Maintenant, ça rigole plus !
C'est du sérieux !
Ben oui, on est sur Bookenstock que diable :))
On compte sur vous pour le dérider un peu hein !
On sent que la marrade est pas loin...sûre que le cliché quelques secondes après
et on avait la banane...les yeux rigolent déjà !
Et à la place du sempiternel " Je lui laisse la parole "
Rapport de l'adjudante Dup ...
L’instant I
Dup - BRUN, C’est ton vrai nom ? BRUN - Non mon vrai nom c'est Brun
-Tu peux épeler ?
- Non, c’est simple.
- Ton vrai prénom c'est quoi ?
- Une erreur. Thierry. Moi, j’avais opté pour Daktari. Ils ne voulaient pas.
- Parisien ?
- Evadé. Ma planque est à un vingtaine de kilomètres à l’est. Me retrouveront jamais.
- Date de Naissance ?
- Vous ne l’aurez pas. J’ai 16 ans, à peu près.
-Tu mesures ?
- Beaucoup
-Tu crois vraiment ?
- Pas beaucoup moins.
- Poids ?
- Ca dépend de ce que je fume
- ?... L'armée ?
- Y’en a eu.
- Et maintenant qui te coupe les cheveux ? Une adjudante ?
- Uniquement quand elle a bu.
- Maintenant, tu es un type qui raconte des histoires ? Mais avant ?
- Des études terribles, longues. Avec une bande de potes on a été jusqu’au record du flipper Panthera. Certains en on fait leur métier, aujourd’hui, ils flippent gravent.
- A qui voulais-tu ressembler ?
- A l’époque ? Un mélange de Hammet et de Bernie du groupe Trust. Je me faisais des films rigolos.
- Avec les filles, c’était comment ?
- Bizarre. Ca dépendait de leur degré de tolérance.
- L’écriture de romans policiers, c’est venu à ce moment là ?
Brun acquiesce, nerveux, réclame une clope.
- On n’a pas entendu. Alors ?
- Ouais, c’était présent, déjà. Mais ça aussi, ça restait bizarre. Ça a pris du temps.
- Tu écris pourquoi ?
- Pour casser les claviers, descendre du Pastis, fumer comme un pompier, rater les invitations des potes et me faire incendier, du coup.
- Ça doit plaire ce genre de plaisanterie. Nous, on ne sourit même pas… Alors, la violence dans tes deux bouquins, tu assumes?
- Quand je l’écris oui, et puis je relis, et je me dis qu’il y a certainement des machins psy derrière tout ça.
- Asano, Jade, tes héros déjantés… Ils sont où maintenant ?
- Partout.
- T’es prêt à répondre aux questions des lecteurs ? A toutes ?
- Oui. Je peux boire maintenant ?
- Attends ! Tu ne te défileras pas ?
- Non, juré.
- Tu peux enlever le bandeau. Ne cligne pas des yeux comme ça.
Bon, promis, ce ne sera plus jamais BRUN, mais Brun !
******************************************
Peux-tu me dire ce qui t'a inspiré un personnage comme Patrick Jade (avec sa violence, son passé)?
Thierry :
" Ça commence fort ! Avant de répondre directement à cette question, je bois un coup. Voilà, c’est fait ! J’attaque :
Tout d’abord ce que j’ai essayé d’écrire ; communément, on dit que dans l’esprit des lecteurs, l’identification à un personnage de roman est essentielle. J’ai tenté de contourner cette règle. Je ne suis pas le premier, ni le dernier à tenter le coup.Comment s’identifier à Patrick Jade, tel quel ? A part quelques lectrices ou lecteurs sociopathes, je ne peux imaginer pareil miracle. Est-ce qu’un sociopathe s’identifie ? Je crains que non…
Alors, si l’on est un humain capable d’amour, comment s’approprier le parcours de Patrick Jade, qui lui arrive à un tournant de sa vie ?
