Editions Bragelonne
Parution de l'intégrale: 25/11/2018
1199 pages
25 euros
Lâche, tricheur et séducteur invétéré, son petit-fils le prince Jalan ne figure qu’en dixième position dans la ligne de succession. Tandis que la souveraine façonne la destinée de millions de sujets, Jalan, lui, s’adonne à ses plaisirs coupables. Jusqu’au jour où il croise le chemin de Snorri, un colosse armé d’une hache décidé à venger sa famille. Le voilà entraîné vers le Nord glacé, dans un voyage mortel où il découvrira à ses risques et périls le véritable secret de la Reine Rouge…
Juste en avant propos: une intégrale Bragelonne de 1199 pages. Si ça c'est pas un super nombre de pages hein ? Ca aurait pu bêtement être 1200 ou 1204, mais non il en faut 1199. Et donc malgré le papier de l'épaisseur du papier à cigarette, malgré la police "riquiquitte", ben notre intégrale est une belle bête, jugez-en par vous même ...
Hé oui, 1,143 kgs quand même ...
Comme je suis incapable de lire une intégrale d'une traite, je ne vais chroniquer ici que la partie correspondant au tome 1. J'aime bien les intégrales, non pas pour tout lire d'un coup mais pour leur côté rassurant ... je suis sûre d'avoir la suite sous la main!
Et dans ce cas précis, je suis drôlement contente d'avoir la suite sous la main justement, car je ne vais tarder à m'y replonger. Parce que oui, suivre les aventures du Prince Jalan est juste fabuleux.
Lui, l'anti-héros par excellence, le pleutre, le coureur de jupons, celui qui fait de la couardise son principe de vie, ce personnage absolument détestable, est absolument jubilatoire. Quelle prouesse de la part de l'auteur de nous faire aimer un type aussi antipathique !
Mais revenons au début:
Ce premier tome, le prince des fous, conte la rencontre de deux personnages on ne peut plus opposés. D'un coté, le prince Jalan, 3ieme fils de 3ieme fils de la Reine rouge. Aucune chance de monter sur le trône. C'est un type cynique, hâbleur, pleutre et surtout narcissique. En dehors de sa petite personne, rien ne l'intéresse. C'est aussi un lâche qui préfère la fuite au combat. Jalan rencontre, un peu par hasard, Snorri. Snorri c'est tout son opposé. Homme de Nord, courageux et plein de principes au point d'en être parfois très, trop, rigide.
A priori, rien ne devrait lier ces deux-là. Rien sauf la magie, qui par un coup du sort (c'est le cas de le dire) les contraint à rester ensemble envers et contre tout. Ils ne peuvent pas s'éloigner l'un de l'autre et quand on sait que l'un veut absolument aller au combat tandis que l'autre ne souhaite que s'en éloigner, on imagine bien vite que cette cohabitation ne va pas être simple.
Snorri a décidé d'aller vers le Nord pour retrouver sa famille kidnappée par Sven Briserame. Jalan essaye bien de lui dire que c'est sans doute trop tard et que sa famille doit être morte depuis longtemps, rien ne peut ébranler la conviction de Snorri. Les deux compères se retrouvent donc à cheminer vers le Nord, le froid et le danger. Tout un programme pour l'un comme pour l'autre. Et des dangers ils vont en affronter bien plus que nécessaire.
Ce premier tome peut se voir comme un road movie ou plutôt comme un parcours initiatique. Ce genre de trajet semé d'embûches mais qui permet de grandir, de se trouver et de se forger. Sauf que là, on parle de Jalan, qui élève sa couardise au rang d'un art ... Mais le lecteur, dans toute sa naïveté y croit. Jalan ne peut que prendre exemple sur Snorri qui deviendra son père de substitution non ? En fait ... non! Jalan est et reste Jalan. Et ça, c'est vraiment un coup de bluff extraordinaire de la part de l'auteur. Jalan ne progresse dans son comportement que pour mieux retomber dans sa lâcheté première et dans ses travers les plus bas. Tandis que Snorri, tel un héros de légende trace sa route vers le Nord, imperturbable. Plus différents, ce n'est pas possible et c'est pour ça qu'ils forment une paire vraiment remarquable et parfaite. Jal reste Jal quoiqu'il arrive ! Et Snorri reste Snorri.
Quoique ...
Jal cache quelque chose à tous et surtout à lui même d'ailleurs. Et si on en sent les prémices dans cet opus, j'espère bien que tout sera éclaircit par la suite. Jal serait -il un héros qui s'ignore ? Il ne faut pas se voiler la face, pour Jal être un héros c'est pénible, trop lourd à assumer. De là à ne pas vouloir en être un simplement pour être tranquille il n'y a qu'un pas.
Et puis de toute façon, sa grand-mère la reine rouge le considère, à juste titre, comme un bon à rien. Même si on peut être amené à penser qu'elle attend paradoxalement beaucoup de lui.
Tout ceci est servit par une plume fluide et très moderne, saupoudrée d'humour. Autant dire que les pages défilent toutes seules. La suite s'annonce sans aucun doute pleine de surprises et j'ai hâte de m'y plonger.
