mardi 24 mai 2022

Huitième volet de l'ITV de DAVID BRY

  

Tome 8 de l'interview de David Bry


Retrouvez les tomes précédents: ITV1ITV2ITV3ITV4ITV5ITV6, ITV7






On lui laisse la parole.


 

Bonjour et bienvenue dans ce 'Mois de", celui qu'on va faire ensemble :)


Déjà, un grand merci à Dup et Phooka qui m'ont fait le plaisir et la gentillesse de m'inviter. Je suis ravi ! Échanger sur la lecture, l'écriture, l'imaginaire, les histoires, je trouve ça passionnant. Et ce n'est pas tous les jours qu'on en a l'occasion. Nous autres, auteurs, avons des métiers assez solitaires en dehors des festivals et de ces moments-là.


Bref !


On y va.
Vous êtes prêts ?
Moi, non :D. Mais ça va, j'aime les surprises. Et l'impro.


Je suis donc David Bry, 48 ans au moment où j'écris ces quelques lignes, seul, dans mon bureau, l'air (évidemment :) ) inspiré.
J’invente des histoires depuis que je suis tout petit : première nouvelle à 9 ans, premier roman à 12 ans. On pourrait croire au génie, genre le Mozart de l'imaginaire. Ben non, pas du tout. J'ai galéré, longtemps, j'ai écrit des textes pas forcément excellents, mais il fallait que j'en passe par là pour essayer de faire mieux, techniquement parlant entre autres. Je crois que c'est en partie ça qui me pousse, d'ailleurs : essayer de faire mieux à chaque fois. À mon sens, écrire est un chemin. Chaque roman est une pierre, une étape, un endroit où on se pose pour mieux repartir. Je trouve ça fascinant, même si reprendre la route ça veut dire aussi abandonner une histoire qu'on a terminée, ce qui noue à chaque fois les tripes. Vraiment.


Si je lis de tout (ou presque), je n'écris que de l'imaginaire. C'est le genre qui me va le mieux. Faire appel aux monstres, à la magie, au merveilleux, c'est comme ça que je sais raconter et, j'espère, toucher les lecteurs. Il y a dans l'imaginaire quelque chose de très intime, que je trouve d'une grande beauté. On touche aux peurs, aux espoirs, à l'enfance, aux mythes fondateurs. Tout cela est très enfoui en nous, et pour autant nous anime. Enfin, c'est ce que je crois :).


Pour ceux qui m'ont déjà lu, vous savez déjà sans doute que j'aime les histoires tristes. Genre, très tristes. Je suis fasciné par le tragique, par le destin, par les sacrifices et la perte (mais moi, je vous assure, je vais très bien ;) ). Il y a quelque chose que je trouve profondément humain dans tout ça. Que passe l'hiver, 2087 ou Le Chant des géants sont dans cette veine, ce tragique. La Princesse au visage de nuit s'y apparente, même s'il y a plus de lumière dans ce roman que dans les autres. Le Garçon et la ville qui ne souriait plus est une exception. Je venais d'être papa, je ne voulais pas ni ne pouvais pas écrire d'histoire triste à ce moment-là. Que mes lecteurs me pardonnent ! :D
Pour autant, j'aime beaucoup rire aussi (puisque je vous le dis, que je vais bien ! :) ). Les Contes désenchantés forment un petit recueil à l'humour souvent noir que j'ai adoré écrire, et je ne désespère pas de continuer parfois dans cette veine.
Enfin, j'écris aussi de la jeunesse depuis peu, grâce aux éditions Nathan. Les Héritiers de Brisaine est une série que j'adore : quand je l'écris, j'ai l'impression d'avoir 10 ans et de vivre mille aventures avec mes meilleurs amis et une épée en bois.


Voilà. Après ces quelques mots fort académiques, je vous propose un jeu, d'accord ? J'adore jouer :). Et puis je n'aime pas trop parler tout seul ;). On va donc jouer au portrait chinois, sur toute la semaine. Vous me posez une question (Si tu étais...) dans les commentaires, et je réponds. Et j'ai le droit moi aussi de vous en poser une.
D'accord ?
Allez.
Zou.
C'est parti.
:)

**********************************************************


Danilomzb :

Bonjour David,

Je rigole parce que tu me demandes si je viens aux Imaginales… alors je vais répondre OUI (sinon ça veut dire qu’on est dans une boucle de temps et que tout cela n’est pas encore arrivé… ARGG je suis paumée…) et mon moment préféré a été le premier pas fait dans le parc.
J’ai une petite question sur tes habitudes d’écriture : matin, après-midi, les deux ? Dois-tu t’imposer des horaires où c’est selon ton inspiration ? Tu grattes encore du papier ou tout sur PC ?