Le raconteur d’histoire que je suis trouve là un biais exploitable : la perte progressive de la vue ouvre paradoxalement les voies du ressenti à Patrick Jade. Des échanges électriques se font dans son cerveau jusqu’ici vierge de toute conscience.
Il palpe le monde. C’est nouveau pour lui.
Avant, c’était un être évoluant dans une sphère aux normes sociales ignorées. Mais ça, c’était avant…
Avant :
Patrick Jade présentent des troubles liés entre autres à l'expression et au ressenti des émotions humaines aussi bien à l'égard d'autrui qu'a lui-même. Concrètement il ne peut ressentir aucune peur ou crainte, ou bien une quelconque souffrance ou douleur physique. Son parcours professionnel et privé est jalonné par la mort donnée.
Quand le roman commence, il vient de perdre un amour, (il ignorait que s’en était un) qui avait déjà fracturé cette absence de vie en lui…
Est-ce qu’un bon personnage de roman se doit d’être un reflet de la réalité ou bien une construction imaginaire ? Les deux, le plus souvent. Ce qui est le cas pour Patrick Jade, qui est un enfant de la fiction avec des contours bien réels qui me sont intimes. "
Voz' :
Comme Lune, je vous souhaite une très bonne année :)
Je suis en train de lire "Ligne de tir" (auquel j'accroche beaucoup!) et j'ai remarqué que vous aviez écrit que des thrillers.
Comptez-vous une fois essayer d'écrire des histoires dans un autre genre?
Et deuxième question: avez-vous d'autres livres en cours d'écriture?
Bien à vous!
Thierry :
Je pense que j’aime coucher sur le papier des personnages qui sortent de l’ordinaire, qui ont une dimension historique. J’utilise ce terme même s’il est impropre. Ce qui peut être considéré comme une facilité d’écriture par certains. Quoi de plus facile d’instaurer un climat avec ce type de héros ?
J’apprécie aussi ce qui est apparenté à la tradition orale, ce qui prend une dimension mythologique. Autour, se concrétisent des récits qui constituent un cycle, une identité.
J’essaie de narrer, comme nos aïeux le faisaient les soirs de veillées. Je m’attache à des personnages « pivots »autour desquels gravitent un ensemble d'histoires indépendantes mais à l'origine les unes des autres.
Tout ça pour approcher la réponse.
Comme, pour l’instant, je privilégie les personnages destinés à des « missions », qui doivent faire l'apprentissage de la vie, et prouver, aux yeux de tous et à eux-mêmes, leur valeur, et qui évoluent dans une société gangrenée par le mal, j’essaie d’écrire du romanesque « noir ». Je m’en tiens là. Mais j’ai bien un manuscrit dans un tiroir qui pourrait être qualifié de littérature blanche.
Et pour répondre indirectement, je ne pense pas avoir les outils, ni le talent nécessaire pour écrire avec aisance et efficacité du thriller. Philip Le Roy, Franck Thilliez, Maxime Chattam, Aurélien Molas, Frédéric Mars, pour ne citer qu’eux, il y en a bien d’autres, sont des écrivains de thrillers.Moi, je fais mes petits trucs, mes machins couleur noir métal.
J’ai deux autres projets en cours. Dont un, achevé.
Crunches :
Jamais deux sans trois, donc... Bonne année !
Par contre, moi j'ai pas lu vos livres, je sais même pas leurs titres et je ne sais pas de quoi ils parlent (mais vous pensez bien que je vais aller enquêter après avoir fini ce message).
Néanmoins, j'ai une question récurrente, que je pose à presque tous les auteurs qui passent par ici :
Aimez-vous les M&M's ??
Ne vous bidonner pas, cette question est très importante et déterminera la nature de nos futurs rapports ! (et je suis presque sérieuse en écrivant ça...si, si si ! J'vous assure !)
Thierry :
J'étais un dévoreur de Mars & Murrie's du temps où on appelait ça des Treets ou Smarties ?. Le fameux tube en carton qui servait aussi de rampe de lancement à boulettes mâchées ! Les combats homériques entre les clans du fond de la classe ! Que de souvenirs !
