jeudi 19 janvier 2023

LA CONSTANCE DU PRÉDATEUR de Maxime Chattam [Audio]

 

LA CONSTANCE DU PRÉDATEUR

de Maxime Chattam
Lu par Sylvain Agaësse


Audiolib
13 h 24





L'avis express de Dup sur La constance du prédateur de Maxime Chattam

Un thriller psychologique pur et dur.
Du vrai Chattam
Bonheur !

L'AVIS DE DUP


Lire ou écouter un Chattam n'était plus une priorité pour moi depuis que j'avais été déçue par Que ta volonté soit faite, et surtout depuis l'abandon du Coma des mortels. Je ne retrouvais plus le grand Maxime Chattam de "La trilogie du mal" qui m'avait tant plu. 

Cependant, je me suis laissée tenter par cet audio proposé sur Netgalley, en lisant le pitch. Une profiler, un ADN d'un tueur en série qui traverse le temps : 1920, 2010 puis récemment. En farfouillant sur Livraddict, j'ai vu que c'était le 4ème d'une série sur Ludivine Vancker, lieutenante à la SR de Paris (le Service de Renseignements de la gendarmerie), et pire, que j'avais lu le premier, La conjuration primitive. Visiblement, j'avais aimé, mais je ne m'en souviens plus du tout. En même temps, lu en 2013 hein !

Et bien, je vous rassure, on peut très bien lire ce roman, La constance du prédateur, comme un one-shot, et l'apprécier, parce que ce fut le cas. Même si on comprend que cette profiler revient de loin et que l'on assiste à sa reconstruction psychologique. J'en suis ravie car cela me donne envie de reprendre la série depuis le début dès que j'en aurai l'occasion. Et sûrement en audio car la performance du narrateur Sylvain Agaësse était parfaite !

Ludivine Vancker vient d'intégrer le département des sciences du comportement après avoir toujours été à la SR de Paris. Elle a à peine le temps de faire la connaissance de sa supérieure qu'elles sont appelées sur le terrain. Une mine désaffectée dans l'est de la France, un charnier datant d'une dizaine d'année dans lequel se trouve un ADN qui correspond à des meurtres récents, en Gironde. Peu de temps après, un autre charnier un peu plus au nord, toujours dans une mine, remontant aux années 1920... et toujours le même ADN.

Pour Ludivine le casse-tête "Charon", du nom de la mine où fut découvert le premier charnier, ne fait que commencer. Mais lorsqu'elles apprennent qu'une nouvelle femme aux critères correspondants au Charon de 2020 vient d'être enlevée en Gironde, elle s'engage encore plus. Cet enlèvement raisonne très fort en elle (il faudra que je découvre le pourquoi dans les tomes précédents) et elle s'implique émotionnellement... pas bon du tout !

L'écoute fut captivante dès le début, grâce au texte bien sûr, mais aussi à l'implication du narrateur. À cela il faut rajouter des bruitages parfaitement adaptés qui augmentent bien le stress déjà présent. Le côté psychologique des personnages principaux est soigné aux petits oignons. Lorsque le récit de Maxime Chattam prend le virage d'une course contre la montre, cette écoute devient vraiment difficile à lâcher. Si vous me trouvez l'équivalent de "page-turner" pour une écoute, je suis preneuse !

Grâce à La constance du prédateur et Sylvain Agaësse, je renoue avec mes premières amours : les thrillers et Maxime Chattam ❤. Ceci-dit, cela reste du Chattam n'est-ce-pas, donc pour lecteurs avertis... chochottes s'abstenir 😁




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