Editions Bragelonne
10 euros
pages
Présentation de l'éditeur:
L'avis de Phooka:
Trois tomes en un seul volume: Coeur de Phénix, Le Fiel et Le roi des cendres réunis. Voilà une bonne manière de découvrir cette trilogie de Mathieu Gaborit.
Une trilogie pleine d'inventivité et d'imagination, pleine de personnages aussi. Si Januel, n'est pas le héros qu'on attend, trop superficiel et souvent agaçant. les personnages secondaires arrivent eux, à bien tirer leur épingle du jeu. Tel Tshan, l'archer noir dont le destin est digne des plus grands.
Mais les vrais héros de cette trilogie, ce sont bien sûr les Féals. Et là, c'est le côté grandiose de cette série qui permet au lecteur de côtoyer des Phénix, Caladres , Griffons , Licorne ou autres Tarasques. Un vrai plaisir, d'autant plus que la symbiose de ces créatures avec les humains donne toujours des résultats étonnants. L’imagination de Gaborit excelle pour faire vivre ces créatures dans notre esprit et pour nous donner l'envie irrépressible de les côtoyer nous aussi. Mais là, où il devient un maître c'est quand nous entrons dans le royaume des morts, La Charogne dont le concept est vraiment éblouissant. Les morts vivent dans ce royaume, bannis et séparés du M'Onde (celui des vivants), leur mode de fonctionnement fait que bien qu'ils soient les "méchants" de l'histoire, on comprend leur but et leurs raisons et on ne peut s'empêcher de les prendre en pitié, à défaut de les aimer.
La construction du roman par petits chapitres courts aide à rendre le récit très "nerveux" et rapide. il devient alors difficile de s'arrêter en court de lecture. Pourtant dans notre cas, nous faisions une lecture commune et il fallait s'arrêter , parfois il était impossible de ne pas tricher un peu et de lire le chapitre suivant .. :)
Ce qui est étonnant avec Mathieu Gaborit c'est aussi sa façon de vous plonger immédiatement dans le récit. pas de préambules de 10 chapitres avec moult descriptions. Le lecteur se retrouve plongé directement au cœur de l'action. Et si parfois cela peut paraître perturbant, cette façon d'écrire contribue au rythme du récit qui ainsi, ne comporte quasiment aucun temps mort. On découvre donc le passé des héros par petites touches au fur et à mesure de l'histoire et on s'attache aux protagonistes petit à petit. Le revers de la médaille c'est que parfois ce procédé fait que l'attachement vis à vis d'un héros ne se produit pas, comme c'est le cas pour Januel qui semble être LE héros, mais qu'on n'arrive pas à cerner et dont le comportement peut agacer, voire même énerver franchement. On ne comprend pas toujours son "mode de fonctionnement", mais heureusement les personnages secondaires (et qui ne sont d'ailleurs pas si secondaires que ça) permettent très vite d'oublier cet aspect du roman.
Mathieu Gaborit a vraiment un don pour créer des personnages et des situations, un don pour stimuler l'imagination du lecteur qui doit visualiser ce que l'imagination de l'auteur produit et franchement c'est énorme. Un don aussi pour laisser certains passages flous (et je viens de lire dans son ITV qu'il le fait exprès le bougre! :)). Mais parfois, il faut le reconnaître certaines ellipses peuvent laisser le lecteur un peu perdu. On sent que tout est dans la tête de l'auteur et qu'il aurait pu en dire tellement plus. Il en est de même avec certains des personnages que l'on voudrait connaître plus ou qui semble avoir été sous-exploités (je pense là à Farel ou Falken). Bon évidemment si tout ce que j'aurais voulu avoir , était dans ces chroniques, on n'aurait plus 3 tomes, mais 8 ...