J’essaie de narrer, comme nos aïeux le faisaient les soirs de veillées. Je m’attache à des personnages « pivots »autour desquels gravitent un ensemble d'histoires indépendantes mais à l'origine les unes des autres.
Tout ça pour approcher la réponse.
Comme, pour l’instant, je privilégie les personnages destinés à des « missions », qui doivent faire l'apprentissage de la vie, et prouver, aux yeux de tous et à eux-mêmes, leur valeur, et qui évoluent dans une société gangrenée par le mal, j’essaie d’écrire du romanesque « noir ». Je m’en tiens là. Mais j’ai bien un manuscrit dans un tiroir qui pourrait être qualifié de littérature blanche.
Et pour répondre indirectement, je ne pense pas avoir les outils, ni le talent nécessaire pour écrire avec aisance et efficacité du thriller. Philip Le Roy, Franck Thilliez, Maxime Chattam, Aurélien Molas, Frédéric Mars, pour ne citer qu’eux, il y en a bien d’autres, sont des écrivains de thrillers.Moi, je fais mes petits trucs, mes machins couleur noir métal.
J’ai deux autres projets en cours. Dont un, achevé.
Crunches :
Jamais deux sans trois, donc... Bonne année !
Par contre, moi j'ai pas lu vos livres, je sais même pas leurs titres et je ne sais pas de quoi ils parlent (mais vous pensez bien que je vais aller enquêter après avoir fini ce message).
Néanmoins, j'ai une question récurrente, que je pose à presque tous les auteurs qui passent par ici :
Aimez-vous les M&M's ??
Ne vous bidonner pas, cette question est très importante et déterminera la nature de nos futurs rapports ! (et je suis presque sérieuse en écrivant ça...si, si si ! J'vous assure !)
Thierry :
J'étais un dévoreur de Mars & Murrie's du temps où on appelait ça des Treets ou Smarties ?. Le fameux tube en carton qui servait aussi de rampe de lancement à boulettes mâchées ! Les combats homériques entre les clans du fond de la classe ! Que de souvenirs !
Re Crunches :))
Ach Nein !!! Ne confondez pas les M&M's avec les Smarties ! Les smarties n'ont point de cacahuète !!! Sacrilège ultime (ou presque !)
Bon... J'ai lu les résumés des deux romans : La Ligne de Tir et Surhumain. Et je me suis posée une question : il y a des mafias à Nancy ?
Non parce que pour moi, Nancy, ça rime avec le gâteau au chocolat, et la Lorraine avec la quiche et les mines de charbon, et... le chômage. Sans oublier toutes les blagues idiotes au sujet des oreilles des lorrains et des corbeaux qui la survolent (mais que voulez vous, je viens d'Alsace....)
Ach Nein !!! Ne confondez pas les M&M's avec les Smarties ! Les smarties n'ont point de cacahuète !!! Sacrilège ultime (ou presque !)
Bon... J'ai lu les résumés des deux romans : La Ligne de Tir et Surhumain. Et je me suis posée une question : il y a des mafias à Nancy ?
Non parce que pour moi, Nancy, ça rime avec le gâteau au chocolat, et la Lorraine avec la quiche et les mines de charbon, et... le chômage. Sans oublier toutes les blagues idiotes au sujet des oreilles des lorrains et des corbeaux qui la survolent (mais que voulez vous, je viens d'Alsace....)
Thierry :
Nancy, carrefour commercial de plus de 400 000 habitants, si l'on englobe les villes péri-urbaines dépendantes de la préfecture, pôle universitaire, abritant plus de 23 000 entreprises, cinquième place financière de l’hexagone, n'échappe pas aux réalités des grandes métropoles. Pour exemple, il suffit de se demander qui sont les propriétaires des bars à hôtesses, pour ne parler que d'eux.
J'ai d'ailleurs attaqué mon premier manuscrit en me posant cette question. Puis j'ai fouillé, gratté... A titre d'exemple, et ils ne valent que pour ça, s’intéresser aux Go Fast interceptés ces dernières années sur les autoroutes dans le triangle Metz, Strasbourg, et Nancy.