Encore un peu de portrait chinois : si tu étais ton moment le plus fort des Imaginales 2022 ?

Danielle

David :

Bonjour Danielle !


Je pense que c'est une ancienne question, sinon moi aussi je suis dans une boucle temporelle... ou bien mon cerveau est encore en partie momifié (ce qui est, cela dit, fort probable :D).


Mes habitudes d'écriture c'est, idéalement et quand je le peux : matin, après-midi, puis soir, après le coucher des enfants.
Je commence après qu'ils soient partis à l'école, je fais une longue pause le midi pour manger, me promener et travailler mes idées sans écrire sur ce moment là. De retour, je me prends un, deux puis trois et parfois quatre cafés, avant de me remettre à écrire jusqu'aux retours des mêmes enfants (on ne me les a jamais échangés jusqu'ici :P). Et je reprends le soir, après qu'ils soient partis au lit. Je fais des pauses, évidemment, dehors quand je le peux, à jouer à la belotte sur l'ordinateur sinon :).
Tout ça fait beaucoup d'écriture, mais j'aime ça.
J'évite de travailler le week-end pour rester en famille (quand je ne pars pas en salon). Et je profite de n'importe quel trajet en train pour écrire, également.
Ah ! Et en voiture. La voiture, c'est top. Pas pour écrire, mais pour réfléchir, laisser les idées venir, les travailler, les peaufiner.
Ecrire, c'est vraiment quelque chose qui prend beaucoup de temps... et énormément de place, même lorsqu'on n'écrit pas.


J'écris uniquement sur PC. Ecrire sur papier me prendrait un temps fou ! J'ai en plus deux carnets que j'utilise, un pour noter mes idées quand je me promène, un autre près de mon lit pour le soir ou la nuit (je me réveille parfois avec une idée dans le crâne, mais ça arrive plus souvent d'avoir une idée JUSTE au moment où j'éteins la lumière).


Mon moment le plus fort des Imaginales 2022 ? C'est mon discours lors de la remise des prix, lorsque j'ai raconté que je rêvais depuis mes 9 ans d'être un écrivain. Je crois que je le suis aujourd'hui. Peut-être même depuis ces Imaginales-ci, et ces prix que je reçois, les premiers. Être, ou plutôt devenir un écrivain, ça a été un long chemin pour moi. Le dire, le penser, c'est quelque chose de très fort, et de très émouvant. Comme tous les rêves d'enfants qui se réalisent, j'imagine :).


Encore merci d'être venue me voir, ça m'a vraiment fait plaisir en tout cas ! Et encore merci pour le chocolat : je me régale !! :) C'est très gentil.


Fantasy à la carte :

Bonjour David, quand tu auras retrouvé ta forme après t'être "démomifié" (je compatis, c'est dur de se remettre de ce genre de weekend intense), j'ai une question pour toi, toujours sur la thématique des Imaginales pour une reprise toute en douceur. Comment ça se passe quand on est invité d'honneur des Imaginales ? Qu'est-ce que cela implique ? Quels sont les impacts sur ta vie d'auteur ? Le succès de tes livres ?

David

Bonjour Fantasy à la carte !

Il n'y a pas vraiment d'invité d'honneur aux Imaginales, c'est plus Coup de coeur ou bien lauréat de l'un des prix.

Coup de coeur, je l'ai été en 2019 et... waooo.

Waooo parce que tu passes, tout d'un coup, d'un relatif anonymat (le mien était total :D) et surtout d'Imaginales plutôt tranquilles à un marathon de 4 jours où tu enchaînes les conférences, les dédicaces, les discussions, partout, tout le temps. C'est génial, épuisant, enthousiasmant. C'est drôle, parce que c'est vraiment le message que l'on se relaie les uns les autres : c'est celui que j'ai reçu de Jean-Laurent Del Socorro, celui que j'ai transmis à Floriane Soulas. L'impact est, de manière générale, très positif. Il s'agit d'un vrai coup de projecteur sur soi.

Me concernant, j'étais déjà repris en poche avant, mais j'ai été approché par plusieurs maisons d'édition jeunesse, et ai commencé à travailler avec Nathan grâce à cela. Être coup de coeur, c'est aussi participer de temps à autre à des speed datings auteur / producteur pour présenter nos histoires. On a également de jolis bandeaux sur nos romans et les bandeaux, ça fait vendre, alors les maisons d'édition sont contentes.

