L'avis express de Dup sur Le palais des Automae de Nina Varela
L'AVIS DE DUP
Il était une fois, dans le monde de Zulla, une reine Thea qui ne pouvait avoir d'enfants. Elle fonda alors l'Académie Royale des Créateurs et leur demanda de lui créer un enfant qui ressemblerait en tous point à un humain. Tâche qui parut insurmontable jusqu'à ce que Thomas Wren créée Kiera pour sa reine. Kiera qui devint la première des Automae. Dès lors, il sembla de bon ton que chacun ait chez soi un automa à disposition...
L'histoire que l'on va découvrir se déroule bien après, la donne ayant radicalement changée : les automae ont renversé leurs créateurs humains, pris le pouvoir lors de la terrible et sanglante Guerre des Espèces, et réduit l'homme en esclavage.
Crier est la fille créée de l'actuel roi Hesod. Elle vit dans le palais de ce dernier situé sur la côte, loin de la capitale et du réel pouvoir. Elle apprend qu'elle a un défaut de conception, qu'elle a été sabotée à sa création. Alors que les Automae possèdent tous deux piliers humains, l'intellect et la biologie, et deux piliers automae, le calcul et la raison, Crier en possède cinq. Un petit cinquième, humain, la passion...
Ayla est une humaine à qui les automae ont tout pris, elle n'avait alors que 6 ans et ne vit que pour venger la mort de ses parents et de son frère jumeau. Embauchée dans les jardins du palais, elle va se faire remarquer par Crier qui l'attachera à son service comme servante attitrée. Elle n'aura jamais été aussi proche de son but.
À force de se côtoyer, un petit quelque chose de tendre va se développer entre elles, un quelque chose que chacune d'elle se refuse à nommer. Et là je sors ma science, pompée sur le net of course, nous avons une slowburn queer enemies to lovers romance. 😁
Bon, heureusement qu'il n'y a pas que ça dans ce roman parce que je dois dire que cette romance recule plus qu'elle n'avance, du moins dans ce tome 1 d'un diptyque annoncé. Le contexte politique est bien campé, complexe et fort crédible. Les manipulations, magouilles, chantages et discrètes éliminations règnent également au sein du pouvoir visiblement, que celui-ci soit tenu par des automae n'y change rien. L'automanité n'a rien à envier à l'humanité... Il se trame bien des choses dans ce Palais des automae.
La plume de Nina Varela est agréable et fluide, son intrigue est pleine de rebondissements et suffisamment addictive pour entraîner le lecteur jusqu'au bout du volume malgré le côté slowburn qui m'a escagassé un peu. Mais je reste curieuse de suivre cette histoire d'amour interdit, interdit non pas parce que ce sont deux filles, mais une automa et une humaine.
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