Les éditions de l'instant
340 pages
18,50 euros
Le pitch :
Une jeune fille se réveille un matin dans une demeure inconnue.
Livrée à elle-même au cœur d'un village aussi étrange que désert, privée de ses souvenirs, elle va bien vite se rendre compte que les secrets de son passé sont liés à ceux des anciens habitants des lieux.
Pour se défaire de ces liens invisibles et espérer quitter ce village aux allures de prison hors du temps, elle va devoir raviver les cendres d'un bûcher centenaire...
L'avis de Phooka:
Quand j'ai commencé Le village, je ne savais pas à quoi m'attendre. j'avais refusé de lire la chronique de Dup, pourtant excellente comme toujours ( un peu de pommade ça ne fait jamais de mal ... :)). J'avais survolé très vite la quatrième de couverture. En fait, je voulais garder le mystère intact et ainsi découvrir la plume d'Emmanuel Chastellière sans aucun a priori. Parce que évidemment Emmanuel, lui je savais qui il était. Le grand Gillossen d'Elbakin et surtout, l’incomparable traducteur de La voie du dragon ou de La compagnie du Chaos (entre autres).
Je me suis donc retrouvée plongée directement dans l'atmosphère ô combien oppressante du village. J'ai suivi "la jeune fille blonde", qui au début du livre n'a même pas de nom. J'ai essayé de comprendre avec elle ce qui se passait. Puis j'ai découvert les autres, le village, les docteurs de la peste, l'homme brûlé, la malédiction et tout ce qui s'y rattache. Une immersion totale et franchement inquiétante. Tels les enfants perdus de ce village, on ne comprend pas ce qui s'y passe mais on subit. On subit l'incompréhension et l'envie irrépressible de savoir qui l'accompagne. On subit l'inquiétude, la peur et les frissons. On se demande quelle sera la prochaine découverte. Et puis parfois tout s'accélère, le ton change. De frisson, on passe à l'horreur quand on nage dans les profondeurs de la mare. J'ai éprouvé les mêmes sensations que lorsque j'allais voir les films de Dario Argento ...
Un mélange de genre donc, à mi-chemin entre du fantastique, de l'horreur et du roman initiatique, car oui les enfants perdus doivent apprendre. Apprendre à survivre, apprendre à accepter ... apprendre à espérer surtout.
Si vous voulez une vraie chronique qui vous explique vraiment le roman, allez donc lire Dup. Comme elle a déjà si bien expliqué le contexte, je ne vais pas réitérer. Ici, je ne vous parle que de mon ressenti. Ressenti très positif d'ailleurs car j'ai adoré ma plongée dans l'étrange. J'ai adoré rencontrer Fumée, cette étrange gamine, Fugue cet étrange combattant, "la jeune fille blonde"cette étrange ado, et puis surtout Carotte cette étrange montagne de muscles. Oui, je sais je me répète, mais étrange est vraiment le terme qui colle au roman. C'est comme ça, lisez-le vous verrez.
Ceci étant, mon seul bémol se concentre sur la fin du roman. Une fin ... étrange. Oui je sais, elle est facile celle-là. Étrange mais qui me laisse un peu sur ma faim. Il me reste tant de points d'interrogation ... D'un autre côté, je dois reconnaître que je ne savais pas à quoi m'attendre pour cette fin. Souvent je me suis posée la question pendant ma lecture: mais où cela va t'il nous mener? Et je ne trouvais aucune échappatoire convaincante. Alors celle proposée par l'auteur n'est pas mauvaise, juste un peu "étrange" ....
Le point que je voulais aussi souligner c'est la beauté et la légèreté de l'écriture. C'est un vrai régal de lire Emmanuel Chastellière et sur ce point aussi il a su me convaincre. Le rythme est soutenu et les pages défilent vraiment toutes seules. L'envie de savoir et de comprendre reste chevillée dans l'esprit du lecteur. C'est aussi un roman très visuel. Quelques jours après la fin de ma lecture, il me reste toujours des images très précises en tête.
