au départ, tu imagines bien que je m’autorise toutes les fantaisies pourvu qu’elle fassent avancer le récit et/ou révèlent les personnages. C’est ce que je préfère dans l’écriture, ce plaisir-là… me faire surprendre.* Si je devais écrire un nouveau cycle, ce serait encore au Moyen âge, parce que j’y suis attachée et surtout elle me demandera le moins de recherches… J’aime aussi beaucoup l’antiquité, mais le contexte politique y est souvent très complexe et pour avoir souffert en année de licence sur l’histoire romaine, non, non, non , je ne remettrai pas le nez dans mes cours. (en off, j’ai eu une prof d’histoire romaine absolument indigeste…)* Concernant ta question sur Outlander, j’espère que tu vas me croire lorsque je vais te dire que j’ai découvert cette série ,après avoir écrit les deux premiers tomes ( et je ne suis pas fan … ). Quand mon éditrice m’a appelée pour me dire qu’elle me signait un contrat, je lui ai fait part de mes craintes à ce sujet, elle m’a rassurée en me disant « rien à voir ».Je n’ai vu qu’une saison d’Outlander, je n’ai pas aimé l’héroïne, sa voix, sa façon d’être, l’actrice aussi ( la totale), et du coup, malgré le héros qui fait se pâmer toutes les spectatrices, je n’ai pas accroché. Sans doute faudrait-il que je lise le roman, pour me faire une idée décrochée de cette version et du parti pris visuel, mais ça m’a refroidie… Et puis Outlander, ce n’est plus le Moyen âge… tu vois où est le problème.
Phooka :
Coucou Laurence
Maintenant que j'ai fini le sang de la discorde, je peux revenir à la charge. Je sais que malheureusement ce roman n'a pas rencontré son public. Ça arrive à tous (on a vu avec Paul Beorn et Calame). À quoi attribues-tu cet "échec" ?
Je suis désolée mais ça doit être un peu difficile d'en parler. D'un autre côté si c'est l'occasion pour toi de mettre les choses à plat, vas-y, tu as tribune libre !!!
Et puis moi j'aime Lisa dans ce roman. C'est un personnage atypique. À la base elle n'avait rien à gagner à se laisser entrainer dans cette histoire ! Elle est là parce qu'elle est curieuse (dans le bon sens du terme), elle cherche à comprendre. Est ce un trait de caractère que tu as aussi ?
Coucou Emma ,Ah ah moi qui croyais que c’était fini … eh bien non ! (je ne râle même pas)Alors c’est vrai , Le sang de la discorde n’a pas inondé les tablettes ou les tables de nuit, à moins que les derniers chiffres me fassent mentir, mais je ne crois pas aux miracles surtout dans ce domaine. On sait que le succès d'une sortie d’un roman se joue dans les premiers jours. La ME et moi, on misait beaucoup dessus mais on dirait bien que mon pari de faire un Urban Fantasy un peu différent n’ait pas séduit les foules. Mes hypothèses sont les suivantes (mais seuls les non lecteurs pourraient répondre en fait.. S’ils passent pas là, qu’ils ne se pDurivent pas, je suis demandeuse d’explications que je n’ai pas !)* le résumé n’a pas séduit les foules* il a été lancé par le diffuseur comme une romance paranormale, ce qu’il n’est pas (la romance n’en a pas les codes)* il a été très peu chroniqué pour sa sortie, donc la pub réseaux sociaux n’a pas fonctionné, et comme je ne suis pas distribuée en librairie, il n’a pas pu se faire connaître.Concernant Lisa, je suis démasquée, on dirait.. Zut alors ! Oui, je suis comme ça. Je déteste ne pas comprendre et j’aime aller vers ce qui pose problème à d’autres. Je déteste les trucs qui me résistent, et je me bats. (c’est ce qui m’a permis de survivre aux classes préparatoires) Si j’avais été dans son cas, je me serais sans doute frottée au grand méchant lynx et au grand méchant renard, pour qu’ils me crachent le morceau. Peut-être pas à sa façon, parce que je suis plus réservée si on cherche à m’intimider. Le rentre dedans , ce n’est pas mon truc. Je suis rapidement déstabilisée, si on m’agresse, et franchement Raf et Ange, parfois ils sont mordants, non ? (mais qu’est-ce que je les aime !!!)
Dup :
Bonjour dame Laura,Peux-tu nous expliquer comment tu procèdes pour le choix des prénoms de tes personnages lorsqu'ils appartiennent à une autre époque ?
Et quand ils sont contemporains, tu choisis parmi tes proches ? famille, amis ou c'est juste au feeling ?