Nancy, carrefour commercial de plus de 400 000 habitants, si l'on englobe les villes péri-urbaines dépendantes de la préfecture, pôle universitaire, abritant plus de 23 000 entreprises, cinquième place financière de l’hexagone, n'échappe pas aux réalités des grandes métropoles. Pour exemple, il suffit de se demander qui sont les propriétaires des bars à hôtesses, pour ne parler que d'eux.
J'ai d'ailleurs attaqué mon premier manuscrit en me posant cette question. Puis j'ai fouillé, gratté... A titre d'exemple, et ils ne valent que pour ça, s’intéresser aux Go Fast interceptés ces dernières années sur les autoroutes dans le triangle Metz, Strasbourg, et Nancy.
Une question un peu plus basique : quelles sont les lectures qui vous nourrissent ?
Thierry :
Merci pour ce compliment. Je crains de ne pouvoir répondre avec rationalité. Existe-t-il un sentiment féminin et son pendant masculin? Ils sont les mêmes pour tous, non? Seule l'expression change, je pense. L'homme s'appuie, peut être, sur une cassure dans son quotidien pour laisser libre cours à ses ressentis. Alors que l'exercice serait plus naturel à la femme, qui elle,échangerait, du moins essaierait-elle, plus librement. De plus, dans la Ligne de Tir, les protagonistes sont dans une quasi confrontation permanente, des objectifs et de moyens pour les atteindre. Alice ne partage avec personne, sinon avec ceux qui l'exploitent ou ceux qu'elle est contrainte de côtoyer. Son intérieur est un désert : elle est privée de sentiments partagés, en quelque sorte. Quant à Loriane... Elle est la seule dont l'expression de ses sentiments est une arme, non offensive, mais persuasive. J'ignore si je réponds à la question.
" Rendre " un sentiment est le moins que je puisse. Private Joke. Pirouette cacahouète.
Une question un peu plus basique : quelles sont les lectures qui vous nourrissent ?
De tout, de mes camarades auteurs de thrillers, polars, romans divers. De Bruno Gallet " Des voyous Magnifiques " à Jérôme Ferrari " Le Sermon sur la chute de Rome " en passant par Philipp Le Roy " Blackzone", Marin Ledun " Les visages écrasés". Et la musique, le cinéma, la peinture, les séries TV. Mais il est vrai que j'ai moins le temps de lire ces quatre dernières années.
Loùùùùna :
Heu... A moi ?
Bonjour ! Et Bonne année , bien sur !
Comme Vozrozhdenyie, je lis La ligne de tir. Et j'ai une question, pourquoi Nancy ? Avez vous visité tout les endroits cités (surtout au début, où vous nous décrivez avec beaucoup de soins la rue Mouffetard !) ?
Merci d'avance !
Thierry :
Dès la nuit tombée, mon fusil de précision glissé dans un étui discret, j’ai arpenté la rue Mouffetard, à la recherche du meilleur pas de tir pour toucher un véhicule qui viendrait du boulevard Saint Marcel. J’ai répété l’exercice jusqu’à ce que la police m’interpelle.
Après, ce fut un peu plus compliqué…Sourire.
Oui, je me suis rendu sur tous les lieux répertoriés dans le roman. Et, si je ne pouvais vérifier de visu, j’ai longuement discuté avec des personnes y résidant ( je pense à la résidence de l'homme d'affaire et des volets roulants indestructible !). Concernant la rue Mouffetard, j’ai photographié l’immeuble, l’étage et la fenêtre d’où Alice Résilia fait feu sur la Mercedes de l’industriel. Imaginant son positionnement, les angles de tirs, horizontaux puis verticaux une fois que le véhicule s’est rapproché de sa ligne de tir.