C'est aussi, enfin, un signe général d'intérêt, un peu comme une super ligne sur un CV d'auteur. On le met en avant pour être repéré et, en général, ça marche.

Les prix, il s'agit des tous premiers que j'ai, donc je ne vais pas pouvoir te dire ce que cela fait sur le long terme. Je peux par contre te dire que ça fait vraiment, vraiment plaisir. Il y a quelque chose de réparateur. Nous sommes tous, auteurs, autrices, plus ou moins sujet à ce fameux syndrome de l'imposteur : on est là parce qu'on a de la chance, parce que nos romans ont une jolie couv', parce que les lecteurs se sont trompés de livre, etc. Les prix nous font dire, l'espace d'un instant, que peut-être ce qu'on écrit en vaut la peine. Que peut-être nos efforts en valent la peine. Le doute est quelque chose d'important, j'en ai parlé. Mais trop douter, c'est dangereux, et pas très agréable. Les prix, je crois que c'est comme une bouée en pleine mer, lorsqu'on doute trop. On en reparlera dans quelques temps avec plaisir, voir si je suis toujours aussi détendu :D.

Concrètement, il y a un autre impact : les gens viennent vraiment très nombreux te voir pour prendre les romans primés. Il y a une vraie confiance dans ces prix, et c'est un bonheur (en plus de pouvoir échanger avec les élèves). Ceux qui ne te connaissent pas viennent discuter, te découvrir, c'est génial. J'ai vu énormément de mondes lors de cette édition des Imaginales : beaucoup venaient pour Le Chant des géants, beaucoup venaient aussi pour La Princesse au visage de nuit. C'est, une fois encore, une belle visibilité qui nous est donnée, à nous et à nos romans.

En termes d'implication attendue de notre part, pour les deux sujets (coup de coeur et prix), rien de plus, rien de moins que les autres auteurs. Être là, souriant, discuter avec les lecteurs, participer aux tables rondes, partager nos histoires. On a un peu plus de tables rondes (dont celles avec les élèves), mais c'est tout. Je crois par contre qu'il faut être encore un peu plus présent en dédicace, pour que les lecteurs puissent nous trouver s'ils le souhaitent. J'ai déjà le syndrome du bon élève, et ai tendance à essayer d'être tout le temps à ma place. Je l'ai fait encore plus à cette édition.


Regina Falange :

Bonjour David.
Pour rester un peu dans le thème des Imaginales aussi et plus exactement des dédicaces, je me demandais quelle était ton organisation ? As-tu toujours ton matériel ou es-tu le genre à piquer le stylo des voisins ou de l'organisateur ? As-tu des petites phrases clés pour chaque roman ou tu te laisses porter par l'inspiration du moment ? Est-ce intimidant de se retrouver seul derrière une table ?

David :

Bonjour Regina !

J'ai oublié une seule fois mes stylos, mais comme je sais que je suis parfois distrait, j'ai toujours des stylos de rechange. Donc, non j'ai toujours mon matériel avec moi. Après, il est assez simple : 2-3 stylos (des bics), un carnet ou un bout de papier pour écrire les prénoms (parce que je les oublie tout le temps), et c'est tout. Enfin, presque. Il me faut aussi du thé (beaucoup), du café (beaucoup), mais ça en général, je trouve sur place :). On ne se rend pas compte, mais les dédicaces, c'est très chouette mais fatiguant aussi. Il y a du bruit, il faut sourire, être à l'écoute, toujours vers l'autre. C'est normal, j'adore ça, mais en fin de journée, on finit souvent, tous, bien fatigués.

Pour les petits mots, j'alterne. J'ai 2-3 "dédicaces clés" par roman, assez longues parce que juste écrire "David", je trouve ça décevant. Quand je suis avec des gens que je connais, parce qu'ils sont déjà venus en salon, ou des potes, je change un peu / beaucoup. J'aime bien personnaliser quand je le peux, je trouve ça plus sympa. Quand les lecteurs prennent le temps de discuter, c'est plus facile.

Est-ce intimidant d'être en dédicace ? Non, pas trop. Pas pour moi en tout cas. J'aime les gens, j'aime parler de lecture, de mes romans, de ceux des autres. Je ne souhaite pas "vendre à tout prix", pas du tout. Du coup je suis détendu, et content, vraiment. Le seul truc qui m'ennuie, c'est quand il n'y a personne. Là, c'est pénible. Personne à qui parler, on compte les mouches, les minutes, les grains de beauté sur les bras, on regarde les files de lecteurs chez les voisins, on se dit qu'on doit faire pitié, et on pleure à l'intérieur :D.


