Déjà le tome 3!! Quelle bavarde cette Bénédicte :)
Nous sommes ravies de l'engouement de ses lecteurs (et des autres), continuez à poser vos questions !
Le premier tome de cette interview de trouve ICI, le second là
Nous sommes ravies de l'engouement de ses lecteurs (et des autres), continuez à poser vos questions !
Le premier tome de cette interview de trouve ICI, le second là
Filez les lire si ce n'est pas déjà fait, c'est passionnant!
Et venez poser vos questions à Bénédicte, elle vous attend jusqu'à la fin du mois..
Photo ©C.Helie-Gallimard
Il est minuit et je ne dors pas. Aujourd’hui est le grand jour, celui où je mettrai mon âme à nue pour les lecteurs de Book en Stock. Pas de joker ont dit Emma et Dup avec un bel ensemble. Tu auras le droit de groumpfer ont-elles aussitôt ajouté devant mon air consterné.
− Encore heureux ! grommelle Sidoine.
Je soupire. Vivre avec cette tête de mule planquée en permanence sous mon crâne n’est pas une mince affaire et s’il était seul encore, mais non, c’est qu’ils sont nombreux à se faire entendre sous ma caboche.
− Ils vont poser des questions sur nous ? questionne Oriane.
Je n’ai pas le temps d’intervenir.
− Ils peuvent toujours poser ! S’ils croient qu’on va leur répondre ! bougonne Sidoine.
− Mais bien sûr qu’on va leur répondre ! Benedict n’aurait pas accepté d’y aller si ce n’était pas pour répondre ! explique Oriane.
− Elle aurait mieux fait de nous demander notre avis !
− Eh ! C’est encore à moi de décider, non ? Je dois encore vous rappeler que vous n’êtes que le fruit de mon imagination ? Je suis déjà bien gentille de vous garder une petite place au chaud sous mon crâne !
Groumpf ! Ca y est. Je suis contaminée. Comme d’habitude, Sidoine prend l’ascendant sur moi et je suis incapable de dire lequel de nous deux pense.
− Et nous ? On nous oublie ? Il n’y en a plus que pour les petits nouveaux !
C’est au tour d’Angus de râler.
− Oui, j’aimerais bien accoucher, moi ! proteste Héléa. Quelle idée de me mettre enceinte au début d’un roman et de ne pas le terminer !
Je sens sa détresse tout au fond de moi. Je me sens désolée.
− C’est promis, je vais parler de vous et je vais même terminer le second tome d’Opale et même le troisième ! Promis ! Juré ! Craché !
− Et moi ? fait Curtis.
− Et moi ? questionne Urbain.
− Et moi ?
− Et moi ?
Groumpf !
− Chacun votre tour ! Et pas durant ce mois d’octobre. Il est dédié aux lecteurs de Dup et Phooka. Compris ? Au dodo, maintenant !
Il y a encore quelques grommellements, puis les voix se calment. J’écoute le silence. Je suis sur le point de m’endormir quand j’entends une voix jusqu’alors inconnue.
− Je m’appelle Dimitri et je suis ton prochain personnage. Le prochain.
Des scènes tambourinent aux portes de mon esprit, les entrouvrent, et je sais que je viens de perdre la bataille.
− Le prochain, Dimitri. Tu seras le prochain…
− Encore heureux ! grommelle Sidoine.
Je soupire. Vivre avec cette tête de mule planquée en permanence sous mon crâne n’est pas une mince affaire et s’il était seul encore, mais non, c’est qu’ils sont nombreux à se faire entendre sous ma caboche.
− Ils vont poser des questions sur nous ? questionne Oriane.
Je n’ai pas le temps d’intervenir.
− Ils peuvent toujours poser ! S’ils croient qu’on va leur répondre ! bougonne Sidoine.
− Mais bien sûr qu’on va leur répondre ! Benedict n’aurait pas accepté d’y aller si ce n’était pas pour répondre ! explique Oriane.
− Elle aurait mieux fait de nous demander notre avis !
− Eh ! C’est encore à moi de décider, non ? Je dois encore vous rappeler que vous n’êtes que le fruit de mon imagination ? Je suis déjà bien gentille de vous garder une petite place au chaud sous mon crâne !
Groumpf ! Ca y est. Je suis contaminée. Comme d’habitude, Sidoine prend l’ascendant sur moi et je suis incapable de dire lequel de nous deux pense.
− Et nous ? On nous oublie ? Il n’y en a plus que pour les petits nouveaux !
C’est au tour d’Angus de râler.
− Oui, j’aimerais bien accoucher, moi ! proteste Héléa. Quelle idée de me mettre enceinte au début d’un roman et de ne pas le terminer !
Je sens sa détresse tout au fond de moi. Je me sens désolée.
− C’est promis, je vais parler de vous et je vais même terminer le second tome d’Opale et même le troisième ! Promis ! Juré ! Craché !
− Et moi ? fait Curtis.
− Et moi ? questionne Urbain.
− Et moi ?
− Et moi ?
Groumpf !
− Chacun votre tour ! Et pas durant ce mois d’octobre. Il est dédié aux lecteurs de Dup et Phooka. Compris ? Au dodo, maintenant !
Il y a encore quelques grommellements, puis les voix se calment. J’écoute le silence. Je suis sur le point de m’endormir quand j’entends une voix jusqu’alors inconnue.
− Je m’appelle Dimitri et je suis ton prochain personnage. Le prochain.
Des scènes tambourinent aux portes de mon esprit, les entrouvrent, et je sais que je viens de perdre la bataille.
− Le prochain, Dimitri. Tu seras le prochain…
A vos claviers, venez poser vos questions à Bénédicte!
*********
Acr0
Bonjour :)
J'ai l'impression d'arriver un peu après la bataille... mais j'ai lu les deux tomes de l'interview avec intérêt, j'y ai trouvé pas mal de réponses à mes questions (oui, je fais partie des insatisfaits qui auraient teeeeellement voulu en savoir davantage sur la relation de Sidoine et Arkshaar). En plus, Olya est passée avant moi et généralement comme nous avons une transmission de pensées, elle demande exactement ce que j'aimerai savoir. Je vais donc poser la question très sérieuse des 3C.
A quoi carbures-tu ? Café, Chocolat ou Cocaïne ? Les trois à la fois ?
Acr0
Bonjour :)
J'ai l'impression d'arriver un peu après la bataille... mais j'ai lu les deux tomes de l'interview avec intérêt, j'y ai trouvé pas mal de réponses à mes questions (oui, je fais partie des insatisfaits qui auraient teeeeellement voulu en savoir davantage sur la relation de Sidoine et Arkshaar). En plus, Olya est passée avant moi et généralement comme nous avons une transmission de pensées, elle demande exactement ce que j'aimerai savoir. Je vais donc poser la question très sérieuse des 3C.
A quoi carbures-tu ? Café, Chocolat ou Cocaïne ? Les trois à la fois ?
- Bénédicte Taffin
Bonjour Acr0,
Ah oui, tu passes aux questions sérieuses. ^^ Je vois ça. ;)
Alors, à quoi je carbure ? Chocolat, c’est sûr, sous toutes ces formes. Miam ! Café, thé, aussi. Oui, je sais que le thé ne commence pas par un « C » mais la Camomille, c’est pas trop mon truc. ^^ Et non, je ne prends pas de Coke. J’aurais préféré l’absinthe, mais j’ai goûté une version édulcorée et non nocive, et ça n’a vraiment pas bon goût. L’absence de danger y est sans nul doute pour beaucoup. Du coup, je suis obligée de dormir un certain nombre d’heures par nuit et de conserver un esprit limpide, ce qui n’est pas la meilleure condition pour écrire, tu en conviendras. ^^
Diagnostique : Inexorcisable, sauf que grâce à la lecture de "La Pucelle et le démon", j'ai enfin un nom à mettre sur mon mal : Le Bhargoest ! Mon plus gros problème c'est que celui ci s'exprime la plus part du temps devant les enfants ...
Bénédicte carbure également au Bhargoest, j'en suis certaine ^^ (d'ailleurs tes/ton enfants le vivent comment ?)
- Bénédicte Taffin
Méfies toi quand même, Hélène, un de ces jours, tu vas te retrouver couverte de poils rouge sang et il ne faudra pas demander pourquoi. C’est pire que Hulk un bhargoest !!!! Et non, je ne carbure pas au bhargoest. Au contraire, j’ai intérêt à museler le mien avant de me mettre au travail.