Le temps de mes allées et venues, du boulevard de l’Hôpital jusqu’à la fourche Gobelins, Port Royal, Arago, je me suis projeté sous le feu d’un fusil de précision. Le nombre d’impacts, la réaction d’un conducteur engagé rue de Bazeille, et pris sous les salves… Certains ont dû me prendre pour un fou.
Dès la nuit tombée, mon fusil de précision glissé dans un étui discret, j’ai arpenté la rue Mouffetard, à la recherche du meilleur pas de tir pour toucher un véhicule qui viendrait du boulevard Saint Marcel. J’ai répété l’exercice jusqu’à ce que la police m’interpelle.
Après, ce fut un peu plus compliqué…Sourire.
Oui, je me suis rendu sur tous les lieux répertoriés dans le roman. Et, si je ne pouvais vérifier de visu, j’ai longuement discuté avec des personnes y résidant ( je pense à la résidence de l'homme d'affaire et des volets roulants indestructible !). Concernant la rue Mouffetard, j’ai photographié l’immeuble, l’étage et la fenêtre d’où Alice Résilia fait feu sur la Mercedes de l’industriel. Imaginant son positionnement, les angles de tirs, horizontaux puis verticaux une fois que le véhicule s’est rapproché de sa ligne de tir.
Le temps de mes allées et venues, du boulevard de l’Hôpital jusqu’à la fourche Gobelins, Port Royal, Arago, je me suis projeté sous le feu d’un fusil de précision. Le nombre d’impacts, la réaction d’un conducteur engagé rue de Bazeille, et pris sous les salves… Certains ont dû me prendre pour un fou.
Rhoo, comme j'aurais aimé assister à cette scène ! J'imagine l’interpellation avec les flics : "Non, non, je vous assure, je suis juste écrivain !" :))
Delcyfaro :
Bonsoir Thierry..
Bonne année à toi... je voudrais juste savoir quand on aura la suite d'Asano? Parce que j'ai très envie de le retrouver...et puis j'ai adoré la ligne de tir donc j'attends avec impatience ton nouveau roman..
Delcyfaro :
Bonsoir Thierry..
Bonne année à toi... je voudrais juste savoir quand on aura la suite d'Asano? Parce que j'ai très envie de le retrouver...et puis j'ai adoré la ligne de tir donc j'attends avec impatience ton nouveau roman..
Thierry :
Déjà, je tiens à vous remercier pour cet intérêt que vous portez à mes romans. Depuis avril 2010, date de parution de Surhumain, vous êtes nombreuses et nombreux à me demander des nouvelles de Thomas Asano. Il est vrai que les dernières nouvelles que vous aviez de lui, seul sur son balcon à contempler la vie des autres, traqué mais libre, perdu dans son monde et abandonné par le seul amour qu’il ait rencontré, laissaient espérer une suite.
Suite qui est en cours d’écriture, dont j’ai du mal à me détacher, à livrer à mon éditeur, comme un secret que je ne voudrais dévoiler. Parfois, et malgré mes efforts, je ne parviens pas à le canaliser, Asano occupe mon écriture au point de phagocyter le reste de mes projets. Il est là, juste à côté de moi. Impatient.
Mon prochain roman, dont il ne sera pas le personnage principal, est achevé. Je vous réserve une surprise. Je n’en dirai pas plus. Non pour créer une attente artificielle, mais par superstition. Il traite d’un sujet dont l’actualité est brûlante.
Dup :
J'espère bien qu'on aura le scoop de ton prochain roman sur Bookenstock alors !
Je suis d'accord avec Delcyfaro, j'attends Asano avec impatience moi aussi. Bon, Jade aussi, mais cela me semble mal barré pour son retour :)) J'espère que tu vas nous en créer souvent des vilains pas beaux aussi profond que celui là !
Si je comprends bien ta réponse à Delcyfaro, tu aurais donc deux romans sous le coude donc . Peux-tu travailler sur deux manuscrits différents en même temps ?
Thierry :
J'espère bien qu'on aura le scoop de ton prochain roman sur Bookenstock alors !
