Cindy Van Wilder attend ici vos questions, mais avant ça, nous lui laissons la parole :
Le paradoxe pour l’écrivain : lui/elle, qui aime tant parler des autres, se trouve subitement en panne d’inspiration quand il s’agit de se présenter !Néanmoins, comme les ladies Phooka et Dup m’ont gentiment ouvert cette tribune pour m’y exprimer, il fallait bien que je trouve quelque chose.J’ai donc pioché quelques lettres au hasard et voici ce que cela a donné…
M pour Muse : Ah la Muse, cette inséparable compagne que j’évoque souvent, soit pour râler – un de mes exercices favoris – soit pour la féliciter quand elle m’apporte une étincelle d’inspiration (et cela n’arrive pas tous les jours, laissez-moi vous le dire).Qui est Muse ? Oh, c’est bien simple. D’abord, rien à voir avec l’image que l’on se trimballe depuis l’antiquité grecque. Ma Muse à moi vit dans mon esprit – inutile d’appeler les services psychiatriques, je vous assure que nous allons bien ! – c’est un animal tête de mule (un peu comme moi, d’ailleurs) et qui aime me souffler des idées en général quand j’en ai le moins besoin.Je regarde une série ? Je me promène ? Je lis ? Muse guette l’opportunité pour me dire « Oh et si tu reprenais tel personnage pour en faire ceci… » « Et si… »Vous voyez l’idée. Je me la représente souvent sous les traits d’un chat – et oui, j’en ai un (en vrai), en cela je ne déroge pas au cliché de l’écrivain avec son félin !La Muse peut être agaçante, irritante, mais je ne l’échangerais pour rien au monde.
P comme potes : Là, j’ai une pensée particulière pour mes potes auteur, publiés ou en passe de l’être. Qui de mieux placé pour vous comprendre que quelqu’un qui passe par les mêmes stades que vous ? Quand vous reprenez pour la 150e fois le même passage et que vous n’arrivez toujours pas au résultat que vous voulez, qui sonnait si bien dans votre esprit et, à présent que vous l’avez écrit, semble être le pire truc que vous n’ayez jamais sorti de votre clavier (soyons modernes) ? Qui de mieux placé, dans ces moments-là, pour vous encourager, vous soutenir, vous dire « Fais une pause » ou au contraire « Remets-toi au taf ! » ? J’ai eu de la chance de connaître ces personnes, qui sont devenus mon filet de sécurité au quotidien, mes critiques les plus aiguisés comme ceux qui m’entraînent dans leurs délires (ou me font des blagues !). L’écrivain cloîtré dans sa tour d’ivoire ? Très peu pour moi.
L comme lecteurs : Que serait un écrivain sans ses lecteurs ? Un narrateur solitaire… Plutôt triste comme image. Parmi les lecteurs, qu’ils soient bloggeurs, Booktubeurs, twittos qui adorent me recommander des titres (mon portefeuille ne vous remercie pas !) ou tout simplement, qui adorent papoter (comme moi en somme), je peux dire que j’ai fait de très belles rencontres. Et que c’est loin d’être fini !
G comme Gulf Stream Editeur : ou encore comme Paola Grieco, mon éditrice, qui n’a pas hésité à faire le pari un peu dingue de sortir les Outrepasseurs de sa pile à lire, et, encore plus dingue, de le publier. Nantes aura toujours une place à part dans mon cœur.
Enfin, B comme Belgique : j’ai beau beaucoup aimer la France, je préfère l’expression « écrivain francophone » puisque je viens donc du pays du chocolat, des frites et de la bière (que je n’aime pas d’ailleurs – je sais, sacrilège !). Et au-delà de ces images d’Epinal – clin d’œil à une ville et à un festival que j’aime tout particulièrement – j’aime à penser que la Belgique m’aura donné le goût pour la diversité, un penchant certain pour les situations surréalistes et une bonne dose d’humour !
…
Hum. Pour quelqu’un qui avait du mal à parler d’elle, je pense que je me suis montrée plutôt bavarde !
