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vendredi 8 août 2014

LA FERME DES DRAGONS 2 de Tad Williams et Deborah Beale





Traduit par Emmanuel Chastellière
Format epub
Éditions 12-21
298 pages


Résumé :


La Ferme Ordinaire est menacée ! Tyler et Lucinda vont devoir tout mettre en oeuvre pour la sauver.


Tyler et Lucinda sont de retour à la Ferme Ordinaire,en état de siège. Le milliardaire Ed Stillman, grand rivalde leur grand-père, semble en effet décidé à s'emparer de la ferme... et il n'est pas le seul. Lorsque leur oncle Gédéon disparaît, la menace se précise : la ferme vole en éclats et les créatures sont terrifiées. Tyler et Lucinda parviendront-ils à sauver la Ferme Ordinaire ?



L'avis de Dup :

Les grandes vacances approchent et cette fois ci, contrairement à l'année dernière ( cf La ferme des dragons 1), Lucinda et Tyler attendent avec beaucoup d'impatience de rejoindre la ferme de leur grand oncle Gédéon. Tyler n'a qu'une idée en tête, explorer à nouveau la Faille, quand à Lucinda, elle se demande si elle pourra toujours échanger mentalement avec les dragons.

Si à leur arrivée en train, la Vallée Banale semble inchangée, il en va tout autrement de la Ferme Ordinaire ! Très enthousiaste, Gédéon leur montre les nombreuses "améliorations" qu'il a installées pour garantir la sécurité de la ferme et ses occupants. Avec effroi, les enfants constatent l'existence de plusieurs enceintes successives, électrifiées, bardées de hauts murs, de barbelés et entre, circulent des "chiens" de garde d'un genre tout-à-fait particulier : des manticores ! Animal de la mythologie grecque qui ressemble à ça : 


Bref, il ne manque plus que des miradors au tableau. 

Mais tout cela ne serait rien si l'ambiance n'était pas aussi lourde. Les dragons boudent, beaucoup d'animaux sont malades, les licornes se font très discrètes... Gédéon semble à nouveau sous l'emprise de l'affreuse intendante, Mme Needle. L'entente avec Colin, son fils, du même âge que nos deux citadins reste difficile malgré les efforts de Lucinda.

Lorsqu'ils découvrent que cette sorcière complote pour modifier le testament de Gédéon à son avantage, ils vont devoir tout mettre en oeuvre pour ouvrir les yeux de leur grand oncle...

Si ce deuxième volet des aventures de Lucinda et Tyler plaira aux jeunes ados auquel il est destiné, il aura confirmé pour moi que ce n'était plus de mon âge. Malgré l'imagination débordante des auteurs pour mettre en scène une faune et une flore atypique et dangereuse, malgré le côté "fantastique" des péripéties, je me suis passablement ennuyée. Les intrigues me semblaient cousuent de fil blanc, les personnages m'indifféraient, bref, je n'ai pas réussi à m'impliquer dans ces aventures. Je le conseille néanmoins, mais pour un public que je situerai aux alentours de dix ans.


vendredi 11 juillet 2014

JENNIFER STRANGE Tome 2 : Dresseuse de Quarkon de Jasper Fforde




Jennifer Strange
Tome 2 : Dresseuse de Quarkon


Fleuve Editions/ 12-21
Collection Territoires
307 pages
15.68 euros (11.99 en epub)




Grâce à Jennifer Strange, les magiciens ont récupéré leurs pouvoirs dans le royaume. 

La mauvaise nouvelle, c'est que l'agence de magiciens Kazam dont s'occupe Jennifer a désormais une terrible concurrente, la société iMagie, dirigée par le très antipathique Blix. Jennifer et ses apprentis devront déployer des trésors d'ingéniosité pour lutter contre lui lors d'un tournoi de magie. 
Mais la soudaine apparition d'un nouveau quarkon menace la ville...




L'avis de Phooka:


La première chose qui me vient à l'esprit pour commencer cette chronique c'est:
"Pourquoi mais pourquoi donc avons-nous attendu si longtemps pour lire ce tome 2 de Jennifer Strange ?"

"Nous", parce que c'est une lecture commune avec Acr0, commencée par le tome 1 (si,si, on les lit dans l'ordre) en 2012 !! Il nous aura fallu donc 2 ans pour trouver une date commune pour lire la suite. Et pourtant déjà le premier opus avait su nous séduire.

Du coup j'avais peur d'avoir perdu le fil, mais c'était sans compter sur tout le talent de l'auteur qui dès la page de "dédicace" nous remet immédiatement dans le bain.


"Pour tout quarkon, il existe un quarkon égal et opposé".
Mlle Boolean Smith, Sorcière (retraitée)


Voilà , les premiers mots du roman. Le ton est donné: c'est délire et humour. Mais attention, délire ne veut pas dire idiot et sans fondement, loin de là. Le roman est écrit avec une précision d'horloger. Le suspense est toujours présent et chaque petit détail compte. On en comprend l'importance au fur et à mesure de notre lecture. Le puzzle s’emboîte petit à petit jusqu'à former une image complète. Une histoire débridée donc, mais qui ne manque pas pour autant de pointer du doigt notre société actuelle. Que ce soit notre addiction à la téléphonie mobile, impossible à remettre en route car nécessitant une quantité de magie trop importante, ce n'est donc pas dans la liste des priorités car les micro-ondes passent avant ou par exemple sur notre façon de conduire. Une réflexion qui m'a bien fait sourire ...

