Je remets cette photo
pour ce 5ème tome
parce que je l'adore !
Et qu'il a bien besoin d'une dernière goulée
pour répondre à nos/vos dernières questions !!!
Les liens pour lire ou relire les tomes précédents :
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Nahe
Bonjour Cédric,
je reviens avec une question mais je voudrais préciser que je ne manifestais pas d'impatience en parlant de la question de Thalyssa. Loin de moi l'idée de mettre la pression à qui que ce soit. D'autant que c'était à celle de Lystig que je pensais, à propos des noms ...
Un aspect qui m'a beaucoup plu et rivée au texte, c'est cette alternance entre les récits se rapportant aux divers protagonistes. Comment gères-tu ce passage d'un héros à l'autre en cours d'écriture ? En écrivant chaque récit séparement et en les imbriquant ensuite ? En passant de l'un à l'autre "sans y penser" ? Ou...
D'avance, merci !
Bonjour Cédric,
je reviens avec une question mais je voudrais préciser que je ne manifestais pas d'impatience en parlant de la question de Thalyssa. Loin de moi l'idée de mettre la pression à qui que ce soit. D'autant que c'était à celle de Lystig que je pensais, à propos des noms ...
Un aspect qui m'a beaucoup plu et rivée au texte, c'est cette alternance entre les récits se rapportant aux divers protagonistes. Comment gères-tu ce passage d'un héros à l'autre en cours d'écriture ? En écrivant chaque récit séparement et en les imbriquant ensuite ? En passant de l'un à l'autre "sans y penser" ? Ou...
D'avance, merci !
Alors, Nahe, jusqu’à présent, j’ai toujours écrit mes romans dans l’ordre de lecture, au fil de l’histoire.Concernant le choix de l’alternance des personnages, je le fais en recherchant le plus grand naturel possible, en privilégiant la logique onirique qui fait passer nos pensées d’une image à l’autre, d’un sentiment à un autre. En écrivant chaque chapitre dans l’ordre de lecture, je peux ainsi anticiper ce « feeling » et décider de la structure en fonction de l’avancée du récit, de mon envie d’accélérer ou de ralentir le rythme. Par exemple, Le jeu de l’ombre étant un long crescendo, il fallait que l’alternance se resserre tout doucement, pas trop vite au début, mais qu’elle s’emballe à la fin, pour que le lecteur ait une impression d’urgence, une sensation d’étouffement…
Phooka
Bonjour Cédric,
Moi je trouve tes livres très "visuels" et du coup je les verrais bien sous forme de film. As tu eu déjà des contacts en ce sens?
Sire Cédric
Phooka, que les dieux t’entendent ^___^
En tout cas, à l’heure où nous discutons, aucune adaptation au cinéma n’est encore d’actualité…
Dup
Tu dis :
Par exemple, Le jeu de l’ombre étant un long crescendo, il fallait que l’alternance se resserre tout doucement, pas trop vite au début, mais qu’elle s’emballe à la fin, pour que le lecteur ait une impression d’urgence, une sensation d’étouffement…
Comme c'est vrai ! et c'est celui-là, plus que les autres que je verrai bien en film.
Je vais en appeler aux dieux moi aussi !
Comme dit Phooka, oui, tes romans sont très visuels, et si ce n'est le cinéma, le secteur BD aussi pourrait se régaler avec tes scénarii.
Des pistes dans ce domaine ?
Faudrait-il que nous lecteurs, on secoue le cocotier ???
Sire Cédric
Non,
Dup, rien de prévu en termes d’adaptation BD non plus ! Je connais
quelques dessinateurs, mais leur travail est très éloigné de ce que je peux
écrire.
Je
pense qu’en la matière, il ne faut pas trop pousser les gens. Si un dessinateur
craque un jour sur un de mes romans, j’espère que l’idée de s’approprier mon
univers viendra de lui. Sinon, cela risquerait de ne pas avoir beaucoup de
sens, non ?