*********************************************
Coucou,
Alors que la foule du début se calme, je vais pouvoir venir avec mes questions! :)
La première concerne ta "belgitude" ! Je me souviens que lorsque Marika Gallman était à ta place sur le siège de torture des questions, elle nous avait avoué que son éditrice avait du corriger les "suissismes" présent dans son texte initial, pour coller au français "de France".
As-tu eu ce genre de soucis toi-aussi ?
Cindy
Pour ta question, en fait, c'est là que le fait d'avoir pu compter sur le soutien et l'aide de lecteurs & lectrices françaises s'est avéré précieux. Je pense que j'ai rarement eu des remarques concernant ma "belgitude" - clin d'oeil à Miss Bérengère Rousseau, qui sait pourquoi ! - dans les corrections éditoriales qui ont suivi.
Je vais élargir un peu la discussion pour dire que même si évidemment, je comprends qu'on tienne à un niveau de langue compréhensible par tous, personnellement, dans mes lectures, quelques régionalismes et/ou mots originaires d'autres pays francophones ne me dérangent pas du tout (pour autant qu'on devine leur sens, bien entendu! ) Je trouve ça le plus souvent savoureux (encore un héritage bien belge, avec notre melting pot linguistique - et hop! un belgicisme... Qui en trouvera le sens ? )
...
Comment ça, un siège de torture ? *regarde sous le siège*
Damned!
Re !!!
Je viens de terminer le premier tome (plié en 3 jours malgré mari, enfant et repas de famille) et une question m'est venue à l'esprit. Hormis, les noms des principales familles, d'où t'es venue l'inspirations des autres prénoms ? Un clin d'oeil à des amis, de la famille ou des personnages que tu affectionnes ? Ou venant tout simplement de ton imagination ?
Bises à toi ;)
Cindy
Hello la Miss !
Waouh, en trois jours ? Je suis super impressionnée, dis donc ! J'espère que l'aventure t'a plu <3
Par les autres prénoms, qu'entends-tu exactement ? Ceux du Moyen-Âge (Hersent, Hermeline, etc) ? Pour ceux-là, en fait, l'inspiration m'est clairement venue du Roman de Renart, d'abord pour le clin d'oeil à cet ouvrage, qui m'aura inspiré les Outrepasseurs, ensuite, parce que le contexte médiéval de cet ouvrage convenait parfaitement au cadre de mon tome 1 !
Pour ceux plus actuels, comme Peter, Shirley, etc, alors ils me sont venus d'abord parce qu'ils constituaient souvent la forme anglophone des prénoms des ancêtres (Pierre = Peter par exemple) et aussi parce qu'ils me plaisent, tout simplement :)
Je profite aussi de cette question pour un petit aparté : j'ai parfois vu dans les présentations concernant ce tome 1 qu'il y a une sorte d'amalgame entre Peter, le personnage principal, et Peter Pan. Donc, pour éviter de faire des déçus autant que possible, malheureusement, à part Londres et la magie, non, il n'y a pas vraiment de rapport avec l'oeuvre de J.M. Barrie. Sorry folks !
Bises back !
Mariejuliet :
Je crois que ma dernière question s'est perdue entre mes remarques à savoir :
Comment fais-tu pour concilier ton travail je dirais permanent, avec celui d 'auteur?
Cindy :
Rebonjour la Miss,
Pas de souci pour les questions, fire away ! Donc pour concilier écriture et travail pro... Hé bien, j'ai dû m'organiser (et pour la flemmarde que je suis, c'est un exploit, laisse-moi te le dire !) Il n'y a pas de secret, je profite de toutes les pauses possibles, matin, soir, week-end, pour avancer dans l'écriture, en n'oubliant pas la vie privée bien entendu. Heureusement que mon entourage est conciliant et qu'on arrive à s'entendre sur le sujet... Cela demeure le plus important !
Si quelqu'un a un retourneur de temps dans la salle, j'offre un bon prix... Qu'on se le dise !
Elodie :
Coucou Cindy.
Je ne viens cette fois, pas pour poser une question, mais pour te remercier car je prend plaisir à te découvrir à travers cette interview, tu as toujours des réponses développées et enthousiastes et ça fait plaisir à suivre :)
Je repasserai dès qu'une petite ampoule de curiosité viendra s'illuminer au dessus de ma petite tête :p
Bonne journée.