En résumé, Le village est un premier roman qui a tout d'un grand :). C'est un réel plaisir de lecture. C'est sombre et envoûtant. Étrange surtout ! Une belle découverte, c'est sûr.
L'avis de Phooka:
Quand j'ai commencé Le village, je ne savais pas à quoi m'attendre. j'avais refusé de lire la chronique de Dup, pourtant excellente comme toujours ( un peu de pommade ça ne fait jamais de mal ... :)). J'avais survolé très vite la quatrième de couverture. En fait, je voulais garder le mystère intact et ainsi découvrir la plume d'Emmanuel Chastellière sans aucun a priori. Parce que évidemment Emmanuel, lui je savais qui il était. Le grand Gillossen d'Elbakin et surtout, l’incomparable traducteur de La voie du dragon ou de La compagnie du Chaos (entre autres).
Je me suis donc retrouvée plongée directement dans l'atmosphère ô combien oppressante du village. J'ai suivi "la jeune fille blonde", qui au début du livre n'a même pas de nom. J'ai essayé de comprendre avec elle ce qui se passait. Puis j'ai découvert les autres, le village, les docteurs de la peste, l'homme brûlé, la malédiction et tout ce qui s'y rattache. Une immersion totale et franchement inquiétante. Tels les enfants perdus de ce village, on ne comprend pas ce qui s'y passe mais on subit. On subit l'incompréhension et l'envie irrépressible de savoir qui l'accompagne. On subit l'inquiétude, la peur et les frissons. On se demande quelle sera la prochaine découverte. Et puis parfois tout s'accélère, le ton change. De frisson, on passe à l'horreur quand on nage dans les profondeurs de la mare. J'ai éprouvé les mêmes sensations que lorsque j'allais voir les films de Dario Argento ...
Un mélange de genre donc, à mi-chemin entre du fantastique, de l'horreur et du roman initiatique, car oui les enfants perdus doivent apprendre. Apprendre à survivre, apprendre à accepter ... apprendre à espérer surtout.
Si vous voulez une vraie chronique qui vous explique vraiment le roman, allez donc lire Dup. Comme elle a déjà si bien expliqué le contexte, je ne vais pas réitérer. Ici, je ne vous parle que de mon ressenti. Ressenti très positif d'ailleurs car j'ai adoré ma plongée dans l'étrange. J'ai adoré rencontrer Fumée, cette étrange gamine, Fugue cet étrange combattant, "la jeune fille blonde"cette étrange ado, et puis surtout Carotte cette étrange montagne de muscles. Oui, je sais je me répète, mais étrange est vraiment le terme qui colle au roman. C'est comme ça, lisez-le vous verrez.
Ceci étant, mon seul bémol se concentre sur la fin du roman. Une fin ... étrange. Oui je sais, elle est facile celle-là. Étrange mais qui me laisse un peu sur ma faim. Il me reste tant de points d'interrogation ... D'un autre côté, je dois reconnaître que je ne savais pas à quoi m'attendre pour cette fin. Souvent je me suis posée la question pendant ma lecture: mais où cela va t'il nous mener? Et je ne trouvais aucune échappatoire convaincante. Alors celle proposée par l'auteur n'est pas mauvaise, juste un peu "étrange" ....
Le point que je voulais aussi souligner c'est la beauté et la légèreté de l'écriture. C'est un vrai régal de lire Emmanuel Chastellière et sur ce point aussi il a su me convaincre. Le rythme est soutenu et les pages défilent vraiment toutes seules. L'envie de savoir et de comprendre reste chevillée dans l'esprit du lecteur. C'est aussi un roman très visuel. Quelques jours après la fin de ma lecture, il me reste toujours des images très précises en tête.
En résumé, Le village est un premier roman qui a tout d'un grand :). C'est un réel plaisir de lecture. C'est sombre et envoûtant. Étrange surtout ! Une belle découverte, c'est sûr.
1 commentaire:
Tu me donnes envie de le découvrir, merci :D
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