Editions Scrinéo
06/10/2016
316 pages
20 euros
La Goranie était jadis une terre de conquérants, elle n’est plus aujourd’hui qu’un pays occupé, avec à sa tête un roi fantoche. Dix ans déjà que les Traceurs, peuple guerrier descendu des montagnes pour « pacifier » le pays, règnent en maîtres sur le royaume. Discipline, terreur, corruption, tout semble fonctionner sans le moindre accroc jusqu’au jour où tout bascule. Une noce qui tourne au drame, un massacre tenu secret… et un homme qui se dit revenu d’entre les morts, pour lever le peuple contre l’occupant. On l’appelle le Fantôme, et pour animer la lame de fond qui renversera le régime, il a besoin de combattants – des mercenaires de haut niveau, capables d’encadrer, de former, et d’affronter les terribles guerriers de la Trace.
C’est ainsi qu’entrent en scène trois personnages venus des quatre coins du monde (et surtout des autres séries de Gabriel Katz) : une maîtresse de guerre, un gladiateur de haute volée et… un beau gosse qui ne sait pas très bien comment il s’est fait entraîner là-dedans.
L'avis de Phooka:
Olen, Kaelyn, Desmeon ... Bien sûr ces noms vous disent quelque chose si vous avez déjà lu du "Katz". Mais si vous n'en avez jamais lu alors vous allez les découvrir et les aimer.
Olen, le beau gosse, beau parleur, toujours dragueur. Desmeon, le danseur. Oh il ne pratique pas la danse de salon, non lui c'est plutôt la danse du sabre, un combattant hors pair. Quant à Kaelin, c'est la maîtresse de guerre et surtout ne confondez pas avec maîtresse d'armes car rien ne garantit qu'elle vous laisse sortir vivant de cette confusion.
Trois héros -et non des moindres- réunis dans ce spin-off. Oui mais pourquoi ? Comment ?
C'est simple, enfin presque.
La Goranie était un royaume puissant jusqu'au jour où il a été envahi par les guerriers des montagnes, les Traceurs. Féroces, implacables, ces guerriers font régner la terreur sur le peuple de Goranie depuis dix ans. Le gouverneur de Goranie, Ag Slegeth, un Traceur donc, a alors l'idée de remettre en pratique une coutume goranne: la procession. Coutume qui veut que lors d'un mariage dans un village, quelques nobles se déplacent pour bénir les mariés et leur donner des offrandes. Une action pleine de symboles. Avec cette procession, le gouverneur espère se gagner les faveurs du peuple. Parce que tout Traceur qu'il soit, il commence à bien aimer la douceur de vivre de la Goranie, bien loin de la rudesse à toute épreuve du peuple des montagnes. Pour représenter le pouvoir, Ag Slegeth, envoie son fils Inoran en tant qu'ambassadeur et quel ambassadeur ... Tout le village est massacré, aucun survivant.
Quelques années plus tard apparaît la légende d'un fantôme. Un homme qui sort de l'ombre pour venger le peuple de Goranie. Pour l'aider dans son oeuvre il a besoin de mercenaires. Il est prêt à les payer très cher. Vous voyez où je veux en venir ? C'est là qu'entrent en scène nos trois compères. Enfin compères, façon de parler puisqu'à la base ils ne se connaissent absolument pas. Ils ont tous les trois suivis des chemins très différents.
Mais finalement peu importe leur chemin, c'est le présent qui est important. C'est en cela -aussi- que Gabriel Katz est brillant car ceux qui, comme moi, n'ont pas lu tous ses romans ne se sentent pas exclus. Peu importe que vous ne connaissiez pas Kaelyn ou Desmeon ou Olen, parce que vous allez les découvrir et ceci au moment où se passe le récit.
Kaelin est mystérieuse, belle, peu causante et d'une redoutable efficacité.
Desmeon, lui est vantard, incroyablement doué avec les armes et a le cœur brisé sous sa carapace d'ironie.
Olen ? C'est le plus mystérieux des trois. Je ne connais pas son passé, il semble avoir rayé toute une partie de sa vie de sa mémoire. Il est beau gosse et charmeur, doué pour se faire aimer (des femmes surtout). Difficile de savoir quel est son parcours (c'est malin hein, maintenant je vais me ruer sur le reste de la biblio de Gabriel Katz , impossible d'y échapper)
Bref, ces trois là ne semblent pas vraiment fait pour s'entendre, mais ils cohabitent. Et ils suivent les règles du fantôme, même si celles-ci semblent parfois étranges voire faussées. Le fantôme veut-il libérer le peuple ou exercer une vengeance personnelle ?
On croise aussi d'autres personnages qui s'annoncent fascinants. Que ce soit la princesse de Goranie Miljena, au caractère bien trempé et qui fait tout pour contrecarrer son veule de père. Ou Eden Vekh un Traceur "pas comme les autres", chef militaire visiblement plus humain que ses confrères. Ou encore Borya le colosse, un militaire redoutable et effrayant qu'il faut mieux ne pas croiser.
Ce premier tome foisonne de personnages vraiment passionnants dont on devine l'énorme potentiel. Leur évolution et surtout celle de leurs relations sera forcément un challenge incroyablement fascinant, car clairement leur destin n'est pas un long fleuve tranquille.