Cindy :
Hello Elodie,
C'est moi qui vous remercie, tous & toutes, c'est un vrai plaisir que de répondre à vos questions et tant mieux si mes réponses contiennent quelques graines intéressantes :)Belle journée à toi aussi !
Ramettes :
En parlant de prénom, il y en a un qui me touche de près (mystère) et cela augmente le suspens... Est-ce qu'en tant qu'auteur il y a un ou des personnages que tu as eu du mal a faire disparaître de l'histoire ?
Cindy :
ah ah bonne question !
Vais-je passer pour une grande sadique si je dis que non ? :D
(Question rhétorique, vous n'êtes pas forcés d'y répondre ^^ )C'est un étrange paradoxe - du moins pour moi ! Autant je peux vraiment ressentir un grand attachement, même de l'affection pour mes persos (c'est le cas pour plusieurs d'entre eux et ça m'aura d'ailleurs coûté quelques larmes en écrivant la fin de la saga... non, ceci n'est pas un spoiler ! ) autant je peux reconnaître que, pour les besoins de l'intrigue, les malmener, les soumettre à une pression presque intolérable, bref ne pas les épargner comptent parmi les moments les plus jouissifs pour un écrivain.C'est dans ces moments-là qu'on vit les choses à fond, qu'on est tellement pris dans son histoire, dans les émotions qu'on veut transmettre au lecteur que plus rien d'autre n'existe, à part le clavier sous les doigts et l'écran devant les yeux.Ensuite, on en ressort épuisé, mais heureux :)Bref, comme conclusion, non, en général, je ne connais pas de grandes difficultés à malmener (un peu) (ou beaucoup) mes personnages. Surtout en pensant aux éventuelles réactions des lecteurs !
Dup :
Justement, en parlant de grande sadique... niark, niark, peux-tu m'expliquer pourquoi tu fais subir à Peter et aux autres ados l'épreuve de cette piscine sans fond ? Pourquoi pour acquérir la connaissance de leur passé ils doivent quasiment se transformer en amphibiens ? Et aussi, pourquoi les murènes ? Quelle est leur signification dans ta tête ?
A moins que tout ceci ne soir explicité dans les tomes suivants hein, vu que je n'en suis qu'au premier pour l'instant !
C'est un point qui me titille depuis le début de cette ITV, car c'est le seul côté too much que j'ai ressenti à ma lecture.
Cindy :
Franchement, si accéder aux souvenirs des générations passées d'Outrepasseurs était tombé tout cuit dans le bec de Peter et des autres... Ca n'aurait été pas du jeu, tout de même :DEn fait, dans l'épreuve de la piscine, il y a deux aspects : d'abord, la découverte des sirènes/vouivres, qui représente le monde féérique - pour info, si elles paraissent horribles, c'est que dans les premières versions de ce mythe, elles sont très loin des figures de tentatrices, séductrices meurtrières qui s'imposeront plus tard dans l'imaginaire collectif; ensuite, il y a ce côté "choix" qui n'en est pas vraiment un, qui leur est imposé, d'où l'épreuve. Je voulais que le basculement depuis leur vie d'ado tranquille à l'aspect Héritier soit violent, représente une cassure. L'histoire des Outrepasseurs est violente, sans être dénuée pourtant de solidarité et d'humanité (un aspect qu'on retrouve en filigrane entre Peter et Shirley, par ex.).
Ah ah, tu m'as fait rire avec la comparaison des amphibiens ! C'est presque ça... Car dès qu'ils ont plongé en fait, tout s'apaise, d'une certaine manière. Ils ont fait le choix, ils vont avoir accès à cette mémoire que seul Celui-qui-Dort peut leur transmettre (vous imaginez un monstre tentaculaire au fond de la piscine, avec les sirènes comme servantes et vous avez tout bon)
Voilou, j'espère que mes explications sont claires, sinon n'hésite pas :) (Et oui, on les retrouve dans les tomes suivants... mais là-dessus, je ne dirai rien !)