Ma famille ? Elle est tout simplement fière de moi.
Phooka :
J'adore les questions d'Acro! mdr
Moi je vais être beaucoup plus "bateau" désolée. Je voulais savoir d'où te venait cette envie d'écrire? Est ce quelquechose que tu as en toi depuis toujours? Quel a été le déclic qui t'a fait passer de l'envie à l'acte. Qu'as tu éprouvé lorsque tu as soumis ton premier roman à des éditeurs? Enfin bref, je veux tout savoir sur le comment du pourquoi? :)
- Bénédicte Taffin
Je sais bien que je n’ai pas le droit au joker, mais je vais avoir du mal à répondre. Je ne sais pas trop d’où vient cette envie d’écrire. Je me souviens que je lisais des nouvelles dans des anthologies « Histoires de cosmonautes », « Histoires de robots » et ce genre de recueils et que des idées me sont venues et que je me suis retrouvée un crayon à la main en train de rédiger un texte. Est-ce en moi depuis toujours ? Possible. J’ai toujours aimé inventer des histoires, me demander « et si ». Lorsque j’ai soumis mon premier roman « Les yeux d’Opale », je n’y croyais pas vraiment. Je savais qu’il y avait peu d’élu et j’avais conscience qu’on n’a pas assez de recul sur son œuvre pour savoir ce qu’elle vaut réellement. Etait-ce suffisamment bien pour être publié, je n’en aurais pas mis ma main au feu. Je l’ai envoyée pour voir, pour ne pas regretter. Ça n’a pas empêché mon cœur de battre comme un fou à l’appel de Gilles Dumay et encore davantage à celui de Catherine Bon, mais jusqu’à la dernière minute de notre conversation, j’étais convaincue qu’elle m’appelait pour me dire gentiment « non ». Et puis, en fait… non. :)
mandy88
Bonsoir!
A nouveau moi! Oui j'ai une autre question qui me trotte dans la tête...
J'ai regardé les autres tomes de l'interview mais je n'y ai pas vu quelque chose ressemblant. Si je l'ai raté je m'excuse de vous faire répéter ;)
Mais pensez-vous écrire d'autres romans basés sur un mythe ou sur une légende?
Si oui, ça m'intéresserait beaucoup!
A bientôt! J'espère même si ce n'est pas aux imaginales ;)
- Bénédicte Taffin
Bonjour Mandy,
Vous êtes la bienvenue. Je ne pense pas, a priori, écrire d’autres romans basés sur un mythe ou une légende parce que ça nécessite beaucoup de travail de recherche. Mais il est possible que je change
d’avis. Je ne m’interdis rien. J’écoute juste mes envies et je me contente de me faire plaisir pour faire plaisir ensuite aux lecteurs.
Ceci dit, est-ce qu’un personnage vous aurez intéressé, vous ? Vous aviez une petite idée derrière la tête, par hasard ?
A bientôt et peut-être que je serai aux Imaginales finalement. Je ne sais pas encore. C’est très loin !!!
Pour rebondir sur ta réponse à Phooka, est-ce-que tu t'es lancée toute seule comme une grande ou tu es passé par ce fameux forum de grenouilles ?
- Bénédicte Taffin
J’ai connu le forum des grenouilles, Cocyclics pour ceux qui ne
connaissent pas, après avoir écrit la dernière ligne des yeux d’Opale.
L’une de mes premières actions sur le forum fut de poster le début du premier chapitre d’Opale d’ailleurs. J’ai cherché un éditeur seule mais les grenouilles n’étaient pas bien loin pour me soutenir et ce fut un formidable moment de leur annoncer que Gallimard Jeunesse me disait « oui ».
D’ailleurs, merci beaucoup pour la question, Dup, parce… puisque tu parles de Cocyclics, j’en profite pour dire à ceux qui veulent se lancer dans l’écriture de ne pas hésiter à frapper à la porte de ce forum. Il y règne une ambiance très sympathique et beaucoup d’émulation. Les conseils y sont avisés et on peut y progresser en toute sérénité. Alors, bien sûr, il ne faut pas oublier qu’avant tout c’est un forum d’entre aide et qu’il ne suffit pas de poster son texte. Le but est aussi de participer à la vie du forum et d’aider les autres auteurs. Mais ce n’est pas un souci tant les lieux sont conviviaux. J’ai tout dit, je crois, sauf le lien ! Le voici :
http://cocyclics.org/
L’une de mes premières actions sur le forum fut de poster le début du premier chapitre d’Opale d’ailleurs. J’ai cherché un éditeur seule mais les grenouilles n’étaient pas bien loin pour me soutenir et ce fut un formidable moment de leur annoncer que Gallimard Jeunesse me disait « oui ».
D’ailleurs, merci beaucoup pour la question, Dup, parce… puisque tu parles de Cocyclics, j’en profite pour dire à ceux qui veulent se lancer dans l’écriture de ne pas hésiter à frapper à la porte de ce forum. Il y règne une ambiance très sympathique et beaucoup d’émulation. Les conseils y sont avisés et on peut y progresser en toute sérénité. Alors, bien sûr, il ne faut pas oublier qu’avant tout c’est un forum d’entre aide et qu’il ne suffit pas de poster son texte. Le but est aussi de participer à la vie du forum et d’aider les autres auteurs. Mais ce n’est pas un souci tant les lieux sont conviviaux. J’ai tout dit, je crois, sauf le lien ! Le voici :
http://cocyclics.org/
iluze (http://iluze.wordpress.com/)
Rebonjour :) !
Hé bien, on apprend plein de choses par ici ! J'ai déjà eu pas mal de réponses à mes questionnements. M'enfin, je me demande tout de même : que pensez-vous du numérique ? Êtes-vous "équipée" d'une liseuse ou d'une tablette ?
Hé bien, on apprend plein de choses par ici ! J'ai déjà eu pas mal de réponses à mes questionnements. M'enfin, je me demande tout de même : que pensez-vous du numérique ? Êtes-vous "équipée" d'une liseuse ou d'une tablette ?
- Bénédicte Taffin
Rebonjour Iluze :)
J’espère bien qu’on apprend plein de choses ici, enfin, pas trop non plus. Il faut toujours garder une part de mystère. ^^
Le numérique… Je sais qu’Emma et Dup en sont très heureuses, comme des milliers de lecteurs, mais ce n’est pas pour moi.
J’ai besoin du livre papier, de son odeur, de sa texture sous mes doigts, de pouvoir le feuilleter à ma guise et d’écouter le bruissement de ses feuilles. J’aime l’instant particulier ou je termine un livre qui m’a plu et où je le retourne pour jeter un œil à la couverture en me disant « Wahou ! » J’adore me précipiter dans ma bibliothèque et en revenir en agitant le livre sous les yeux de visiteurs intrigués quand je leur dis « Il faut absolument que vous lisiez ça ! » J’apprécie de pouvoir balancer un livre qui ne me plaît pas contre le mur de ma chambre en pestant sur l’auteur et l’éditeur.
Son rebond est précieux. Le bruit mat sur le sol est un clap final. Et puis, ça peut toujours me servir pour allumer la cheminée en hiver.
Me souvenir qu’il faut que je recharge la batterie si je veux lire sur la plage cet après-midi, ne pas pouvoir emmener ma lecture dans ma baignoire, devoir me battre contre des boutons pour changer de page, voir une nouvelle version en vente alors que je n’ai pas les moyens de me l’acheter, ce n’est pas pour moi.
Bien sûr, c’est attirant de voir qu’on vous cède des centaines de livres gratuits avec votre liseuse ! Mais bon, j’ai une bibliothèque près de chez moi et je préfère. C’est génial de pouvoir lire une
nouveauté pour moins de 1 euro ! Mais je ne peux m’empêcher de me demander ce que touche l’auteur après que l’éditeur se soit servi. Je ne peux m’empêcher de me demander combien de temps les librairies vont pouvoir garder leurs portes ouvertes si ce qu’elles vendent est dix fois plus cher qu’ailleurs. J’aime les librairies. Il faut que les auteurs puissent vivre de leurs œuvres ! D’ailleurs, je suis heureuse u’Asgard ne vende pas mon roman à moins d’un euro.
Peut-être suis-je vieux jeu…
J’espère bien qu’on apprend plein de choses ici, enfin, pas trop non plus. Il faut toujours garder une part de mystère. ^^
Le numérique… Je sais qu’Emma et Dup en sont très heureuses, comme des milliers de lecteurs, mais ce n’est pas pour moi.
