LA DERNIÈRE GESTE : DEUXIÈME CHANT
L'avis express de Dup sur L'héritage du rail de Morgan of Glencoe
L'AVIS DE DUP
Après l'hécatombe orchestrée par Morgan of Glencoe à la fin du premier opus, démarrer ce tome 2 allait forcément être une épreuve. C'était plonger tête baissée dans la peine des survivants et partager leur deuil car bon sang, on les aimait aussi très fort ces disparus. C'était aussi un retour en arrière pour Yuri, à nouveau dans les rêts du dauphin Louis-Philippe, après avoir goûté un semblant de liberté dans les égouts de Paris.
Mais très vite elle va réagir et prendre le seul choix qui s'impose : fuir. Elle se tourne alors vers les fourmis de la Rame 5 afin de bénéficier de son immunité diplomatique. Et là je me suis traitée de tous les noms d'oiseaux d'avoir repoussée cette lecture. Mais quel plaisir de retrouver ces personnages ! Yuri, Trente-chênes la Capitaine, Ren le spectral, Bràn la selkie, le petit feu follet Pyro, Alcyone... bah je vais pas tous les citer hein !
Et pour pimenter le trajet du transsibérien, seront embarqués le colonel Ryûzaki et sa lieutenante HA-47, l'hybride fabriquée mi-humaine mi-fée. L'évolution de ces deux personnages durant ce long voyage sera juste ahurissante.
À Paris, la situation bouge également. La scène politique bascule. C'est passionnant de voir le travail de fourmi d'un personnage de l'ombre presque, réussir à manipuler tous les grands de ce monde. Kenzo, le père de Yuri va être confronté à des choix extrêmes pour sauver le dernier membre vivant de son groupe d'amis d'enfance, Gabrielle.
Tout est parfait dans ce tome 2. L'équilibre entre dialogues et narration. Le rythme soutenu par l'alternance des chapitres entre les différents lieux où se jouent soit le destin d'un personnage, soit le destin d'une nation. Une intrigue solide et joliment tissée, qui se dévoile petit à petit. L'intensité des enjeux, le suspense et l'angoisse de certaines situations, les révélations qui pleuvent, les sentiments qui brassent. Un final qui se lit en déglutissant à chaque ligne. Et la plume de Morgan of Glencoe est juste parfaite pour tout ça, fluide et poétique, que du bonheur !
Dans l'ombre de Paris était un gros coup de coeur, L'héritage du rail l'est encore plus mais je ne sais pas comment dire ça : un gros gros coup de coeur ? Ce mélange d'uchronie (avec la royauté toujours implantée en France au XXe siècle), d'urban fantasy, de fantasy et de steampunk, c'est vraiment énorme ! Foncez les gens, prenez le train en marche ! Mais avant, un petit séjour dans les égouts de Paris s'impose !
Moi ça y est, je suis au taquet pour affronter l'Ordalie ! Et j'espère avoir un gros gros gros coup de coeur :))
2 commentaires:
Pardon mais ouuuuuuuuiiiiiiiiii
Pourquoi t'as traîné enfin !? Vivement la suite
Impardonnable, c'est vrai !
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