Mandy :
Coucou (à nouveau moi) !
Merci pour ta réponse ça fait plaisir d'avoir les réactions d'un auteur en "direct".
Ma (mes) seconde(s) interrogation(s) est par rapport à la "malédiction" des Outrepasseurs.
Comment t'es venue cette idée ? Est-ce qu'elle germait dans ton esprit depuis plusieurs années ? Quand as-tu eu le déclic pour l'écrire et surtout (si cette question a déjà été posée je m'en excuse par avance *jenesuispastrèsassidue*) comment as-tu réussie à poser sur le papier l'histoire en elle-même, à l'organiser pour qu'elle devienne plausible/réalisable ?
Je ne sais pas si je suis assez compréhensible mais en fait c'est que dans mon cas, j'ai une idée d'histoire qui trotte dans ma tête depuis l'adolescence et je n'ai jamais eu le courage, le temps et la force (mentale) nécessaire pour l'écrire. Donc je suis assez curieuse de connaître tes réponses (peut-être que ça me motivera) ^^.
Cindy :
Hello Mandy !
Pas de souci, c'est très clair ! Je ne sais pas si cela germait dans mon esprit - ou plutôt, celui de Muse ! - depuis quelques années, ce qui est certain, c'est que j'ai presque tout de suite associé l'idée des fés à celle de la malédiction. L'usage de la magie par ces créatures, totalement ambivalentes, qui pouvaient aussi bien vous combler de cadeaux que vous lancer le plus horrible des sorts, reflète totalement cette ambiguïté. D'où la malédiction :)Après, j'ai voulu aller au-delà de cette idée, ne pas me cantonner au simple fait des héros maudits et qui ne cherchent qu'une seule chose, c'est d se débarrasser de ce mauvais sort. J'ai désiré exploiter le fait que, même si certains voient la malédiction du Chasseur comme quelque chose qui leur pourrit la vie - et soyons clairs, ça en a le potentiel ! - d'autres, au fil du temps, ont décidé de la voir d'un autre oeil... Et notamment au vu de cette magie, qui est à l'oeuvre dans leurs corps.C'est aussi une lutte pour la survie, pour se tenir au-dessus de la mêlée, une résistance acharnée. " Tu m'as dépossédé d'une partie de moi-même, mais tu ne me vaincras pas pour autant." C'est en tout cas un des fils rouges que cette question de l'identité des Outrepasseurs.
Pour la mettre en musique sur le papier... Oh, ça m'a pris plusieurs essais et quelques années ! Perso, j'admire totalement les écrivains qui se fixent un plan détaillé et arrivent à s'en tenir, j'en suis incapable ^^ Je me lance, je réécris, je taille, j'ajoute, je remodifie le tout... Bref, une vraie jardinière (par opposition aux "architectes" qui fonctionnent généralement avec des plans ;) Et j'ai eu aussi une aide très précieuse en la personne de mes bêta-lecteurs, qui n'hésitent pas à me dire leurs avis franco de port ;)
D'ailleurs, j'embraye sur ta dernière remarque, concernant cette histoire qui te trotte dans la tête. On n'est jamais assez prêt pour une histoire, je pense, donc le meilleur moyen de savoir si oui ou non, ton histoire va se concrétiser sur papier, c'est de te lancer. Que tu décides de faire un plan avant, que tu te lances sur un coup de tête, que tu ne saches pas où tu vas ou qu'au contraire, ce soit clair dans ta tête, peu importe. lance-toi à l'eau et tu verras bien ce qu'il adviendra ! Tous mes encouragements en tout cas dans cette aventure, tu vas voir, tu ne t'ennuieras certainement pas !
Mandy88
Merci pour ta réponse Cindy ! Ca m'a beaucoup aidé !
On verra je me lancerais peut-être un jour qui sait ! Je l'espère en tout cas :)
Bonne continuation et à bientôt !
Cindy :
Ravie que mon humble expérience ait pu t'aider et n'hésite pas à me tenir au courant en tout cas ! ;)
A bientôt - j'espère !
