L'avis express de Dup sur Un étranger en Olondre de Sofia Samatar
L'AVIS DE DUP
Jamais un livre ne m'aura autant divisée quant à mon sentiment à sa lecture ! Je ne peux pas dire que j'ai aimé, et pourtant si. Je ne peux pas dire que j'ai détesté, et pourtant si. Gros dilemme n'est-ce-pas ?
Alors commençons par les choses qui fâchent (même si parfois elles se recoupent avec les choses qui plaisent !). Le rythme bien sûr, excessivement lent la plupart du temps. Alors peut-être que ce n'était pas pour moi la bonne lecture au bon moment ? Pourtant j'ai apprécié les soudaines accélérations, mais celles-ci ne duraient pas longtemps. Le ton excessivement contemplatif qui m'a bien souvent ennuyée... mais là encore, certains passages m'ont envoutée. Voyez comme mon avis va être en tout point contradictoire... il ne va rien sortir de bien construit de cette chronique j'en ai peur !
Alors, Olondre. Dieu que c'est beau ce pays que l'on découvre en même temps que Jevick, ce fils d'un exploitant poivrier des îles. Il en rêvait depuis tout petit, depuis que son père a confié son éducation à un précepteur venant de là-bas. Les descriptions sont à couper le souffle, l'ambiance parfaitement retranscrite, on se sent englobé, "encocooné" dans ce climat ouaté. Exit les ambiances médiévales classiques de la fantasy, place à un exotisme singulier.
Ce Olondre on le découvre aussi par le biais des lectures qui jalonnent le séjour de Jevick. Oui, c'est un gros lecteur, et ses aventures, ou mésaventures en Olondre lui laisseront beaucoup de temps (trop ?) pour lire. Sous forme de récits d'histoires, de mythologie, mais aussi sous forme de poèmes.
Jevick va se retrouver bien malgré lui en plein coeur d'une guerre de religion qui fait rage en Olondre, otage de l'ancienne, recherché, traqué par la nouvelle. Son voyage en Olondre va prendre une toute autre direction et le récit de l'autrice prend alors une dimension théologique qui je l'avoue m'a perdue. Non pour un problème de compréhension, mais bien un problème d'intérêt.
Mais ce que j'ai le plus aimé dans ce roman c'est l'ode à la littérature, aux livres, aux récits fait par Sofia Samatar. Il nait du clivage entre Jevick issu des îles où la tradition orale est ancrée profondément, où l'écrit est tabou et son éducation olondrienne essentiellement basée sur les livres de son précepteur. Ce sera en quelque sorte le fil rouge de ce roman avec une fin assez singulière et bluffante.
D'autres avis chez : Just a word, Blog-O-Livre, Estelle Faye
4 commentaires:
Du coup je sais pas si c'est trop pour moi XD
Je vais peut-être passer mon tour, merci pour ton avis !
Que cette couverture est jolie. Comme quoi ça ne fait pas tout. J'ai eu des lectures comme ça, où en refermant je ne savais pas si j'avais adoré ou détesté, c'est étrange comme sensation.
Effectivement dur dur de se faire un avis sans le lire j'ai l'impression vu que ce rythme parfois lent peut agacer comme séduire. Cependant l'univers a l'air tellement bien écrit que j'ai bien envie de me laisser tenter ^-^
J'en entends beaucoup parler, il faudra que je me fasse mon opinion un jour ^^
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