vendredi 15 juin 2018

ALEX VERUS # 1 de Benedict Jacka



ALEX VERUS

# 1 : DESTINÉE


Éditions Anne Carrière
440 pages
20 euros


Le pitch :


Alex Verus vit à Londres et il est devin. Il peut voir le futur comme un faisceau de probabilités. Pour le commun des mortels, c’est un don impressionnant, mais pour les autres mages, c’est le bas de l’échelle des arts occultes. De toute façon, Alex a tourné le dos à cette confrérie. Trop de rivalités, de secrets, de complots, trop de morts… Sa seule ambition est de mener une existence sans histoires, caché dans sa petite boutique d’accessoires pour magiciens amateurs. Dans l’arrière-salle, il continue à faire un peu de marché noir, c’est risqué mais le commerce des vrais objets magiques lui permet de payer le loyer.

Quand une relique puissante échoue entre ses mains, il se retrouve la proie des forces auxquelles il avait essayé d’échapper, forcé de choisir un camp dans une bataille qui le dépasse.

Voir le futur n’est pas toujours drôle, surtout quand le sien semble à ce point compromis.







Voici donc le tome 1 d’une longue série qui débarque en France chez Anne Carrière. Douze tomes sont prévus, huit déjà sortis outre-Manche. Une série "vendue" par l’éditeur comme un mix entre Harry Potter et Sherlock Holmes. Personnellement, si j’ai adoré le premier, je suis toujours restée insensible au charme du célèbre détective. Mais ma curiosité a été éveillée malgré tout.

Autant le dire tout de suite, la ressemblance avec Harry Potter s'arrête juste au fait que nous parlons de magiciens vivant dans le Londres de tout un chacun. Les moldus ici font figuration uniquement, ils n’interviennent jamais. Donc pour moi, rien à voir et c’est tant mieux.

Alex Verus est un jeune homme, mage de son état, et plus précisément devin. Et ils sont rares les devins, le plus souvent ignoré… sauf quand on a besoin d'eux ! Le reste des mages se divise en deux factions, les mages de la Lumière et ceux de l’Ombre. Les blancs et les noirs en gros, mais on va vite s’apercevoir que certains blancs sont plutôt gris foncés…

Alex, brouillé de longue date avec l’Ordre des magiciens préfère vivre sa vie peinard, seul dans sa boutique, le Grand Bazar de l’Occulte. Il a peu d’amis, plus des relations, et Luna fait partie de ces dernières. Elle c’est un cas à part, elle n’est pas franchement mage mais perçoit néanmoins les objets magiques. Ainsi elle sert de rabatteuse à Alex, lui trouvant tout un tas d’objets insolites chargés en magie, qu'il revend dans sa boutique. Ah, j’ai oublié de dire que Luna vit avec une aura de malédiction depuis sa naissance. Une malédiction pas très sympa à vivre certes et que je vous laisse découvrir, mais la mise en place littéraire de celle-ci par Benedict Jacka est fort intéressante ! Bref, au moment où Luna rapporte à Alex un mystérieux cube de verre rouge, toutes les différentes factions de mages de Londres cherchent à amadouer, embaucher ou contraindre Alex à travailler pour eux. Pour un devin les coïncidences n’existent pas…

Cette magie divinatoire est fascinante et fort bien expliquée par Alex lui-même. Ne comptez pas sur moi pour vous spoiler la partie la plus intéressante de cette lecture. Alex est donc le narrateur de ce récit qui se déroule à la première personne du singulier. Le lecteur est donc plongé au cœur de l’action, partageant ainsi ses visions, ses pensées, ses déductions. 

Et de l’action il va y en avoir à foison, car tout ce monde de magiciens court après un artefact que seul Alex pourra atteindre. Un artefact susceptible de conférer au détenteur d’immenses pouvoirs. On va avoir droit à des batailles monstrueuses à coups de sorts, de projections, d'armes de toutes sortes : l'imagination ne fait pas défaut à l'auteur ! Le suspense s'enclenche très vite et ira crescendo tout au long du roman. Luna prendra une part de plus en plus importante au fil des pages et sa relation avec Alex évoluera beaucoup. On croisera également des Élémentaires de l’air qui apparaissent par invocation, dont Brise Stellaire qui m’aura beaucoup fait sourire et Treize qui m’aura terrifiée. Mais également Arachné, une araignée géante (de la taille d’un bus tout de même hein !), tisseuse et couturière de génie, amie d’Alex.

Destinée est donc le premier tome de la série Alex Verus, un tome introductif en somme qui excusera les quelques longueurs croisées de ci de là. De plus il est à noter que cette histoire se finit réellement et qu’il peut donc se lire comme un one shot. Ce fut en tout cas une lecture plaisante.



2 commentaires:

Anne-Laure - Chut Maman Lit a dit…

Je viens de le finir et je suis en train d'écrire ma chronique ;)
Comme toi je trouve que c'est un plutot bon premier tome, Lianne du blog de Livres en livres me dit que la série s'améliore au fil des tomes... en tout cas, je trouve un peu "étrange" qu'il soit classé en YA.

Nath Aely a dit…

je l'avais vu quelque part je crois et il avait titillé mon attention :), je le note cette fois lol