Fantasy à la carte :

Bonjour David, merci de ne pas te contenter de signer que de ton nom la dédicace de tes livres, y a des auteurs notamment connus qui font ça et personnellement, je trouve ça dommage de ne pas avoir quelques mots en plus. C'est quand même plus sympathique.

Sinon, on te retrouve où en dédicaces cette année ? Je viens aux infos comme je n'ai pas pu venir aux Imaginales, à mon grand regret. C'est que j'ai quelques bouquins à me faire dédicacer là.

David :

Bonjour Fantasy à la carte,


De rien :). Je trouve que c'est vraiment important, et je sais que je ne suis pas le seul à le penser, loin de là. Les lecteurs viennent nous voir, c'est une chance. Ils aiment nos histoires, c'est une chance. Alors la moindre des choses, je crois, c'est une belle dédicace et un sourire.


S'agissant des dédicaces, j'ai un planning de ministre cette année !
Je serai du 4 au 6 juin à Saint-Malo, le 11 à Meaux pour une rencontre, les 24 et 26 à Saint-Maur en Poche.

En juillet, ce sera la Japan Expo, les 16 et 17.
Août, repos !
En septembre, je serai les 9, 10 et 11 à Nancy pour le Livre sur la place, les 16, 17 et 18 à Besançon.
Octobre sera un mois bien chargé : le 1er je devrais être à Rennes, du 7 au 9 à Gradignan pour Lire en Poche, le 15 à Aix, du 29 au 1er novembre aux Utopiales.
En novembre, je serai de retour à la librairie du Hérisson, à Montargis.

D'autres dates pourraient arriver (au cas où je m'ennuierais ;).


Est-ce que je te croiserai à l'une ou l'autre de ces dates ?


 





Fantasy à la carte




Bonjour David, merci de ne pas te contenter de signer que de ton nom la dédicace de tes livres, y a des auteurs notamment connus qui font ça et personnellement, je trouve ça dommage de ne pas avoir quelques mots en plus. C'est quand même plus sympathique.



Sinon, on te retrouve où en dédicaces cette année ? Je viens aux infos comme je n'ai pas pu venir aux Imaginales, à mon grand regret. C'est que j'ai quelques bouquins à me faire dédicacer là.



David :

Bonjour Fantasy à la carte,


De rien :). Je trouve que c'est vraiment important, et je sais que je ne suis pas le seul à le penser, loin de là. Les lecteurs viennent nous voir, c'est une chance. Ils aiment nos histoires, c'est une chance. Alors la moindre des choses, je crois, c'est une belle dédicace et un sourire.


S'agissant des dédicaces, j'ai un planning de ministre cette année !

Je serai du 4 au 6 juin à Saint-Malo, le 11 à Meaux pour une rencontre, les 24 et 26 à Saint-Maur en Poche.

En juillet, ce sera la Japan Expo, les 16 et 17.

Août, repos !

En septembre, je serai les 9, 10 et 11 à Nancy pour le Livre sur la place, les 16, 17 et 18 à Besançon.

Octobre sera un mois bien chargé : le 1er je devrais être à Rennes, du 7 au 9 à Gradignan pour Lire en Poche, le 15 à Aix, du 29 au 1er novembre aux Utopiales.

En novembre, je serai de retour à la librairie du Hérisson, à Montargis.

D'autres dates pourraient arriver (au cas où je m'ennuierais ;).

Est-ce que je te croiserai à l'une ou l'autre de ces dates ?


Fantasy à la carte : 

Bonjour David, en effet tu as un sacré planning de dédicaces et tu parcours toute la France. Ca doit être un peu épuisant, parfois, non ? Je note pour Saint Maur, peut-être, faut que je vois ça.

Et sinon, si tu n'avais pas été approché par les éditions Nathan, aurais-tu écrit pour la jeunesse ?

David :

Salut Fantasy à la carte !

Un peu épuisant, tous ces festivals qui s'enchaînent ? Oui :). On y arrive plein d'entrain, on en repart heureux, mais vidé. Et le lundi, il "faut" reprendre le travail, l'écriture, c'est parfois difficile et la productivité n'est pas toujours au rendez-vous, alors qu'il le faut. Mais, franchement, je ne me verrais pas ne pas faire de festival. C'est trop, trop chouette de rencontrer les lecteurs. Et c'est aussi l'occasion de voir les autres autrices et auteurs, ainsi que les éditeurs, ceux que l'on connaît comme ceux que l'on ne connaît pas.