Je suis d'accord avec Delcyfaro, j'attends Asano avec impatience moi aussi. Bon, Jade aussi, mais cela me semble mal barré pour son retour :)) J'espère que tu vas nous en créer souvent des vilains pas beaux aussi profond que celui là !
Si je comprends bien ta réponse à Delcyfaro, tu aurais donc deux romans sous le coude donc . Peux-tu travailler sur deux manuscrits différents en même temps ?
Thierry :
Et il est vrai que je travaille, et ce depuis quelques temps, sur deux manuscrits. Je ne crois pas être le seul à agir ainsi ; entre prise de notes d’idées, de documentation, on arrive vite à la liste de courses ! Des bouts de papiers, des post-it, disséminés un peu partout, que je retrouve la plupart du temps, après d’intensives recherches digne du parcours du chien de chasse moyen.
Chaque manuscrit a sa vie propre. Si c’est poreux dans ma tête, ça n’influe jamais sur l’écriture. Je l’espère.
C’est une sacrée aventure ! Un jour, je me réveillerais peut être en réalisant que j’ai rêvé tout ça.
En fait écrire, c’est une lecture.
Non ? Qu’en pensez-vous ?
Dup :
Voilà une question qui mériterait d'aller dans l'interview à l'envers ! Bientôt peut-être...
Pour y répondre, je ne sais pas. On n'a pas tous la faculté d'écrire, alors que lire est donné a presque tout le monde. Peux-tu nous décrire une journée type du Thierry Brun de base (lol) puisque je crois savoir que tu as à côté un métier on dira, alimentaire ?
Allez zou, on veut tout savoir :))
ça existe vraiment les volets indestructibles ??
Thierry :
Non, ça n'existe pas si on reste dans le matériel civil abordable. La preuve dans La Ligne de Tir. Ce passage a été un vrai plaisir à écrire. J'avais contacté deux trois sociétés, qui sont essentiellement des revendeuses de ce type de matériel. Et les commerciaux sont redoutables, ou hilarants, au choix, dès qu'on aborde le sujet de la sécurité. A les écouter, vous achetez un quasi blindage. Sourire
Non, ça n'existe pas si on reste dans le matériel civil abordable. La preuve dans La Ligne de Tir. Ce passage a été un vrai plaisir à écrire. J'avais contacté deux trois sociétés, qui sont essentiellement des revendeuses de ce type de matériel. Et les commerciaux sont redoutables, ou hilarants, au choix, dès qu'on aborde le sujet de la sécurité. A les écouter, vous achetez un quasi blindage. Sourire
Han !!! Et ma réponse à moi alors ???
Aaaaaaaah, la voilà !!! Thierry :
Peux-tu nous décrire une journée type du Thierry Brun de base ?
Debout à six heures.
Ecriture. Une heure.
Petit déjeuner
Gym . Une demie heure.
Lavage, rinçage, essorage.
Costard.
Automobile jusqu’à la gare. J’habite en banlieue Est.
Transports en commun, j’écris.
9 heures. Emploi………………………………….18 heures désemploi.
Trajet en sens inverse.
Courses. Clopes et alcool principalement.
Maison
Sport
Alimentation et libations.
Ecriture jusqu’à minuit. Utilisation abusive des courses.
Dodo.
Pour la suite, voir début du programme, quelques lignes plus haut
:))
Allez, j'ouvre un tome 2 pour la réponse à Olivier Bihl !
22 commentaires:
Jolie présentation ! Pour ma part je vais juste commencer en te souhaitant une bonne année et en te disant que j'ai beaucoup aimé La ligne de tir. Ma chronique sera en ligne demain.
Peux-tu me dire ce qui t'a inspiré un personnage comme Patrick Jade (avec sa violence, son passé)?
Bonjour!
Comme Lune, je vous souhaite une très bonne année :)
Je suis en train de lire "Ligne de tir" (auquel j'accroche beaucoup!) et j'ai remarqué que vous aviez écrit que des thrillers.
Comptez-vous une fois essayer d'écrire des histoires dans un autre genre?
