Editions Robert Laffont
Collection R
17.90 euros
432 pages
4ème de couv :
Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Il veulent marquer l'Histoire avec un grand H.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Elle veut trouver l'amour avec un grand A.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour...
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
L'avis de Dup :
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.
Il veulent marquer l'Histoire avec un grand H.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Elle veut trouver l'amour avec un grand A.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l'amour. Elle a signé pour un aller sans retour...
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
L'avis de Dup :
Voilà typiquement une quatrième de couverture qui m'aurait fait poser immédiatement ce roman dans les rayons. Émission de télé-réalité, speed dating et science-fiction associés : tout ce que je n'aime pas. Mais bon, il y a quand même écrit Victor Dixen sur cette couverture ! Prudente, j'ai attendu les retours de lecture des copinautes. Ils n'ont pas tardé à affluer, ce fut un raz-de-marée d'avis positifs sur la blogosphère. Mais la Dup est têtue, bornée diraient certains, et s'enferre dans sa première impression...
C'était sans compter sur Phooka et sa chronique qui vient balayer toutes mes incertitudes : hop direct dans la Wish list. Puis, les Imaginales 2016 approchant, j'ai pioché dans celle-ci pour me faire un plaisir de lecture orienté. Un petit passage sur Livraddict a conforté tout ça : plus de 300 chroniques, 658 votes donnant une note moyenne de 17,4 !!! Ni une, ni deux, j'enfile ma combinaison et en voiture fusée pour mars.
Et là vous vous demandez quand je vais rentrer dans le vif du sujet n'est-ce pas ? Alors je vais être franche avec vous : vous voulez une chronique, alors c'est ICI, dame Phooka s'en est déjà chargée, d'une très belle façon qui plus est. Moi je vais juste vous mettre en vrac quelques ressentis.
Tout d'abord dire que j'adore ce genre de surprises que sont capable de nous faire certains auteurs comme Victor. Changer ainsi d'univers, de genre, de style. Savoir se renouveler complètement, en effet Phobos n'a strictement rien à voir ni avec Jack Spark, ni avec Animale. Continuer à satisfaire son lectorat, et même le transcender : les chiffres parlent d'eux-mêmes n'est-ce pas ?
J'ai trouvé la construction de ce récit maîtrisé de façon admirable. Les chapitres alternent entre quatre catégories, pas toujours de façon régulière, avec un vocabulaire digne d'un script, d'un scénario de film ou... d'émissions télé. [Champ], [Contre-champ], [Hors-champ] et [la chaîne Genesis].
Les chapitres [Champ] concernent les six prétendantes, et plus particulièrement Léonor, la représentante française de l'équipe. Une rouquine incendiaire que l'on apprend très vite à aimer grâce à son tempérament, son caractère affirmé et son franc-parler. Elle est la narratrice de ces passages, ce qui permet au lecteur de la connaître bien mieux que les autres filles et elle est très attachante cette jolie Léonor.
[Contre-champ] concerne l'équipe sur Terre qui gère nos douze apprentis cosmonautes, et spécialement Serena McBee, une grande psychologue très connue des médias télévisés américain. C'est elle qui s'est chargée de la sélection des futurs jeunes martiens.
[Hors-champ] nous permet de suivre Andrew, un jeune homme qui depuis tout petit ne rêve que d'une chose, pour lui mais surtout pour son père ingénieur à la NASA, aller sur Mars.
[La Chaîne Genesis] est une chaîne de télé privée qui retransmet sur terre seconde par seconde tout ce qui se passe dans la navette spatiale grâce à des caméras embarquées partout. Le lecteur suit surtout les speed dating dans ces chapitres là.
Cette construction nous piège complètement et nous rend accro à ce récit. Et là m'est venue la très désagréable impression d'être comme les spectateurs de télé-réalité, une voyeuse attendant avec impatience ces foutus speed dating. Jamais je n'aurais cru me prendre à ce jeu et c'est franchement dérangeant.
Heureusement Phobos n'est pas que ça. L'intrigue est suffisamment ramifiée, la menace qui plane sur l'expédition annoncée clairement dès le début du roman suffisamment prégnante. Et puis, comme on dit un moment de honte est vite passé... Quant à la fin concoctée par l'auteur, je vais me mettre au diapason de la blogosphère et hurler ma frustration. Quel cliff-hanger de ouf ! Oui Phooka a raison, Dixen-Katz, même combat. Que des sadiques ces auteurs !
Voilà, c'était la fausse chronique de Dup, qui va en plus se payer le luxe d'escamoter la conclusion. Je rajouterai juste que j'attends avec impatience un petit creux dans mon programme de lecture pour y glisser le tome 2 qui m'attend lui aussi dans ma Kobo. Et même que j'ai hâte car j'espère que cette fois ci nous aurons la version des garçons de l'expédition qu'on les a à peine abordés dans ce premier opus.
2 commentaires:
J'aimerai bcp lire ce roman :D
J'en ai entendu beaucoup de bien, mais je n'avais pas accroché plus que ça à Animale, du coup, je me tâte encore. Comme ça n'a rien à voir et que l'écriture de l'auteur m'avait quand même plus, je me laisserai probablement tenter !
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