LA FILLE DU MAGE
Editions Fleuve Noir
530 pages
23,50 euros
Résumé :
L'avis de Dup :
Quel plaisir de lecture ! Énorme ! Un coup de coeur pour moi aussi, comme dame Phooka ! Comme je le disais à la fin de ma chronique du Tome 1, zéro temps mort ici. De l'action, du stress, de l'amour, de la magie et de la sorcellerie, tout cela avec un juste équilibre ce qui rend ce livre impossible à lâcher une fois commencé. Des livres comme ça me rendent complètement asociale. Je n'écoute plus, je ne vis plus, JE LIS !
Rafel a disparu de l'autre côté des montagnes de Lur, vers les terres empoisonnées par Morg, Asher est out, Dathné aussi. Et c'est Deenie, la petite souris de son P'pa qui va prendre le flambeau. Lur est ravagé par des pluies incessantes, des orages, des inondations et des tremblements de terre. Deenie, la petite soeur qui agaçait Rafel par ses peurs, ses pleurs, qui faisait sa mijaurée. Mais elle a bien changée Deenie, et elle sait qu'elle doit aller chercher son frère, car elle le sent : il l'appelle au secours.
Elle va donc partir sur les chemins avec Charris, sa presque soeur, la fille de Pellen. Charris qui est amoureuse de Rafel, mais qui ne connait de la vie que les salons de thé. Qui ne sait que faire le joli coeur et aguicher les garçons. Et la petite souris va très vite se transformer en chat, sortir les dents et acérer les griffes.
Parallèlement on va suivre Ewen, le fils ainé du roi d'un autre royaume : Vharle, un royaume dévasté,dépeuplé par... Morg, des années auparavant. Ewen qui part avec quelques fidèles en quête de son père disparu.
Bien évidemment, ils vont finir par se rencontrer, puis faire chemin ensemble. Mais avant, les chapitres alternent... En peu de temps Karine Miller nous rend accro de ces personnages, la construction nous rend complètement addict, il nous faut absolument tourner les pages pour savoir. Comme le dit si bien Phooka, avec un sentiment d'urgence permanent. L'imagination de cette auteur est fabuleux, les pouvoirs qu'elle prête aux mages sont immenses et pourtant, ils ont à affronter le plus grand sorcier de tous les temps, celui qu'on pensait à jamais éliminé par Asher : Morg.
Toutes les bonnes volontés pour faire front contre Morg seront les bienvenues et c'est ainsi qu'on va retrouver, je cite, cet étron puant d'Arlin Garrick. Mais là aussi, même s'il est toujours aussi arrogant et sûr de lui, il va montrer une autre facette de lui-même et presque arriver à être sympathique.
De la fantasy classique soit, mais tellement bien faite qu'on ne peut qu'adhérer. En tout cas, moi j'aime quand ça me prend aux tripes et ne me lâche pas jusqu'à la dernière ligne. Oui, je suis fan de cette Karine Miller.
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