Et deuxième question: avez-vous d'autres livres en cours d'écriture?
Bien à vous!
Jamais deux sans trois, donc... Bonne année !
Par contre, moi j'ai pas lu vos livres, je sais même pas leurs titres et je ne sais pas de quoi ils parlent (mais vous pensez bien que je vais aller enquêter après avoir fini ce message).
Néanmoins, j'ai une question récurrente, que je pose à presque tous les auteurs qui passent par ici :
Aimez-vous les M&M's ??
Ne vous bidonner pas, cette question est très importante et déterminera la nature de nos futurs rapports ! (et je suis presque sérieuse en écrivant ça...si, si si ! J'vous assure !)
Ach Nein !!! Ne confondez pas les M&M's avec les Smarties ! Les smarties n'ont point de cacahuète !!! Sacrilège ultime (ou presque !)
Bon... J'ai lu les résumés des deux romans : La Ligne de Tir et Surhumain. Et je me suis posée une question : il y a des mafias à Nancy ?
Non parce que pour moi, Nancy, ça rime avec le gâteau au chocolat, et la Lorraine avec la quiche et les mines de charbon, et... le chômage. Sans oublier toutes les blagues idiotes au sujet des oreilles des lorrains et des corbeaux qui la survolent (mais que voulez vous, je viens d'Alsace....)
Merci de votre réponse développée, c'est agréable ! En effet, impossible de s'identifier à Patrick Jade. Aux personnages féminins en revanche, c'est possible et je dois dire que les ai beaucoup appréciés avec leurs failles respectives. J'aime quand un homme sait rendre des sentiments féminins de cette manière ! Comment faites-vous ?
Une question un peu plus basique : quelles sont les lectures qui vous nourrissent ?
@Crunches : et les M&M's sans cacahuète, c'est sacrilège ? :p
Des M&M's sans cachuète, c'est pas des M&M's ! C'est aussi simple que ça ! Pareil pour les Snickers.....
Me dis pas que ça existe des snikers sans cacahuète ???
Je ne sais pas pourquoi je suis passée du tutoiement au vouvoiement : les autres lectrices m'ont embrouillée :p surtout Crunches avec ses M&M's :D
Voici ma chronique de La ligne de tir : http://unpapillondanslalune.blogspot.fr/2013/01/la-ligne-de-tir-de-thierry-brun.html
Un petit mot sur votre blog.
Thierry
Thierry,
Gare à tes confusions sur les sucreries au chocolat !!!
Les Treets ça se vendait pas en tube !!! mais en sachets jaunes !!!
Je sais pas toi, mais moi ça m'agace qu'on change juste le nom des choses...
Comme les Raider devenus des Twix ;)
Pour les questions sur ta prose, je repasserai...
Bises et bonne année à tous !!!
Heu... A moi ?
Bonjour ! Et Bonne année , bien sur !
Comme Vozrozhdenyie, je lis La ligne de tir. Et j'ai une question, pourquoi Nancy ? Avez vous visité tout les endroits cités (surtout au début, où vous nous décrivez avec beaucoup de soins la rue Moufetard !) ?
Merci d'avance !
Bonsoir Thierry..
Bonne année à toi... je voudrais juste savoir quand on aura la suite d'Asano? Parce que j'ai très envie de le retrouver...et puis j'ai adoré la ligne de tir donc j'attends avec impatience ton nouveau roman..
J'espère bien qu'on aura le scoop de ton prochain roman sur Bookenstock alors !
Je suis d'accord avec Delcyfaro, j'attends Asano avec impatience moi aussi. Bon, Jade aussi, mais cela me semble mal barré pour son retour :)) J'espère que tu vas nous en créer souvent des vilains pas beaux aussi profond que celui là !
Si je comprends bien ta réponse à Delcyfaro, tu aurais donc deux romans sous le coude donc . Peux-tu travailler sur deux manuscrits différents en même temps ?
Voilà une question qui mériterait d'aller dans l'interview à l'envers ! Bientôt peut-être...
