Le Livre des Terres BanniesTome 2
Editions LEHAParution mars 2023672 pages26 euros
☇ L'avis éclair de Phooka sur le tome 2 du livre des terres bannies ☇
J'ai pris une claque avec Malice, mais là je suis carrément sur le carreau avec Bravoure.
Une chevauchée étourdissante avec des personnages d'une incroyable justesse.
Un must de fantasy à lire absolument !!
❤❤❤❤
L'AVIS DE PHOOKA:
J'avais pris une énorme claque avec le tome1 Malice, mais que dire de Bravoure ? Un uppercut ? Un coup de massue ? Bah, je ne sais pas, je crois bien que je n'ai pas de terme assez fort pour qualifier mon état à la fermeture de ce second opus. Je suis restée sur le carreau, la tête pleine d'images et de possibilités, sous le choc et avec l'envie de me plonger immédiatement dans la suite. Pourtant je venais de passer 700 pages avec les héros, chevauchant d'un bout à l'autre des Terres Bannies, sans aucun répit ni temps de repos. Comme Corban et tous les autres, j'étais exténuée, à bout de souffle, meurtrie, blessée, mais ô combien exaltée par ce que je venais de lire. Du bonheur à l'état pur !
Mais revenons au début. Nous revoilà partis à la suite de Corban, Veradis, Cywen, Coralen, Nathair et tous les autres pour cette course poursuite à travers les Terres Bannies. Corban est l'élu du bien, l'avatar d'Elyon. Du moins c'est ce qu'on lui dit mais il n'y croit pas une seule seconde. Il n'est qu'un fils de forgeron et il est maintenant en fuite depuis la mort de son roi lors de l'attaque de Dun Carreg. Un petit groupe a pu s'échapper par la mer avec la princesse Edana dont la tête est mise à prix. Corban et sa mère en font partie, ainsi que plusieurs de ses amis. Mais malheureusement la soeur de Corban, Cywen a été tuée lors de l'assaut. Du moins, c'est ce qu'il pense. De son côté Nathair, grand vainqueur de cette guerre, continue à manigancer et à prendre le pouvoir avec l'aide de ses partisans. Nathair l'incarnation du mal, l'avatar d'Asroth ... qui pense être celui d'Elyon comme beaucoup de ceux qui le suivent.
Nathair c'est le plus horrible des personnages. Le plus horrible et le plus touchant. On le déteste et on le plaint tout à la fois. La scène finale où il apparait assis sur les marches en toile de fond est juste grandiose. Je n'avais jamais vu un tel héros auparavant. Un héros qui se fourvoie de bout en bout et qui entraîne avec lui ses meilleurs amis (Veradis, ô Veradis, quand tu vas réaliser ça va me briser le cœur aussi), qui agit de façon ignoble en pensant être sur le droit chemin. Au nom du bien, il fait le mal et en fait il EST le mal et ne le sait pas. C'est juste affreux !!
Et c'est Corban qui devra lui faire face quand le temps sera venu. Corban a ses partisans lui aussi, des amis qui le suivent, par choix ou pas, par nécessité parfois, par amitiés ou simplement parce qu'ils n'ont nulle part ailleurs où aller. Corban est l'archétype même du héros, non du HÉROS, en majuscules. Issu d'un milieu simple, il a appris à se battre, à combattre et à se faire respecter. Il est foncièrement gentil, attentif et prévenant. La crème de la crème. Et cerise sur le gâteau, il sait s'entourer de gens à sa hauteur.
Tout le roman se divise en chapitres du point de vue des uns ou des autres. De Corban, de Nathair, de Veradis, de Cywen etc ... Chacun chemine à sa façon, chacun dans sa direction, pour ses propres raisons. Parfois ils se croisent ou s'aperçoivent au loin. Tous ces destins qui s'entremêlent et se croisent tels les fils d'une broderie d'une complexité ahurissante, et crée un ensemble de motifs incroyables et fascinants. On les suit tous avec un plaisir et une impatience hors du commun. Et quand je dis tous, c'est vraiment tous. Vous savez parfois dans un roman choral, on a un personnage ou deux dont on n'a pas vraiment envie de lire le chapitre. Mais là, on est à un niveau supérieur. Ils sont tous passionnants. Ils sont tous attachants. Tous. Même les "méchants", ceux pour qui d'habitude vous n'éprouvez pas d'empathie. Même Alcyon a réussi à me toucher profondément. Alcyon ce géant qui sait servir Asroth et le fait en âme et conscience ... ou presque.