Je viens de lire l'ensemble des questions précédentes et plusieurs recoupent mes propres questions. Mon compteur Sire Cédric est pour le moment arrêté à 3 et je vais poursuivre (L'Enfant des Cimetières, De Fièvre et de Sang et grâce à Book En stock Le Premier Sang), j'avoue que sans les commentaires sur la blogosphère, je ne me serai pas penché sur vos livres car j'avais du mal à en définir le genre. Ma première question porte d'ailleurs sur la manière dont vous définissez votre genre lorsque des personnes ne vous connaissant pas vous interrogent au détour d'une signature ? Pensez-vous que ce soit une hérésie de vous définir ? N'avez - vous pas peur d'ailleurs que k'on vous classifie ? Que vos récits de prédilection ne soient pas un jour abandonnés par les lecteurs ? Pour décrire ainsi les forces obscures, voire satanistes, les avez vous approché dans des rencontres particulières ? Le "Mal" en tant que domaine de prédilection en vogue, avez vous eu l'occasion de discuter avec des auteurs type Grangé, Chattam ou Thilliez ? Vous reconnaissez-vous un peu dans ces auteurs plus contemporains (j'entends par là des nouveaux auteurs après vos référents King ou Koontz) ? Comment imaginez vous l'évolution de votre public par rapport à votre oeuvre à venir?
Sire Cédric
Cher
Olivier, cela fait de nombreuses questions, tout ça ^____^ je vais essayer d’y
répondre point par point.
Tout
d’abord, je suis un auteur encore tout « jeune », il est bien normal
que la grande majorité des lecteurs ne me connaisse pas. Et on hésite tous à
acheter un livre totalement inconnu ! C’est d’ailleurs pour cette raison
que je me déplace aussi souvent pour rencontrer le public, pour pouvoir
présenter mon travail à des personnes n’ayant jamais entendu parler de moi. Si
je veux que mes livres existent, je dois tout faire pour les défendre et
inciter les gens à les ouvrir. Il ne faut jamais oublier qu’un auteur n’existe
que s’il a des lecteurs ! À ce sujet, d’ailleurs, je ne remercierai jamais
assez les blogs et forums pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. Le bouche à
oreille, jusqu’ici, a été ma meilleure publicité.
Maintenant,
comment est-ce que je me définirais ? Lors des salons, j’explique toujours
aux lecteurs que j’écris du roman d’aventures, que c’est un mélange de policier
et de surnaturel. Des histoires qui font peur, en somme. Quand les gens
insistent pour avoir plus de précisions, je leur cite Stephen King et Maxime
Chattam pour leur donner une idée. Et, quand ils les connaissent, je leur parle
aussi de Masterton et de Koontz. En général, ça suffit à cerner l’univers…
Les
étiquettes, on ne peut pas les empêcher, c’est humain. Surtout dans ma
position, où dès l’instant où j’ai choisi de publier un premier livre j’ai pleinement
accepté le statut de personne publique, et tout ce qui va avec, le bon et… le
moins bon ! On me colle donc sans cesse toutes sortes d’étiquettes. Tout
et n’importe quoi, vraiment, et souvent tout à fait contradictoire, d’une
personne à l’autre. C’est assez amusant, je trouve. À mes yeux, je suis juste
un type comme les autres qui écrit des histoires un brin barrées, c’est tout.
Que
mes récits de prédilections tombent dans l’oubli ? Je ne suis pas sûr d'avoir totalement compris cette question. Parlez-vous des miens ? Ou de ceux que
j’aime ? On ne peut jamais savoir ce qui arrivera à une histoire. Celles ayant
marqué ma vie (celles de King ou de Barker) restent pour l’instant dans
l’histoire, y compris comme patrimoine américain pour King, et je pense qu’elles
le resteront. Quant à mes propres livres… je travaille dur pour écrire des
histoires qui soient universelles, on verra bien si elles le demeurent…
La
fascination du Mal ? Je la vois chez tous les êtres humains autour de moi.
La base du travail d’un écrivain, selon moi, est de parler au cœur secret de
chaque homme et de chaque femme. Tout livre parle de ça, de l’être humain, et
au fond de notre âme se cache cette goutte de noirceur intense qui déplace les
montagnes et, parfois aussi, nous élève. Cela ne changera pas, et cela a
toujours été ainsi : les puissances antagonistes du monde qui nous entoure
sont au centre de toutes les grandes histoires, depuis la saga de Gilgamesh en
passant par celle d’Ulysse ou de Jésus, jusqu’à celle de John Furie
Zacharias…
Je
ne connais pas tous les auteurs actuels personnellement (je n’ai jamais parlé à
Grangé par exemple) mais je croise la plupart d’entre eux dans les salons
littéraires. Je me sens très proche de la dernière génération d’auteurs, celle
de Franck Thilliez ou Patrick Graham, car nous avons les mêmes racines, même si
nous nous exprimons de manière très différente dans notre écriture.