Ça marche pour Saint-Maur ! Si tu viens, n'oublie pas stp de me dire trois fois (oui, trois :P) "Je suis Fantasy à la carte". A moins de trois, je risque de ne pas comprendre, entre le prénom de la personne d'avant, mon café qui ne fait plus effet, mon téléphone qui vibre dans tous les sens et la question qui déjà me taraudera "Qu'est-ce que je vais faire comme dédicace, cette fois ?" :D. Et je ne blague... qu'à moitié !

Est-ce que j'aurais écrit de la jeunesse sans Nathan ? Oui, certainement : j'ai été contacté également par d'autres maisons d'éditions. Ça se serait fait. Tout ceci est une histoire de rencontres, de projets qui se font, manquent de se faire, se feront peut-être, plus tard. Je travaille beaucoup à l'affectif. L'argent ou les aspects de "carrière" viennent après. J'ai envie d'enthousiasme, de confiance, de nouveaux défis, aussi. Je me nourris de tout ça, vraiment.

6 commentaires:

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour David, merci de ne pas te contenter de signer que de ton nom la dédicace de tes livres, y a des auteurs notamment connus qui font ça et personnellement, je trouve ça dommage de ne pas avoir quelques mots en plus. C'est quand même plus sympathique.

Sinon, on te retrouve où en dédicaces cette année ? Je viens aux infos comme je n'ai pas pu venir aux Imaginales, à mon grand regret. C'est que j'ai quelques bouquins à me faire dédicacer là.

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour David, en effet tu as un sacré planning de dédicaces et tu parcours toute la France. Ca doit être un peu épuisant, parfois, non ? Je note pour Saint Maur, peut-être, faut que je vois ça.

Et sinon, si tu n'avais pas été approché par les éditions Nathan, aurais-tu écrit pour la jeunesse ?

Fantasy à la carte a dit…

Bonjour David,

Merci pour toutes tes réponses. Je te répéterais 3 fois, promis !

L'écriture doit rester avant tout un plaisir, c'est comme la lecture. :-)

D'ailleurs, en festival, achètes-tu des livres de tes homologues écrivains ? Enfin, as-tu le temps de flâner un peu entre les étals pour aller à la rencontre des autres auteurs et auteures que tu connais ou non ?

Phooka a dit…

Coucou David,
Une question intéressée (mais attention je ne cherche pas de reconnaissance ou de compliments, c'est une vraie question).
QU'as tu pensé de ton Mois de ? Est ce que ça t'a apporté un regard différent sur ton travail/tes lecteurs/lectrices.
Est ce que tu conseillerais à un/une auteur/trice de se lancer dans l'aventure ?

Regina Falange a dit…

Bonsoir David,
Le mois de touche à sa fin, y-a-t-il une question à laquelle personne n'a pensé et que tu aurais aimé nous raconter?
et pour finir, David Bry c'est ton vrai nom ou un pseudo?

Olivier Bihl a dit…

Bonjour David,

C'est preque la fin de ce mois et je n'arrive que maintenant... j'avoue avoir privilégier la lecture de 3 des tes livres parce que je me suis à chaque livre senti pris dans la volonté de le finie et de découvrir les autres.... Je viens de relire les 8 premières ITV d'échanges entre les petites, petits camarades et toi pour éviter la redondance... Voici quelques questions qui me titillaient de te poser :
3 livres lus pour ma part donc et à chaque fois un univers différents avec une mise en scène de fou (personnages, paysages, intriques, scénariis) mais comment fais-tu devant une telle frénésie et diversité ?
Qu'est ce qui te porte à passer d'un univers imaginaire total à une intrigue à la fois fantastique et policière ?
De quels éléments as-tu besoin pour te lancer dans un nouvel univers (une idée très générale ou un schéma plus complet et détaillé ?
Je lis que tu te refuses à écrire des livres plutôt genre horreur. D'autres limites ou frontières que tu t'imposes ou tu t'interdis ?
De quels auteurs actuels et passés te sens-tu proche? Des références sur des auteurs étrangers dont tu peux admirer le style et le genre ?
Depuis quelques semaines et à un rythme de fou sortent les volumes de Michaël McDowell de sa série "Blackwater" (deux mois prévus pour tout le cycle) et direct en poche, te sentirais-tu tentés par ce genre de paris?
Te sens-tu d'une famille littéraire particulière ?

Bonne fin de week-end... et désolé mais je me suis gardé "Le Chant des Géants" pour un peu plus tard....une poire pour la soif en quelque sorte...