Mon véhicule était le seul en état de marche, et, le royaume de Snodd n'accordant pas ses permis de conduire en fonction de l'âge mais de la maturité nécessaire pour se voir confier une demi-tonne de métal filant à toute vitesse, aucun mâle de moins de vingt-six ans ni aucun magicien n'en avait jamais obtenu.
C'est juste un régal. l'écriture est vraiment superbe (et bravo au traducteur, Michel Pagel, parce que ça ne doit pas être aisé de rendre toute sa saveur au texte). L'auteur arrive à combiner situations déjantées avec suspense, retournement de situations et une intrigue qui tient drôlement bien la route. L'histoire est plutôt ambitieuse et chaque chose est prévue dans le moindre détail, le tout sous le couvert d'une histoire abracadabrante. Avouez que ce n'est vraiment pas commun.

S'il vous faut une autre preuve, prenez donc la définition du fameux quarkon:

Le quarkon est une petite créature évoquant une hyène couverte d'écailles membraneuses et souvent décrite comme étant un dixième labrador, six dixièmes vélociraptor et trois dixièmes broyeur de cuisine.
Vous imaginez la bête ? Moi je dois reconnaître que j'ai du mal ! :)
Et je ne vous parle pas du frère du roi, chargé des affaires magiques et qui se nomme "Son Inutilité" ....

Quant à la fin elle est à la hauteur du reste, c'est un bouquet final, un "truc de ouf". Il nous tarde de lire la suite, avec le troisième (et dernier) tome. Malheureusement nous allons devoir être patientes vu qu'il n'est même pas encore sorti en VO ...

Mon seul bémol, et je sais que nous en avons discuté au cours de notre lecture, c'est qu'on ne comprend pas pourquoi ce roman s'est retrouvé classé en "jeunesse". Est-ce l'âge de Jennifer (elle a à peine 18 ans) ?. C'est bien dommage en tout cas, car ce texte est à mettre entre toutes les mains, sans exception et sans limite d'âge. C'est un pur plaisir et le roman saura ravir tous les types de lecteurs.

Bref, vous le voyiez, ce Jennifer Strange va aller direct dans mes coups de cœurs. J'ai passé un excellentissime moment de lecture, du pur plaisir. Vraiment, si vous avez envie de passer un bon moment mais sans qu'on vous prenne pour un(e) idiot(e), foncez. Vous vous régalerez ou je ne m'appelle plus Phooka !


La chronique d'Acr0
mardi 11 mars 2014

LES SEPT MERVEILLES - Tome 1 de Peter Lerangis



TOME 1 Le réveil du colosse


Editions 12-21
format epub
320 pages
11.90 euros
 (15.90 pour la version papier chez Pocket jeunesse)




UN GARÇON
Jack MacKinley, un garçon ordinaire, a un problème extraordinaire : dans six mois, il va mourir.

UNE MISSION
Il apprend, comme trois ados de son âge, qu'il est porteur d'un gène hérité d'une civilisation perdue... Leur mission : sauver le monde, s'ils veulent sauver leur peau.

SEPT MERVEILLES
Avec ses nouveaux amis, Jack devra rassembler sept talismans, dispersés dans les célèbres ruines du Monde Antique. Leur première étape : le Colosse de Rhodes.




L'avis de Phooka:


Voilà un roman que j'ai choisi principalement pour la beauté de sa couverture (vous me direz qu'en epub , ça ne change pas grand chose, mais si quand même ! ). 

Les premières pages m'ont fait un peu peur, je dois le reconnaître, car le ton était franchement enfantin, mais rapidement je me suis prise au jeu et les pages se sont mises à défiler toute seules et j'ai dévoré ce premier tome de la série Les sept merveilles en un rien de temps.

Jack est un jeune garçon dont on ne sait finalement presque rien, hormis que son père semble être un grand financier toujours parti loin de la maison et que sa mère est décédée il y a quelques temps déjà. Il est plutôt brillant à l'école mais s'y ennuie fortement. Arrivant au collège un beau matin, il est pris d'un malaise et se retrouve dans un hôpital plutôt étrange qui ressemble furieusement à une prison. Parmi les "prisonniers" se trouvent trois jeunes "atypiques", Chris, Marco et Amy. Ces quatre là sont liés par le destin et l'institut dans lequel ils sont enfermés ou invités (selon le point de vue) est censé les protéger d'une sorte de "tare héréditaire" qui fait d'eux les héritiers de l'Atlantide. Un traitement spécial à un rythme régulier leur est nécessaire sous peine de mourir, et cet institut peut le leur fournir. En échange, ils doivent remplir des missions un peu spéciales.