Le tout est servi par l'écriture toujours fluide et légère de Gabriel Katz. Son imagination foisonne et déborde sur les pages pour le plus grand plaisir des lecteurs. Même si ces mêmes lecteurs ont très certainement, comme moi, envie de lui tordre le cou pour les deux énormes cliffhanger de fin. C'est limite insoutenable, vraiment. Mais ça prouve en tout cas une chose, si cela était encore nécessaire: on se laisse piéger par le récit et on s'attache aux protagonistes. qu'ils soient "bons ou mauvais", leur destin et leurs actes nous importent énormément.
Ce premier tome se dévore à toute allure, il me tarde déjà d'en lire la suite. Je vais me consoler en rattrapant mon retard en lecture de l'oeuvre "katzienne". Je me régale à l'avance d'y retrouver certains des personnages de ce récit. Cette chronique serait incomplète si je ne mentionnais pas la superbe couverture d'Aurélien Police, mystérieuse à souhait. Coup de cœur évidemment !
Quelques années plus tard apparaît la légende d'un fantôme. Un homme qui sort de l'ombre pour venger le peuple de Goranie. Pour l'aider dans son oeuvre il a besoin de mercenaires. Il est prêt à les payer très cher. Vous voyez où je veux en venir ? C'est là qu'entrent en scène nos trois compères. Enfin compères, façon de parler puisqu'à la base ils ne se connaissent absolument pas. Ils ont tous les trois suivis des chemins très différents.
Mais finalement peu importe leur chemin, c'est le présent qui est important. C'est en cela -aussi- que Gabriel Katz est brillant car ceux qui, comme moi, n'ont pas lu tous ses romans ne se sentent pas exclus. Peu importe que vous ne connaissiez pas Kaelyn ou Desmeon ou Olen, parce que vous allez les découvrir et ceci au moment où se passe le récit.
Kaelin est mystérieuse, belle, peu causante et d'une redoutable efficacité.
Desmeon, lui est vantard, incroyablement doué avec les armes et a le cœur brisé sous sa carapace d'ironie.
Olen ? C'est le plus mystérieux des trois. Je ne connais pas son passé, il semble avoir rayé toute une partie de sa vie de sa mémoire. Il est beau gosse et charmeur, doué pour se faire aimer (des femmes surtout). Difficile de savoir quel est son parcours (c'est malin hein, maintenant je vais me ruer sur le reste de la biblio de Gabriel Katz , impossible d'y échapper)
Bref, ces trois là ne semblent pas vraiment fait pour s'entendre, mais ils cohabitent. Et ils suivent les règles du fantôme, même si celles-ci semblent parfois étranges voire faussées. Le fantôme veut-il libérer le peuple ou exercer une vengeance personnelle ?
On croise aussi d'autres personnages qui s'annoncent fascinants. Que ce soit la princesse de Goranie Miljena, au caractère bien trempé et qui fait tout pour contrecarrer son veule de père. Ou Eden Vekh un Traceur "pas comme les autres", chef militaire visiblement plus humain que ses confrères. Ou encore Borya le colosse, un militaire redoutable et effrayant qu'il faut mieux ne pas croiser.
Ce premier tome foisonne de personnages vraiment passionnants dont on devine l'énorme potentiel. Leur évolution et surtout celle de leurs relations sera forcément un challenge incroyablement fascinant, car clairement leur destin n'est pas un long fleuve tranquille.
Le tout est servi par l'écriture toujours fluide et légère de Gabriel Katz. Son imagination foisonne et déborde sur les pages pour le plus grand plaisir des lecteurs. Même si ces mêmes lecteurs ont très certainement, comme moi, envie de lui tordre le cou pour les deux énormes cliffhanger de fin. C'est limite insoutenable, vraiment. Mais ça prouve en tout cas une chose, si cela était encore nécessaire: on se laisse piéger par le récit et on s'attache aux protagonistes. qu'ils soient "bons ou mauvais", leur destin et leurs actes nous importent énormément.
Ce premier tome se dévore à toute allure, il me tarde déjà d'en lire la suite. Je vais me consoler en rattrapant mon retard en lecture de l'oeuvre "katzienne". Je me régale à l'avance d'y retrouver certains des personnages de ce récit. Cette chronique serait incomplète si je ne mentionnais pas la superbe couverture d'Aurélien Police, mystérieuse à souhait. Coup de cœur évidemment !
6 commentaires:
Je l'avais dit qu'il ne fallait pas que je lise la chro...
Je vous détesteeeeeee lol :p
Vivement que je le lise...J'ai lu avant la maitresse de guerre. Je vais m'y attaquer la semaine pro.
Nous sommes des sadiques sur Bookenstock, tu le sais! Pauvre père Noël qui va avoir un lumbago avec la hotte pleine de livres ...
Tu vas te régaler !
UUUUUUUuuuuh!! Ce livre m'a tout l'air du genre je-ne-m'arrête-plus-de-lire-mais-c'est-pas-grave-de-toute-façon-c'est-novembre-et-il-fait-pas-beau...
Exactement ! ET te connaissant tu le finis dans la journée!
Enregistrer un commentaire