Harmonie :
Bonjour Cindy :)
J'ai finis ce matin le tome 1 et j'ai beaucoup aimé ! J'avoue que les chapitres sont longs mais j'aime beaucoup le fait que tu ais voulu séparé le présent du passé.
Ce qui est bien, c'est qu'on connait déjà l'origine des Héritiers, d'habitude on apprend le pourquoi du comment plus tard dans un livre, là, on connait déjà grâce à ce premier tome et on imagine bien que les prochains seront plus dans le présent.
J'ai encore beaucoup de questions, notamment à propos d'Arnaut, qu'est-ce qu'il est devenu ? J'espère qu'on le saura dans le tome 2. La fin, je ne m'attendais pas comme ça, mais pourquoi pas, ça laisse du mystère :)
Dans le tome 2, on sera au présent ou il y aura aussi des scènes du passé ?
Pourquoi avoir choisi ces animaux en particuliers ?
Pourquoi sept familles et pas six ?
Merci :)
Cindy :
Hello !
Contente que le voyage t'ait plu, en tout cas :) Et oui, je reconnais qu'effectivement, les chapitres sont longs dans ce premier tome. C'est un point qui n'est pas reproduit dans la suite, je te rassure ! Ah, malheureusement, je ne vais pas pouvoir te répondre concernant le sort d'Arnaut... Ca divulgâcherait une bonne partie de l'intrigue des tomes suivants (ce qui, en soi, constitue déjà un début de réponse, n'est-ce pas !) Donc, clairement, la suite va se concentrer sur l'évolution de Peter, Shirley, des autres Héritiers... sans compter quelques surprises que je vous réserve :) *sourire de l'auteur, un brin sadique*Note que le lien avec le passé dévoilé des Outrepasseurs est toujours bien présent, il va même clairement influencer la suite... Je ne vous l'aurais pas dévoilé pour rien, bien entendu :)Dans quel sens entends-tu "particuliers" pour les animaux ? Perso, le Roman de Renart m'a clairement influencé, comme sur pas mal d'autres plans. Un autre point important, c'est que ces animaux soient "pratiques" : ce que j'entends par là, c'est qu'ils puissent interagir dans la faune urbaine de nos jours. Ce qui peut sembler paradoxal, au vu de certains membres de ce bestiaire, mais je ne pense pas que des mygales ou des vers de terre auraient été bien utiles, n'est-ce pas ? :)Ah, pourquoi sept... Je peux répondre parce que je suis née un sept janvier ? Non ? :DPlus sérieusement, sept est un nombre assez "magique" dans le sens où on le retrouve souvent dans pas mal de mythologies, à commencer par la judéo-chrétienne. Un nombre que l'on retrouve toujours de nos jours, avec par ex. le jeu des sept familles. Il me fallait un nombre pas trop élevé - 20 familles étaient clairement de trop - mais qui m'offre assez de diversité dans ces Outrepasseurs... Et hop ! Sept familles :)
Merci à toi, bon samedi !
10 commentaires:
Coucou Cindy.
Je ne viens cette fois, pas pour poser une question, mais pour te remercier car je prend plaisir à te découvrir à travers cette interview, tu as toujours des réponses développées et enthousiastes et ça fait plaisir à suivre :)
Je repasserai dès qu'une petite ampoule de curiosité viendra s'illuminer au dessus de ma petite tête :p
Bonne journée.
En parlant de prénom, il y en a un qui me touche de près (mystère) et cela augmente le suspens... Est-ce qu'en tant qu'auteur il y a un ou des personnages que tu as eu du mal a faire disparaître de l'histoire ?
Justement, en parlant de grande sadique... niark, niark, peux-tu m'expliquer pourquoi tu fais subir à Peter et aux autres ados l'épreuve de cette piscine sans fond ? Pourquoi pour acquérir la connaissance de leur passé ils doivent quasiment se transformer en amphibiens ? Et aussi, pourquoi les murènes ? Quelle est leur signification dans ta tête ?
A moins que tout ceci ne soir explicité dans les tomes suivants hein, vu que je n'en suis qu'au premier pour l'instant !
C'est un point qui me titille depuis le début de cette ITV, car c'est le seul côté too much que j'ai ressenti à ma lecture.