Bonjour honorable dame Dup,Vaste question que les prénoms. je crois que ce n’est pas moi qui les choisis, mais plutôt eux. Enfin la plupart du temps.J’ai une grande sensibilité quant aux sonorité des mots… alors déjà un choix inconscient s’opère à ce moment-là. Rhooo . Je refuse aussi d’utiliser ceux de mes proches (le visage se superpose et là horreur.. tu vois mettre le prénom de mon mari sur Sawyll? Rhoo). Bon je plaisante, mais l’idée est là. Idem pour tous les prénoms qui me rappellent des élèves. Si leur personnalité m’a trop marquée, aucune chance de réussir l’entretient.Alors comment je fais ? Soit ils s’imposent à moi par le grand mystère de l’écriture que je n’ai pas percé, je sais juste que c’est le bon, soit j’écume des listes jusqu’à ce que l’un d’entre eux me hèle… ( tu sais , le "pssst, prends moi , je t’assure que je ferai le taf" , c’est comme pour mes personnages, je les écoute)J’ai un peu plus galéré pour trouver ceux d’Eternité maudite: je voulais du celtique gaélique pour la lignée des mages, et du médiéval pas ridicule pour les autres. Et en matière de prénoms insolites et hautement improbables, les prénoms médiévaux sont pléthores !Mais je t’avoue qu’après la rédaction de 14 romans, ça commence à devenir trèèèèès compliqué. Surtout quand on refuse de céder à la tentation d’aller planter ses histoires aux US.
Phooka :
Un petit mot sur tes projets d'écriture en cours et à venir ?Coucou Emma,Merci de me permettre de glisser un mot sur les romans à venir : j’ai encore deux sorties cette année, côté romance, dont un spin off de Ce que veulent les âmes 😊Pour la suite, j’ai fini d’écrire ( mais il me reste beaucoup de travail dessus un spin off d’Eternité maudite, qu’on va détacher de la série, donc tout le monde pourra le lire) qui sort l’an prochain. Le titre provisoire est Projet Liam, gun nom de code entre mon éditrice et moi.Puis, comme l’été dernier j’ai cédé à l’appel des sirènes enfin des vampires, j’ai une duologie en cours, dont le tome 1 sortira en 2023 ( oui j’aime voir loin, ça me rassure) .Et je planche actuellement sur le tome 3 d’Au-delà de la porte qu’on me réclame souvent ( j’ai des lecteurs très persuasifs) , il sortira l’été prochain.En off, parce que je vous aime bien, j’ai encore plein de projets … reste à savoir s’ils verront le jour. et je ne le dis pas trop fort, car j’ai une cervelle fantasque qui adore me souffler des idées quand je suis déjà débordée.
Olivier :
Laura merci pour ces échanges et les Gracieuses pour cette découverte...il me reste à attendre la sortie du volume 3. Deux questions subsidiaires par rapport à cette lecture :
Finalement la famille originelle de Julia eest très légèrement présente mais on en sait peut et à la fin de cette partie c'est le retour vers le frère.... volonté de ne pas en parler plus ? ne peut-on imaginer l'intrusion de la famille originelle dans le temps de Niall et de son clan ? Merci de tes réponses.
Bonjour Olivier,j’adore cette question subsidiaire !! Et je m’empresse d’y répondre.Si je m’étais écoutée, j’aurais développé cette fin pour le moins abrupte (il parait que les cliffhangers happent les lecteurs, je me suis consolée en me disant que c’était pour la bonne cause), mais le manuscrit était déjà gros et j’ai eu peur de tomber dans les travers d’un « Les Visiteurs » revu et corrigé par moi. Alors Antoine, le frère de Julia, tu le retrouveras dans le tome 3 . Il méritait mieux qu’une apparition furtive. C’est un sacré personnage, et tu imagines bien comme il va trouver tout ça palpitant. Pour le restant de la famille, ma foi, Julia a fait un choix que je te laisse découvrir dans ce dernier opus ;-) . et puis on m’a déjà dit que ma galerie de personnages secondaires était trèèèèèèès étendue, pas faux, n’est-ce pas ?Sache tout de même que si je m’écoutais, je narrerais encore moult tomes à ce conte, tant je me suis attachée à toutes ces figures, médiévales ou non. Mais le monde éditorial est ainsi fait que le manuscrit resterait sans doute dans les limbes de mon esprit trop imaginatif.
3 commentaires:
Coucou Laurence
Maintenant que j'ai fini le sang de la discorde, je peux revenir à la charge. Je sais que malheureusement ce roman n'a pas rencontré son public. Ca arrive à tous (on a vu avec Paul Beorn et Calame). A quoi attribues tu cet "échec"?
je suis désolée mais ça doit être un peu difficile d'en parler. D'un autre côté si c'est l'occasion pour toi de mettre les choses à plat, vas-y, tu as tribune libre !!!
Et puis moi j'aime Lisa dans ce roman. C'est un personnage atypique. A la base elle n'avait rien à gagner à se laisser entrainer dans cette histoire! Elle est là parce qu'elle est curieuse (dans le bon sens du terme), elle cherche à comprendre. Est ce un trait de caractère que tu as aussi?
Bonjour dame Laura,
Peux-tu nous expliquer comment tu procèdes pour le choix des prénoms de tes personnages lorsqu'ilsappartiennent à une autre époque ?
Et quand ils sont contemporains, tu choisis parmi tes proches ? famille, amis ou c'est juste au feeling ?
Un petit mot sur tes projets d'écriture en cours et à venir?
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