J’ai besoin du livre papier, de son odeur, de sa texture sous mes doigts, de pouvoir le feuilleter à ma guise et d’écouter le bruissement de ses feuilles. J’aime l’instant particulier ou je termine un livre qui m’a plu et où je le retourne pour jeter un œil à la couverture en me disant « Wahou ! » J’adore me précipiter dans ma bibliothèque et en revenir en agitant le livre sous les yeux de visiteurs intrigués quand je leur dis « Il faut absolument que vous lisiez ça ! » J’apprécie de pouvoir balancer un livre qui ne me plaît pas contre le mur de ma chambre en pestant sur l’auteur et l’éditeur.
Son rebond est précieux. Le bruit mat sur le sol est un clap final. Et puis, ça peut toujours me servir pour allumer la cheminée en hiver.
Me souvenir qu’il faut que je recharge la batterie si je veux lire sur la plage cet après-midi, ne pas pouvoir emmener ma lecture dans ma baignoire, devoir me battre contre des boutons pour changer de page, voir une nouvelle version en vente alors que je n’ai pas les moyens de me l’acheter, ce n’est pas pour moi.
Bien sûr, c’est attirant de voir qu’on vous cède des centaines de livres gratuits avec votre liseuse ! Mais bon, j’ai une bibliothèque près de chez moi et je préfère. C’est génial de pouvoir lire une
nouveauté pour moins de 1 euro ! Mais je ne peux m’empêcher de me demander ce que touche l’auteur après que l’éditeur se soit servi. Je ne peux m’empêcher de me demander combien de temps les librairies vont pouvoir garder leurs portes ouvertes si ce qu’elles vendent est dix fois plus cher qu’ailleurs. J’aime les librairies. Il faut que les auteurs puissent vivre de leurs œuvres ! D’ailleurs, je suis heureuse u’Asgard ne vende pas mon roman à moins d’un euro.
Peut-être suis-je vieux jeu…
Acsylé
Petite précision à ma question, je voulais dire par rapport zu côté historique, es ce que c'était voulu de développer plus le côté histoire que fantasy?
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Oriane, j'aurai bien aimé qu'elle soit plus mise en avant, pourquoi ce choix?
- Bénédicte Taffin
Rebonjour Acsylé,
Oui, c’était voulu de développer davantage le côté historique que le côté fantasy. Ce que je recherchais avant tout était de jouer avec l’histoire, de la réécrire à ma sauce. Le côté fantasy, c’est mon imaginaire qui transpire. ? Le personnage d’Oriane n’est pas aussi mis en avant que celui de Sidoine parce que je trouve ce dernier plus intéressant. Il est possédé par un démon, mais conserve une grande part d’humanité. Sa mission l’oblige à côtoyer une prostituée tout en agissant avec elle comme si elle était une sainte. Lui qui n’est pas vraiment un parangon de la subtilité doit jouer la comédie. Et je ne parle même pas des sentiments qu’il éprouve. Bref, Sidoine me parlait, me donnait envie de l’étudier de plus près, de partager quelques pas avec lui. Oriane, beaucoup moins.
Comme je sentais que je manquais à tout le monde avec mes réflexionq de fonds, j'en remets une couche ^^
Je rebondis sur le questionnement de Mandy et sur la réponse apportée par Bénédicte.
Bénédicte lorsque j'ai fermé ton livre, j'apprécierais cette même démarche d'écriture sur Gilles de Rais ou la bête du Gévaudan. Et du même coup, ça m'a donné envie d'aller revoir Tiffauge. Peut être qu'un jour, tu soulèveras la question des différentes théories qui entourent ces mythes français sur l'autoroute avec ton homme et que tu auras envie alors d'en écrire en livre ^^ ( Si l'envie t'en vient de faire sur la bête du Gévaudan, j'ai une très bonne référence de bouquin à te proposer ;))
- Bénédicte Taffin
Coucou Hélène,
Gilles de Rais, j’avoue y avoir songé, parce que j’ai de sérieux doutes sur la thèse officielle concernant ce personnage, mais il me faudrait entreprendre des recherches historiques beaucoup plus poussées que celles concernant Jehanne d’Arc car c’est un personnage moins médiatisé. Peut-être, un jour. Il n’aurait alors aucun rapport avec le Timothée de La Pucelle et le Démon. La bête du Gévaudan ne me tente pas du tout. Ça ne chamboule pas du tout mon imaginaire et ne me donne aucune envie de raconter une histoire. Désolée. Par contre, ta question a déclenché en moi, groumpf, une recherche de qui je pourrais prendre comme personnage pour un futur roman de fantasy historique et j’en ai trouvé un… J’ai dû lui claquer la porte au nez avant qu’il n’envahisse mon esprit. Dimitri n’aurait pas été content. ^^
Re bonjour
J'ai lu que tu n'étais pas trop chat (tant mieux, moi non plus), mais es-tu chien ou pas animal du tout ?
En as-tu eu dans ton enfance, au point de créer à chaque fois un "animal" de compagnie dans tes deux récits ?
Bien Amicalement
l'Amibe_R Nard
- Bénédicte Taffin
Recoucou mon Bernard,
Je crois que j’ai omis de te présenter à ta dernière intervention, de dire que tu étais derrière mes textes, mon bêta lecteur avant envoi à éditeur, celui qui torture mes récits à coups de relevés d’incohérences.
Je ne crois pas avoir dit que je n’étais pas trop chat. J’ai juste dit que je n’en avais pas. J’aime beaucoup les chats, en fait. Les chiens me sont plus inconnus. Et non, je n’ai pas eu d’animal domestique dans mon enfance. J’ai quand même un doute sur l’animal de compagnie dans La Pucelle et le Démon. Vois-tu en Arkshaar l’animal de compagnie de Sidoine ou est-ce Sidoine que tu imagines comme animal de compagnie d’Oriane ? Ceci dit, je ne vois aucun motif à la création dans mes deux romans d’un « animal » de compagnie. C’est sans doute une coïncidence. :)
Phooka
Cornwall
Encore moi ! J'ai mal dormi cette nuit, je sais en s'en balance ^^ et du coup, j'ai cogité à d'autres questions. Voilà, je me demandais quelles études avais tu suivis ?
Tu t'es dis de suite je veux être écrivain, ou avais tu choisi une autre orientation professionnelle ? Si oui laquelle ?
Je t'embrasse et merci pour ton accessibilité et ton attention ;)
Rebonjour Hélène,
Ouh là, les études… Je vais être méchante avec l’éducation nationale, tiens… J’ai toujours voulu être reporter/journaliste, écrire, mais on m’a gentiment orientée vers un métier qui me correspondait mieux, dixit les conseillères d’orientation. J’ai donc un superbe diplôme d’ingénieur en instrumentation, qui ne m’a jamais permis de trouver du travail, la filière étant plutôt bouchée à ma sortie de l’école. J’ai voulu reprendre des études dans une école de journalisme mais j’avais dépassé la date de péremption et puis, je n’aurais jamais eu les moyens de me payer de nouvelles études. J’ai donc dégoté un travail en informatique et je me suis formée sur le tas. L’envie d’écrire revenait par vagues et lors d’une de ces vagues, j’ai envoyé une nouvelle et j’ai été publiée dans l’anthologie « Le jour de l’An 2000 » chez Nestiveqnen. Voilà, comment tout a commencé. :)
Des bises et j’espère que tu dormiras mieux, cette nuit. ;)
Olya
Thalyssa
Bonsoir, je me fais l'effet du dauphin à arriver comme ça une fois la bataille (presque) livrée ^^" Vraiment désolée...
Du coup, je me permets quand même de rebondir suite à ma lecture des ITV précédentes et m'excuse d'avance si ça se termine en pâtée indigeste. xD
Alors ouiiii, préquelle ! je vote pour !! Je me souviens m'être demandée ce qui était arrivé au pauvre Sidoine, pourquoi Njorg l'avait choisi plutôt que de le faire tuer comme le reste de sa famille. Je me suis dit que les info seraient distillées au fur et à mesure, et c'est là que tu m'as bluffée parce que j'ai refermé le livre sans que tu l'aies fait, et pourtant, je n'ai ressenti aucun "manque" à la conclusion. Je ne voyais que l'énorme travail de documentation qu'il devait y avoir derrière ainsi qu'une audace impressionnante pour t'attaquer à ce genre de récit.
En parlant du genre fantasy-historique justement... Connais-tu la saga Téméraire de Naomi Novik ?
