Éditions Bragelonne
Sortie le 24 juin 2011
Grand Format / Prix 25€
945 pages
Présentation de l'éditeur:
Les morts vont envahir le monde d’Elamia. Une armée de conquête lancée depuis l’au-delà par Golan Tark, le plus puissant sorcier de l’Histoire. La guerre sera terrible et désespérée, et les vivants sont condamnés.
Qui pourrait unifier la résistance : Adrian, l’empereur légendaire, qui chevauchait naguère à travers le chaos et le feu ? Jocquinius, le vieux mage dont l’ordre religieux s’accroche au pouvoir ? Hélas, le premier a disparu dans la défaite brutale qui provoqua la chute de son règne et le second n’aimerait rien tant que se retirer des affaires du monde.Alors, d’où viendra le salut ? Peut-être de cet homme sans mémoire, errant dans les ruines. Son destin l’entraînera dans une quête fabuleuse jusqu’aux confins du monde où rôdent des démons sournois, où conspirent des prêtresses aux mystérieux pouvoirs, et où l’attendent les dragons au coeur des montagnes…
L'avis de Phooka:
Y'a pas à dire, même si j'aime Erik Wietzel dans sa version "thriller" , Ne cherche pas à savoir, je le préfère très nettement quand il est en version "Fantasy" comme dans son Les dragons de la cité rouge.
J'avais beaucoup aimé les dragons de la cité rouge, son côté fantasy très classique, ses personnages attachants et sa belle écriture. Mon seul reproche à l'époque, concernait la longueur du roman. Un livre de fantasy en one-shot c'est sympa, mais parfois ça laisse un peu sur sa faim.
Avec l'intégrale d'Elamia cette fois, ma faim est apaisée. Presque 1000 pages (plus de 1,2 kg quand même ... ), avec un police petite et quasiment pas de marge. Trois tomes réunis en un seul, un plaisir pour les gourmands de Fantasy comme moi ...
Elamia, un monde qui était paisible jusqu'à ce que une sorte de météorite détourne le fleuve qui irriguait tout un pays. Les habitants veulent entreprendre des travaux pour récupérer leurs eaux, mais le fleuve est maintenant sur le territoire du pays voisin et celui-ci tient à le conserver.
Pendant que les hommes vont se battre pour l'accès à l'eau, une menace bien plus grave va peser sur eux et sur Elamia. Golan Tark, un ancien sorcier très (trop ?) puissant et qui a été tué par l'empereur Adrian vingt ans plus tôt, refait parler de lui depuis le monde des morts. De là, il va lancer sa conquête du monde et rien-ou presque- ne pourra l'arrêter. Personne ? Pas tout à fait quand même , sinon il n'y aurait pas ce roman. En fait quelques rares personnages vont s'unir pour essayer de contrer ce sorcier redoutable revenu depuis le monde des morts. Ces héros vont d'abord devoir se rencontrer, voire même parfois se reconnaître, tel cet homme, Kordac, qui n'a aucun souvenir de sa vie passée et dont personne ne sait rien. Il sera la clé de la résistance. Mais Kordac ne sera pas seul. C'est l'association de héros aussi différents que le vieux mage Jocquinius, ou cette femme qui se révèlera bien plus qu'elle ne semble être, Julipen, et d'autres encore, qui fera leur force.
A ce jour, je n'ai pas encore fini Elamia, parce que c'est un énorme pavé et que je ne voulais pas me gâcher le plaisir en le lisant d'une traite au forceps ! Je referai donc une chronique "part 2" quand je l'aurais complètement fini. J'adore cette trilogie, je suis sûre que je vais adorer la suite, mais j'ai besoin d'une pause au milieu. Donc ça fera un livre et deux chroniques ... comme Dup l'a fait pour Le Passage ! :))
Dès les premières pages, je me suis plongée corps et âme dans le récit de Wietzel. Un coup de chapeau d'abord à ses personnages, qui, bien qu'étant très typiques et des archétypes de la Fantasy, ont une saveur et un réalisme tel qu'on s'y attache très vite. Ils ont leur partie de mystères, et avant d'être des héros, ils sont avant tout humains, qu'ils soient empereur, prêtresse , mage ou simple marchand. Je trouve que c'est là, la grande force de ce roman.
Le récit est classique, mais captivant et franchement une fois commencé, on a envie de savoir ce qui va se passer. Les bases de l'histoire se posent petit à petit au fil du premier tome. Petit à petit, ne veut pas dire qu'il ne se passe rien, bien au contraire. Les rebondissements sont multiples et l'action est souvent présente, et on a vraiment plaisir à suivre chacun des héros à travers son cheminement.
Les qualités d'écriture sont indéniablement présentes , comme dans tous les romans de Erik Wietzel. La lecture coule de source, elle est fluide et agréable, un vrai plaisir. On se régale vraiment.
Plaisir de lecture, mais aussi plaisir des yeux car la couverture est tout simplement sublime ! Quel joie d'avoir ce genre de livre dans sa bibliothèque.
Elamia c'est donc du plaisir pur jus ! Trois tomes réunis en un seul et même volume. Que demander de plus ? Au moins deux semaines de lecture (minimum) pour 25 euros. Comme dirait la pub, c'est un excellent rapport qualité/prix. Franchement il n'y a pas à hésiter !
Un énorme merci à Livraddict et aux éditions Bragelonne pour ce partenariat très...lourd! :))
D'autres avis: Akajou, FrenchDawn
8 commentaires:
Il me fait de l’œil depuis un moment à chaque fois que je passe à la Fnac :) Je crois que je ne vais pas tarder à le rajouter à ma PAL.
Franchement je suis convaincue par le concept des intégrales chez Bragelonne. Trois tomes réunis pour le prix d'un, ça fait des heures et des heures de lecture. Quand en +, c'est du bon alors il faut se jeter dessus!
Papa!! Vient voir là !!! Je le veux !!! s'il te plait papa !!! Aller !!!
Trois tomes pour le prix d'un sans compter que ca permet de se divertir tout en se musclant épaules et avant bras!
Je verrais pour les vacances car au quotidien j'ai du mal à me plonger dans de gros pavés.
C'est moins cher qu'une inscription à un club de gym! :)))
Sérieusement, je pense qu'il ne faut pas lire toute l'intégrale d'une traite. Ce serait se gâcher le plaisir!
Tu ne me bats toujours pas avec mon 1,450 kg du Passage :))
J'avais bien aimé Les Dragons de la Cité Rouge mais sans être vraiment convaincu alors je sais pas trop si cette trilogie va me convaincre complètement. En tout cas ton avis enthousiasme donne envie de le lire.
Oh que tu me tentes... pas bien ça !
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