Editions du 38
Collection du fou
actuellement à 0.99 euros en numérique
(47 pages sur mon reader sony)
Grâce au vieux qui l'a recueillie, Gwen a développé ses aptitudes particulières, et elle est devenue voleuse d’élite. Elle exerce ses talents dans la cité bulle du consul Leroy, où l’obscurité engloutit les hommes et la lumière s’achète à prix d’or.
Lorenz, son ancien amant, lui propose un contrat périlleux, au-delà des forêts obscures, au cœur de la ville des passeurs de lumière.
Pour réussir, la jeune femme devra affronter ses peurs et accepter ses origines.
L'avis de Phooka:
Voilà une très jolie histoire qui se lit quasiment d'une traite. Pas étonnant me direz-vous vu la longueur du livre. C'est un très court roman, voire plutôt une nouvelle. Et de la nouvelle, il possède ainsi les qualités et les défauts.
Qualités: on entre vite dans le sujet, aucun temps mort.
Défaut: frustration extrême à la fin.
Sylvie Kaufhold maîtrise visiblement bien ce type d'écriture. Il n'est pas facile de faire que le lecteur s'attache aux personnages en si peu de pages. Pourtant on aime Gwen, cette petite fille rousse devenue une belle jeune femme et on la suit avec intérêt. Cependant, si on s'attache à elle c'est parce que l'auteur a pris le temps de nous parler d'elle et de nous la faire découvrir par petites touches au fil de l'histoire. Mais ceci se fait au détriment des autres protagonistes du récit, qui eux, format court oblige, sont laissés dans l'ombre. Quid de Lorenz ou de Till le jeune garçon ? Il en est de même pour cette troupe de voleurs qui se forme, comme à l'arrière plan sans qu'on sache pourquoi ni comment. C'est évidemment le prix à payer pour une histoire somme toute sophistiquée dans un format aussi réduit.
Néanmoins, le récit suit son cours et le lecteur est vraiment piégé. Le suspense étant toujours présent, les pages tournent toutes seules jusqu'à la fin. Fin, un peu trop abrupte à mon goût., mais une fois de plus cela est dû au format. Moi qui suis une abonnée aux longues sagas de fantasy vous comprendrez le contraste et ma frustration. Ici il faut plutôt voir ce récit comme un conte que l'on écoute au coin de la cheminée,
Voleurs de lumière est un très court roman qui donne une sensation de trop peu. Vous savez comme ces échantillons que vous goûtez et qui vous donnent envie de dévorer la boîte entière ...Je suis sûre qu'il y aurait matière à un roman beaucoup plus dense, mais en l'état c'est une petite gourmandise qui se laisse déguster avec plaisir.
2 commentaires:
Ta chronique donne envie et la couverture m'intrigue (par contre, elle ressemble beaucoup à celles des Foulards Rouges, je trouve)
la couverture a été choisie dans la même série d'illustrations que celles des foulards rouges en accord avec Cecile Duquenne qui est une amie. Merci pour cette chronique ! Sylvie Kaufhold
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