(Pour ceux qui ne connaissent pas, l'auteure introduit des dragons dans les guerres napoléoniennes)
Au niveau des noms, j'ai adoré ces modifications ♥ ça m'a intriguée au point où j'ai googlisé Jeanne d'Arc pour être sûre de bien saisir toutes les subtilités (et oui, j'avoue que le lycée commence à être loin et... les leçons d'Histoire aussi, du coup... >_<)
Sidoine et Arkshaar sont grossiers, mais sérieusement, des gens s'en sont réellement offusqués ?! O.o Vu la classe de Sidoine, la nature du bhargoest et l'époque choisie, je vois mal comment il aurait pu en être autrement. Question de crédibilité !
Bon.... je vois que j'ai déjà pas mal tapoté et comme tu as parlé d'apnée, je vais te laisser lire tout ça, reprendre ton souffle et éventuellement répondre à la question avant de revenir à l'assaut sur mon fier destrier ^-^
Mon psychocat te salue. Il m'en fait voir de toutes les couleurs mais les chats savent nous hypnotiser aussi sûrement qu'un bon livre !
Sia
Bonjour Sia,
Ça me fait très plaisir que La Pucelle et le Démon vous ait plu à ton frère et toi, y compris la grossièreté de mon cher Sidoine. :)
Je ne pense pas que je serais capable d’écrire sur commande. Rien que le stress lié au fait d’avoir un délai m’empêcherait d’écrire, je pense. Et puis, contorsionner mon imaginaire débridé pour qu’il s’adapte à la commande, je pourrais peut-être y parvenir mais le résultat serait sans doute pas terrible. A moins qu’on me donne un thème et me laisse carte blanche. Peut-être.
Il est possible qu’il y ait eu un post mentionnant un roman consacré à Sidoine sur FB, mais dans ce cas, je n’en suis pas l’auteur. ^^ Pour l’instant, je consacre mon temps « libre » à des recherches sur mon prochain roman, un thriller/polar avec un certain Dimitri comme personnage principal. Désolée mais s’il y a une préquelle pour Sidoine, ce sera plus tard. Comme je l’ai, ou pas d’ailleurs, expliqué, je suis très lente pour écrire.
Concernant les éditeurs, je n’ai pas soumis mon texte à beaucoup d’entre eux. Je crois que « Les yeux d’Opale » est passé entre les mains de 5 éditeurs et « La Pucelle et le Démon » 2. Pour la Pucelle, j’ai privilégié les éditeurs à qui je pouvais envoyer mon texte par mail. Du coup, le roman que vous avez entre les mains est la seule version papier existante. Il n’y en a pas eu d’autre avant. Enfin, si, celle que mes gentils bêtas ont imprimé mais c’est tout. Mais bon, il n’y a rien de terrifiant dans le fait d’envoyer son roman à un éditeur. C’est beaucoup de stress et d’angoisse, de l’attente, de l’espoir, de la déprime aussi parfois, mais rien de terrifiant. :)
la suite dans le tome 4!
Phooka
Un "jeunesse", un "fantasy historique" et maintenant tu prépares un "thriller/polar". As tu peur d'être enfermée dans un genre? Ou alors aimes tu le changement? Qu'est ce qui guide tes choix?
- Bénédicte Taffin
Je crois que ce sera plus un thriller qu’un polar, au final, Emma. ^^
C’est vrai que mes romans se suivent et ne se ressemblent pas et c’est un peu le but. Je n’ai pas peur d’être enfermée dans un genre mais de me répéter, oui. Et puis, surtout, je suis curieuse. Lors de mes dernières dédicaces, j’ai rencontré beaucoup de gens qui m’écoutaient raconter le pitch de la Pucelle et le Démon et me disaient « Ce n’est pas mon genre. Je préfère le policier. » Moi, je ne connais pas les policiers. Je n’aime pas les séries de ce genre qui passent à la télé parce qu’elles sont trop violentes à mon goût. Je trouve qu’il y a une surenchère dans l’horreur pour scotcher le spectateur sans réel effort sur le scénario. Je ne regarde qu’Hercule Poirot avec David Suchet. A tel point d’ailleurs que je sais presque les dialogues par cœur. ^^ Bref, je suis allée à ma bibliothèque et j’ai demandé un bon policier. C’était intéressant mais sans plus. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas juger sur un exemplaire et en ai choisi un moi-même et je me suis régalée, au point de ne pas pouvoir le lâcher avant d’en connaître la fin. D’ailleurs, ça s’appelle « La longue patience du sanglier » de Pedotti et Villeminot. Je vous le conseille. Et en le terminant, je me suis demandé si j’arriverais à créer un pareil suspens, à tenir un lecteur en haleine au point de lui faire oublier qu’on est au beau milieu de la nuit et que le réveil sonne dans moins de cinq heures. Alors, je tente le coup parce que je marche au défi, à l’envie. Je me planterai peut-être mais qu’importe, j’aurai ma réponse. Je ne pense pas que ce soit vraiment un choix conscient. C’est davantage les circonstances qui font qu’aujourd’hui, je me tourne vers un thriller plutôt que vers un autre genre.
Cornwall
Encore moi ! J'ai mal dormi cette nuit, je sais en s'en balance ^^ et du coup, j'ai cogité à d'autres questions. Voilà, je me demandais quelles études avais tu suivis ?
Tu t'es dis de suite je veux être écrivain, ou avais tu choisi une autre orientation professionnelle ? Si oui laquelle ?
Je t'embrasse et merci pour ton accessibilité et ton attention ;)
- Bénédicte Taffin
Ouh là, les études… Je vais être méchante avec l’éducation nationale, tiens… J’ai toujours voulu être reporter/journaliste, écrire, mais on m’a gentiment orientée vers un métier qui me correspondait mieux, dixit les conseillères d’orientation. J’ai donc un superbe diplôme d’ingénieur en instrumentation, qui ne m’a jamais permis de trouver du travail, la filière étant plutôt bouchée à ma sortie de l’école. J’ai voulu reprendre des études dans une école de journalisme mais j’avais dépassé la date de péremption et puis, je n’aurais jamais eu les moyens de me payer de nouvelles études. J’ai donc dégoté un travail en informatique et je me suis formée sur le tas. L’envie d’écrire revenait par vagues et lors d’une de ces vagues, j’ai envoyé une nouvelle et j’ai été publiée dans l’anthologie « Le jour de l’An 2000 » chez Nestiveqnen. Voilà, comment tout a commencé. :)
Des bises et j’espère que tu dormiras mieux, cette nuit. ;)
Olya
Bonjour Bénédicte !
Je vois que je ne suis pas la seule à être curieuse, puisque tu as déjà 3 tomes d'interview !
Un petit lot de questions tout à fait inutiles, donc totalement nécessaires (bon, ou pas :D) !
- Ton lieu de vacances de prédilection ? La mer, la montagne, la campagne ? Tu préfères rester en France, ou faire un petit tour à l'étranger ?
- Ton plat préféré ? Et ton dessert ?
Une question un peu plus sérieuse, suite à la question d'Iluze sur le numérique. Tu n'y es donc pas vraiment favorable, ou en tout cas, tu n'apprécies pas lire avec une liseuse (soit dit en passant, que ce soit un livre papier ou un livre numérique, brrr, jamais je ne pourrai lire dans mon bain, trop peur qu'il tombe dans l'eau !). Mais du coup, ça ne te dérange pas que ton livre soit disponible en numérique ?
Est ce qu'Asgard t'a demandé quelque chose avant de le rendre disponible en numérique ? Tu avais le droit de dire quelque chose, de l'autoriser ou surtout de le refuser ?
Bon, et sinon, j'aime aussi les libraires (bah oui, j'en suis une :D), mais je reste persuadée que le numérique et le livre papier peuvent être compatibles et que l'un ne veut pas forcément dire la fin de l'autre.
Mais je comprends ton point de vue :)
Je vois que je ne suis pas la seule à être curieuse, puisque tu as déjà 3 tomes d'interview !
Un petit lot de questions tout à fait inutiles, donc totalement nécessaires (bon, ou pas :D) !
- Ton lieu de vacances de prédilection ? La mer, la montagne, la campagne ? Tu préfères rester en France, ou faire un petit tour à l'étranger ?
- Ton plat préféré ? Et ton dessert ?
