LA TRILOGIE DAEVABAD
L'avis express de Dup sur La cité de laiton
L'AVIS DE DUP
La sortie du tome 2 de la trilogie Daevabad faisant beaucoup de bruit autour de moi, j'ai voulu me pencher sur le tome 1 qui m'était passé largement au-dessus de la tête. Le pourquoi reste un mystère, car ce dernier avait tout pour m'attirer l'œil. Une couv superbe, un pitch alléchant et un nombre conséquent de pages 😁. Et oui, chassez le naturel, il revient au galop.
Quel plaisir de lecture ! Autant le dire tout de suite, c'est un méga coup de cœur. Et pourtant ce n'était pas gagné au départ car j'ai pataugé un peu au milieu de l'afflux d'informations à emmagasiner. Mais la récompense était à la clé et je n'ai pu que savourer ma lecture. Ce roman m'a rendu encore plus asociale que je ne le suis, grapillant les moindres instants disponibles pour me ruer dedans. J'adore !
Nahri est ce qu'on pourrait décrire comme débrouillarde. Pour survivre dans les rues du Caire, elle s'est spécialisée dans le vol mais aussi les arnaques. Elle exploite les gens crédules, les superstitieux, elle "soigne" les gens. Car Nahri a quelques secrets qu'elle se garde bien de révéler, elle n'est pas comme les autres, même si elle ne sait pas pourquoi.
Elle sent la maladie chez les autres, elle arrive à localiser, comprendre et soulager le mal qui les afflige. Avec un soupçon de décorum autour, ça aide beaucoup. Avec beaucoup de décorum elle exorcise aussi. Et pour ce dernier exercice, son second don l'aide beaucoup. Nahri comprend et parle toutes les langues, tous les dialectes instantanément. Mieux, elle parle également une langue que personne ne connait.
Mais lors d'un de ses simulacres autour d'une jeune fille qui serait possédée par un démon, son monde bascule. La jeune fille était réellement possédé par un efrit (elle l'apprendra plus tard), et ses paroles prononcées dans sa langue... privée dirons nous, appelle bel et bien à elle un djinn. Il va devoir la sauver de l'attaque de l'efrit et de l'armée de goules ameutée par ce dernier du cimetière tout proche.
Dara, le djinn invoqué, décide alors d'emmener Nahri à Daevabad, la cité de laiton, où vivent les djinns, car elle serait une descendante de la caste des guérisseurs, les djinns Nahid. Commence un long périple, en tapis volant, à cheval, en dromadaire, le tout plein de dangers et de surprises pour Nahri et le lecteur.
Si les premiers chapitres résumés ci-dessus ne concernent que Nahri, très vite vient s'intercaler des chapitres concernant Ali, ou plus exactement le Prince Alizayd, deuxième fils du roi Gassam de Daevabad. Élevé depuis l'âge de 5 ans pour devenir le bras armé de son frère aîné qui succèdera sur le trône.
Le piège est bien là et la lecture s'emballe. Pourtant le personnage d'Ali n'est pas des plus passionnant au début. Il est rigide, naïf et ô combien manipulable. Mais les chapitres le concernant nous permettent de mieux appréhender cet univers des mille et une nuits plein de magie, dans lequel nous plonge SA Chakraborty. L'évolution d'Ali au fil des pages est vraiment intéressante. Quant à Nahri et Dara, ces personnages sont justes géniaux, alors que l'autrice réussira à garder une part de mystère sur eux jusqu'au bout !
N'hésitez surtout pas à plonger dans ce monde fabuleux des djinns, les différentes castes, leurs vies, leurs devoirs, leurs croyances. Ce roman foisonne de références aux Contes et Légendes de nombreux pays, allant du Maroc jusqu'en Perse, en englobant bien évidemment toute l'Arabie. Le vocabulaire est adapté et c'est le dépaysement assuré. Le cocktail intrigues, complots, malédictions, bastons, amitié, amour est là pour rendre cette lecture complètement addictive. Et je soupçonne SA Chakraborty de ne pas nous avoir délivré encore l'ampleur de son univers et des implications des différentes factions !
Vraiment j'ai adoré !
1 commentaire:
Je pense que c'est tout à fait ça, cette série mérite vraiment qu'on la lise :)
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