La conséquence de tout ça, ou plutôt les conséquences de tout ça c'est qu'il est impossible de reposer le roman, il est impossible de détester un personnage, il est impossible de ne pas avoir le cœur qui saigne si l'un des héros disparait (et il y en a beaucoup 😭😭 ). Comme tous les personnages ont leurs zones d'ombre et de lumière, on les aime tous. Méchants, gentils, peu importe. John Gwynne arrive à les rendre touchants, poignants et vous vous surprenez à aimer des tueurs. Même Evnis qui pourtant est la pire des ordures a ses propres raisons. Raisons qui ne justifient pas son comportement, mais qui permettent de l'expliquer... Et il en est ainsi de tous.
Et puis il y a Maquin, le bouclier de Kastell. Kastell tué de façon ignoble à la fin du premier tome. Je ne voulais pas y croire. Je pensais qu'il y avait erreur, qu'il allait revenir ... Et depuis Maquin n'a qu'une envie: la vengeance. Et encore une fois c'est horrible. Il est à un cheveu d'y arriver. Un cheveu ... mais évidemment tout va s'écrouler et son destin va être sans doute le plus terrible de tous.
Pour lui, pour Corban, pour Halion, Dath, Edana, Coralen, Cywen, Nathair, Veradis et tous les autres, il me faut la suite de toute urgence. Je n'ai jamais lu un roman avec autant de personnages, et dans lequel ces personnages avec leurs motivations et leur intérêt en sont la vraie force. Tous sans exception sont d'une force ahurissante. Ils sont fascinants, attachants, passionnants. C'est un tour de magie de la part de John Gwyne. Vraiment.
D'ailleurs ces personnage sont vraiment très nombreux et merci à l'appendice qui les liste en début du roman. Malgré les notes que j'avais prises, j'ai dû faire quelques allers-retours lors des premiers chapitres pour m'y retrouver. Mais ça n'a pas duré, j'ai été très vite prise dans ma lecture. Néanmoins, cette liste a été hautement utile.
J'espère que les éditions Leha ne vont pas tarder à publier le tome 3, Ruine et le tome 4, Colère. On sait pouvoir leur faire confiance, cette ME sort les suite toujours très rapidement, alors vivement !!
Que dire en conclusion ? Rien, vraiment rien de plus. Bravoure est un roman de fantasy d'une profondeur et d'une justesse impressionnante. Il vous crève le cœur et vous emmène dans une chevauchée étourdissante à travers les Terres Bannies. Foncez. Vraiment, foncez, vous ne le regretterez pas !
L'AVIS DE PHOOKA:
J'avais pris une énorme claque avec le tome1 Malice, mais que dire de Bravoure ? Un uppercut ? Un coup de massue ? Bah, je ne sais pas, je crois bien que je n'ai pas de terme assez fort pour qualifier mon état à la fermeture de ce second opus. Je suis restée sur le carreau, la tête pleine d'images et de possibilités, sous le choc et avec l'envie de me plonger immédiatement dans la suite. Pourtant je venais de passer 700 pages avec les héros, chevauchant d'un bout à l'autre des Terres Bannies, sans aucun répit ni temps de repos. Comme Corban et tous les autres, j'étais exténuée, à bout de souffle, meurtrie, blessée, mais ô combien exaltée par ce que je venais de lire. Du bonheur à l'état pur !
Mais revenons au début. Nous revoilà partis à la suite de Corban, Veradis, Cywen, Coralen, Nathair et tous les autres pour cette course poursuite à travers les Terres Bannies. Corban est l'élu du bien, l'avatar d'Elyon. Du moins c'est ce qu'on lui dit mais il n'y croit pas une seule seconde. Il n'est qu'un fils de forgeron et il est maintenant en fuite depuis la mort de son roi lors de l'attaque de Dun Carreg. Un petit groupe a pu s'échapper par la mer avec la princesse Edana dont la tête est mise à prix. Corban et sa mère en font partie, ainsi que plusieurs de ses amis. Mais malheureusement la soeur de Corban, Cywen a été tuée lors de l'assaut. Du moins, c'est ce qu'il pense. De son côté Nathair, grand vainqueur de cette guerre, continue à manigancer et à prendre le pouvoir avec l'aide de ses partisans. Nathair l'incarnation du mal, l'avatar d'Asroth ... qui pense être celui d'Elyon comme beaucoup de ceux qui le suivent.
Nathair c'est le plus horrible des personnages. Le plus horrible et le plus touchant. On le déteste et on le plaint tout à la fois. La scène finale où il apparait assis sur les marches en toile de fond est juste grandiose. Je n'avais jamais vu un tel héros auparavant. Un héros qui se fourvoie de bout en bout et qui entraîne avec lui ses meilleurs amis (Veradis, ô Veradis, quand tu vas réaliser ça va me briser le cœur aussi), qui agit de façon ignoble en pensant être sur le droit chemin. Au nom du bien, il fait le mal et en fait il EST le mal et ne le sait pas. C'est juste affreux !!