Une question un peu plus sérieuse, suite à la question d'Iluze sur le numérique. Tu n'y es donc pas vraiment favorable, ou en tout cas, tu n'apprécies pas lire avec une liseuse (soit dit en passant, que ce soit un livre papier ou un livre numérique, brrr, jamais je ne pourrai lire dans mon bain, trop peur qu'il tombe dans l'eau !). Mais du coup, ça ne te dérange pas que ton livre soit disponible en numérique ?
Est ce qu'Asgard t'a demandé quelque chose avant de le rendre disponible en numérique ? Tu avais le droit de dire quelque chose, de l'autoriser ou surtout de le refuser ?
Bon, et sinon, j'aime aussi les libraires (bah oui, j'en suis une :D), mais je reste persuadée que le numérique et le livre papier peuvent être compatibles et que l'un ne veut pas forcément dire la fin de l'autre.
Mais je comprends ton point de vue :)
- Bénédicte Taffin
Bonjour Olya,
J’aime beaucoup les questions tout à fait inutiles. ^^ Par contre, je ne suis pas certaine d’apporter les réponses tant attendues… Je vais quand même essayer.
Je préfère les vacances au bord de mer à cause de l’odeur et du bruit de l’océan. Un de mes rêves est de vivre près de l’eau et d’entendre le ressac alors que j’écris. J’aime bien rester en France mais j’aime aussi partir à l’étranger et découvrir d’autres façons de vivre. Je n’ai pas vraiment de préférences. C’est un peu pareil, je le crains, avec les plats préférés. Je n’en ai pas vraiment. Là aussi, ça dépend fortement du contexte et des conditions météorologiques et de ce qu’il reste dans le frigo. J’ai quand même un péché mignon : les speculoos au chocolat. Miam ! Malheureusement ou heureusement pour moi, le fabricant, Dandoy, se trouve à Bruxelles et je n’ai pas souvent l’occasion de m’y rendre. :)
Pour le numérique, ce n’est pas parce que je n’aime pas une chose que je dois empêcher les autres d’y accéder. De quel droit irais-je imposer mes préférences ? Je sais que beaucoup de lecteurs apprécient les liseuses et je ne vois pas pourquoi je me serais opposée à ce que mon roman sorte en numérique. Mon éditeur a choisi de faire un prix numérique que je trouve convenable. Je n’ai donc aucun problème avec la numérisation de « La Pucelle et le Démon. »
Et j’espère que tu as raison pour les librairies et le numérique. Il faut juste, j’imagine, veiller à ce que l’un n’écrase pas l’autre. :)
Merci pour tes questions, Olya. :)
J’aime beaucoup les questions tout à fait inutiles. ^^ Par contre, je ne suis pas certaine d’apporter les réponses tant attendues… Je vais quand même essayer.
Je préfère les vacances au bord de mer à cause de l’odeur et du bruit de l’océan. Un de mes rêves est de vivre près de l’eau et d’entendre le ressac alors que j’écris. J’aime bien rester en France mais j’aime aussi partir à l’étranger et découvrir d’autres façons de vivre. Je n’ai pas vraiment de préférences. C’est un peu pareil, je le crains, avec les plats préférés. Je n’en ai pas vraiment. Là aussi, ça dépend fortement du contexte et des conditions météorologiques et de ce qu’il reste dans le frigo. J’ai quand même un péché mignon : les speculoos au chocolat. Miam ! Malheureusement ou heureusement pour moi, le fabricant, Dandoy, se trouve à Bruxelles et je n’ai pas souvent l’occasion de m’y rendre. :)
Pour le numérique, ce n’est pas parce que je n’aime pas une chose que je dois empêcher les autres d’y accéder. De quel droit irais-je imposer mes préférences ? Je sais que beaucoup de lecteurs apprécient les liseuses et je ne vois pas pourquoi je me serais opposée à ce que mon roman sorte en numérique. Mon éditeur a choisi de faire un prix numérique que je trouve convenable. Je n’ai donc aucun problème avec la numérisation de « La Pucelle et le Démon. »
Et j’espère que tu as raison pour les librairies et le numérique. Il faut juste, j’imagine, veiller à ce que l’un n’écrase pas l’autre. :)
Merci pour tes questions, Olya. :)
Thalyssa
Bonsoir, je me fais l'effet du dauphin à arriver comme ça une fois la bataille (presque) livrée ^^" Vraiment désolée...
Du coup, je me permets quand même de rebondir suite à ma lecture des ITV précédentes et m'excuse d'avance si ça se termine en pâtée indigeste. xD
Alors ouiiii, préquelle ! je vote pour !! Je me souviens m'être demandée ce qui était arrivé au pauvre Sidoine, pourquoi Njorg l'avait choisi plutôt que de le faire tuer comme le reste de sa famille. Je me suis dit que les info seraient distillées au fur et à mesure, et c'est là que tu m'as bluffée parce que j'ai refermé le livre sans que tu l'aies fait, et pourtant, je n'ai ressenti aucun "manque" à la conclusion. Je ne voyais que l'énorme travail de documentation qu'il devait y avoir derrière ainsi qu'une audace impressionnante pour t'attaquer à ce genre de récit.
En parlant du genre fantasy-historique justement... Connais-tu la saga Téméraire de Naomi Novik ?
(Pour ceux qui ne connaissent pas, l'auteure introduit des dragons dans les guerres napoléoniennes)
Au niveau des noms, j'ai adoré ces modifications ♥ ça m'a intriguée au point où j'ai googlisé Jeanne d'Arc pour être sûre de bien saisir toutes les subtilités (et oui, j'avoue que le lycée commence à être loin et... les leçons d'Histoire aussi, du coup... >_<)
Sidoine et Arkshaar sont grossiers, mais sérieusement, des gens s'en sont réellement offusqués ?! O.o Vu la classe de Sidoine, la nature du bhargoest et l'époque choisie, je vois mal comment il aurait pu en être autrement. Question de crédibilité !
Bon.... je vois que j'ai déjà pas mal tapoté et comme tu as parlé d'apnée, je vais te laisser lire tout ça, reprendre ton souffle et éventuellement répondre à la question avant de revenir à l'assaut sur mon fier destrier ^-^
Mon psychocat te salue. Il m'en fait voir de toutes les couleurs mais les chats savent nous hypnotiser aussi sûrement qu'un bon livre !
- Bénédicte Taffin
Bonjour Thalyssa,
Un dauphin, ça arrive toujours en fin de bataille. C’est pas fou, ce genre de bestiole. ^^
Alors, non, je ne connais pas la saga Téméraire. C’est même la première fois que j’en entends parler. Je me suis surtout « inspirée » des œuvres de Pierre Pevel qui écrit de l’excellente fantasy historique et dont je suis fan, quand je me suis lancée dans l’écriture de La Pucelle et le Démon. Il y a des dragons aussi d’ailleurs ! Les Lames du Cardinal se déroulent à la prestigieuse époque des mousquetaires. Quant au chevalier de Wielstadt, il se déroule au XVIIème siècle. Pierre Pevel décrit scrupuleusement l’ambiance et les us et coutumes de ces époques, en plus de nous faire vivre de grandioses aventures. Bref, je te le conseille chaleureusement.
