samedi 22 octobre 2022

L'IMAGINAIRE et [FANTASY À LA CARTE]

 

Les réponses de 







Comment vous présenteriez-vous en quelques mots ?

Très simplement, je m’appelle Jessica et j’adore lire. Rien de bien surprenant. En 2014, j’ai eu envie de créer un blog pour mettre en valeur la fantasy, un genre littéraire que j’ai découvert sur le tard mais dont je suis tombée éperdument amoureuse. Alors j’ai eu envie d’en parler, de partager mes lectures et de faire découvrir les acteurs de ces mondes imaginaires. Pour moi, il ne s’agissait pas seulement de donner simplement mes avis sur les bouquins mais également de parler des auteurs, des éditeurs, des artistes, des évènements autour de l’imaginaire.

L’adresse de mon blog

Fantasy à la Carte : http://fantasyalacarte.blogspot.com/

Quand et comment avez-vous découvert l’imaginaire ?

Ce fut le fruit du hasard d’une belle rencontre. C’était à l’université par le biais d’une camarade qui lisait énormément de science-fiction et de fantasy. En l’accompagnant régulièrement à la Fnac, tandis qu’elle regardait les romans imaginaire, de mon côté, je me focalisais sur les polars (et oui c’est le même rayon) jusqu’à ce que mes yeux tombent un jour sur le premier tome de L’Assassin Royal de Robin Hobb. Le pitch m’a emballée de suite, et ça été le coup de foudre. Après avoir dévoré tout le premier cycle, j’ai cherché d’autres romans du même genre à lire, d’abord anglo-saxons puis français. Et voilà, la magie a pris et depuis je ne me suis plus arrêtée d’en lire.

Sous quelle forme ?

Romans et films ou téléfilms d’ailleurs.

Qu’est-ce que l’imaginaire apporte à votre vie ?

Des petites doses de bonheur de découvrir des auteurs inconnus passionnants et de me plonger dans des romans incroyables qui me font même oublier le temps qui passe.

Quels sont vos auteurs ou livres préférés ?

C’est une question impossible ! Robin Hobb avec sa saga L’Assassin Royal. Clément Bouhelier et son cycle Olangar, Le Secret de Ji de Pierre Grimbert, Les Sentiers des Astres de Stefan Platteau, Haut-Royaume de Pierre Pevel et Les Sœurs Carmines de Ariel Holzl.

Êtes-vous polyvalent dans l’imaginaire ou plus attiré par certains sous-genres plus que d’autres ?

Je ne vais pas vous étonner, mon genre de prédilection reste la fantasy. Le merveilleux me fascine, les mythologies aussi et je trouve absolument génial de pouvoir découvrir des mythes de tous les continents à travers des textes incroyables. J’aime beaucoup aussi le fantastique ou l’urban fantasy pour l’ambiance et le glamour de certains récits. Ces romans se dévorent et franchement, ce sont des lectures qui font du bien. Je suis moins attirée par la science-fiction, je dois avouer que l’exploration spatiale ou l’intelligence artificielle sont des thématiques qui n’ont pas ma préférence. Toutefois, j’avoue que j’ai lu dernièrement des textes de science-fiction à l’occasion de partenariats que j’ai particulièrement aimé comme Symphonie Atomique de Etienne Cunge. Parfois, les romans envoient tellement du lourd que l’on en reste juste sans voix.

Si quelqu’un qui veut découvrir l’imaginaire vous demande conseil. Avec quels romans /supports lui conseilleriez-vous de commencer ?

Si la personne est intéressée pour découvrir la fantasy, je lui dirais de lire L’Assassin Royal de Robin Hobb. En revanche, si elle a des idées reçues sur le genre, je lui proposerai de lire plutôt Olangar car la fantasy écologique et sociale de Clément Bouhelier saura plaire à de nombreux lecteurs.

Comment choisissez-vous vos lectures ?

J’avoue que je craque beaucoup sur les couvertures. En fonction de l’histoire, si y a du mystère, du merveilleux, de l’humour, banco j’achète. Ensuite, j’avoue que les avis de certains blogueurs peuvent également me donner envie surtout si plusieurs avis convergent dans le même sens. Enfin, je suis certains éditeurs « imaginaire » et je repère aussi beaucoup les nouveautés à paraître chez eux.

L’Imaginaire, on le lit, on en parle. Des idées pour en faire plus ?

Alors là. Personnellement, j’essaye de relayer un maximum toutes les informations portant sur les auteurs, les éditeurs, les salons, les dédicaces, les événements afin de leur donner un maximum de visibilité. Mais que faire de plus à notre niveau, je ne sais pas car comment toucher un maximum de personnes, si ce n’est que de passer par la télévision ou la radio. Il faudrait que les émissions littéraires ou culturelles mettent plus les auteurs du genre à l’honneur et pas que ceux qui ont déjà une notoriété. Mais cela n’est pas de notre fait. Après il y a un engouement pour Instagram ou Tik Tok. Sauf que là je suis larguée.

Une anecdote en rapport avec l’imaginaire ?

Oui, mon premier salon imaginaire. C’était le salon fantastique à Paris et j’avoue, j’ai été enchantée et agréablement surprise par autant de bienveillance et de sympathie des exposants. Ne rigolez pas mais aller dans un lieu et voir des sourires sur tous les visages, ça fait un bien fou. Et quel plaisir que de rencontrer des auteurs, des artisans, des artistes ou des blogueurs qui partagent cette passion pour l’imaginaire.



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