Franchement, comme je le disais au tout début de cette chronique, je me suis tout d'abord inquiétée car les premières pages me paraissaient un peu trop 'jeunesse' pour moi et puis je me suis laissée emporter par le récit. Les rebondissements sont nombreux et le suspense toujours présent. Les personnages attachants, mais aussi souvent agaçants, comme seuls les ados peuvent l'être :). On frôle souvent la caricature, aussi bien dans les situations que dans le caractère des protagonistes, mais le tout est préparé avec un savant dosage qui ne lasse jamais. Bref, un très savoureux cocktail qui se déguste sans modération. L'écriture est fluide, les petites énigmes illustrées sont originales et rythment la lecture. Le côté antiquité et mystère saura sans aucun doute passionner les petits ... et les grands. Bref, rien à reprocher à ce roman car il se dévore avec plaisir, sinon que j'aurais bien aimé avoir la suite sous la main.

NB: une seule remarque : d'après l'éditeur, le roman est destiné au 9-12 ans et franchement à moins d'être un très très bon lecteur, il me parait un peu dense pour 9 ans. 10/11 ans me semble être un minimum. Par contre ce qui est sûr c'est que les gamins vont adorer.


mardi 12 novembre 2013

POST-MORTEM de Karine Giébel




Editions 12/21


Résumé :


Morgane est une actrice très connue. Elle est un jour convoquée chez un notaire, car un homme qu'elle ne connait pas a choisi de lui léguer une propriété à la campagne. Souhaitant en faire un lieu d'accueil pour une association qu'elle parraine, elle va visiter cette maison isolée qui pourrait se révéler un piège mortel...



L'avis de Dup :

Cette auteur ne cessera pas de m'étonner. Cette nouvelle que je viens d'achever m'a laissée K.O. Karine Giébel avait laissé sous entendre que l'exercice de la nouvelle n'était pas un art dans lequel elle excellait !  Suis-je devenue "bon public" dans ce domaine ? J'espère que ceux qui ont lu Post-Mortem viendront m'éclairer, mais vraiment je ne trouve ici aucun défaut. Suis-je éblouie par ma "fanitude" ? :))


En quelques pages le décor et les personnages sont campés. Bien réels, bien vivants. Enfin presque tous puisque l'un d'eux, Aubin, est mort. Nous sommes chez le notaire et il lègue une partie de sa fortune à Morgane, une inconnue de la famille. Ce lègue correspond à une propriété avec une maison en Ardèche. Or Morgane est une star du cinéma, une artiste connue et au sommet de sa gloire, à la fortune déjà colossale...
Bien sûr on s'enfile de suite sur le thème de la jalousie, de la vengeance.

Puis l'auteur nous propulse quelques années avant le décès d'Aubin. Et petit à petit on comprend. Mais n'oublions pas que c'est Karine Giebel qui a la main. En fait on croit comprendre... Tout est fait pour et pourtant on sent sourdre une angoisse qui augmente au fil des pages. Et c'est bien sûr à la dernière page, au moment où on se dit que ce n'est pas juste tout ça, qu'on se prend la claque finale !

Quel plaisir de lecture ! Moi des nouvelles comme ça, je signe pour en lire tous les jours !


mardi 10 septembre 2013

J'AIME VOTRE PEUR de Karine Giebel (nouvelle)







Editions 12-21
2,49 euros format epub

Résumé :

L’Empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue… L'auteur s'est amusé à suivre les règles d’un petit jeu d’écriture : donner corps à une idée en devenir depuis presque un siècle et demi, posée par Nathaniel Hawthorne - l’un des pères de la littérature américaine, dans un texte au nombre de signes limité.


L'avis de Phooka:




A l'origine une phrase "L’Empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue…". 

C'est sur cette base que démarre ce récit de 36 pages, qui se lit d'une traite. Un tueur en série qui s'est évadé, une colonie de gamins légèrement handicapés,  un chauffeur de bus, un prof de sport, deux parents et une accompagnatrice.  Un flic qui a déjà arrété le tueur il y a quelques années et qui sait ce qu'il est capable de faire ... La tension monte et dans ce microcosme tout va se jouer et un bout de chou peut tout changer.

Un thriller psychologique. En quelques pages Karine Giebel plante le décor et nous fait entrer dans la tête du serial killer. La tension est extrême. L'auteur joue avec les personnages. On ne sait pas qui est qui au départ et on apprend à douter de tout et de tous. Elle nous laisse dans le flou presque jusqu'à la fin pour arriver à une scène de clôture franchement réussie et pleine d'humanité. Un pied de nez aux psy en tout genre et à la vie en général. Une fois de plus Karine Giebel privilégie le côté psychologique et émotionnel, même dans un format aussi court.


Un nouvelle, donc évidemment beaucoup de choses sont laissées dans l'ombre. On aimerait en savoir plus, sur certains personnages en particulier, mais telle quelle cette nouvelle se suffit parfaitement à elle-même. Aucun temps morts, cette petite friandise se dévore très vite et donne envie de découvrir un peu plus Karine Giebel.





Nouvelle reçue de la part des éditions  12-21 dans le cadre du challenge Karine Giebel.








Et hop, une nouvelle chroniquée à inscrire pour le challenge de Lune ! Et toc!