Et je note pour la préquelle. Je crois que ça fait l’unanimité. ^^
Spocky
Bonjour Bénédicte,
Tu as dit dans une de tes précédentes réponses que pour écrire il te fallait être seule. Cela m'a amené une autre question : quand tu écris, es tu du style à te laisser guider par tous les personnages que tu as dans la tête ? A coucher sur le papier l'histoire qu'ils te racontent ? Ou bien es tu du style à tout planifier à l'avance, à détailler d'abord tous les chapitres, à connaitre la fin dès que tu commences à écrire, à avoir un énorme tableau avec plein de post-it et des traits partout pour te guider dans ton écriture ? Ou bien sur des intermédiaires entre ces extrêmes ;)
Bises
Bonjour Spocky,
J’aime bien l’idée de l’énorme tableau avec plein de post-it. Et non, je n’en ai pas. Ce serait rapidement un joyeux fatras inextricable et je ne suis pas assez saine d’esprit pour ça. ^^ Non, je suis entre les deux et c’est assez complexe. Alors, déjà, ça dépend du roman à écrire. Pour un pavé comme Les yeux d’Opale avec plusieurs trames qui se croisent, il est clairement impossible de l’écrire sans avoir de plan au préalable. D’ailleurs, tiens, je ne résiste pas à l’envie de vous décrire la façon dont se construit le scénario d’un tome d’Opale. D’abord, il y a une histoire avec des évènements marquants. Je note donc scrupuleusement tous les événements marquants et puis, je les classe par ordre chronologique, en respectant les temps de trajet des personnages et des messages. Ce qui est loin d’être aussi facile que ça semble l’être. Ensuite, je crée une liste de chapitres avec une récurrence Opale/Onyx et une récurrence des points de vue d’Héléa et Angus tous les 6 chapitres. Tout le monde suit ? Ensuite, je dispose un évènement par chapitre et associe une voix (point de vue) aux chapitres qui n’en ont pas. Bien sûr, comme ça ne rentre pas du premier coup, je m’y reprends une bonne dizaine de fois pour obtenir quelque chose qui tienne la route. J’espère que tout le monde comprendra mon explication. Ensuite, donc, je me mets à écrire. Et là, que ce soit pour Sidoine ou pour Opale, c’est la même chose : mes personnages n’en font qu’à leur tête. Quand j’écris, j’essaye réellement de me mettre à leur place et d’agir en fonction des évènements et souvent, un petit grain de sable, l’arrivée d’un nouveau personnage, d’une nouvelle idée, un trait de personnalité inattendu fait que le chapitre ne va pas du tout où je veux. Et là commence la négociation avec le personnage, le calibrage du scénario, une recherche d’équilibre entre la cohérence du personnage et le but recherché pour la suite de l’histoire. J’essaye de voir si cela va modifier la fin du roman et si elle continue d’avoir le sens que je désire. Sinon, je change un petit quelque chose, parfois très en amont, rejoue la scène pour en voir l’impact. Et je boucle ainsi plusieurs fois pour obtenir ce que je veux. Quand c’est sur une seule scène, c’est rapide. Quand cela impacte plusieurs chapitres, voire tout le roman, c’est un peu plus délicat. Quand c’est du Sidoine, je m’adapte ou je jette, je jette beaucoup. Quand c’est de l’Opale, je m’arrache les cheveux parce que la moindre modification du scénario a des effets sur la chronologie et que je dois refaire mon scénario.
Voilà, grosso modo. C’est ainsi que je fonctionne, dans un mélange d’organisation et de grand n’importe quoi…
Un dauphin, ça arrive toujours en fin de bataille. C’est pas fou, ce genre de bestiole. ^^
Alors, non, je ne connais pas la saga Téméraire. C’est même la première fois que j’en entends parler. Je me suis surtout « inspirée » des œuvres de Pierre Pevel qui écrit de l’excellente fantasy historique et dont je suis fan, quand je me suis lancée dans l’écriture de La Pucelle et le Démon. Il y a des dragons aussi d’ailleurs ! Les Lames du Cardinal se déroulent à la prestigieuse époque des mousquetaires. Quant au chevalier de Wielstadt, il se déroule au XVIIème siècle. Pierre Pevel décrit scrupuleusement l’ambiance et les us et coutumes de ces époques, en plus de nous faire vivre de grandioses aventures. Bref, je te le conseille chaleureusement.
Et je note pour la préquelle. Je crois que ça fait l’unanimité. ^^
Spocky
Bonjour Bénédicte,
Tu as dit dans une de tes précédentes réponses que pour écrire il te fallait être seule. Cela m'a amené une autre question : quand tu écris, es tu du style à te laisser guider par tous les personnages que tu as dans la tête ? A coucher sur le papier l'histoire qu'ils te racontent ? Ou bien es tu du style à tout planifier à l'avance, à détailler d'abord tous les chapitres, à connaitre la fin dès que tu commences à écrire, à avoir un énorme tableau avec plein de post-it et des traits partout pour te guider dans ton écriture ? Ou bien sur des intermédiaires entre ces extrêmes ;)
Bises
- Bénédicte Taffin
Bonjour Spocky,
J’aime bien l’idée de l’énorme tableau avec plein de post-it. Et non, je n’en ai pas. Ce serait rapidement un joyeux fatras inextricable et je ne suis pas assez saine d’esprit pour ça. ^^ Non, je suis entre les deux et c’est assez complexe. Alors, déjà, ça dépend du roman à écrire. Pour un pavé comme Les yeux d’Opale avec plusieurs trames qui se croisent, il est clairement impossible de l’écrire sans avoir de plan au préalable. D’ailleurs, tiens, je ne résiste pas à l’envie de vous décrire la façon dont se construit le scénario d’un tome d’Opale. D’abord, il y a une histoire avec des évènements marquants. Je note donc scrupuleusement tous les événements marquants et puis, je les classe par ordre chronologique, en respectant les temps de trajet des personnages et des messages. Ce qui est loin d’être aussi facile que ça semble l’être. Ensuite, je crée une liste de chapitres avec une récurrence Opale/Onyx et une récurrence des points de vue d’Héléa et Angus tous les 6 chapitres. Tout le monde suit ? Ensuite, je dispose un évènement par chapitre et associe une voix (point de vue) aux chapitres qui n’en ont pas. Bien sûr, comme ça ne rentre pas du premier coup, je m’y reprends une bonne dizaine de fois pour obtenir quelque chose qui tienne la route. J’espère que tout le monde comprendra mon explication. Ensuite, donc, je me mets à écrire. Et là, que ce soit pour Sidoine ou pour Opale, c’est la même chose : mes personnages n’en font qu’à leur tête. Quand j’écris, j’essaye réellement de me mettre à leur place et d’agir en fonction des évènements et souvent, un petit grain de sable, l’arrivée d’un nouveau personnage, d’une nouvelle idée, un trait de personnalité inattendu fait que le chapitre ne va pas du tout où je veux. Et là commence la négociation avec le personnage, le calibrage du scénario, une recherche d’équilibre entre la cohérence du personnage et le but recherché pour la suite de l’histoire. J’essaye de voir si cela va modifier la fin du roman et si elle continue d’avoir le sens que je désire. Sinon, je change un petit quelque chose, parfois très en amont, rejoue la scène pour en voir l’impact. Et je boucle ainsi plusieurs fois pour obtenir ce que je veux. Quand c’est sur une seule scène, c’est rapide. Quand cela impacte plusieurs chapitres, voire tout le roman, c’est un peu plus délicat. Quand c’est du Sidoine, je m’adapte ou je jette, je jette beaucoup. Quand c’est de l’Opale, je m’arrache les cheveux parce que la moindre modification du scénario a des effets sur la chronologie et que je dois refaire mon scénario.
Voilà, grosso modo. C’est ainsi que je fonctionne, dans un mélange d’organisation et de grand n’importe quoi…
Sia
Bonsoir Bénédicte! Bon, je débarque un peu après la bataille mais, comme on dit, mieux vaut tard que jamais!
Avant toute chose, je voulais te remercier vivement pour La Pucelle et le Démon: je l'ai littéralement adoré (j'ai saoulé tout le monde à la maison, d'ailleurs). J'ai beaucoup aimé les personnages, y compris la grossièreté de Sidoine qui cadre parfaitement avec le personnage et le thème.
Au passage, mon frangin te remercie également, parce qu'il a aimé aussi et l'a dévoré (d'une traite, jusqu'aux petites heures du matin tellement il était accroché!).
Je rebondis sur la réponse que tu viens de faire à Spocky. Pourrais-tu écrire sur commande? Disons, on te dit "voilà, je voudrais une histoire comme-ci comme ça" (un peu comme ça se fait pas mal aux États-Unis, en gros), est-ce que cela t'intéresserait (suivant l'idée, bien sûr) et est-ce que tu pourrais t'en accommoder?
J'ai cru voir passer, il y a peu sur Facebook, un post mentionnant un roman consacré à Sidoine (mais peut-être prends-je mes désirs pour la réalité): serait-ce la fameuse préquelle tant attendue ? (Oui, je remets une couche, c'est mal, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je me repentirai plus tard - ou pas, d'ailleurs. Oui, plutôt pas, en fait).
Après, j'avais deux autres questions ; je m'excuse si elles ont déjà été partiellement (ou totalement) posées, j'ai essayer de rayer au fur et à mesure de ma lecture des tomes précédents.
Cette question est peut-être plus personnelle (joker utilisable): à combien d'éditeurs as-tu soumis tes textes avant de trouver preneur? J'avoue que cette partie-là de l'écriture m'a toujours plus ou moins terrifiée!