Le prince des fous est un premier tome totalement réussi, totalement addictif qui vous fera aimer le personnage le plus détestable de la terre entière. Son évolution, ou plutôt son absence d'évolution est absolument remarquable et il me tarde vraiment de voir comment il va continuer sa route épaulé par un imperturbable Snorri. Ouf, j'ai l'intégrale donc j'ai la suite sous la main !!
Et dans ce cas précis, je suis drôlement contente d'avoir la suite sous la main justement, car je ne vais tarder à m'y replonger. Parce que oui, suivre les aventures du Prince Jalan est juste fabuleux.
Lui, l'anti-héros par excellence, le pleutre, le coureur de jupons, celui qui fait de la couardise son principe de vie, ce personnage absolument détestable, est absolument jubilatoire. Quelle prouesse de la part de l'auteur de nous faire aimer un type aussi antipathique !
Mais revenons au début:
Ce premier tome, le prince des fous, conte la rencontre de deux personnages on ne peut plus opposés. D'un coté, le prince Jalan, 3ieme fils de 3ieme fils de la Reine rouge. Aucune chance de monter sur le trône. C'est un type cynique, hâbleur, pleutre et surtout narcissique. En dehors de sa petite personne, rien ne l'intéresse. C'est aussi un lâche qui préfère la fuite au combat. Jalan rencontre, un peu par hasard, Snorri. Snorri c'est tout son opposé. Homme de Nord, courageux et plein de principes au point d'en être parfois très, trop, rigide.
A priori, rien ne devrait lier ces deux-là. Rien sauf la magie, qui par un coup du sort (c'est le cas de le dire) les contraint à rester ensemble envers et contre tout. Ils ne peuvent pas s'éloigner l'un de l'autre et quand on sait que l'un veut absolument aller au combat tandis que l'autre ne souhaite que s'en éloigner, on imagine bien vite que cette cohabitation ne va pas être simple.
Snorri a décidé d'aller vers le Nord pour retrouver sa famille kidnappée par Sven Briserame. Jalan essaye bien de lui dire que c'est sans doute trop tard et que sa famille doit être morte depuis longtemps, rien ne peut ébranler la conviction de Snorri. Les deux compères se retrouvent donc à cheminer vers le Nord, le froid et le danger. Tout un programme pour l'un comme pour l'autre. Et des dangers ils vont en affronter bien plus que nécessaire.
Ce premier tome peut se voir comme un road movie ou plutôt comme un parcours initiatique. Ce genre de trajet semé d'embûches mais qui permet de grandir, de se trouver et de se forger. Sauf que là, on parle de Jalan, qui élève sa couardise au rang d'un art ... Mais le lecteur, dans toute sa naïveté y croit. Jalan ne peut que prendre exemple sur Snorri qui deviendra son père de substitution non ? En fait ... non! Jalan est et reste Jalan. Et ça, c'est vraiment un coup de bluff extraordinaire de la part de l'auteur. Jalan ne progresse dans son comportement que pour mieux retomber dans sa lâcheté première et dans ses travers les plus bas. Tandis que Snorri, tel un héros de légende trace sa route vers le Nord, imperturbable. Plus différents, ce n'est pas possible et c'est pour ça qu'ils forment une paire vraiment remarquable et parfaite. Jal reste Jal quoiqu'il arrive ! Et Snorri reste Snorri.
Quoique ...
Jal cache quelque chose à tous et surtout à lui même d'ailleurs. Et si on en sent les prémices dans cet opus, j'espère bien que tout sera éclaircit par la suite. Jal serait -il un héros qui s'ignore ? Il ne faut pas se voiler la face, pour Jal être un héros c'est pénible, trop lourd à assumer. De là à ne pas vouloir en être un simplement pour être tranquille il n'y a qu'un pas.
Et puis de toute façon, sa grand-mère la reine rouge le considère, à juste titre, comme un bon à rien. Même si on peut être amené à penser qu'elle attend paradoxalement beaucoup de lui.
Tout ceci est servit par une plume fluide et très moderne, saupoudrée d'humour. Autant dire que les pages défilent toutes seules. La suite s'annonce sans aucun doute pleine de surprises et j'ai hâte de m'y plonger.
Le prince des fous est un premier tome totalement réussi, totalement addictif qui vous fera aimer le personnage le plus détestable de la terre entière. Son évolution, ou plutôt son absence d'évolution est absolument remarquable et il me tarde vraiment de voir comment il va continuer sa route épaulé par un imperturbable Snorri. Ouf, j'ai l'intégrale donc j'ai la suite sous la main !!
4 commentaires:
Déjà dans la série précédente le coté road trip était important et m'avait bien plu. Du coup je dois dire que tu m'a convaincu de lire cette suite que j'avais plus ou moins oublié dans le fin fond de ma wish :P
J'hésitais à lire cette trilogie, parce que la fin de L'Empire brisé m'avait un peu déçue, mais tu m'a convaincue :)
Je l'ai je l'ai je l'ai ^^
Intéressant comme duo j'imagine qu'on rigole bien mais si on n'a pas lu l'empire brisé d'abord ça passe quand même ?
Je n'ai pas lu l'empire brisé, c'est la première fois que je lis cet auteur (et pas la dernière) et je n'ai ressenti aucun manque.
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