1 - LA MARQUE D'YSENGRIN
Éditions Midgard
354 pages
15 euros
4ème de couv :
Paris, de nos jours. Tandis que l'automne fauche ses dernières feuilles, plusieurs destins, apparemment sans liens entre eux, vont pourtant s'entremêler au travers d'une terrible affaire de meurtre de masse. C'est le cas de deux amis accidentellement impliqués dans le massacre, Samuel et Richard, ainsi que du commissaire Franco et de son ami l'inspecteur Markez, deux vieux routards de la Criminelle en charge de l'enquête et complètement dépassés par les événements.
Mais l'affaire affectera également la jeune et rebelle Esperanza, poursuivie pour une raison qu'elle ignore elle-même, sans parler du baron Lupin, le seul d'entre tous qui soit conscient qu'un plan machiavélique est à l'œuvre et qu'il met en danger le monde Ordinaire tout autant que celui de l'Agartha, un monde proche du nôtre perdu entre rêve et imaginaire. Alors que le carrousel funeste se met en branle, qui survivra à la terrible morsure de l'hiver approchant ?
L'avis de Dup :
Paris, aujourd'hui. Esperanza, pas encore majeure, fuit pour la deuxième fois . La première fois c'était du domicile familial : une mère trop lâche et un beau-père entreprenant et brutal. Elle a été "recueillie" par Alfonso, le patron d'un bar qui recrute des escort-girl très jeunes, trop jeunes. De Charybde en Scylla... Mais si elle fuit, c'est parce qu'elle a été témoin d'une rencontre entre son patron et un inconnu qui désirait le rester. Instinctivement elle a su qu'elle était en danger, d'ailleurs le gorille à ses trousses depuis deux jours confirme ses craintes. Quartier latin, Boulevard Saint Michel, Esperanza se noie dans le flot des parisiens et des étudiants.
Scène ordinaire dans l'Ordinaire. L'Ordinaire de Fenriss c'est donc le Paris d'aujourd'hui. Cet Ordinaire est côtoyé par un autre Paris, le royaume d'Agartha. Un peu comme un Paris du passé. Mais là où cela se corse, c'est que c'est le passé d'un peu toutes les époques. Ainsi on y retrouve Messire de Morlay, Grand Maître des Templiers ( 1300 ), la Médicis ( 1550), le roi lui s'appelle juste Masque-de-fer mais sa garde rapprochée n'est autre que la fine équipe de gascons D'Artagnan, Athos, Portos et Aramis ( 1625). A la cour du roi on croise le Comte Saint germain, Beaumarchais et le chevalier d'Éon tout enrubanné (tous des alentours de 1750). Mais également le grand Vidocq qui complote ( 1850). L'assassin du roi n'est autre que le Dr Petiot (1900), le fameux Petiot, cuisinier à ses heures, argh ! Sur Montmartre règne la douce dame Poulain (fin 1900).
Tout cela serait un brin banal, alors Fenriss y a rajouté quelques personnages fictifs célèbres ! Ainsi nous croisons en Agartha Quasimodo et Esméralda qui règne sur Notre Dame bien sûr, Arsène Lupin sur la cour des miracles et Titi Gavroche qui traîne dans les rues de Paris. Ces deux derniers, en plus, peuvent passer d'un monde à l'autre et c'est ainsi qu'Esperanza va être "cueillie" par Titi.
Le sous-sol parisien, c'est-à-dire le métro, les égouts et les catacombes correspondent en Agartha aux Abysses. Domaine peuplé d'êtres inférieurs et immondes, dirigé par l'Archonte Impensable qui fomente en permanence la guerre contre le roi. Mais en surface aussi ce n'est pas cool, cela complote à tout va, ouvertement ou en douce. Arsène Lupin essaye de démêler les ficelles d'un complot impliquant l'Ordinaire et Agartha, sans réaliser qu'il est la marionnette de quelqu'un d'autre. Qui est le maître véritable du jeu ? Quel est le rôle d'Esperanza dans tout cela ?
Et bien, pour le savoir il vous faudra lire ce roman, et, si vous êtes comme moi, sans doute aussi le suivant pour comprendre ce qu'il en retourne... J'avoue que je n'ai pas tout compris ! Cependant l'écriture est fluide, agréable et l'action omniprésente m'a entraînée jusqu'à la fin, sans que je m'ennuie une seule seconde. J'ai refermé ce livre un brin désemparée tout de même. Donc je serai au rendez-vous pour lire la suite qui j'espère m'éclairera.
7 commentaires:
Ce livre m'attend :) on pourra en discuter par mail pour échanger nos impressions si tu veux :)
Ben oui, je veux bien dame AcrO !
Merci pour cette critique et promis les choses s'éclairciront par la suite
Hoho, est-ce M. Fenriss qui se cacherait derrière ce El Programator ?
Ou alors un béta-lecteur pistonné qui a déjà lu la suite ?
Ah mon Dieu je ne suis pas la seule à ne pas avoir tout compris!
Je suis entrain de le lire, j'en suis au 3/4 et j'ai toujours cette impression de rien comprendre, le roman est vraiment trop fouilli, on arrive à peine à saisir ce qui se passe qu'on nous renvois vers d'autres personnages, sans trop comprendre qui/comment/pourquoi, pour retrouver nos premiers 6 chapitres plus tard...
Pour 354 pages, je pensais le boucler en deux jours, ça va faire une semaine dessus tellement ma lecture est laborieuse. Heureusement que c'est un partenariat, sinon je ne le lirais pas jusqu'au bout, ce qui est vraiment dommage parceque l'univers à l'air pas mal, mais vu qu'on comprend presque rien... :(
Non, c'est bien Fenriss, j'ai eu la flemme d'utiliser un autre login que celui de mon blog :D
Bon j'ai été perdue moi aussi :/ C'est bien dommage, car il y avait des idées !
(je t'ai envoyé un mail)
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