Enfin (oui, c'est la dernière, promis! Du moins, pour cette fois-ci!), je me demandais comment tu vis le fait d'être un écrivain dit "de l'imaginaire". Je repense à cet article récent, suite à la parution du dernier roman de J.K. Rowling, qui titrait "Oui, JKR est un vrai écrivain" (non parce que HP, c'est imaginaire, c'est pas un vrai livre, c'est bien connu). Bref. Quand tu annonces que ce que tu as écrit jusque-là c'est catalogué imaginaire, comment cela se passe-t-il? Le regard des gens change-t-il, de savoir que ce n'est pas de la "vraie littérature"?
Je sais ce que ça donne en tant que lecteur, j'aimerais l'avis d'un auteur x)
- Bénédicte Taffin
Bonjour Sia,
Ça me fait très plaisir que La Pucelle et le Démon vous ait plu à ton frère et toi, y compris la grossièreté de mon cher Sidoine. :)
Je ne pense pas que je serais capable d’écrire sur commande. Rien que le stress lié au fait d’avoir un délai m’empêcherait d’écrire, je pense. Et puis, contorsionner mon imaginaire débridé pour qu’il s’adapte à la commande, je pourrais peut-être y parvenir mais le résultat serait sans doute pas terrible. A moins qu’on me donne un thème et me laisse carte blanche. Peut-être.
Il est possible qu’il y ait eu un post mentionnant un roman consacré à Sidoine sur FB, mais dans ce cas, je n’en suis pas l’auteur. ^^ Pour l’instant, je consacre mon temps « libre » à des recherches sur mon prochain roman, un thriller/polar avec un certain Dimitri comme personnage principal. Désolée mais s’il y a une préquelle pour Sidoine, ce sera plus tard. Comme je l’ai, ou pas d’ailleurs, expliqué, je suis très lente pour écrire.
Concernant les éditeurs, je n’ai pas soumis mon texte à beaucoup d’entre eux. Je crois que « Les yeux d’Opale » est passé entre les mains de 5 éditeurs et « La Pucelle et le Démon » 2. Pour la Pucelle, j’ai privilégié les éditeurs à qui je pouvais envoyer mon texte par mail. Du coup, le roman que vous avez entre les mains est la seule version papier existante. Il n’y en a pas eu d’autre avant. Enfin, si, celle que mes gentils bêtas ont imprimé mais c’est tout. Mais bon, il n’y a rien de terrifiant dans le fait d’envoyer son roman à un éditeur. C’est beaucoup de stress et d’angoisse, de l’attente, de l’espoir, de la déprime aussi parfois, mais rien de terrifiant. :)
la suite dans le tome 4!
19 commentaires:
J'adore les questions d'Acro! mdr
Moi je vais être beaucoup plus "bateau" désolée. Je voulais savoir d'où te venait cette envie d'écrire? Est ce quelquechose que tu as en toi depuis toujours? Quel a été le déclic qui t'a fait passer de l'envie à l'acte. Qu'as tu éprouvé lorsque tu as soumis ton premier roman à des éditeurs? Enfin bref, je veux tout savoir sur le comment du pourquoi? :)
Bonsoir!
A nouveau moi! Oui j'ai une autre question qui me trotte dans la tête...
J'ai regardé les autres tomes de l'interview mais je n'y ai pas vu quelque chose ressemblant. Si je l'ai raté je m'excuse de vous faire répéter ;)
Mais pensez-vous écrire d'autres romans basés sur un mythe ou sur une légende?
Si oui, ça m'intéresserait beaucoup!
A bientôt! J'espère même si ce n'est pas aux imaginales ;)
Pour rebondir sur ta réponse à Phooka, est-ce-que tu t'es lancée toute seule comme une grande ou tu es passé par ce fameux forum de grenouilles ?
Bonsoir Bénédicte, désolé j'arrive un peu après tout le monde mais n'ayant pas fini ma lecture je ne voulais pas me spoiler au cas ou donc j'espère que ma question n'aura pas déjà été posé ^^
Je voulais savoir pourquoi vous n'avez pas plus centré sur le côté magie, même si c'est présent dans l'histoire cela reste trés flou?
Rebonjour :) !
Hé bien, on apprend plein de choses par ici ! J'ai déjà eu pas mal de réponses à mes questionnements. M'enfin, je me demande tout de même : que pensez-vous du numérique ? Êtes-vous "équipée" d'une liseuse ou d'une tablette ?
Petite précision à ma question, je voulais dire par rapport zu côté historique, es ce que c'était voulu de développer plus le côté histoire que fantasy?
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Oriane, j'aurai bien aimé qu'elle soit plus mise en avant, pourquoi ce choix?
Comme je sentais que je manquais à tout le monde avec mes réflexionq de fonds, j'en remets une couche ^^
Je rebondis sur le questionnement de Mandy et sur la réponse apportée par Bénédicte.
Bénédicte lorsque j'ai fermé ton livre, je me suis dit que j'apprécierais cette même démarche d'écriture sur Gilles de Rais ou la bête du Gévaudan. Et du même coup, ça m'a donné envie d'aller revoir Tiffauge. Peut être qu'un jour, tu soulèveras la question des différentes théories qui entourent ces mythes français sur l'autoroute avec ton homme et que tu auras envie alors d'en écrire en livre ^^ ( Si l'envie t'en vient de faire sur la bête du Gévaudan, j'ai une très bonne référence de bouquin à te proposer ;))
Re bonjour
J'ai lu que tu n'étais pas trop chat (tant mieux, moi non plus), mais es-tu chien ou pas animal du tout ?
En as-tu eu dans ton enfance, au point de créer à chaque fois un "animal" de compagnie dans tes deux récits ?
Bien Amicalement
l'Amibe_R Nard
Un "jeunesse", un "fantasy historique" et maintenant tu prépares un "thriller/polar". As tu peur d'être enfermée dans un genre? Ou alors aimes tu le changement? Qu'est ce qui guide tes choix?
Encore moi ! J'ai mal dormi cette nuit, je sais en s'en balance ^^ et du coup, j'ai cogité à d'autres questions. Voilà, je me demandais quelles études avais tu suivis ?
Tu t'es dis de suite je veux être écrivain, ou avais tu choisi une autre orientation professionnelle ? Si oui laquelle ?
Je t'embrasse et merci pour ton accessibilité et ton attention ;)
Bonjour Bénédicte !
Je vois que je ne suis pas la seule à être curieuse, puisque tu as déjà 3 tomes d'interview !
Un petit lot de questions tout à fait inutiles, donc totalement nécessaires (bon, ou pas :D) !
- Ton lieu de vacances de prédilection ? La mer, la montagne, la campagne ? Tu préfères rester en France, ou faire un petit tour à l'étranger ?
- Ton plat préféré ? Et ton dessert ?
Une question un peu plus sérieuse, suite à la question d'Iluze sur le numérique. Tu n'y es donc pas vraiment favorable, ou en tout cas, tu n'apprécies pas lire avec une liseuse (soit dit en passant, que ce soit un livre papier ou un livre numérique, brrr, jamais je ne pourrai lire dans mon bain, trop peur qu'il tombe dans l'eau !). Mais du coup, ça ne te dérange pas que ton livre soit disponible en numérique ?
Est ce qu'Asgard t'a demandé quelque chose avant de le rendre disponible en numérique ? Tu avais le droit de dire quelque chose, de l'autoriser ou surtout de le refuser ?
Bon, et sinon, j'aime aussi les libraires (bah oui, j'en suis une :D), mais je reste persuadée que le numérique et le livre papier peuvent être compatibles et que l'un ne veut pas forcément dire la fin de l'autre.
Mais je comprends ton point de vue :)
Bonsoir, je me fais l'effet du dauphin à arriver comme ça une fois la bataille (presque) livrée ^^" Vraiment désolée...
Du coup, je me permets quand même de rebondir suite à ma lecture des ITV précédentes et m'excuse d'avance si ça se termine en pâtée indigeste. xD
Alors ouiiii, préquelle ! je vote pour !! Je me souviens m'être demandée ce qui était arrivé au pauvre Sidoine, pourquoi Njorg l'avait choisi plutôt que de le faire tuer comme le reste de sa famille. Je me suis dit que les info seraient distillées au fur et à mesure, et c'est là que tu m'as bluffée parce que j'ai refermé le livre sans que tu l'aies fait, et pourtant, je n'ai ressenti aucun "manque" à la conclusion. Je ne voyais que l'énorme travail de documentation qu'il devait y avoir derrière ainsi qu'une audace impressionnante pour t'attaquer à ce genre de récit.