Et c'est Corban qui devra lui faire face quand le temps sera venu. Corban a ses partisans lui aussi, des amis qui le suivent, par choix ou pas, par nécessité parfois, par amitiés ou simplement parce qu'ils n'ont nulle part ailleurs où aller. Corban est l'archétype même du héros, non du HÉROS, en majuscules. Issu d'un milieu simple, il a appris à se battre, à combattre et à se faire respecter. Il est foncièrement gentil, attentif et prévenant. La crème de la crème. Et cerise sur le gâteau, il sait s'entourer de gens à sa hauteur.
Tout le roman se divise en chapitres du point de vue des uns ou des autres. De Corban, de Nathair, de Veradis, de Cywen etc ... Chacun chemine à sa façon, chacun dans sa direction, pour ses propres raisons. Parfois ils se croisent ou s'aperçoivent au loin. Tous ces destins qui s'entremêlent et se croisent tels les fils d'une broderie d'une complexité ahurissante, et crée un ensemble de motifs incroyables et fascinants. On les suit tous avec un plaisir et une impatience hors du commun. Et quand je dis tous, c'est vraiment tous. Vous savez parfois dans un roman choral, on a un personnage ou deux dont on n'a pas vraiment envie de lire le chapitre. Mais là, on est à un niveau supérieur. Ils sont tous passionnants. Ils sont tous attachants. Tous. Même les "méchants", ceux pour qui d'habitude vous n'éprouvez pas d'empathie. Même Alcyon a réussi à me toucher profondément. Alcyon ce géant qui sait servir Asroth et le fait en âme et conscience ... ou presque.
La conséquence de tout ça, ou plutôt les conséquences de tout ça c'est qu'il est impossible de reposer le roman, il est impossible de détester un personnage, il est impossible de ne pas avoir le cœur qui saigne si l'un des héros disparait (et il y en a beaucoup 😭😭 ). Comme tous les personnages ont leurs zones d'ombre et de lumière, on les aime tous. Méchants, gentils, peu importe. John Gwynne arrive à les rendre touchants, poignants et vous vous surprenez à aimer des tueurs. Même Evnis qui pourtant est la pire des ordures a ses propres raisons. Raisons qui ne justifient pas son comportement, mais qui permettent de l'expliquer... Et il en est ainsi de tous.
Et puis il y a Maquin, le bouclier de Kastell. Kastell tué de façon ignoble à la fin du premier tome. Je ne voulais pas y croire. Je pensais qu'il y avait erreur, qu'il allait revenir ... Et depuis Maquin n'a qu'une envie: la vengeance. Et encore une fois c'est horrible. Il est à un cheveu d'y arriver. Un cheveu ... mais évidemment tout va s'écrouler et son destin va être sans doute le plus terrible de tous.
Pour lui, pour Corban, pour Halion, Dath, Edana, Coralen, Cywen, Nathair, Veradis et tous les autres, il me faut la suite de toute urgence. Je n'ai jamais lu un roman avec autant de personnages, et dans lequel ces personnages avec leurs motivations et leur intérêt en sont la vraie force. Tous sans exception sont d'une force ahurissante. Ils sont fascinants, attachants, passionnants. C'est un tour de magie de la part de John Gwyne. Vraiment.
D'ailleurs ces personnage sont vraiment très nombreux et merci à l'appendice qui les liste en début du roman. Malgré les notes que j'avais prises, j'ai dû faire quelques allers-retours lors des premiers chapitres pour m'y retrouver. Mais ça n'a pas duré, j'ai été très vite prise dans ma lecture. Néanmoins, cette liste a été hautement utile.
J'espère que les éditions Leha ne vont pas tarder à publier le tome 3, Ruine et le tome 4, Colère. On sait pouvoir leur faire confiance, cette ME sort les suite toujours très rapidement, alors vivement !!
Que dire en conclusion ? Rien, vraiment rien de plus. Bravoure est un roman de fantasy d'une profondeur et d'une justesse impressionnante. Il vous crève le cœur et vous emmène dans une chevauchée étourdissante à travers les Terres Bannies. Foncez. Vraiment, foncez, vous ne le regretterez pas !
3 commentaires:
YEEEEEEEEEEEEEEEEES ! \o/
YEEEEEEEEES !! \o/
La suite est toujours aussi bien m'sieur l'ours ?
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