La construction du roman par petits chapitres courts aide à rendre le récit très "nerveux" et rapide. il devient alors difficile de s'arrêter en court de lecture. Pourtant dans notre cas, nous faisions une lecture commune et il fallait s'arrêter , parfois il était impossible de ne pas tricher un peu et de lire le chapitre suivant .. :)
Ce qui est étonnant avec Mathieu Gaborit c'est aussi sa façon de vous plonger immédiatement dans le récit. pas de préambules de 10 chapitres avec moult descriptions. Le lecteur se retrouve plongé directement au cœur de l'action. Et si parfois cela peut paraître perturbant, cette façon d'écrire contribue au rythme du récit qui ainsi, ne comporte quasiment aucun temps mort. On découvre donc le passé des héros par petites touches au fur et à mesure de l'histoire et on s'attache aux protagonistes petit à petit. Le revers de la médaille c'est que parfois ce procédé fait que l'attachement vis à vis d'un héros ne se produit pas, comme c'est le cas pour Januel qui semble être LE héros, mais qu'on n'arrive pas à cerner et dont le comportement peut agacer, voire même énerver franchement. On ne comprend pas toujours son "mode de fonctionnement", mais heureusement les personnages secondaires (et qui ne sont d'ailleurs pas si secondaires que ça) permettent très vite d'oublier cet aspect du roman.
Mathieu Gaborit a vraiment un don pour créer des personnages et des situations, un don pour stimuler l'imagination du lecteur qui doit visualiser ce que l'imagination de l'auteur produit et franchement c'est énorme. Un don aussi pour laisser certains passages flous (et je viens de lire dans son ITV qu'il le fait exprès le bougre! :)). Mais parfois, il faut le reconnaître certaines ellipses peuvent laisser le lecteur un peu perdu. On sent que tout est dans la tête de l'auteur et qu'il aurait pu en dire tellement plus. Il en est de même avec certains des personnages que l'on voudrait connaître plus ou qui semble avoir été sous-exploités (je pense là à Farel ou Falken). Bon évidemment si tout ce que j'aurais voulu avoir , était dans ces chroniques, on n'aurait plus 3 tomes, mais 8 ...
Malgré quelques petits défauts, vite oubliés car sans importance à mes yeux, Les chroniques des Féals est une trilogie qui mérite d'être lue. Si ce n'est pas le coup de cœur espéré, il reste un roman bien ficelé et surtout très original et inventif. Il ne manque pas grand chose pour que ce soit une très grande saga et c'est sans doute ce qu'on peut lui reprocher le plus, car on sent qu'on n'en était pas loin, il s'en suffisait d'un cheveu ! En tout cas, une lecture très agréable et plaisante.
Cette lecture a été faite en commun avec tout un tas de filles sympas (si,si! :)), certaines ont déjà chroniqué les tomes individuellement et vous pouvez les lire ici:
Pour le tome 1:
Pour le tome 2
Pour le tome 3:
Et l'intégrale:
Roz.
7 commentaires:
Même si je vous ai lachement abandonné pour le tome 3, j'avoue que j'ai passé un très bon moment en compagnie de toutes ces lectrices !
Januel, je crois que c'est la pire tête à claque que j'ai découvert dans un bouquin :D Heureusement qu'à coté il y a des personnages qui en valent le coup ! Et heureusement qu'il y a les Feals :)
Ta chronique résume très bien tout ce qu'on peut ressentir à la lecture des trois tomes. Tu as raison, ce sont véritablement les Féals les héros de cette histoire ! Et tout comme toi, ce que je reproche le plus à l'auteur, c'est qu'il y a tous les ingrédients pour une grande saga mais qu'il ne les exploite pas tous et nous laisse un peu sur notre faim (et tout ça volontairement!) Du coup de mon côté je sors un peu déçue de la lecture car j'ai vraiment senti un potentiel énorme !
Ah oui, tu étais bien entourée ! Je crois que je les lirai à mon tour, un jour : d'ailleurs, tout acheter d'un coup plutôt que trois volumes, je dis oui !
C'est bien dit: un grand potentiel malheureusement pas assez exploité.
J'ai préféré les crépusculaires lus il y a quelques années
J'ai la même édition que toi, il faudra donc que je m'y atèle (^-^)
Inventivité +++, je suis bien d'accord !
J'approuve également pour les personnages, Januel m'insupporte mais tu le sais déjà alors que j'aurai tant aimé que Scende et Tshan soient davantage développés. Par contre, concernant les Féals, là aussi je reste sur ma faim car j'aurai aimé en voir plus souvent et en apprendre plus également.
Bon, ce n'est sans doute pas pour moi vu ma récente expérience et le fait que je ne suis pas très très fantasy "classique" (que ce soit dans le récit, l'univers ou autre) :)
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