En parlant du genre fantasy-historique justement... Connais-tu la saga Téméraire de Naomi Novik ?
(Pour ceux qui ne connaissent pas, l'auteure introduit des dragons dans les guerres napoléoniennes)
Au niveau des noms, j'ai adoré ces modifications ♥ ça m'a intriguée au point où j'ai googlisé Jeanne d'Arc pour être sûre de bien saisir toutes les subtilités (et oui, j'avoue que le lycée commence à être loin et... les leçons d'Histoire aussi, du coup... >_<)
Sidoine et Arkshaar sont grossiers, mais sérieusement, des gens s'en sont réellement offusqués ?! O.o Vu la classe de Sidoine, la nature du bhargoest et l'époque choisie, je vois mal comment il aurait pu en être autrement. Question de crédibilité !
Bon.... je vois que j'ai déjà pas mal tapoté et comme tu as parlé d'apnée, je vais te laisser lire tout ça, reprendre ton souffle et éventuellement répondre à la question avant de revenir à l'assaut sur mon fier destrier ^-^
Mon psychocat te salue. Il m'en fait voir de toutes les couleurs mais les chats savent nous hypnotiser aussi sûrement qu'un bon livre !
Bonjour Bénédicte,
Tu as dit dans une de tes précédentes réponses que pour écrire il te fallait être seule. Cela m'a amené une autre question : quand tu écris, es tu du style à te laisser guider par tous les personnages que tu as dans la tête ? A coucher sur le papier l'histoire qu'ils te racontent ? Ou bien es tu du style à tout planifier à l'avance, à détailler d'abord tous les chapitres, à connaitre la fin dès que tu commences à écrire, à avoir un énorme tableau avec plein de post-it et des traits partout pour te guider dans ton écriture ? Ou bien sur des intermédiaires entre ces extrêmes ;)
Bises
Me revoilà :)
Je vais presque finir par me prendre pour une noble du coup ! ^^
Merci pour la réponse. Un livre en moins dans ma PAL et déjà un nouveau dans ma wishlist.... Dois-je te bénir pour le conseil de lecture ou lâcher les bhargoests qui gèrent mon compte en banque ? xD
J'ai une autre question, assez idiote je l'avoue, mais je me dois de la poser :P
Je vois partout écrit "Bénédicte Taffin" mais sur la couverture de la Pucelle, c'est "Benedict" ? Une raison particulière à cela ? :)
Bonsoir Bénédicte! Bon, je débarque un peu après la bataille mais, comme on dit, mieux vaut tard que jamais!
Avant toute chose, je voulais te remercier vivement pour La Pucelle et le Démon: je l'ai littéralement adoré (j'ai saoulé tout le monde à la maison, d'ailleurs). J'ai beaucoup aimé les personnages, y compris la grossièreté de Sidoine qui cadre parfaitement avec le personnage et le thème.
Au passage, mon frangin te remercie également, parce qu'il a aimé aussi et l'a dévoré (d'une traite, jusqu'aux petites heures du matin tellement il était accroché!).
Je rebondis sur la réponse que tu viens de faire à Spocky. Pourrais-tu écrire sur commande? Disons, on te dit "voilà, je voudrais une histoire comme-ci comme ça" (un peu comme ça se fait pas mal aux États-Unis, en gros), est-ce que cela t'intéresserait (suivant l'idée, bien sûr) et est-ce que tu pourrais t'en accommoder?
J'ai cru voir passer, il y a peu sur Facebook, un post mentionnant un roman consacré à Sidoine (mais peut-être prends-je mes désirs pour la réalité): serait-ce la fameuse préquelle tant attendue ? (Oui, je remets une couche, c'est mal, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je me repentirai plus tard - ou pas, d'ailleurs. Oui, plutôt pas, en fait).
Après, j'avais deux autres questions ; je m'excuse si elles ont déjà été partiellement (ou totalement) posées, j'ai essayer de rayer au fur et à mesure de ma lecture des tomes précédents.
Cette question est peut-être plus personnelle (joker utilisable): à combien d'éditeurs as-tu soumis tes textes avant de trouver preneur? J'avoue que cette partie-là de l'écriture m'a toujours plus ou moins terrifiée!
Enfin (oui, c'est la dernière, promis! Du moins, pour cette fois-ci!), je me demandais comment tu vis le fait d'être un écrivain dit "de l'imaginaire". Je repense à cet article récent, suite à la parution du dernier roman de J.K. Rowling, qui titrait "Oui, JKR est un vrai écrivain" (non parce que HP, c'est imaginaire, c'est pas un vrai livre, c'est bien connu). Bref. Quand tu annonces que ce que tu as écrit jusque-là c'est catalogué imaginaire, comment cela se passe-t-il? Le regard des gens change-t-il, de savoir que ce n'est pas de la "vraie littérature"?
Je sais ce que ça donne en tant que lecteur, j'aimerais l'avis d'un auteur x)
Ah ! Je reviens à la charge, parce que je ne peux qu'être obligée après avoir lu ta réponse à Thalyssa.
Bon, je suis fan de Pierre Pevel. Genre, une vraie, une pure, une dure, j'ai lu tous ses bouquins, même ceux qu'on galère vraiiiiiment pour trouver encore (ceux notamment qu'il a écrit sous son pseudo Pierre Jacq) et y'a même une catégorie RIEN QUE POUR LUI sur mon blog :D
Bref, donc, tu te doutes que si tu nous dis que tu aimes cet auteur, je vais avoir des questions à te poser à ce sujet !
Les filles (Dup & Phooka donc) m'avaient d'ailleurs vendu ton livre comme ressemblant à un bouquin de Pevel. J'avoue que j'avais fait abstraction de cela, car je savais que si je cherchais à comparer, je n'aurai pas aimé ton histoire. Sans aucune raison, mais juste parce qu'on ne peut pas comparer les livres de son auteur préféré avec d'autres, c'est tout ^^ J'ai donc apprécié ton histoire pour elle même et pour toi, sans comparer avec autre chose et encore moins avec les livres de Monsieur Pierre !
Bref, mes questions arrivent :
- Comment as tu connu les livres de Pierre ? Tu es tombée dessus au hasard ? Une couverture qui t'a tapé dans l'oeil ?
- Quel est le titre que tu as lu en premier ? En as tu lu plusieurs d'ailleurs (autre que la Trilogie des Lames) ?
- Si tu en as lu plusieurs, peux tu nous faire ton classement perso ?
- L'as tu déjà rencontré lors d'un salon ? Si oui, vous avez papoté de quoi ? Si non, quelle question est ce que tu aimerais lui poser ?
- Ton personnage préféré des Lames, c'est qui ? (gniiiiiii Saint Lucq).
Boooooon, avec tout ça, je ne te remercie pas, j'ai envie de relire les Lames maintenant ! Mais j'ai pas le teeeemps :(
Merci pour les réponses :)
J'ai ignoré un peu mon bhargoest aujourd'hui, j'attends les représailles ^^ Après, j'avoue qu'il y a quelques temps encore, Je ne lisais pas trop d'auteurs français. Je ne suis pas fière de ce fait, mais depuis mon arrivée sur la blogo', les copinautes m'ont plusieurs fois tentée et il y a en effet de jolies découvertes à faire. Par contre, dire que les français ne peuvent pas écrire de "vrais" livres, là je saute au plafond... Je n'y fouinais pas trop car manquais de références et d'info sur l'actualité littéraire. Heureusement, tout ça, c'était avant !
Et comme jamais 2 sans 3, j'ai encore une petite question :)
Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire "Les yeux d'Opale" mais l'univers de la Pucelle est si sombre et... masculin. Sincèrement, si je n'avais pas lu ton prénom, j'aurais mis ma main à couper qu'il avait été écrit par un homme. Je trouve ça fantastique de pouvoir brouiller les pistes comme ça ♥
D'où ma question, écris-tu toujours dans ce style ou t'arrive-t-il d'écrire autrement ? Et pourquoi ?
Alors, on arrive à bientôt la fin du mois.
Lançons-nous dans une dernière question :
- As-tu apprécié ton passage sur Book en stock ?
- As-tu récupéré plein d'idées pour tes prochains romans ?
- Est-ce que tes fans te donnent envie d'écrire encore et encore ?
- Est-ce que tu aimes bien les échanges avec eux ?
- Etais-tu timide avant et avais-tu peur de les rencontrer ?
Euh... ah oui, c'était une question unique à multiples facettes ! :o)
l'Amibe_R Nard
Enregistrer un commentaire