dimanche 5 juin 2011

LE MAGE DE LA MONTAGNE D'OR de Alexandre Lévine


Editions Artalys
342 pages
18,90 euros

Résumé:

Un étrange mage du nom de Wärsani se rend à la cour d’Yssourak, le souverain du vaste royaume du Tourpana, où, usant de ses pouvoirs magiques, il enlève la favorite du roi. Quelques jours plus tard, une jeune fille à la sublime beauté se présente : elle dit s’appeler Astarya et être la fille du mage. D'après elle Wärsani a acquis l'immortalité, et tant de pouvoirs que les dieux eux-mêmes ne sauraient le vaincre. Il est devenu le Seigneur des Ténèbres. Astarya propose néanmoins de protéger Issourak contre celui qu'elle assure être son père. L'offre est tentante, mais qui est vraiment Astarya ? Le roi s'apprête-t-il à introduire dans son palais une alliée ou bien une vipère au service de Wärsani ? Astarya ne le cache pas : c'est la vie du roi qui est en jeu. Et insensiblement, les forces des Ténèbres commencent déjà à étendre leur emprise sur le royaume.


L'avis de Dup:

On a donc Wärsani, un mage terriblement puissant qui règne sur Les Monts Célestes, dans lesquels se trouve un trésor: une montagne d'or, de gemmes et de bijoux aux valeurs inestimables... Il a réussi à voler dans le monde des dieux le pouvoir d'immortalité. Mais ses desseins sont tellement ambitieux, il est tellement avide de pouvoirs qu'il est devenu un démon : Le Seigneur des Ténèbres. Pour arriver à ses fins, il envoie sa fille Astarya pour régner "par intérim" au grand royaume de Tourpana, et garde à ses côtés Narantewé, son fils immortel.

Sa fille, immortelle également, est à la fois une déesse, à la fois une mortelle, parfois un serpent, parfois un oiseau...bref, c'est compliqué !
Elle éprouve pour Narantewé un amour "éternel", l'auteur parle parfois d'amour "céleste"... et lorsqu'ils se retrouvent, c'est sous la forme de serpents qu'ils s'accouplent. Elle qui ne peut avoir d'enfant (je ne sais plus pourquoi, oup's) va pondre un oeuf... Oeuf auquel elle tient comme à la prunelle de ses yeux, mais dont on entend plus parler à la fin du roman !
Elle éprouve pour son mari, le roi Issourak, un amour spirituel lorsqu'elle est sous la forme d'Astarya, un amour charnel lorsqu'elle est sous la forme humaine et se nomme alors Kaouniya.
Vous suivez ? Vous avez de la chance, moi plus !

Ce que Wärsani n'a pas prévu, c'est que sa fille pouvait tomber amoureuse du roi qu'il l'a sommée d'épouser. Et elle va tout faire pour déjouer les plans de son père. Elle va devoir montrer patte blanche auprès de ceux qui voient en elle un serpent félon, elle va s'allier avec tous les dieux, mais surtout avec Ylaiñäkté, le roi des dieux et affronter son père. Son père lui se métamorphose en redoutable dragon pour protéger sa montagne d'or.

Une lecture laborieuse tant c'était compliqué du fait de l'enchevêtrement des différents mondes qui se côtoient dans ce roman. Les métamorphoses des personnages et du coup, leurs aptitudes et leurs noms qui changent...argh ! Mais surtout parce que je n'ai jamais éprouvé la moindre empathie pour les personnages. Du coup ce récit m'a semblé plat alors qu'il requérait toute mon attention pour ne pas m'y perdre. J'avoue avoir dû me forcer pour aller au bout...C'est franchement dommage car je n'ai vraiment rien à redire ni au niveau du style, ni au niveau de l'écriture.


Alors... que conclure ? Peut-être que des lecteurs amateurs de mythologie ancienne y trouveront leur compte, et je l'espère pour ce jeune auteur qui fait montre d'une belle imagination. Cependant il n'est pas aidé par une couverture que je trouve, comment dire pour être, rester politiquement correcte... mièvre ! Il est clair que si ce livre ne m'était pas arrivé en SP (Service Presse), si je l'avais rencontré en librairie, je passais mon chemin sans même lire la 4 ème de couv...


Malgré tout, pour donner une autre chance à cet auteur, si quelqu'un a envie de découvrir ce roman pour en faire une chronique (qui je l'espère sera plus positive que la mienne), je propose ce livre en tant que voyageur.


2 commentaires:

Eumerius a dit…

Alors pour expliquer les choses différemment, on a un frère et une sœur, Narantewé et Kaouniya. Leur père Wärsani leur a offert l'élixir d'immortalité. De plus, Narantewé a donné à sa sœur des bracelets magiques qui lui permettent de se transformer en Astarya, femme-oiseau-serpent. Ensemble, ils constituent un couple qui correspond rigoureusement au couple Fuxi-Nüwa de la mythologie chinoise. Ces deux divinités sont en fait originaires de l'ancien royaume du Tourpana, en Asie centrale, où de nombreuses images les montrent accouplés sous forme mi-humaine, mi-serpent. L'objet du roman est de raconter comment ils en sont venus à affronter leur propre père.

Véro a dit…

J'aime quand ma LAL reste au repos !