Quant
à l’évolution de mon public, enfin – je n’en ai aucune idée ! J’ai
simplement envie de continuer à écrire, et de continuer à surprendre, en
espérant apporter un peu de plaisir à de plus en plus de lecteurs différents…
mais c’est le but de tout auteur, non ?
Dans "De Fièvre et de Sang", j'avais vraiment l'impression de "voir" certaines scènes, d'être en première loge... et ce combat final.... épique !!!
Sinon, Cédric, j'avais envie de tenter un petit truc genre "portrait chinois" si tu n'y vois pas trop d'inconvénients ^-^
Si tu avais pu choisir l'année et le lieu de ta naissance, ça aurait été.... ? :)
Sire Cédric
Aucun
problème, Thalyssa !
Alors,
uniquement pour le plaisir de l’imagination (car je suis très heureux de mon
sort tel qu’il est) j’aurais bien aimé vivre dans les années soixante-dix et
quatre-vingt à Hollywood, pour goûter le poison directement aux lèvres des
fantômes… Mais ma vie aurait été beaucoup plus courte si j’avais eu accès à ce
genre de vie, bien sûr… ^___^
5 commentaires:
Tu dis :
Par exemple, Le jeu de l’ombre étant un long crescendo, il fallait que l’alternance se resserre tout doucement, pas trop vite au début, mais qu’elle s’emballe à la fin, pour que le lecteur ait une impression d’urgence, une sensation d’étouffement…
Comme c'est vrai ! et c'est celui-là, plus que les autres que je verrai bien en film.
Je vais en appeler aux dieux moi aussi !
Comme dit Phooka, oui, tes romans sont très visuels, et si ce n'est le cinéma, le secteur BD aussi pourrait se régaler avec tes scénarii.
Des pistes dans ce domaine ?
Faudrait-il que nous lecteurs, on secoue le cocotier ???
Bonjour Sire Cédric,
Je viens de lire l'ensemble des questions précédentes et plusieurs recoupent mes propres questions. Mon compteur Sire Cédric est pour le moment arrêté à 3 et je vais poursuivre (L'Enfant des Cimetières, De Fièvre et de Sang et grâce à Book En stock Le Premier Sang), j'avoue que sans les commentaires sur la blogosphère, je ne me serai pas penché sur vos livres car j'avais du mal à en définir le genre. Ma première question porte d'ailleurs sur la manière dont vous définissez votre genre lorsque des personnes ne vous connaissant pas vous interrogent au détour d'une signature ? Pensez-vous que ce soit une hérésie de vous définir ? N'avez - vous pas peur d'ailleurs que k'on vous classifie ? Que vos récits de prédilection ne soient pas un jour abandonnés par les lecteurs ? Pour décrire ainsi les forces obscures, voire satanistes, les avez vous approché dans des rencontres particulières ? Le "Mal" en tant que domaine de prédilection en vogue, avez vous eu l'occasion de discuter avec des auteurs type Grangé, Chattam ou Thilliez ? Vous reconnaissez-vous un peu dans ces auteurs plus contemporains (j'entends par là des nouveaux auteurs après vos référents King ou Koontz) ? Comment imaginez vous l'évolution de votre public par rapport à votre oeuvre à venir?
Ah Phooka ! Tu lis dans mes pensées !!
Dans "De Fièvre et de Sang", j'avais vraiment l'impression de "voir" certaines scènes, d'être en première loge... et ce combat final.... épique !!!
Sinon, Cédric, j'avais envie de tenter un petit truc genre "portrait chinois" si tu n'y vois pas trop d'inconvénients ^-^
Si tu avais pu choisir l'année et le lieu de ta naissance, ça aurait été.... ? :)
Merci beaucoup de vos réponses, j'ai encore hésité à élargir ma liste de livre de vous ce midi avec en rayon de mon hyper préféré "Le Jeu de l'Ombre" mais je pense que ce sera quand même mon prochain achat.... on ne se refait plus. J'espère pouvoir vous rencontrer sur une de vos prochaines signatures dans l'ouest de la France (rien de prévu pour vous sur Nantes ? )
C'est bientôt la fin de cette ITV... Je tenais à vous remerciez d'avoir consacrer une partie de votre temps à nous répondre !!
L'échange a été vraiment très intéressant et enrichissant !!!!
bref, MERCI !
et merci aux filles pour tout ce travail !!! vous êtes supers =)
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