Coucou (à nouveau moi) !
Merci pour ta réponse ça fait plaisir d'avoir les réactions d'un auteur en "direct".
Ma (mes) seconde(s) interrogation(s) est par rapport à la "malédiction" des Outrepasseurs.
Comment t'es venue cette idée ? Est-ce qu'elle germait dans ton esprit depuis plusieurs années ? Quand as-tu eu le déclic pour l'écrire et surtout (si cette question a déjà été posée je m'en excuse par avance *jenesuispastrèsassidue*) comment as-tu réussie à poser sur le papier l'histoire en elle-même, à l'organiser pour qu'elle devienne plausible/réalisable ?
Je ne sais pas si je suis assez compréhensible mais en fait c'est que dans mon cas, j'ai une idée d'histoire qui trotte dans ma tête depuis l'adolescence et je n'ai jamais eu le courage, le temps et la force (mentale) nécessaire pour l'écrire. Donc je suis assez curieuse de connaître tes réponses (peut-être que ça me motivera) ^^.
Ce soir je me sens soulagée :
1- le livre j'ai beaucoup aimé
2- ma chronique est en ligne
http://ramettes.canalblog.com/archives/2015/03/13/31697351.html
Ce n'est pas évident lorsqu'on s'embarque dans le mois de... sans avoir lu l'auteur. ensuite on traine ici avec des questions et au moment d'écrire la chronique on a peur des redites...
3- Je ne suis pas contente de ce qui arrive à un des personnages même si je savais qu'il n'avait pas de place jusqu'au bout. Pour une fois que je peux le dire à l'auteure !
Sur ce ma question du jour :
Cindy Van Wilder c'est ton vrai nom ou un nom de plume ? Entre nous je trouve qu'il fait bien auteur !
Est-ce que tu as toujours eu envie d'écrire ?
Est-ce que tu penses rester dans le même genre littéraire que "Les Outrepasseurs" ?
Ce tome 2!!! Je l'ai dévoré! J'ai hâte de lire le tome 3 et d'avoir le dénouement de l'histoire.
En tant qu'auteur, est-ce qu'il y a des questions que tu n'aimes pas qu'on te pose ?
Ou alors une question que tu aimerais bien qu'on te pose, mais qui n'arrive jamais ?
Merci pour ta réponse Cindy ! Ca m'a beaucoup aidé !
On verra je me lancerais peut-être un jour qui sait ! Je l'espère en tout cas :)
Bonne continuation et à bientôt !
Hello Cindy !
Mercredi j'ai assisté à une rencontre avec Gabriel Katz (si vous n'avez pas lu Le Puits des Mémoires, je vous le recommande très chaudement), qui a encore expliqué qu'il ne lisait pas de fantasy (mais il fait du JDR fantasy). Et donc (je pense que tu la vois venir) : lisais-tu de la fantasy avant de te lancer dans l'écriture des Outrepasseurs ? Ou bien es-tu partie gaiement à l'assaut ? (et par avant j'entends "bien avant" pas "je vais en lire parce que je pense à écrire un truc dans le style").
Une question qui me vient à la rédaction de mon avis sur le tome 2 (question existentielle du jour, bonjour) :
Comment classes-tu les Outrepasseurs? Je le vois en général inscrit en Fantasy, mais je trouve que c'est vraiment à la lisière du fantastique (si on oublies le royaume des fées, tiens j'ai ma réponse peut-être) ? Ou lors de l'urban fantasy?
Coucou !
Je viens de voir que les éditions Gulfstream sont présentes depuis peu dans des librairies du Québec ! Et j'ai pu voir des photos avec les Outrepasseurs. Alors fière ? Serais-tu prête à franchir l'Atlantique pour voir tes fans québécois ? Ou pour aller au salon du livre de Québec ?
Y-aurait-il un pays où tu aimerais vraiment voir les Outrepasseurs édités ?
Bises à toi !
PS : j'ai craqué, j'ai acheté le tome 2 mais le tome 3 promis, je le prendrais aux Imaginales pour avoir ma dédicace ! ;)
Enregistrer un commentaire