Éditions Milady
856 pages
12,90 euros
Chaque lumière dissimule un secret. Chaque secret porte en lui une révélation.
Gavin Guile se meurt. Il croyait encore avoir cinq ans de répit avant de succomber au sort de tous les Prismes. En vérité, il lui reste à peine une année… À travers le monde, la magie des couleurs devient incontrôlable et menace de destruction les sept satrapies. Les anciens dieux reviennent à la vie, levant une implacable armée de spirites. L’unique salut pourrait se trouver du côté du frère renégat de Gavin. Celui dont il a volé la liberté il y a seize ans…
L'avis de Dup :
J'avais lu et adoré le tome 1 de ce cycle du Porteur de lumière lors de sa sortie en grand format chez Bragelonne. Je poursuis donc l'aventure avec la version poche chez Milady quelques années après, cinq plus exactement. Malgré l'absence de résumé, je n'ai eu aucun mal à me replonger dans cet univers tant le système de magie proposé par Brent Weeks était resté gravé dans ma mémoire. L'exploitation du spectre de couleur allant de l'infrarouge à l'ultraviolet, avec ses flots de luxines colorés jaillissant des mains des créateurs et prenant des formes diverses et variées.
Bon, j'avoue que les intrigues politiques ont mis plus de temps à se remettre en place... Les luttes entre la Chromerie et les sept Satrapies, Gavin Guile, le Prisme, au milieu de cette toile qui tente de tout gérer, et surtout d'éviter la guerre fomentée par le Prince des couleurs. Mais c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Kip, le bâtard du Prisme, que Brent Weeks avait fait passer pour un vrai boulet lors du tome 1. Moi je l'aimais beaucoup quand même car c'était un boulet avec beaucoup d'humour. Et cerise sur le gâteau, ce nouveau volume sera essentiellement centré sur Kip.
Construit de la même façon, chaque chapitre concerne un personnage en particulier et apporte un éclairage différent de l'histoire et le tout donne une bonne dynamique au récit. Les personnages sont toujours aussi nombreux, on retrouve ainsi Karris, Poingt-de-Fer, Liv et bien d'autres encore, alors que de nouveaux entrent en scène ! Teia, Cruxer, Zymum... L'auteur les développe suffisamment pour que l'on s'attache ou qu'on les déteste, en tout cas pour qu'ils ne nous indiffèrent pas et que l'on passe rapidement d'un chapitre à l'autre. La bonne recette pour avaler plus de 800 pages rapidement.
Gavin perd en puissance, un mauvais sort s'acharnant visiblement pour contrer ses projets. Mais surtout, il continue à perdre ses couleurs même s'il arrive encore à le masquer aux autres. Kip quant à lui fait ses premières classes à la Chromerie où il va tout faire pour intégrer la prestigieuse Garde Noire. Un Kip qui s'avère de moins en moins boulet, de plus en plus opiniâtre et perspicace. Poussé en cela par un redoutable adversaire, son grand-père. Ainsi nous faisons la connaissance d'un sacré personnage : Le Luxeigneur Andross Guile.
Ce que j'ai beaucoup apprécié également dans ce second tome, c'est que l'auteur continue à développer son système de magie. Ainsi nous explorons d'autres couleurs du spectre comme le paryl, invisible habituellement sauf pour une petite poignée de créateurs comme Teia, l'amie de Kip. Mais aussi et surtout le Jeu des 9 Rois. Un jeu de stratégie pointu qui se joue avec des cartes dont certaines sont magiques. Il faut d'abord mémoriser quelques 700 cartes primordiales auxquelles s'ajoute une bonne centaine de cartes clés indispensables à connaître !
Bref vous l'avez compris, ce second tome m'a beaucoup plu. Il y a du rythme, de l'action, des batailles où se mêlent de la magie, des épées, des bombes, des pistolets et même des boulets de canon lancés par des bateaux pirates. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Brent Weeks est un auteur qui n'a pas beaucoup de mansuétude pour ces personnages, et vu la situation dans laquelle il les abandonne en cette fin d'opus, ce n'est pas prêt de s'améliorer il me semble !
La suite est déjà dans ma PAL, mais il faudra patienter un peu car ce coup-ci c'est 1050 pages qui m'attendent.
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