Pour y répondre, je ne sais pas. On n'a pas tous la faculté d'écrire, alors que lire est donné a presque tout le monde. Peux-tu nous décrire une journée type du Thierry Brun de base (lol) puisque je crois savoir que tu as à côté un métier on dira, alimentaire ?
Allez zou, on veut tout savoir :))
ça existe vraiment les volets indestructibles ??
Et bien j'arrive avec un peu de retard par rapport à mes congénères mais je tenais à d'abord finir "La Ligne de Tir", ne vous connaissant pas (et vous voudrez bien m'en excuser lol). Alors votre présentation étant faîte et ciselée (on se serait cru dans un commissariat) deux mots sur ma personne, je suis Lorrain d'origine mais (dieu merci) messin (et oui les conflits entre Metz et Nancy n'ont jamais été réglés) et je ne suis donc pas surpris de voir l'incroyable taux de criminalité de Nancy (lol), mon siège parisien est rue Mouffetard, je confirme avoir retrouver l'ambiance et le décor de ces deux sites importants dans ton livre... Cela fait deux coïncidences troublantes entre ton livre et moi....non ?
Je l'ai lu d'une traite tant le rythme est mené tambour battant.
Mes premières questions :
- as tu pu t'inspirer de personnage ou personnalités entre la bande de terroristes dont est issue Resilia et l'histoire récente ?
- es tu toujours aussi optimiste sur la société judico / politico / policière
française ?
- tu accordes visiblement beaucoup d'importance aux personnalités de tes héros,cela est - il du à des études en psychologie ? à des histoires d'amour problématiques (lol)?
- le côté mercenaire et mystique de Jade, l'as -tu retrouver dans certaines BD (genre XIII) ou dans des personnages de film ?
- l'indigence des séries françaises policières ne laisserait t'elle pas une place à une éventuelle adaptation cinématographique de ton livre ?
Bonsoir Thierry et pour être originale Bonne année ;)
Je viens également de finir La ligne de Tir, bien difficile à lâcher vu son rythme effrénée et je dois avouer avoir vraiment accroché à ces personnages profonds et marqués !
Pas de questions là tout de suite, mais je repasserai !
Par contre, je suis curieuse de connaitre la réponse à celle de Dup :)
Si ! ça s'appelle des Mars ou des Twix !! XD
J'ai vu que vous avez deux, voire trois livres en route en ce moment. L'un des trois est très différent des deux autres. Moi ce que je me demande c'est s'il est facile de passer de l'un à l'autre ? Le changement de registre n'est il pas un peu perturbant au départ ? Ne faut-il pas un temps d'adaptation ?
Et pour les deux qui sont plus proches, n'y a-t-il pas de confusion possible ?
et... et j'ai vu que vous n'aviez pas vraiment répondu à la question de "Pourquoi Nancy ?". en effet, ça m'intrigue, pourquoi Nancy et pas une autre ville ? (maintenant que je sais que Nancy = criminalité importante, je la relègue vraiment tout en bas de mes destinations vacances !)
PS : en plus des M&M's et des snickers, il y a aussi les Skittles qui ont droit à toute mon attention !!! =) et dans ceux-ci, pas de cacahuète ;)
J'aimerais savoir, comment vous est venu l'idée générale de la ligne de tir?
Salut les copines et salut Thierry. On se connait par mail interposé, j'ai lu et chroniqué tes 2 romans. Bref, je suis content de voir que tu commences à avoir le succès que tu mérites. Je suis heureux d'avoir lu que Asano allait revenir un jour ... chouette !
Question n°1 : Dans tes 2 romans, les personnages principaux sont très forts voire "Surhumains". Les comics sont ils importants dans ta culture personnelle ?
Question n°2 : Quand tu écris un roman, tout est-il planifié, ou bien construis tu au fur et à mesure ? Construis tu les personnages d'abord ou les intrigues?
J'attends tes questions !
Merci pour ta lecture !
Ca me touche
Th
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