LE PROTOCOLE DE LA CRÈME ANGLAISE
Tome 1
Editions Le livre de poche
26/10/2016
544 pages
8.90 euros
Au nom de la reine, de l’Angleterre et de la parfaite théière.
Quand Prudence Alessandra Maccon Akeldama – surnommée Rue dans l’intimité – hérite d’un dirigeable, elle fait ce que ferait n’importe quelle jeune femme dans des circonstances similaires, elle le baptise : La Coccinelle à la crème. Et elle s’envole pour l’Inde. Là-bas, elle tombe au beau milieu d’un complot mené par des dissidents locaux, du kidnapping d’une femme de brigadier et d’une famille de loups-garous écossais qu’elle ne connaît, hélas, que trop bien. Devant tous ces dangers, Rue devra s’en remettre à sa bonne éducation et, bien sûr, à ses aptitudes surnaturelles pour s’en sortir...
"La coccinelle à la crème". Joli nom, n'est ce pas? Pour une pâtisserie, une décoration ou un nouveau tissu. Oui, mais pour un dirigeable ? Bon un dirigeable peint aux couleurs de la coccinelle, le comble de la discrétion bien sûr.
Évidemment quand on sait que la propriétaire du dirigeable n'est autre que Prudence Alessandra Maccon Akeldama, fille de Lord et Lady Maccon et élevée par Lord Akeldama, les pièces du puzzle s'ajustent. Prudence, Rue dans la vie de tous les jours, c'est la petite fille que l'on avait découvert dans le dernier opus du Protectorat de l'ombrelle. Et si vous ne connaissez pas cette série, jetez un œil en bas de cette chronique et surtout jetez-vous sur les livres.
Bref!
Si vous vous souvenez, Rue a une aptitude surnaturelle assez peu ordinaire. Si peu ordinaire d'ailleurs qu'elle en est l'unique détentrice. Rue est un peu à l'image de sa sans âme de mère que pourtant elle dénigre bien souvent et avec qui elle a des rapports assez lointains, et conflictuels. C'est d'ailleurs assez drôle de voir Lady Maccon à travers les yeux de Rue car l'image qu'elle en a est bien loin de celle que nous, lecteurs, en avons. La seule chose dont Rue est sûre c'est que si elle arrive à convaincre sa mère de la laisser partir à l'aventure en Inde avec son dirigeable (la coccinelle à la crème donc, essayez de suivre!) alors tout ira bien. Car quand Lady Maccon a décidé quelque chose, son loup de garou de père n'a pas d'autre choix que de s'y plier, même si elle doit y mettre les grands moyens ....
Lord Akeldama, toujours vampire de son état, a des soucis avec la qualité du thé en provenance d'Inde et il décide d'envoyer Rue enquêter. Rue ne part pas seule bien sûr. Elle est accompagnée de l'équipage du dirigeable, de Prim sa meilleure amie, Lady de son état, fille de Lady Tunstell, chargée des bonnes relations et des chapeaux à l'intérieur du dirigeable. S'y ajoutent Percy, l'érudit et accessoirement frère de Prim même s'il préférerait l'oublier et Quesnel, ingénieur de son état et fils de Madame Lefoux.
Beaucoup de noms qui raviront ceux qui ont lu le protectorat de l'ombrelle, n'est-ce pas?
Et tout ce joli monde part à l'aventure dans ce pays lointain et exotique qu'est l'Inde, protectorat britannique et bénéficiant ainsi de la technologie anglaise. Évidemment les choses ne vont pas se passer simplement, évidemment il va y avoir de grosses surprises et des situations inattendues voire pire ...inappropriées !
Rue devra y faire face avec ses propres moyens et la demoiselle n'est jamais à court de ressources. Heureusement tout de même que Prim est là pour s'assurer qu'elle porte le bon chapeau quelque soient les circonstances, que Percy traîne sa bibliothèque avec lui pour l'aider à faire face au danger et que Quesnel et bien ...Quesnel est français donc il joue les séducteurs. Ingénieur certes, brillant aussi, mais séducteur surtout.
Bien sûr, tout est stéréotypé, exagéré, extravagant, théâtral voire démesuré dans cette aventure, mais c'est exactement ce que l'on attend de Gail Carriger non? Si Prim ne s'évanouissait pas parce qu'elle a oublié de retirer son chapeau de soleil, si Percy ne crisait pas parce qu'il a perdu son livre ou si Rue ne se demandait pas si elle a bien fait de mettre une robe de promenade alors que finalement elle ne va pas marcher mais monter dans une calèche, le récit n'aurait pas ce petit goût acidulé si caractéristique.
Alors je ne vous en dirais pas plus sur ce petit bonbon, je préfère vous laisser le découvrir vous même. Car il y a d'autres personnages très intéressants dont je n'ai pas parlé, d'autres circonstances, d'autres lieux. faites-vous plaisir, laissez vous emporter par la coccinelle à la crème pour un voyage de pure détente. Si vous avez aimé le protectorat vous vous en réjouirez sans aucun doute et si vous ne l'avez pas lu, vous n'aurez qu'une envie: découvrir cette série et je vous envie.
Le protectorat de l'ombrelle sur Bookenstock:
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8 commentaires:
Il est dans ma PAL mais ne va pas y rester longtemps... Tu les donnes l'eau à la bouche avec ta chronIue et j'ai tres envie de retrouver cet univers haut en couleurs 😉
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii j'ai craqué !!!! je ne pouvais pas rater ça ;) et je suis désespérée des SP en cours lol car je ne vais pas pouvoir le lire de suite même si ses SP sont aussi de supers lectures en perspective :p
Intéressant je ne savais pas qu'il arrivait déjà en VF. Il sort directement en poche ?
oui directement en poche.
J'espère qu'il te plaira !
un tout piti rikiki luvre de poche! ;)
AH ! J'ai tellement hâte de me plonger dedans. Comme tu le sais, j'ai adoré la série avec Alexia, moins "Le pensionnat de Mlle Géraldine" (que je n'ai pas encore continuée). Mais j'attendais la série avec Rue et avec impatience (le sentiment, pas une personne)
mdr
Moi aussi j'ai adoré la série "Alexia" et moins celle du pensionnat dont je n'ai lu que les deux premiers tomes.
La série "Rue" est un peu entre les deux, dans le sens où elle est très "exagérée" mais avec une héroïne vraiment passionnante.
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